Fin du discours de réception de prix Nobel d'Andréi Sakharov, lu à Stockholm par Elena Bonner

4 déc 2005

   Il y a des milliers d'années, les tribus humaines souffraient de grandes privations dans leur lutte pour l'existence.

  Il était alors important, non seulement de manier une matraque, mais de posséder la capacité de penser intelligement, de tenir compte du savoir et de l'expérience engrangés par la tribu et de développer des liens qui établiraient les bases d'une coopération avec d'autres tribus.

  Aujourd'hui la race humaine doit affronter une épreuve analogue. Plusieurs civilisations pourraient exister dans l'espace infini, parmi lesquelles des sociétés qui pourraient être plus sages et plus 'performantes' que la nôtre.

  Je soutiens l'hypothése cosmologique selon laquelle le développement de l'univers se répéte un nombre infini de fois sur les pages 'suivantes' ou 'précédentes' du livre de l'univers.'

  Néanmoins nous ne devons pas minimiser nos efforts sacrés en ce monde, où comme de faibles lueurs dans l'obscurité, nous avons surgi pour un instant du néant de l'inconscience obscure à l'existence matérielle. Nous devons respecter les exigences de la raison et créer une vie qui soit digne de nous-mêmes et des buts que nous percevons à peine.

                                                                                                               Andréi Sakharov

Ci-après, une photo que j'avais prise dans les années quatre-vingt. Il s'agit d'une maquette de 7 cm de diamètre immergée dans de l'air sous un dixième de millimètre de mercure et alimentée par de la HF sous un mégahertz. Les lueurs visibles sont des arcs hyperfréquence.


Photo prise dans mon laboratoire - chambre de bonne de la rue Aude, Aix en Provence.
Quand je faisais ces expériences, sur les écrans des téléviseurs des voisins il .. neigeait.


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