Incontournable

22 janvier 2003

Remis à jour cinq ans plus tard, le 10 mai 2008. Voir en bas de page


Je crois qu'il est inutile de présenter Jean-Louis Naudin et ses célèbres "Lifters".

J'ai été sollicité par maints lecteurs qui me disaient "Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?". Il est évident que ça n'est pas une obscure mystification, puisque ... ça marche. La question est "que peut-on faire ou espérer faire avec cette électrohydrodynamique ? Est-ce une voie d'avenir ou un simple gadget ?".

Pour le moment je n'en sais rien. Je suis d'avis de ne pas se prononcer sur des sujets qu'on n'a pas approfondi. J'ai moi-même trop souffert de jugements hâtifs pour faire la même erreur. Il faut aller voir cela de près, discuter avec le concepteur. Ceci étant, le personnage gagne sûrement à être rencontré. Il n'y a qu'à aller jeter un oeil sur son site web. Je ne m'étonne pas qu'il ait eu si je ne me trompe 315.000 visiteurs. Le clou de cette présentation est un document historique : le premier vol d'Orville, une souris qui devient ainsi le premier "électronaute" in the world" (25 grammes). Voici l'URL :

http://jnaudin.free.fr

Un homme qui a de l'humour ne peut pas être foncièrement mauvais, disait Woody Allen. Une rencontre est prévue après la fin février, quand j'en aurai fini avec le procès en appel où je me trouve attaqué en diffamation par M. Giudicelli, ancien directeur de Marcoule, procès qui se tiendra le 20 février à la cour d'appel de Nîmes à 8 h 30. Le procès en première instance s'était tenu le 15 juillet 2002 au tribunal correctionnel d'Avignon et avait duré 2 h 30. La Cour avait alors fait jouer la prescription. Etant donnée la nature de ce jugement je ne sais pas dans quelle mesure je pourrais donner des détails sur ce qui a motivé ce procès, avant l'appel, ainsi que sur le contenu des débats du procès de juillet (un procès en correctionnelle est un procès public où les deux personnes impliquées peuvent parler librement). J'ai quand même reproduit ici les articles parus à l'époque dans la presse, qui sont dans le domaine public.

Toujours est-il qu'après ce procès je pourrai prendre contact avec J.L.Naudin, rencontre qui sera sûrement très intéressante au plan scientifique et dont je ferai profiter mes propres lecteurs. Si je peux, je serrerai la patte d'Orville au passage, avec émotion.

 


 

10 mai 2008 : Cinq après, je relis ces lignes. C'était avant le procès que m'avait intenté Antoine Giudicelli pour avoir révélé ses confidences sur les essais nucléaires souterrains en France. Procès que j'ai perdu en appel, après un non-lieu en première instance.

Ici j'évoquais cette " rencontre très intéressante au plan scientifque " avec ce bonhomme, que je vois maintenant comme un gnôme, développeur de drones porteurs de Tasers. Voir ce dossier " du train électrique au drone équipé de Tazer ".

Aujourd'hui je n'aurais plus la moindre envie de rencontrer ce type avec qui j'avais eu une conversation téléphonique en 2007 et qui m'avait dit " qu'il était financé par une fondation suisse ". Alors que cette " fondation suisse " était simplempent .... l'armée.

J'ai reçu aujourd'hui un mail d'un type de trente ans, qui se déclare très sensibilisé par les usages qui pourront être faits du Taser et par sa banalisation. Il est " très conscient ", s'exprime bien. Il disait qu'il était souhaitable que des gens se constituent en groupe de réflexion sur le sujet. Je lui ai dit " ce groupe, fondez-le. Je dirigerai vers vous des lecteurs de mon site ". Sa réponse immédiate :

- Non, je préfère que mon nom ne soit pas cité ......

La peur, encore elle. Que craint ce garçon ? De voir les portes des milieux professionels se fermer devant lui parce qu'il dénonce les dangers du taser ? Il a eu cette pphrase que je cite et qui s'applique asssez bien à Naudin, pour qui il semble avoir "beaucoup de compréension".

- Comment aurait-il pu résister aux offres faites ?

La phrase est ( je ne sais pas si elle est de lui, mais peu importe ) :

 

Vous connaissez la différence entre les enfants et les adultes ? Le prix des jouets

 

On peut le dire comme ça. Mais je lui ai répondu : " si à trente ans vous vivez dans la peur, que sera-ce à quarante ? "

Je suis étonné du nombre de gens qui m'informe de tas de choses en ajoutant " je préfère ne pas être cité ".

 

La peur semble avoir envahi le monde

 


 

 

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