Paranormal contre artefacts
14 oct 2002
quatrième partie.
Les démarches les plus déconcertantes sont ... celles où il n'y a pas de tour du tout. Quand j'étais gamin je gagnais des pièces de monnaie en montrant à quel point j'étais rapide. Le deal était le suivant. Mon compétiteur déposait une pièce sur le creux de sa paume. Je plaçais alors la mienne juste en dessous, sans le toucher. Puis, avec une vivacité incroyable je m'emparais de sa pièce avant qu'il ait eu le temps de refermer sa main. Quand nous inversions les rôles, il perdait à tous les coups. Alors, étais-je "plus rapide que la moyenne des gens" ?
Les illustrations suivantes sont encore une fois extraites des "Mille et une nuits scientifiques", qu'on pourra se procurer avec :
16 euros à Jean-Pierre Petit, villa Jean-Christophe, chemin de la Montagnère, 84120 Pertuis
avec la mention : "commande de Lanturlu 2"
Il y a deux choses à faire jouer. La première est le temps de propagation de l'influx nerveux. Si vous êtes celui qui décide de mettre votre main en mouvement vous serez en position de prise avant que l'oeil de votre adversaire n'ait détecté le mouvement, que son cerveau ne l'ait analysé et que l'ordre de contraction musculaire ne parvienne aux muscles commandant ses doigts. Mais alors, s'il en est ainsi, pourquoi est-ce que moi j'arrive à prendre la pièce et pas lui ? Parce que mon mode de prise de la pièce est différent et trop rapide pour être perçu. Au lieu de refermer ma main sur la pièce (ce qu'il tente de faire, lui), je tape sur sa paume avec la mienne et mes doigts. Ce faisant, je fais sauter la pièce en l'air et je n'ai plus qu'à refermer la main. Dès que la pièce est en l'air elle est ... mienne. Taux de réussite : 100 %. En tentant de prendre la pièce de manière "classique", taux de réussite : zéro. Ca se joue au dixième de seconde.
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