Livres sur le massacre des Tutsis

6 avri 2012

 

Je reproduis ici le mail que m'a envoyé Bruno Boudiguet

Bruno Boudiguet

 

 

Le scandale le plus insoutenable de la Ve République

La politique française au Rwanda, pendant la période du génocide contre les Tutsis en 1994, a été maintes fois mise en cause pour son aveuglement, voire sa complicité.
"Toutefois, jamais encore on n’avait sérieusement prétendu, encore moins démontré, que des commandos de l’Armée française avaient directement participé à certains massacres. C’est chose faite aujourd’hui." (Géraud de la Pradelle, auteur de la préface du livre de Serge Farnel, Rwanda, 13 mai 1994. Un massacre français ?)

Les 13 et 14 mai 1994, 40 000 hommes, femmes, enfants, sont exterminé(e)s dans les collines de Bisesero. Ce fait est de notoriété publique. Ce qui l'est moins serait la présence de soldats français parmi les utilisateurs d'armes lourdes ou automatiques. Ouvrant le feu sur ces civils, ils auraient fait un véritable carnage.

Une enquête fouillée réalisée en 2009 et 2010 avec de nombreux témoignages précis de rescapés et de bourreaux (voir le site du livre www.rwanda13mai1994.net).

Un livre-événement de plus de 800 pages faisant état de la participation directe de l'Élysée au génocide.

Livre_Farnel1

 

C'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas tout.

En janvier dernier, coup de théâtre. Un rapport d'expertise commandé par le juge Trévidic a conduit à écarter définitivement la thèse de la responsabilité du FPR dans l'attentat du 6 avril 1994 qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et servit de prétexte au déclenchement du génocide. Hypothèse déjà farfelue au départ. En revanche, la responsabilité de l'exécutif français paraît de plus en plus sérieuse, même si elle n'est encore évoquée que pudiquement. S'il est quelqu'un qui est resté sur cette ligne depuis 18 ans, c'est bien Michel Sitbon, éditeur à l'Esprit frappeur. Une anthologie de ses textes sur l'attentat se devait d'être publiée : l'analyse y est implacable et parfois vertigineuse.

 

Livre Stibon

 

Nous voici en pleine période électorale. Les candidats évitent les sujets qui fâchent, comme la Françafrique. La vraie, la carnassière, pas celle des petites magouilles dont on parle tant alors qu'on la déclare morte et enterrée depuis vingt ans. Il y a dix ans, je concevais le site stop-françafrique avec sa carte interactive, ayant lu Verschave, révolté par la découverte de cet abysse inconnu et terrifiant qu'est la politique française en Afrique. En 2012, le néocolonialisme est toujours d'actualité. Les tyrans gabonais et togolais, agents d'influence de la France pendant 40 ans, ont laissé place à leurs fils qui perpétuent la tradition coloniale. Les crises ivoirienne et libyenne ont tétanisé l'opinion par leur complexité. J'ai également voulu analyser le parcours des deux grandes formations politiques que sont l'UMP, le rameau principal de la Françafrique et le Parti socialiste, qui a toujours renié ses promesses d'en finir avec ce système.

Livre Boudiguet

Vous pouvez vous procurer ces ouvrages en librairie, sur Amazon, Fnac.com, etc. et en vente directement sur http://www.aviso.lu

Bruno Boudiguet

 

 

 

A propos de ces exactions en Françafrique, je n'ai que le témoignage oral d'un journaliste ayant travaillé jadis au Gabon. Mais j'ai confiance dans sa parole, bien qu'il n'ait jamais envisagé de témoigner à visage découvert. Il a témoigné devant moi de la présence complice de gens, devenues par la suite des personnalités politiques de premier plan, à prétentions humanitaire bruyantes, qui avaient à l'époque organisé l'exfiltration de tueurs, militaires français aux mains tachées de sang, en utilisant des appareils destinés à l'évacuation d'enfants et de blessés.

Sommes-nous encore sauvables ? Je me pose franchement la question

La politique est une activité qui implique machiavélisme et cynisme. Je revoyais ces jours derniers une longue série de DvD évoquant des faits marquants de la seconde guerre mondiale. La source était visiblement américaine. La traduction fait souvent sourire. Il est certain qu'aucun expert militaire francophone n'a été sollicité pour contrôler la traduction donnée à lire au récitant. Parmi les perles que contiennent ces dix DvD, d'une qualité inégale, je ne peux m'empêcher de citer une phrase :

Entrent alors en action les lance-fusées russes qu'on nomme organes de Staline

Orgue, en anglais, se dit " organ ". Et le texte anglais évoquait bien entendu ces lanceurs de fusées Katiouchka que les Russes eux-mêmes avaient baptisé " Orgues de Staline ".

C'est égal. Ces interminables documents montrent l'inexaustible énergie qu'ont déployé les hommes, ce qu'ils firent de tous temps, pour s'entre-tuer avec conscience. Le personnage de de Gaulle n'y est pas montré sous son meilleurs jour, bien que les exploits militaires du corps expéditionnaire mené par les généraux Leclerc et de Lattre soient maintes fois cités. Si le général Einseinhower, devenu par la suite président des Etats Unis (ce qui ne l'empêcha pas de mener quelques coups tordus en Amérique Centrale) était un véritable chef de guerre, de Gaulle fait plutôt figure de porte-parole médiatique des "Forces Frnçaises Libres", grand politique et grand récupérateur devant l'éternel.

On se rappelle la méfiance que les alliés avaient pour lui. Mais on se contentera de citer cette anecdote scandaleuse. En Angleterre, de Gaulle avait établi ses quartiers dans un immeuble de Londres, mis à sa disposition. En pleine nuit, son aide de camp vint le prévenir qu'un débarquement en Afrique du Nord venait d'être opéré. Furieux, le général, sans se douter que ses quartiers avaient été mis sur écoute par les Anglais rétorqua :

- Eh bien, j'espère qu'ils vont dérouiller avec les troupes de Vichy !

Comment s'étonner, après une phrase aussi scandaleuse, que les anglo-américains se soient méfiés d'un tel personnage, véritable outre gonflée d'orgueil.

La série apporte un bref éclairage sur le rôle mené par l'Amiral Darlan, vichyste commandant en chef des forces françaises soumises à Pétain en Afrique du Nord. Discrètement contacté par un officier français, il avait accepté de retourner sa veste en donnant aux troupes sous ses ordres la consigne de ne pas s'opposer au débarquement allié. Il fut rapidement assassiné en sortant de son bureau par un homme qui fut rapidement exécuté sans jugement. Bien qu'il soit hors de question de mettre ces deux personnages sur le même plan, on retrouve le style de l'assassinat de Kennedy, par un groupe qui fut rapidement en mesure de produire un coupable, Lee Oswald, adroitement manipulé et assassiné avant d'avoir pu ouvrir la bouche, par le maffieux Ruby, au moment de son transfert vers une prison.

Quand on parle de " théâtre des opérations " le mot semble adéquat. Depuis des millénaires des hommes sont envoyé au combat et s'entretuent, après avoir été adroitement manipulés par des politiques.

Quand on se replace dans "le système de pensée de l'autre", on trouve rarement ce cynisme qu'on imagine, mais une conscience très forte "de son bon droit". In fine, celui qui était dans le droit chemin est simplement celui qui gagne. Selon que vous apparteniez à un camp ou à un autre, vous êtes soit un terroriste, soit un résistant, un partisan.

A cet effet il est intéressant de jeter un coup d'oeil au programme en 25 points prôné par Hitler, peu connu.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_en_25_points

Ce document explique au moins en partie l'adhésion passive d'un peuple durement touché par la récession consécutive de la crise de 1929, saigné à blanc par des réparations de guerre, issues du traité de Versailles, qui l'auraient contraint à payer à ses vainqueurs une somme énorme jusqu'au ... milieu des années soixante-dix !

Il faut se rappeler que dans l'expression "National-Socialisme", il y a le mot .... socialisme !

Citons cet extrait :

9. Tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.

10. Le premier devoir de tout citoyen est de travailler, physiquement ou intellectuellement. L'activité de l'individu ne doit pas nuire aux intérêts de la collectivité, mais s'inscrire dans le cadre de celle-ci et pour le bien de tous. C'est pourquoi nous demandons :

11. La suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l'esclavage de l'intérêt.

12. Considérant les énormes sacrifices de sang et d'argent que toute guerre exige du peuple, l'enrichissement personnel par la guerre doit être stigmatisé comme un crime contre le peuple. Nous demandons donc la confiscation de tous les bénéfices de guerre, sans exception.

13. Nous exigeons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd'hui à des trusts.

14. Nous exigeons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.

15. Nous exigeons une augmentation substantielle des pensions des retraités.

16. Nous exigeons la création et la protection d'une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l'administration communale et leur location, à bas prix, aux petits commerçants. La priorité doit être accordée aux petits commerçants et industriels pour toutes les livraisons à l'État, aux Länder ou aux communes.

17. Nous exigeons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d'une loi permettant l'expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d'utilité publique - la suppression de l'imposition sur les terrains et l'arrêt de toute spéculation foncière.

18. Nous exigeons une lutte sans merci contre ceux qui, par leurs activités, nuisent à l'intérêt public. Criminels de droit commun, trafiquants, usuriers, etc. doivent être punis de mort, sans considération de confession ou de race.

19. Nous exigeons qu'un droit public allemand soit substitué au droit romain, serviteur d'une conception matérialiste du monde.

20. L'extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l'accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d'enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L'esprit national doit être inculqué à l'école dès l'âge de raison (cours d'instruction civique). Nous demandons que l'Etat couvre les frais de l'instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.

21. L'État doit se préoccuper d'améliorer la santé publique par la protection de la mère et de l'enfant, l'interdiction du travail de l'enfant, l'introduction de moyens propres à développer les aptitudes physiques par l'obligation légale de pratiquer le sport et la gymnastique, et par un puissant soutien à toutes les associations s'occupant de l'éducation physique de la jeunesse.

22. Nous exigeons la suppression de l'armée de mercenaires et la création d'une armée nationale (...).

23. Nous exigeons la lutte légale contre le mensonge politique conscient (...) et sa propagation par la presse. Pour permettre la création d'une presse allemande, nous demandons que :

a. Tous les directeurs et collaborateurs de journaux paraissant en langue allemande soient des citoyens allemands.

b. La diffusion des journaux non allemands soit soumise à une autorisation expresse (...). Ces journaux ne peuvent être imprimés en langue allemande.

c. Soit interdite par la loi toute participation financière ou toute influence de non-Allemands dans des journaux allemands. Nous demandons que toute infraction à ces mesures soit sanctionnée par la fermeture des entreprises de presse coupables, ainsi que par l'expulsion immédiate hors du Reich des non-Allemands responsables. Les journaux qui vont à l'encontre de l'intérêt public doivent être interdits. Nous demandons que la loi combatte un enseignement littéraire et artistique générateur d'une désagrégation de notre vie nationale, fermeture des organisations contrevenant aux mesures ci-dessus.

24. Nous exigeons la liberté au sein de l'État de toutes les confessions religieuses, dans la mesure où elles ne mettent pas en danger son existence ou n'offensent pas le sentiment moral de la race germanique (...). Le Parti en tant que tel défend le point de vue d'un christianisme positif (...), sans toutefois se lier à une confession précise. Il combat l'esprit judéo-matérialiste à l'intérieur et à l'extérieur, et est convaincu qu'un rétablissement durable de notre peuple ne peut réussir que de l'intérieur, sur la base du principe : l'intérêt général passe avant l'intérêt particulier.

25. Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d'un pouvoir central puissant, l'autorité absolue du parlement politique central sur l'ensemble du Reich et de ses organisations, ainsi que la création de Chambres professionnelles et de bureaux municipaux chargés de la réalisation, dans les différents Länder, des lois-cadre promulguées par le Reich.

Les dirigeants du Parti promettent de tout mettre en œuvre pour la réalisation des points ci-dessus énumérés, en sacrifiant leur propre vie si besoin est.

Loin de moi l'idée de prôner les vertus d'un système stupidement raciste. Une telle idée a pu germer dans l'esprit de ce fantastique manipulateur que fut Hitler, organisateur de happenings sans précédents (les manifestations géantes dans le stade de Nuremberg), fantastique Machiavel, orateur sachant faire vibrer les fibres profondes de masses humaines.

On peut s'interroger sur ce qui a permis le redressement de l'Allemagne en aussi peu d'années, maintenue sous la férule d'acier du parti Nazi. Quid de cette économie nazie, de cette industrie nazie ? De son système éducatif, au plan scientifique et technique, qui permit l'émergence d'armes incroyablement en avance sur le temps. Y a-t-il eu des études faites sur le fonctionnement de la société allemande au temps de la résurrection de son économie ? Bien sûr, machine industrielle fonctionna à cette époque au mépris le plus total de toute revendication ouvrière et syndicale. Fanatisme chez les uns, soumission chez les autres.

Aucun empire, dans l'histoire, ne put mener à bien son programme de ... domination planétaire, quelle que soit la stratégie utilisée et son idéologie sous-jacente. Ces entreprises ont toutes un point commun. Leur(s) leader(s) étai(en)t toujours convaincu(s) du bien fondé de leur mission. Les poussées des impérialismes nazis et japonais avait ceci de particulier qu'elles s'appuyaient sur des fantasmes de supériorité raciale de peuples qui se considéraient comme "élus", investis d'un mandat "divin".

Chez les Japonais, on soulignera également le fantastique stimulant constitué par un nationalisme exacerbé, renforcé, comme en Allemagne, par un endoctrinement puissant de la jeunesse, dès le plus jeune âge des individus. Un stimulant qui permit à ce peuple de passer en moins d'un siècle du Moyen-Âge à l'extrême pointe de la science et de la technique modernes. Voir le dossier que j'ai fait sur "l'ère Meiji japonaise" dans cette page.

Les Japonais avaient, dès les années trente, envisagé une destruction pure et simple du peuple américain à l'aide d'armes de destruction massive, de nature bactériologique. Ils s'étaient très tôt donnés les moyens de leurs ambitions, à une échelle que même les Nazis n'avaient pas envisagé Lien. Je vous conseille d'aller lire cette page, résultat d'un gros travail de documentation. J'imagine que dans la tête de cette faction démente, l'élimination de centaines de millions d'hommes ne les auraient pas dérangé une seule seconde.

Quant aux Nazis, que se serait-il passé si, au lieu d'éradiquer toute " science Juive " de leur sphère recherche ils avaient au contraire décidé d'exploiter les découvertes concernant l'énergie nucléaire ? La face du monde en eut été changée.

Après, les Empires Nazis et Japonais se seraient sans doute entretués, les premiers avec leurs armes nucléaires, les seconds faisant usage d'armes bactériologiques....

A chaque fois que des poussées impérialistes se sont faites jour, les leaders de tous ces mouvements on pêché par une mauvaise évaluation des masses humaines auxquelles ils s'attaquaient. Hitler, n'étant pratiquement sorti d'Allemagne, et ayant peu lu, sous-estima totalement ces "masses de sous-hommes slaves", en lançant l'opération Barbarossa, qu'il croyant pourvoir être menée à bien en peu de mois. Quelle surprise fut celle des Nazis en voyant déferler les masses de ces "slaves", mettant en ligne leurs chars T-34 et leurs avions Stormvik, "tueurs de chars".

Même sous-estimation chez les Japonais, s'imaginant que jamais les Etats-Unis n'envisageraient de mener une guerre, coûteuse en argent et en hommes, à dix mille kilomètres de leurs côtes. Longtemps ils crurent qu'une fois leurs conquêtes faites (leur "espace vital") les Américains négocieraient une paix satisfaisant leur isolationnisme. J'ai lu et entendu qu'avant Pearl Harbour, seulement 7 % de la population était favorable à l'engagement militaire contre les puissances de l'Axe.

C'est l'événement de Pearl Harbour qui fit basculer brutalement les Etats-Unis dans la guerre. Sous cet éclairage il n'est pas exclu que Roosvelt, averti, ait laissé cela se faire, ne voyant pas d'autre moyen pour modifier drastiquement son opinion publique.

Les documents d'archives sont impressionnants. Pour palier une destruction intensives d'unités de transport maritime par les sous-marins de l'amiral Doenitz, les Américains développèrent des techniques de construction permettant l'assemblage de cargos, les "liberty ships", par soudures d'éléments préfabriqués, en quelques ... jours ! J'ai revu ce chiffre effarant du rythme de production de porte-avions légers (30.000 tonnes, 80 avions embarqués, 2000 hommes d'équipage) au rythme ... d'un par mois ! Les rythmes de production d'avions, de chars et d'engins de toutes sortes défient l'imagination.

Ainsi tourna la roue de l'histoire.

Les guerres continuent, de manière endémique, sans atteindre les échelles de deux guerres mondiales précédentes. Si la III° guerre mondiale n'a pas encore éclaté, c'est simplement parce que l'arme nucléaire a rendu ces explications brutales, économiquement intéressantes, problématiques du fait de désagréables retombées écologiques, dans tous les coins du monde. Sinon nous y aurions eu droit depuis longtemps.

Quid des années à venir, alors que la folie continue de mener le monde plus que jamais, que l'hystérie militaro-industrielle n'a jamais été aussi folle (&&& où trouver la vidéo sous-titrée où Einsenhower met en garde le peuple américain contre le puissant lobby militaro-industriel né de la seconde guerre mondiale), alors que nombre d'êtres humains meurent tout simplement de faim. Quid de cet avenir quand des imbéciles continuent à considérer leur "peuple", leur ethnie, leur terre, leur confession et leurs croyance comme le pivot de l'univers ? Alors que les inégalités sociales n'ont jamais été aussi criantes et voyantes ?

Les humains semblent n'avoir retenu aucune leçon, strictement aucune. Nos intellectuels et nos scientifiques, savants auto-proclamés, ont en tout point des comportements semblables à celui du docteurs Zaïus, de la Planète des Singes. Nos chercheurs tournent résolument le dos à toutes les évidences, au fait que nous ne sommes pas les seuls êtres vivants et conscients dans l'immensité du cosmos. Je retiens la fantastique imbécilité, perle dans le genre, de l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet qui, confronté aux statistiques récemment publiées par la Nasa, laquelle concluait à la certitude de l'existence de planète abritant la vie, ailleurs que sur Terre, avait lâché "je veux bien croire que la vie existe ailleurs que sur Terre, mais alors, au niveau bactérien".

En résumé :

Sommes-nous sauvables ?

 


 

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