Vous êtes formidables !
25 novembre 2005. Pas le temps ce soir de remettre cette page à jour. Le " PETITHON " a été bouclé. L'excédent, à ce jour 9000 euros alimentera la caisse de l'association Savoir sans Frontières, dont nous finissons avec mon ami Gilles d'Agostini de rédiger les statuts et le règlement intérieur, qui seront mis en ligne dès enregistrement. Objectif : payer des traducteurs dans toutes les langues. Association totalement transparente, toutes actions de comptabilité et archives visibles en ligne en jour le jour par les adhérents et non-adhérents. Des nouveaux chèques, cette fois à l'ordre de l'association arrivent tous les jours. Nouvelles BD à mettre en ligne. Demain : Pour Quelques Ampères de Plus, traduit en espagnol. Joyeuse Apocalypse en anglais est en cours de vérification. Avalanche de propositions de traductions dans de nombreuses langues. Il nous faudra des scientifiques exophones assurant le contrôle de la qualité de celles-ci. Détail : il y a des tas de pays où 150 euros représentent ... une somme. Alors, en plus on aide ces gens à boucler leurs fins de mois ! J'expédie chaque jour des autorisations de mise sur réseaux intranet à des directeurs d'établissements scolaires.
Après le Tamiflu, le Lanturlu, le premier antidépresseur culturel
Vous avez gagné. Vous vous êtes offert Jean-Pierre Petit à plein temps pour un an. Je reprends toutes mes activités. Je mets mes oeuvres en téléchargeable gratuit sur mon site, etc.
Les 12.000 euros ont été dépassés le 16 novembre. J'avais besoin de 12.000 euros, pas un centime de moins mais aussi pas un centime de plus. J'ai mis des chèques en encaissement, mais je renvoie les chèques en excédent aux donateurs, en leur suggérant de les relibeller au nom d'une association
Savoir sans Frontières
que nous sommes en train de créer, mon ami Gilles d'Agostini et moi. Chèque à envoyer à la même adresse : chez Jean-Pierre Petit, Villa Jean-Christophe, Chemin de la Montagnère, 84120 Pertuis.
Réalisé par un lecteur , Alexi Hérisson :

Avoir potentiel de l'association en date du 22 novembre
2005
( si les gens à qui je renvoie les chèques à mon nom acceptent
de me les retourner libellés à l'ordre de Savoir sans frontière
) :
5030 euros
Bien entendu, ceux qui s'apprêtaient à m'adresser un chèque de soutien peuvent adresser leur don à cette même association, en grossissant ainsi son trésor de guerre.
But de celle-ci : financer les traductions des bandes dessinées dans toutes les langues possibles. Nous allons pouvoir payer des traducteurs qui sont déjà au travail ainsi que les nombreux autres traducteurs compétents qui se manifesteront. Nous aurons deux nouvelles traductions en espagnol d'ici Noël et nous sommes en train de récupérer 3 albums traduits en Portugais. Les statuts de l'association seront mis sur le site en même temps qu'ils seront déposés en préfecture. La comptabilité de l'association sera visible en ligne au jour le jour, à l'euro près. Elle n'emploiera que des bénévoles ( pas question de salarier le copain ou la copine d'un des membres, ou de s'offrir des voyages ou des déjeuners, comme c'est le coup classique. L'argent sera intégralement consacré aux traductions. Et ça grimpe vite. Avec le nombre actuel de BD il faut compter 3000 euros par langue, et je compte créer de nouveaux albums ). Je mets ce message dans l'urgence avant de refaire cette page, ainsi que la page d'accueil du site. Voici la copie du message qui est désormais adressé aux gens qui font des promesses de dons :
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19 novembre 2005 : Les proposition de traductions affluent. Il va me falloir demander 800 mégas supplémentaires à mon hébergeur pour installer dans le site les pages de BD "bulles vides", en TIFF ( 300 K chaque ). Comme cela les traducteurs, dans le monde entier, seront immédiatement opérationnels. La seule chose sera de signaler sur le site les traductions en cours, pour qu'ils ne travaillent pas tous sur le même album. Il ne restera plus à Koffi Anan de faire mettre ces BD sur " l'ordinateur à 100 dollars " pour pays pauvres en appliquant le principe :
Riez, nous nous chargeons du reste !
Dernière idée du jour. Je me demandais comment faire des bandes dessinées pour analphabètes. La solution est évidente. On crée des fichiers où, en cliquant sur les bulles ils reçoivent la traduction sonore. Ainsi, au passage, ça les amène à apprendre à lire. Ca prend de la place mémoire, mais en matière d'informatique, comme disait de Gaulle : " l'intendance suivra ! ". Et cette fois, c'est vrai.
J'ai toujours pensé que l'humour était le plus fantastique intrument de la pédagogie. Dès que possible vous aurez en ligne un document composé à quatre, les auteurs étant le mathématicien Jean-Marie Souriau, 83 ans, l'ingénieur-ingénieux Christophe Tardy, 35 ans, qui se paye ces jours-ci la page de couverture de la Provence, votre serviteur et Pioum, le chat de Souriau. Souriau a trouvé instantanément le titre de ce feuilleton de l'hiver, pour étudiants en science :
Pourquoi être symplectique quand on peut être compliqué ?
Ce document sera une initiation à la géométrie symplectique, accessible aux étudiants en sciences, entrecoupé de grandes rasades de Fernet Branca. Ci-après, une photo de Souriau, en vol :

On va casser la baraque, faire sauter la banque, envahir la planète. L'opération Lanturlu peut être assimilée à une infection virale, les traductions étant l'équivalent de mutations. Avant de tous mourir de la grippe aviaire, lançons-nous dans une opération pour laquelle un des traducteurs Portugais de 44 ans, José Carlos Fialho vient de trouver un fantastique slogan :
Aux livres, citoyens !
Un des donateurs, enseignant dans un établissement scolaire m'a demandé une autorisation écrite, que je lui ai adressée par voie postale immédiatement. Tous les chefs d'établissements, enseignants ou bibliothécaires qui en feront la demande pourront recevoir la même lettre, signée de ma main.
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Ce qui suit devra être remis à jour dans les heures qui suivront ( de toute façon à 14 heures il y aura très probablement un nouvel arrivage de chèques, que je devrai renvoyer en demandant aux donateurs, s'ils sont d'accord avec l'entreprise " Savoir sans Frontières " de les relibeller ).
Je suis face à une situation quasi surréaliste. En quatre jours près de 26.000 lecteurs ont consulté cette page, que j'avais commencé par intituler le premier novembre " Faillite ". Dans la mesure où le dateur de la page d'accueil n'avait pas bougé, on peut supposer qu'il s'agit de gens différents, puisque mes lecteurs savent que quand j'installe un fichier, j'ajuste aussitôt la date figurant devant "Nouveautés" sur cette homepage. Ca correspond d'ailleurs au nombre de consultations qu'on trouve sur certains dossier qui captent plus l'attention que d'autres. Il faut croire que le fait que cette espèce de "restaurant gratuit" puisse un jour disparaître avait provoqué quelques attention subite chez les clients.
J'ai expliqué que l'effondrement des ventes de CD, au fil des mois avait rendu ma situation inconfortable. En effet, en créant ce site il y a sept ou huit ans j'avais principalement songé à en faire une sorte de point de vente pour CD contenant mes albums de bande dessinée, scannés ( plus les 400 pages de ma Bible en BD ). j'ai ramé des années et, visiblement, c'est l'échec. De plus le système peer to peer n'est pas là pour arranger les choses. Contre ce militantisme de la gratuité on est sans recours.
Je me suis plusieurs fois ramassé des remarques de "clients mécontents".
Suite à la mise en ligne de ce texte " Faillite " : 12.000 connexions dans les deux heures suivantes. Une amie me dit " tu vas être inondé de mails ".
Eh bien, pas du tout ! Le taux de réactions, y compris des mails comme ceux de cet olibrius, a été de un sur quatre cent cinquante ( 0,22 % ) . C'est à dire que pour 26.000 lecteurs qui ont été sur cette page, j'ai eu moins de soixante messages. La moitié proposaient de l'aide, l'autre moitié prodiguait des conseils ( allant jusqu'à me suggérer de vendre des T-shirts ). Parmi les conseils il y avait celui de rendre l'accès du site payant. Mais vu le nombre potentiel, je crois qu'une telle mesure entraînerait l'effondrement pur et simple des consultations. Peut être de 5400 par jour à .. 50. Ca m'avait été prédit. Il paraît que même les sites de cul ont du mal à tourner.
Je vous avouerais que ce taux de réaction
de 0,22 % m'a fichu un sacré coup. Il y a de quoi. Des gens m'ont dit
" ça rejoint les taux de réponses dans les mailings ".
Nuance : un mailing touche n'importe qui. Ce message s'adressait aux 26.000
lecteurs de mon site.
Faisons le point.
Sur mes 26.000 lecteurs. 99,78 % ressemblent à des "curieux", à des "touristes" qui viennent en quelque sorte déjeuner gratis depuis des années. Des qui ne réagissent pas ou qui pensent peut-être "que ça va se calmer et rentrer dans l'ordre"
Et il y a les 0,22 % restant qui me supplient de ne pas laisser tomber. J'avoue que s'il n'y avait pas ces gens-là, ça serait immédiat. On vit très bien sans site internet, sans lecteurs, sans auditoire. J'ai des cordes à mon arc que les lecteurs de ce site ne connaissent pas et dont ils ne soupçonnent même pas l'existence. Et j'ai aussi mes travaux de recherche théorique, toujours aussi passionnants, qui me mobilisent toujours autant. En clair : je n'ai absolument pas besoin de ce site et de ces connexions quotidiennes, dont la croissance s'est révélée impressionnante, pour exister
Si 99,78 % de mes lecteurs ne se sont pas exprimés sur ce qu'ils pensaient de moi, ni n'ont expliqué pourquoi ils fréquentaient mon site internet, les 0,22 % m'ont dit en gros "que j'étais d'intérêt public", que j'apportais des connaissances dans des domaines variés, que je leur ouvrais l'esprit, que je les faisais réfléchir ( par eux-mêmes ). J'ai ramassé des fleurs par brassées, à en avoir les chevilles comme des troncs d'arbre.
Ceci étant, je le dis tout net : je ne peux pas continuer comme ça. Certains peuvent penser que je flatte mon égo dans ce site. Ce que certains ont découvert avec surprise c'est que cette activité pouvait être simplement harassante, simplement pour répondre au besoin des lecteirs. Il y a eu la vulgarisation scientifique, la fiction ( sous forme de nouvelles ), le dessin humoristique. Eh puis mon activité a pris un ton journalistique. Depuis un bon bout de temps j'essaye de mettre en forme des informations que me fournissent la plupart du temps les lecteurs. Je dis bien j'essaye, parce qu'en fait je suis quotidiennement submergé par ... des choses intéressantes, dans lesquelles je dois faire des choix. J'ai des dossier en retard, qu'ont constitué pour moi des lecteurs et qui s'entassent sous un pile pharamineuse. Tout se passe comme si j'étais à la fois le directeur d'un journal, son seul journaliste, rédacteur et illustrateur. Par contre, grâce à mes lecteurs je dipose d'un service de documentation de tout premier ordre ! Les dix huit derniers mois la tenue de mon site représentait de 12 à 14 heures de travail quotidien, 7 jours sur 7. Je présente, j'illustre, j'explique, je tente de commenter. Un petit dossier de rien du tout c'est trois heures de travail. Les webmasters en savent quelque chose. Un dossier plus important, avec une réflexion, une recherche, un effort d'écriture cela représente 30 ou 40 heures de boulot. Avant que cette crise n'éclate j'avais l'intention de monter un dossier sur l'hominisation, après avoir vu, comme d'autres, le film tournant autour des travaux de mon amie Anne Dambricourt. C'était un sacré boulot.
J'ai actuellement deux solutions.
- Laisser tomber ( sauf cet apport, constant, de traductions en langues étrangères de mes bandes dessinées, qui resteraient en téléchargeable gratuit. Le Spondyloscope, traduit en anglais, vient d'être mis en ligne. Traduction par Murphy, payée par un lecteur, dentiste de son état. Nous allons bientôt avoit le Geométricon, toujours en anglais. Nous avons aussi deux nouvelles bandes dessinées, traduite en espagnol, bénévolement cette fois ).
- Faire une proposition.
La voilà. Constituer une structure de site payant ne me paraît pas viable. Je pense à un sponsoring, à l'année, payable d'avance. Je vous propose donc mes services comme :
- Vulgarisateur ( articles scientifiques dans
des domaines divers et variés )
- Enseignant, initiateur : je mettrais toutes mes oeuvres en ligne en téléchargeable
gratuit. Les 19 BD, la Bible en BD et tout le tremblement. Au diable les ventes
de CD. Tous les gosses, les lycéens, les enseignants, les étudiants,
le grand public pourraient télécharger tout ça à
tout va. Personnellement, j'en rêve depuis des années.
- Dessinateur - humoriste
- Ecrivain : je remettrai en ligne toutes mes nouvelles de SF. J'en écrirai
d'autres. Je crois qu'elles sont appréciées. Mais, au passage,
je mettrais aussitôt en route plusieurs Lanturlu. J'en ai une douzaine
en tête et les doigts qui me démangent. J'aurai aussi à
mettre en ligne des livres inédits ( négligés par Albin
Michel ). Tout cela étant d'emblée, et même au jour le jour
en téléchargeable gratuit.
- Ajoutons une fonction de "journaliste-mercenaire", enquêtant
pour votre compte.
Mon prix: 12.000 euros par an. C'est le montant qui me laisse l'esprit libre, enfin, et me permet entre autre de financer quelques travaux dans ma maison avant que certaines parties ne s'écroulent. Vous savez tous que je suis " une machine à créer ", dans différents domaines, à haut rendement.
Ce à quoi on peut s'attendre c'est qu'un nombre infime des lecteurs payent ... pour les autres. Certains, parmi les 0,22 % m'ont dit " on en est conscients et ça ne nous gênerait pas ". Ca peut se comprendre. Une sorte de "sponsoring culturel", avec 26.000 bénéficiaires, pour le moment.
Comment procéder ? Pour les individus, m'adresser non pas des chèques, de l'argent mais des "intentions de dons", par e-mails, comme dans un " PETITHON ". Si nous arrivons à la somme indiquée, on concrétise, sinon je prendrai congé.
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Cinq Novembre 2005 Jean-Pierre Petit
Intentions de dons enregistrées, à l'année :
Nombre de contributeurs depuis le samedi 5 novembre 2005, date de ce lancement de l'appel :
207, soit en gros un lecteur sur 125
120 + 100 + 20 + 30 + 30 + 180 + 20 + 50 + 10 + 20 + 180 + 10 + 30 + 180 + 70 + 20 + 30 + 100 + 50 + 50 + 100 + 50 + 30 + 40 + 80 + 15 + 100 + 20 + 50 + 20 + 100 + 100 + 25 + 20 + 200 + 20 + 15 + 30 + 30 + 50 + 150 + 50 + 50 + 15 + 30 + 20 + 50 + 50 + 20 + 30 + 30 + 30 + 45 + 50 + 40 + 120 + 100 + 50 + 10 + 500 + 20 + 50 + 30 + 300 + 50 + 50 + 100 + 150 + 25 + 100 + 100 + 50 + 150 + 100 + 50 + 60 + 30 + 30 + 50 + 240 + 150 + 20 + 50 + 50 + 230 + 50 + 20 + 150 + 30 + 15 + 10 + 10 + 120 + 30 + 75 + 40 + 50 + 30 + 20 + 10 + 50 + 100 + 150 + 120 + 25 + 50 + 120 + 10 + 100 + 25 + 100 + 50 + 200 + 200 + 40 + 50 + 45 + 40 + 200 + 50 + 25 + 15 + 30 + 30 + 100 + 80 + 15 + 20 + 15 + 50 + 30 + 100 + 30 + 30 + 15 + 100 + 20 + 30 + 15 + 10 + 10 + 30 + 100 + 30 + 20 + 75 + 155 + 40 + 180 + 30 + 50 + 15 + 15 + 10 + 100 + 20 + 20 + 100 + 75 + 60 + 15 + 10 + 5 + 20 + 50 + 200 + 100 + 150 + 25 + 10+ 20 + 50 + 75 + 8 + 120 + 75 + 10 + 10 + 80 + 10 + 10 + 50 + 10 + 10 + 15 + 50 + 15 + 20 + 15 + 50 + 30 + 100 = 11.768 €
Autre précision : il n'y a pas de limite inférieure
aux promesses de dons. J'ai indiqué aux gens ayant une promesse de don
comment procéder pour concrétiser, puisqu'apparemment nous convergeons,
lentement, vers les 12.000. Mais j'ignore quel peut être le "rendement"
d'une opération du style "Téléthon", ni combien
de gens, dans ces cas-là; honorent leurs promesses de dons.
Argent concrètement reçu en date du 15 novembre 2005 :12.000 euros ( pour moi, affaire réglée )
Plus 5030
euros sous forme de chèques que je renvoie, en espérant
que les gens me les renverront pour Savoir sans frontière
- S'il y a plus, les chèques en excédent seront renvoyés aux expéditeurs et il leur sera suggéré de reverser cet argent à une "Association Savoir sans Frontières", en cours de création avec mon ami Gilles d'Agostini, dont la finalité sera de financer des traductions des albums dans toutes les langues, albums qui rejoindront la liste des téléchargeables gratuits ( je suis en dette vis à vis de mes traducteurs, faute de rentrées. Je n'ai pas pu payer les trois BD traduites en espagnol ). Le financement seront effectués au coup par coup, si possible directement ( comme cela a été fait jusqu'ici ) , sans passer par le compte de l'association. Le but est ... de ne pas avoir de comptabilité, ou presque. On fixera la cotisation à 10 euros par an. l'idée est de monter une opération, qu'on peut qualifier d'humanitaire, où le donateur puissent voir immédiatement, et de manière personnalisée l'effet de son geste ( puisque les noms des donateurs figurent, sans limitation de temps, sur les fichiers pdf ). L'intérêt est qu'avec cette "aide culturelle" il n'y a pas de détournements de fonds possibles.
Pour info la traduction d'une BD c'est 150 euros. Traduction de la Bible ( 440 pages ) : 1200 euros. Je ferai d'autres albums, par ailleurs plus accessibles.
Des lecteurs m'ont instamment suggéré de mettre en place un système " paypal " de versement en ligne de dons à mon profit. Non, j'ai indiqué un montant forfaitaire, à l'année. Pas un euro de moins, mais pas un euro de plus. Par contre nous utiliserons peut être ce système pour le bénéfice de l'association Savoir sans Frontières, avec affichage sur la page du montant des dons reçus et affichage de l'avoir et de toute la comptabilité, des actions effectués, sur simple clic ( que les gens fassent ou non un don ).
Nous allons, avec cette association, demander d'emblée à bénéficier du statut d'association d'intérêt public, de manière à ce que les donateurs puissent déduire ces dons de leurs impôts et que nous puissions demander des subventions aux organismes publics, et à l'UNESCO. Qui sait, peut être le Ministère de l'Education Nationale donnera-t-il un jour 100 euros ? Pendant 35 ans les projets que je lui ai adressés son toujours restés sans réponse. Mais je vois que les gens répondent. Au moins, dans ce type de circuit les gens pourront suivre de A à Z l'emploi de l'argent qu'ils auront donné, jusqu'au produit final, puisque les traductions porteront les noms des donateurs. Au-delà, des organismes comme le Ministère d' l'Education Nationale pourrait réimprimer les albums et les distribuer comme prix, aux élèves des écoles et lycées, par collections complètes et en doter les bibliothèques scolaires et universitaires. L'UNESCO pourrait financer des éditions-distributions gratuites à échelle planétaire. Et moi, je ferais de nouveaux albums.
Le problème est que ces structures étatiques sont souvent peuplées de gens incompétents. Il y a un an une femme, une nième "chargée de mission", sans doute grassement payée, m'appelle :
- Pensez vous que la bande dessinée pourrait
être un bon vecteur pour apporter des connaissances scientifiques et techniques
en Afrique ?
- Je pense bien !
- Et, selon vous, qui serait à même de mener à bien un tel
projet ?
- Mais... moi. De plus je connais bien l'Afrique. On commence demain si vous
voulez.
- Vous ne m'avez pas bien comprise. Nous cherchons des Africains qui pourraient
concevoir de telles bandes dessinées. Vis à vis d'eux vous joueriez
non un rôle d'auteur, mais d'expert (...) ....
Elle doit parcourir l'Afrique en cherchant des auteurs....
J'ai toujours dit qu'il fallait d'urgence que les hommes de la Terre se parlent. Distribuer du savoir scientifique et technique est une façon de parler à d'autres gens. Il y aura peut être, un jour, un forum multilingues Savoir sans Frontières et peut être, à travers ce biais, arriverons nous à faire émerger Antibabel, logiciel de traduction automatique en ligne, projet en rade depuis 7 ans. Bénévolat : zéro ( mais la solution serait peut-être de financer un tel projet ?!?)
Je n'attends que de voir le problème réglé pour reprendre mes commentaires sur l'actualité, et ils seront nombreux. Ziegler ( L'Empire de la Honte, Fayard ), après nous avoir démontré que la planète pourrait largement nourrir tous ses habitants, si les gens le souhaitaient et avoir montré la mise à sac par les multinationale (faisant suite à son livre "la Suisse lave plus blanc") n'avait pas grand chose à proposer, sinon "refaire la révolution de 1989". C'est pas la bonne idée. En fait toute la malhonnêté ambiante est liée à l'existence d'états recéleurs. Savez vous que les banquiers suisses reversent 0,5 % à l'Etat Français en échange du fait que celui-ci n'exerce pas de pression pour inspecter les comptes des déposants ? Une enquête est en cours pour savoir comment transite cet argent et qui bénéficie de cette manne occulte. L'association ATTAC avait suggéré de taxer les transactions bancaires. Mais encore faudrait-il y avoir accès. "Ils" n'accepteront jamais, me disaient certains.
Voire. La solution pourrait être de constituer un système bancaire parallèle, totalement transparent, où tous les comptes et les transactions, présentes ou passées seraient accessibles à n'importe qui avec un système style Google. Les gens qui n'ont rien à cacher pourraient déposer leur argent. Les émoluments et primes des salariés de cette banque, ou de ces banques ( "à label de traçabilite" ) seraient aussi accessibles à toute moment, avec un moteur de recherche interne. Au delà on pourrait imaginer une banque dont les employés seraient ... de retraités, non payés, ou juste défrayés. Il faut se rappeler qu'au Japon la moyenne d'âge de la population est de 45 ans. Comme disait Christophe Tardy " c'est une façon de faire du recyclage des vieux ". J'en parle en connaissance de cause : j'ai 68 ans. Il y a des gens à la retraite qui pourraient rendre des services immenses à la société. Mais le régime français actuel tente de les récupérer pour palier la carence du système d'aide sociale. Le bénévolat, oui, mais dans une société sans détournements de fonds. Et là je suis sûr que nous verrions converger des bonnes volontés et des compétences représentant un potentiel considérable. Ce faisant on ne mettrait pas au chômage des acteurs du système de production. Il faut garder en tête qu'une banque est avant tout un système conçu pour dynamiser une économie, non pour se comporter comme une sangsüe ou faire de fantastiques boulettes, dont le contribuable paye ensuite les frais.
Mon ami Robert Arnaud a aussi appelé mon attention sur le fait que les banques sont autorisées à prêter des sommes dépassant ce qu'elles ont en caisse. Elles contribuent ainsi puissamment à l'inflation et ce phénomène porte un nom : l'inflation par le crédit. Je lui ai demandé une vérification, des textes écrits. Mais le chiffre de ce découvert que s'autoriseraient les banques serait, selon lui, hallucinant. Arnaud parle d'une facteur dix par rapport aux dépôts. Ce système de l'inflation par le crédit est expliqué dans ma BD d'économie, qui sera donc la première que je mettrai en ligne en téléchargeable gratuit dès que vous aurez résolu mes petits problèmes de fins de mois. Les "nouvelles banques" en question ne préteraient que l'argent qu'elles ont en dépôt, donc contribueraient à réduire l'inflation. Tout leur fonctionnement serait accessible, tous les comptes, toutes les transactions, par le premier venu. Il n'est donc pas impossible que des déposants puissent préférer à terme ce genre de banque, pratiquant la traçabilité et présentant un niveau de moralité nettement plus élevé que d'autres structures bancaires "traditionnelles". Le rêve serait que ces circuits deviennent si importants qu'ils "assèchent" les "banques noires".
Comme dit mon ami Jean-Louis Millet " Le pouvoir, il est entre les mains des gens et ils ne s'en rendent pas compte ! "
Il n'est pas " au bout du fusil " il est caché dans votre ... portefeuille, tout bêtement. Ceci étant, le problème n'est pas si simple. Une "banque sauvage" qui serait conçue sur ce modèle serait immédiatement la cible des autres banques. Il lui faudrait résoudre un certain nombre de problèmes, comme celui des cartes bancaires, etc. Mais cela mérite réflexion. En tant que concept, une banque foncièrement honnête, entièrement transparente serait en soi un concept réellement révolutionnaire et éventuellement attractif.
Moraliser la politique, la fonction sociale ? Très simple : en introduisant un " label de traçabilité ". Il ne s'agit pas de laisser le premier venu s'immiscer dans votre vie privée mais de demander aux gens qui ont pour ambition de devenir des élus d'être capables de répondre à des questions comme : Quel est votre patrimoine ? Combien gagnez vous ? Quels sont vos avoirs, votre portefeuille d'action ? Si vous êtes lié à des entreprises, des banques, lesquelles ? Comment ? Avez-vous un compte en Suisse ? En fait, n'importe qui pourrait prétendre à un label de traçabilité, travers d'autres questions, complémentaires. Si ces gens travaillent, combien d'heures travaillent-ils par semaine ? En quoi leur travail consiste-t-il ? Quels services rendent-ils à la société ? Quelle est leur productivité, de quoi peuvent-ils se réclamer ?
Tout cela est une conséquence directe du fulgurant progrès d'outils de recherche dont Google nous donne la pâle préfiguration. Des outils qui permettraient de taper :
Machin frais de représentation et de déplacements mars 2003
et d'avoir la réponse à n'importe quelle question
en ... 0,7 seconde.
Une nouvelle traduction d'un Lanturlu en espagnol. L'informagica.
Le mur du Silence, traduit en Espagnol
11 novembre : le Geometricon, en italien
Nous allons recevoir trois autres copies de Lanturlu
publiés au Portugal il y a 25 ans et perdus.
Scannés, ils seront mis en ligne, ce qui portera le total des albums
traduits en Portugais à cinq.
On a trois traducteurs au travail, pour le Portugais, plus une pour
le Serbo-Croate.
L'espagnol : José Carlos Anducki est pied au plancher sur les traductions.

J.P.Petit, 2004, devant la fontaine des Trevi, à Rome
Invité par son Collègue le mathématicien
Andréa Sambusetti à donner au département de maths de l'université
de Rome
une conférence sur le retournement de la shère
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