Documentaire Vidéo diffusé
par la télévision canadienne

Mis en ligne le 27 mars 2005

Ce documentaire est assez bien fait et assez parlant pour le non-initié. Il indique la localisation de la "plaque de la Sonde", à l'ouest de Sumatra et tente d'expliquer le phénomène de subduction (quoiqu'il ne s'agisse que d'une image assez grossière).

On apprend au passage qu'une suite de séismes constituant des répliques se produit peu de temps après dans cette région.

Un des commentateurs, probablement un scientifique ou un journaliste scientifique ( ? ...) évoque le répétition possible de ce phénomène du tsunami dans cette région. Il précise "qu'il faudrait des décennies ou même des siècles pour que cette énergie se retrouve stockée dans la faille en question, dans la région de subduction". Sauf erreur c'est plutôt en milliers ou en dizaines de milliers d'années qu'il faudrait parler. En effet, la catastrophe a provoqué un relâchement des tensions et pour qu'il y ait danger il faudra que celles-ci s'accumulent de nouveau. Paradoxalement, si on excepte les quelques "répliques" qui se sont produites dans cette région ce seraient ( et selon Souriau ) les régions qui ont été les plus touchées ( comme le nord de Sumatra ) qui risqueraient maintenant le moins. Ce phénomène de glissement de plaques en subduction provoquant un tsunami n'avait pas été enregistré dans la région de mémoire humaine ( comptons 10.000 ans ). Ainsi personne ne pouvait suspecter qu'une telle énergie puisse être stockée dans cette partie du monde, susceptible de tuer des centaines de milliers de personnes. On peut donc imaginer qu'il faille un temps comparable pour que cette énergie soit de nouveau stockée.

Je persiste à penser que ce phénomène pourrait avoir une origine humaine, non pas dans l'intention de tuer des centaines de milliers d'être humains, mais pour camoufler l'essai d'une arme de très forte puissance ( plusieurs milliers de mégatonnes ) en la faisant détoner dans un fond marin, dans une région où les effets sismiques puisse être confondus avec un phénomène naturel, donc dans une zone de subduction. Ceux qui se seraient livrés à une aussi intéressante expérience auraient peut être prévu que cela puisse réveiller quelque colère de la Terre. Un budget prévisionnel d'indemnisation avait même été prévu par le gouvernement américain, hélas très sous-estimé. Le lien avait été également choisi pour que la présence d'une fosse océanique protège la base de Diago Garcia et l'heure pour que deux satellites US soient idéalement placés pour constater les effets de cette "arme sismique".

Si les Canadiens ont présenté un tel reportage c'est parce qu'ils sont parfaitement conscients qu'il existe un risque, absolument inévaluable, qu'un phénomène aussi destructeur puisse se produire sur leurs propres côtes, face la Colombien Britannique où se trouve également une faille. Des tsunami très destructeurs se sont déjà produits un peu plus au nord, en Alsaka. Je crois qu'on peut imaginer l'effet dissuasif d'une menace de ce côté là :

- Si vous bronchez, on déclenchera un phénomène qui tuera des centaines de milliers de Canadiens et vous en pourrez pas prouver qu'il puisse s'agir d'autre chose que d'un phénomène naturel.

NB : Je pense que les gouvernement menacés devraient place en mer non des bouées leur permettant de détecter la moindre levée d'eau signant le démarrage d'un tsunami, implantation assez coûteuse, mais des hydrophones sensibles capables de détecter une explosions sous-marine importante. A leur place c'est ce que je ferais, et ça ne coûterait pas des fortunes. Cela serait l'équivament du système de surveillance susmographique mondial, destiné à contrôler l'arrêt des expérimentations nucléaires souterraines.

Au moment où j'écris ces lignes rrois mois se sont écoulés depuis cette catastrophe et déjà ce souvenir se dilue dans ces mémoires humaines. De même que des thèmes comme les guerres en Tchétchénie, en Irak ou d'autres faits dramatiques se diluent vite dans la mémoire des hommes. Il est vrai que nos médias sont là pour "dédramatiser" et faciliter cette dilution en nous abreuvant de passionnants évènements comme les 40 années de vie politique de Chirac, la visite du salon de l'agriculture, l'arrivée des beaux jours ou l'explosion d'une bouteille de gaz dans une maison de retraite vétuste.

Les histoires de chiens écrasés masquent le quotidien dramatique du monde.

On peut se demander pourquoi nos médias sont d'une telle futilité. Est-ce le fait d'une véritable " conspiration " ? Hier la chaîne Arte diffusait un documentaire sur la vie extraterrestre qui comportait des parties assez bien faites. On y voyait en particulier une femme chercheur traquant des formes de vie dans les conditions les plus extrêmes et on apprenait par exemple qu'il existait des bactéries qui se débrouillaient pour vivre dans les tréfonds de grottes, à une profondeur considérable, loin de toute lumière, en exploitant simplement les possibilités énergétiques de roches présentes. On avait découverte déjà avec susprise comment la vie avait pu se développer au fond des mers autour de "fumeurs", de sources de gas chaud dans des régions où règne un volcanisme sous-marin. L'étude de cette femme montre que la vie peut se développer partout où se trouve ... une source d'énergie, qu'il s'agisse d'énergie solaire, thermique ou (/et) chimique. Le film évoquait la situation de satellites de Jupiter recouverts par des croûtes d'eau glacée. On expliquait pourquoi les scientifiques pensaient qu'une importante masse d'eau liquide puisse se trouver sur cette croûte, dont l'état puisse être entretenu par un dégagement d'énergie en provenance du noyau de la planète. Dégagement dû à quoi ?

Il peut y avoir ( ce qui joue également un rôle important pour l'entretien de la température du magma terrestre ) l'effet de désintégration d'élements radio-actifs. Mais on doit aussi tenir compte des conséquences des effets de marée, liés à la proximités de Jupiter ( qui entretiennent par exemple un volcanisme intense sur Io ). Par effet de marée il faut entre un malaxage en continu du magma planétaire ou du noyau d'un planète , phénomène dissipateur d'énergie. Il est donc tout à fait envisageable que sous la croûte glacée de ces satellites se trouve de l'eau à l'état liquide, alors que ces astres ne se trouvent pas dans la "bande de l'eau", c'est à dire "à une distance convenable du Soleil". En couplant ceci aux découvertes de cette femme il serait tout à fait possible que sous cette banquise de ces satellites de Jupiter se trouve une forme de vie, végétale ou même ... animale ( consommatrice de protéines créées par des vagataux ), totalement exubérante.

Peut-on d'ailleurs parler de "végétaux" ? Le terme n'est plus assez précis. Un végétal, classiquement, est un être vivant qui synthétise ses protéines à partie de l'énergie solaire Il faudrait inclure cette désignation de "végétal" dans un terme qui décrirait toute forme de vie qui synthétise elle-même ses protéines à partie d'une forme d'énergie emprintée soit à un rayonnement, soit à une énergie issue de la "chimie minérale" ( par opposition la "chimie organique" ). &&& On peut demander si un lecteur aurait l'idée d'un mot désignant cette forme plus générale de vie.

Sous cet angle le documentaire d'Arte était donc fort intéressant. Plus décevant : un traitement plus que sommaire du dossier ovni, à la fois vis à vis des observations et des crop circles. On a ainsi pu voir un homme dire qu'il s'efforçait de montrer que toutes les photos d'ovnis étaient des faux ( il montrait comment lui-même en réalisait). Même démonstration pour un crop circle plus que sommaire effectué de jour, avec un mètre à ruban, d'une dizaine de mètres de diamètre. L'instrument pour créer ces formations ? Une simple planche et une corde.

Sa conclusion : il ne s'agit que d'oeuvres de farceurs....

Quand on connait l'étendue et la complexité de certaines formations, les bras vous en tombe.

On peut être sidéré devant de tels propos et se demander pourquoi Arte a diffusé un tel document. La chaîne adhérerait-elle à un vaste plan destiné à endormir l'opinion ? Peut être que non. Quelqu'un, dans le com mité de sélection des programmes de la chaîne a peut être dit "j'ai vu un documentaire pas mal sur la vie extraterrestre". On ils l'ont simplement passé.

Cela dénote un effondrement du sens critique et simplement journalistique. Il y a aussi là l'effet laminant de l'audimat. Le journaliste qui visionne un document ne cherche plus si celui-ci l'intéresse mais s'il serait de natire à intéresser sa clientèle. Il s'établit donc un feed-back qui nivèle par le bas.

Pourquoi TF1 abreuve-telle les télespecteurs d'histoires de chiens écrasés et de jeux imbéciles ? Supposons que cette chaîne, soudain, décide d'installer à des heures de grande audienc des sujets brûlants, d'ouvrir des dossiers cruciaux, de soulever "les vrais problèmes, d'introduire de véritables débats ?

Les gens zaperaient immédiatement ... parce que " ça leur prendrait la tête " et l'audimat de la chaîne s'effondrerait. Il faut dire qu'il faut une ténacité exceptionnelle pour s'accrocher au quotidien aux problèmes du monde, ce que je m'efforce de faire au prix de plusieurs heures par jour, traitant le plus souvent des informations collectées par mes lecteurs ( comme c'est le cas pour le dossier que j'ai mis la matinée à installer ). Sans "quelques jours de vacances de temps en temps" n'importe qui deviendrait fou. Ainsi cette cécité qu'ont les gens face à un drame planétaire qui se met en place trouve sans doute sa source dans des cupidités imbéciles, peut-être par un machiavélisme démentiel, mais se trouve aussi facilitée, suscitée par ce qu'un mathématicien appelerait "le principe de moindre action", le fait de suivre la route la plus facile. Et plus la vie devient difficile, plus les gens ont besoin de facilité et de ... futilité, simplement pour assurer leur survie psychologique, et cela d'autant plus que lorsqu'ils se plongent dans ces problèmes ils en ressortent avec une totale impression d'impuissance.

Sur ce, si vous voulez visionner le reportage Canadien en 8 mégas.

http://www.jp-petit.com/TSUNAMI/documentaire_canadien_tsunami.wmv


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