Chronique du 26 février 2010 au ......

 

Il faut ouvrir une nouvelle page. Je voudrais remettre en ligne ici la confession de John Perkins, probablement la vidéo la plus importante que j'aie vu passer depuis des années.

 

perkins

http://www.dailymotion.com/video/xa636d_john-perkins-confessions-dun-corrup_news

 

Si vous l'avez déjà vue, passez. S

Sinon, quoi de nouveau sous le soleil ?

 


 

Pourquoi souhaiter devenir un élu du peuple ?

Voici deux documents qui vous expliquent pourquoi les gens se battent tant pour devenir " des élus ". On commencera par un powerpoint qui se réfère à une loi qui a été discrètement votée en février 2010, et dont seuls le Canard Enchaîné et &&& se sont fait l'écho. Elle se réfère à l'extension des indemnités de chômage des députés, s'ils ne sont pas réélus.

5.177 euros par mois pendant six ans

A une époque où on vous prépare à vous serrer la ceinture, vous voyez que ce discours de s'adresse pas à tous les citoyens.

Le second document est une vidéo qui se réfère aux retraites dorées de nos hommes politiques. En effet, ces retraites, ils les cumulent. Accrochez-vous. A l'heure où les Français apprennent qu'ils vont tous devoir cotiser pendant 40 années, on découvre l'étendue de " régimes spéciaux de retraites "....

Les retraites dorées de nos hommes politique

Plus extraordinaire encore : une retraite de 9000 euros par mois, à 50 ans, pour les ... fonctionnaires de l'Union Européenne !

 

Riche ou pauvre, qu'est-ce que ça peut faire du moment qu'on a de l'argent

 


 

Au parlement européen l'Anglais Nigel Farage dénonce les dérives du traité de Lisbonne

 

parlement européen

Le parlement européen

 

L'anglais Nigel Farage, président du groupe EFD, lors d'une séance au parlement européen le 9 février 2010 dénonce les dérives du traité de Lisbonne et ses dérives totalitaires. .

nigel farage

L'anglais Nigel Farage, président du groupe EFD '

Europe of Freedom and Democratie, l'Europe de la Liberté et de la Démocratie

http://www.dailymotion.com/video/xc67d9_une-main-de-fer-a-saisi-l-europe-ni_news

Les uns applaudissent, les autres sourient.

 


 

Ce type de réaction n'est pas sans rappeler le texte vigoureux qu'Audiard avait placé dans la bouche de Gabin, dans le film " le Président ". Si vous n'avez pas déjà vu cette vidéo, jetez un oeil. C'était prémonitoire.

La diatribe de Gabin dans le film Le Président, contre l'Europe des banques

Gabin dans le Président

La diatribe de Gabin sur l'Europe des banques, dans le film Le Président, texte d'Audiard

http://www.dailymotion.com/video/x970st_europe-gabin-visionnairey_news

 


L'implication des militaires français dans le massacre des Tutsi au Rwanda

 

Voici un texte transmis par un de mes lecteurs, Luc Pilonnel :

 

 

 

Vous trouverez ci-dessous un article traduit du Wall Street Journal. http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704240004575085214201591380.html>


Trois choses sont à relever tout particulièrement.

1) Le travail d'enquête de longue haleine (une année quasi complète), réalisé seul et à compte privé par Serge Farnel. Serge apporte une contribution historique factuelle décisive à la compréhension du génocide Rwandais. Connaissant bien le Rwanda, ayant moi-même été témoins direct sur le terrain de crime commis par l'armée française, je sais que durant toute son enquête, Serge a été isolé, soumis à une très grande tension et sa sécurité menacée par l'extraordinaire gravité des révélations qu'il préparait quant à l'implication française dans le génocide des Tutsi rwandais. Il a dû faire preuve d'une solidité intérieure, d'un dévouement, d'une empathie extraordinaire envers les survivants. Sans cela ces derniers n'auraient pas témoigné comme ils l'ont fait. Il faudrait créer un prix spécial, mêlant droit de l'homme, compétence de journaliste d'investigation et d'historien, sans oublier le courage personnel pour rendre hommage à Serge. Merci Serge pour cette contribution remarquable.

2) Quant aux révélations apportées par Serge. Il apporte la preuve que dès le 13 mai 1994, sois 6 semaines avant le début de l'opération Turquoise des soldats Français sont intervenus directement  dans les massacre des Tutsi, notamment sur les collines de Biserero où l'action des militaires francais a été décisive dans le massacre de 40.000 personnes. Il apporte une dimension supplémentaire à la compréhension de ce génocide en montrant que les centaines de milliers de génocidaires n'étaient en fait que des supplétifs agissant sous commandement français.

3) L'enquête de Serge montre, qu'à la mi-mai au plus tard, le génocide était à bout de souffle et qu'il n'a pu continuer et se terminer fin juillet que grâce à l'implication directe de l'armée française. Sans cette implication il est vraisemblable que la Armée Patriotique Rwandaise (la branche armée du FPR) y aurait mis fin bien plus tôt. Peut-être en mai déjà. (Rappelons que la capitale Kigali est tombée le 4 juillet).

Salutations

Luc Pillionnel

 

 

 

Préambule :

 
A partir de 2003, la Metula News Agency a consacré des dizaines d’articles au génocide des Tutsis au Rwanda, dont une majorité sous la plume de Serge Farnel. Lequel Farnel commença le tournage d’un film documentaire, en avril 2009, sur les lieux du massacre au "pays des mille collines".
Constatant l’importance des révélations contenues dans ledit documentaire, notamment quant à la participation directe de l’armée française dans le génocide, la Ména intéressa le Wall Street Journal au film de Farnel.

Le WSJ, d’accord avec la Ména, vérifia, in situ, l’ensemble des témoignages recueillis par Farnel. C’est sur la base de son enquête que le Wall Street Journal diffuse ce vendredi, dans son édition internationale, l’article de sa journaliste Anne Jolis.

Nous le publions ici simultanément en version française, avec l’accord explicite du WSJ. Quant au documentaire de Serge Farnel, produit par la Metula News Agency, il sera prochainement diffusé par des chaînes de télévision.


Le génocide du Rwanda : l’histoire qui n’a pas été dite

 

Par Anne Jolis © Wall Street Journal et © Metula News Agency pour la version française

vendredi, 26 février 2010

Traduit de l'anglais par Llewellyn Brown

Mme Anne Jolis est rédactrice au Wall Street Journal Europe.

 

« Je vous le raconte comme je l’ai vu », dit Fidèle Smugomwa, ancien chef de la milice extrémiste des Hutus pendant le génocide rwandais, lors d’un entretien avec Serge Farnel, réalisateur de films documentaires. « Les soldats français avaient pris position sur une colline et tiraient sur les Tutsis… Nous [les miliciens hutus. Ndlr. Ména] portions un signe distinctif afin que les Français ne nous tirent pas dessus – nous nous étions dissimulés sous des feuilles d’arbres ».
Un à un, les anciens génocidaires filmés par Serge Farnel racontent la même histoire ; à savoir que, le 13 mai 1994, de petites équipes d’hommes blancs, qu’ils décrivent comme étant des « soldats français », vêtus de treillis et transportés dans des jeeps ou des camions, se rassemblaient sur les hauteurs dans l’arrière-pays de l’ouest rwandais. Ils tiraient des coups de feu dans les collines de Bisesero afin de débusquer les Tutsis.
Puis ils visaient directement les hommes, les femmes et les enfants qui prenaient la fuite. Quand les coups de feu cessèrent, les tueurs hutus investissaient les collines. Maniant des machettes, des lances, des massues cloutées, et leurs propres fusils, ils achevèrent les blessés. Une vingtaine de survivants me racontèrent une version identique des événements.
Ce jour-là et le lendemain, 40.000 Tutsis furent massacrés. En tout, environ 800.000 personnes – des Tutsis et des Hutus opposants du génocide – périrent atrocement ce printemps 1994.
* * *
Peu d’événements de l’histoire contemporaine ont laissé davantage de cicatrices dans les consciences occidentales que le génocide rwandais.
Samantha Power conseillère auprès du président Obama, Prix Pulitzer en 2003 pour son livre Un Problème d’Enfer : l’Amérique et l’Ère du génocide [A Problem from Hell: America and the Age of Genocide], y dépeint un portrait noir de la manière dont l’administration Clinton esquivait et demeurait passive durant le génocide.
Plus tard, le Président Clinton, en visite à Kigali, la capitale, présenta ses excuses au nom des États-Unis et de la « communauté mondiale ».

En France, en revanche, le récit officiel du génocide donne une image plus reluisante du rôle de l’Hexagone. Le site web du Ministère des Affaires étrangères note que : « Dans les années 1990, la France s’investit dans les efforts de la communauté internationale pour endiguer les tensions au [Rwanda]… La France fut le premier pays à dénoncer le génocide, et entreprit une mission humanitaire. ». Cette mission, qui débuta en juin 1994, sous le nom d’Opération Turquoise, était en apparence supposée créer des zones de sécurité humanitaires.

 

À ce point de notre analyse, un peu d’histoire s’impose. Bien que le Rwanda fût une colonie belge avant son indépendance en 1962, les Français l’ont considéré, pendant très longtemps, comme une partie de la Françafrique : l’ensemble des pays africains francophones sur lesquels la France continue à exercer une influence paternaliste, parfois positive, le plus souvent opportuniste.

Au Rwanda, cette influence prit la forme d’une relation étroite avec la dictature de Juvénal Habyarimana, prônant la suprématie hutue. Pendant la guerre civile rwandaise, au début des années 1990, les troupes françaises allèrent à la rescousse d’Habyarimana dans sa guerre contre les forces d’opposition du Front Patriotique Rwandais (FPR) – à majorité tutsie, et aussi anglophones – venant d’Ouganda, sous le commandement de Paul Kagamé, aujourd’hui président du Rwanda.

 

Aujourd’hui, aussi absurde que cela puisse paraître, le gouvernement du président en exercice à l’époque, François Mitterrand, craignait qu’une victoire du FPR ne signifie la perte, non seulement d’un allié de confiance, mais aussi, la perte du Rwanda au profit du monde « anglophone ».
L’événement qui finit par déclencher le génocide se produisit le 6 avril 1994, lorsqu’un avion transportant Habyarimana fut abattu. L’identité des coupables demeure l’un des mystères non résolus de l’histoire contemporaine.
Un éminent magistrat français est convaincu que l’assassinat fut orchestré par le FPR, et il a lancé de nombreux mandats d’arrêt visant de proches collaborateurs de M. Kagamé. Dans le passé, les Français ont aussi déclaré avec insistance que ce qui se déroula au Rwanda fut un « double génocide », arguant que les Tutsis étaient autant les agresseurs que les victimes dans les prémisses et l’acmé de l’agonie rwandaise.
Cependant, cette version des événements a aussi ses détracteurs. M. Kagamé nie catégoriquement toute implication dans la mort d’Habyarimana, qui était alors sur le point de réaliser un accord de paix avec le FPR au moment où il fut assassiné.
Le gouvernement rwandais a prétendu, pendant longtemps, que la France joua un rôle actif en soutenant les extrémistes rwandais durant le génocide, faisant état de nombreux génocidaires notoires qui ont ouvertement et paisiblement vécu en France pendant des années.
En 1998, le journaliste français Patrick de Saint-Exupéry, qui avait rendu visite aux soldats français durant l’Opération Turquoise, écrivit une série d’articles dans Le Figaro, racontant comment les « zones humanitaires » françaises servaient principalement à protéger les tueurs hutus, au moment où ils fuyaient devant l’avancée des forces du FPR.
Ces articles provoquèrent un tollé à l’Assemblée nationale, au point de provoquer la création d’une commission d’enquête, qui arriva en définitive à la conclusion que la France ne portait aucune responsabilité particulière sur le génocide et, au pire, avait été victime innocente de malentendus.
C’est à ce moment-là qu’entra en scène Serge Farnel, un Parisien à la grande carrure, âgé de 44 ans, issu d’une formation dans l’ingénierie aéronautique. La curiosité de M. Farnel pour le génocide fut éveillée, il y a quelques années, lorsqu’il entendit des comparaisons entre les actions commises par la France au Rwanda et le comportement du régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Lors d’un voyage au Rwanda, en avril dernier, il rencontra un survivant tutsi, qui témoignait que les soldats français étaient bien présents en mai 1994, alors que, supposément, il n’y en avait aucun. Au début, Farnel préjugea que sa mémoire de personne traumatisée lui jouait des tours, mais il maintint sa version de l’histoire. Farnel commença alors à interroger d’autres témoins, dont il filma les récits.
Il en résultat 100 heures de film, qui consistent principalement en des entretiens d’individus et de groupes, à la fois victimes et auteurs du massacre, avec également des reconstitutions minutieuses des scènes du massacre.
Il est difficile d’exagérer la rigueur avec laquelle M. Farnel a conduit les entretiens : sur le film, ceux qui sont interviewés s’impatientent parfois quand il les rappelle pour leur poser d’autres questions - comme s’ils étaient des témoins appelés à la barre -  sautant sur la moindre incohérence dans leur témoignage.

Tous les survivants des massacres de mai 1994 ne prétendent pas se rappeler la présence de soldats français à Bisesero, cependant, il en y a beaucoup qui le disent, et leurs récits sont cohérents. Après avoir visionné ces témoignages filmés, je décidai de rejoindre M. Farnel au Rwanda, sur le terrain de son investigation, afin de confirmer ces histoires personnellement.

 

Des Rwandais attendent pour donner leur témoignage des événements de 1994

 

« Les Blancs étaient postés sur les hauteurs, et  ils nous ont d’abord débusqués de nos cachettes par des coups de feu… Ils cessèrent quand les Interahamwe [la milice hutue] arrivèrent, puis  recommencèrent quand nous résistâmes », dit Sylvestre Niyakayiro, un Tutsi âgé de 22 ans à l’époque et qui se rappelle avoir été chassé de colline en colline au cours des trois attaques perpétrées ce jour-là, dirigées par des Blancs.

M. Farnel demande, de manière répétée, si M. Niyakayiro ne mélange pas les dates, si les Blancs de la mi-mai, dont il se souvient, n’étaient pas en fait les soldats français qui arrivèrent à la fin juin pour l’Opération Turquoise, quand un autre assaut fut lancé contre les quelques Tutsis qui demeuraient dans les environs de Bisesero.

 

« Les jours du 13 et du 14 [mai] furent inoubliables », répond M. Niyakayiro.
Mais qui étaient exactement ces « Blancs » - à supposer qu’ils étaient réellement présents ? « Votre information n’est pas crédible, puisqu’elle ne repose sur aucune réalité historique », écrivit le général Jean-Claude Lafourcade, qui commandait l’Opération Turquoise et qui maintenant dirige une association des soldats ayant servi au Rwanda, dans une réponse par courriel à mes questions, ajoutant « il semble que vous êtes en train de vous faire manipuler ». 
Comme l’Élysée, l’association déclare qu’ « il n’y avait pas de soldats français au Rwanda au mois de mai 1994 ». L’Institut François Mitterrand, dirigée par Hubert Védrine, proche conseiller de l’ancien président, refusa de faire un commentaire sur cet article.

Paul Barril est un Français qui se trouvait au Rwanda à l’époque. Il est certainement l’un des anciens membres les plus illustres du GIGN, un corps d’intervention d’élite. M. Barril était un conseiller auprès d’Habyarimana, à l’époque de la mort du Président. Selon ses mémoires, publiées en 1996 : Guerres secrètes à l’Élysée, dans lesquelles il note que « Suivant l’attaque, commença un cycle de massacres qui conduisirent à l’établissement de la dictature tutsie du pro-américain Paul Kagamé. Plus d’un million de personnes périrent au Rwanda. Quelle importance ? »

.

Mes efforts pour contacter M. Barril par téléphone et par courrier électronique dans le cadre de cet article ont été en vains. « Il ne veut pas qu’on le retrouve », me dit son éditeur.
Un récit des activités de M. Barril se trouve dans "Aucun témoin ne doit survivre : le génocide au Rwanda" [Leave None to Tell the Story : Genocide in Rwanda],  rédigé par l’experte renommée Alison Des Forges, une Américaine qui mourut dans un accident d’avion l’an dernier.
Des Forges écrit que M. Barril fut embauché par le ministère de la Défense au Rwanda pour former jusqu’à 120 hommes au tir et aux tactiques d’infiltration pour une unité d’élite, en vue d’attaques derrière les lignes du FPR. L’opération portait le nom de code « Opération insecticide », pour désigner une opération destinée à exterminer les inyenzi, les « cafards »… Quand on l’interrogea au sujet de ce programme de formation au cours d’un entretien avec un chercheur de Human Rights Watch, [M.] Barril nia toute connaissance à ce sujet et mit abruptement fin à la conversation. »

Les Rwandais que M. Farnel et moi-même rencontrèrent insistèrent sur le fait que les troupes françaises étaient impliquées dans les massacres de la mi-mai. « Je sais que c’étaient des troupes françaises, parce que j’avais été avec eux à Mutara en 1991, » dit Semi Bazimaziki, caporal dans l’armée rwandaise durant le génocide. « Je connaissais très bien leur manière d’opérer ». Un autre ex-génocidaire, Jean Ngarambe, raconte qu’il fut rejeté en tant que guide pour les Blancs en visite, parce que « je ne parlais pas français ». À sa place, ils prirent un autre homme qui parlait français.

 

Un incident, décrit à la fois par les bourreaux et les victimes, est particulièrement probant. Certains des ex-génocidaires se  rappellent que, le 12 mai, le jour précédant le début de la boucherie, ils furent convoqués dans un village.
Ils disent qu’un officiel hutu local, nommé Charles Sikubwabo, fugitif actuellement recherché par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, présenta des « soldats français », venus afin de servir de renforts.
M. Sikubwabo ordonna aux tueurs rwandais rassemblés de suivre une certaine route sans attaquer ou approcher des Tutsis sur le chemin. Ils se retrouvèrent quelques kilomètres plus loin, à un endroit nommé Mumubuga où ils trouvèrent plus de 50 Tutsis. Entouré d’hommes blancs, M. Sikubwabo dit aux Tutsis de ne pas avoir peur, que les Blancs étaient là pour les aider, et qu’ils devaient retourner dans les collines pour attendre de l’aide.
 
Nous savions que c’était une ruse contre les Tutsis », dit Raphaël Mageza, le beau-frère de M. Sikubwabo. Les Blancs servaient de leurres, afin de rassembler des informations au sujet des endroits où les Tutsis se cachaient. Gudelieve Mukangamije, l’une des victimes potentielles de M. Mageza, en convient : « Ils [les Blancs] ne nous donnèrent pas de bâches [comme ils l’avaient promis]. Ils nous tuèrent. Et ils nous donnèrent aux Interahamwe.
* * *
Hier, Nicolas Sarkozy fut le premier président français à poser le pied au Rwanda depuis un quart de siècle. « Ce qui s'est passé ici oblige la communauté internationale, dont la France , à réfléchir à ces erreurs qui l'ont empêchée de prévenir et d'arrêter ce crime épouvantable », a-t-il dit. M. Sarkozy suggéra autrefois qu’un comité d’historiens devait enquêter sur ce qui se passa durant le génocide. Le président français, ajoute le ministère des Affaires Etrangères Bernard Kouchner, « ne s’oppose pas à ce que la France regarde son histoire. »
Si tel est le cas, la meilleure façon de commencer serait, pour la France et ses historiens, de regarder les extraordinaires témoignages recueillis dans l’intense documentaire de M. Farnel. Ils  ont un devoir moral et historique de considérer les conséquences des preuves présentées par Farnel. Comme le dit M. Farnel : « Aucun pays ne peut fuir son histoire ».

 

J'ai fait cette page rapidement, parce que des lecteurs me demandaient de répercuter des informations. J'ai fini la mise en couleur d'une nouvelle bande dessinée :

 

couverture ambre verre

Couverture des mille exemplaires donnés ( aux CDI, aux bibliothèques )

couverture des mille exemplaires vendus

Couverture des mille exemplaires vendus au profit de l'association Science et Culture pour tous
Rien ne vous empêche de réserver votre exemplaire en envoyant un chèque de 8,5 euros, (9,5 euros pour les étrangers)
envoyé à J.P.Petit, BP 55, 84122 Pertuis, mais libellé à Science et Culture pour tous ( et non Savoir sans Frontières )

 

quatrieme couverture

Quatrième de couverture, commune aux deux éditions. L'ISBN sera rajouté aujourd'hui, et on lance les tirages

 

Un album de 64 page. Je pense que je n'ai pas perdu la main. Comme je l'ai déjà dit, un millier d'exemplaires, aux termes d'un contrat de sponsoring passé avec la Fondation Free ( l'hébergeur ) seront envoyés gratuitement aux CDI et bibliothèques municipales qui en feront la demande. Paradoxalement, en dépit de l'annonce passée sur France Inter nous ramons pas mal pour nous procurer les adresses e-mail de ces organismes afin de leurs adresser un mailing. Il faut dire que ce genre de proposition n'est pas courante.

J'ai constitué un fichier pdf regroupant des pages échantillon prises dans cet album.

Cet album-là, sponsorisé, va être de toute façon imprimé dans les deux mois qui viennent. La moitié sera distribuée et l'autre mise en vente au profit d'une association " soeur " de Savoir sans Frontières (que je souhaite exempte de toute activité de vente ), l'association Science et Culture pour tous. .

Dans la foulée, j'ai commencé un autre album, dont le titre sera " Fishbird ". Si mes lecteurs avaient la bonne idée d'acheter des albums imprimés, cela me motiverait pour en créer, ces nouveaux ouvrages étant par ailleurs en couleur. Comme je ne peux guère prendre le risque de me retrouver avec des masses de livres sur les bras, j'envisage une formule d'édition en souscription. Il me faudrait à chaque fois deux cent commandes fermes pour assurer le coût du tirage d'un ouvrage. Je pense proposer ces albums autour de 8,5 euros l'exemplaire, port compris (pour la France. Il faudrait monter à 11,5 euros pour l'étranger, toujours port compris). Il me faudrait 200 chèques ce ce montant, représentant 200 commandes fermes. Je réceptionnerais ces chèques jusqu'à ce que le nombre soit atteint, puis je lancerais l'opération d'impression. Voilà une page de l'album, pas encore colorisée;

 

fishbird page 11

 

et voilà les premières pages de Fishbird, pour le moment en noir et blanc.

Si vous êtes intéressés par ce nouvel ouvrage Fishbird, envoyez moi un chèque d'un montant de 8,5 euros, si vous résidez en France, et de 10,5 euros si vous êtes à l'étranger. Chèque libellé à mon nom, Jean-Pierre Petit, et adressé à

J.P.PETIT BP 55 , 84122 Pertuis

avec l'adresse où envoyer le livre. Je n'encaisserai ces chèques que si j'en reçois un nombre suffisant pour lancer l'impression. Ma foi, si ça marche, vous aurez relancé la machine qui crée ces albums de bande dessinée scientifiques. Lanturlu, Sophie et moi-même en serions ravis.

Cet été, quand je volerai à Vinon, je reprendrai avec mon ami Charpentier le projet d'album sur la météo que nous avions ébauché il y a deux ans.

A part ça, quand le salon sera enfin dégagé ( la penderie est OK, enfin ), je donnerai suite à mon projet de montage d'un mini-studio pour produire des vidéos, gratuites. Matériel : plusieurs caméscopes, des micros HF, un rétroprojecteur. Cette décision fait suite à ce que j'avais évoqué dans une précédente page. De la bouche des frères Bogdanoff, j'ai bien eu la confirmation que j'étais interdit de médias, sauf rares exceptions, comme cette courte interview dans l'émission La Tête au Carré, à France Inter, il y a quelques semaines. Personne ne peut se souvenir d'avoir jamais vu un mien article dans des revues comme Science et Vie, Pour la Science, la Recherche, etc... etc... depuis plus de vingt ans, ni d'avoir vu mes livres, quels qu'ils soient mentionnés dans ces mêmes organes de presse. A part l'émission qui est passée sur la chaîne Direct8 et qui n'aura nulle suite, toutes mes apparitions sur le petit écran se sont toujours situées dans des émissions d'une médiocrité insondable. Je me souviens d'une dame que j'avais rencontrée dans un magasin et qui m'avait dit :

- Nous vous avons vu, mon mari et moi, à la télévision, et nous souffrons avec vous ...

Au fond, inutile de continuer de cette façon. Le mieux est de créer ses propres médias. C'est déjà ce que représente un site internet. Il reste à sauter le pas suivant : la vidéo. " Télé-Pertuis ", ça sonne bien. Mais je doute que la municipalité apprécie ce que je dirai sur ITER, notre voisin. Il faudra trouver autre chose.

 


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