Trop c'est trop

22 mars 2007

mis à jour le 28 mars 2007 à 14 h 10

 

stephane_bern

 

Dans son émission " l'Arène de France " du 21 mars 2007, Stéphane Bern a dépassé les bornes de la vulgarité. Rien ne manquait : micro-trottoir débile, censure scandaleuse, interventions au ras des pâquerettes.

Beaucoup de télespectateurs nous ont exprimé leur écoeurement devant cette vulgarité intellectuelle, cette absence de débat, cette vacuité scientifique délibérée. Car il y a différentes sortes de vulgarités. La vulgarité de l'esprit en est une et, sur ce plan, cette émission a battu des records. Elle a précipité une décision qui mûrissait déjà depuis des mois. De même que l'annonce de la publication du bilan de 30 années "d'investigation scientifique" menée par le Cnes, sous forme de ... 1250 PV de gendarmerie nous a amenés à décider de créer un véritable laboratoire de recherche en plein Paris.

Nous sommes toujours à chercher un local à louer, mais nous finirons bien par trouver. Il n'y a pas d'autre choix. Si nous ne construisons pas une activité de recherche étayée, solide, riche, rien ne se fera. Car depuis trente années le sujet ovni a été abandonné aux mains de multi-incompétents, dénués de talent et d'imagination. Et ce qui se profile aujourd'hui sera de la même eau, perpétuera la même imposture, nous le savons tous. .

En attendant nous allons créer nos propres médias, pour sortir enfin de cette fange télévisuelle dont tout le monde commence à être complètement écoeuré. Notre équipe ne manque pas de gens sachant manier une caméra. Le plateau de tournage ? Un simple salon avec un mur blanc. Décor ? Aucun. Accessoires ? Un paper board et des markers. Nous allons créer des documents audiovisuels intéressants, instructifs, construits en présentant nos idées, nos projets de recherche. Nous créerons des "produits" en comparaison desquels le premier venu pourra percevoir toute la médiocrité des émissions qu'on a toujours consacré au dossier ovni dont l'émission de Bern n'a été que le prolongement, dans la tradition de clowneries d'un Dechavanne ou de tant d'autres qui l'ont précédé.

L'image ? Nous savons la manier, à travers le dessin et les animations. De telles vidéos pourront être mise en ligne sur le site ufo-science. Quand nous aurons un local, nous pourrons proposer aux gens d'acquérir des cd, au profit de l'association, pour financer notre effort de recherche. Mais ceci ne sera que prétexte à nous aider. Si un jour je trouve une salle pour y donner des conférences, l'accès sera gratuit, systématiquement. Les gens feront ou ne feront pas au passage un don pour l'association.

Tout cela est "totalement déraisonnable". Mais nous avons épuisé toutes les possibilités offertes par le raisonnable. Elles n'ont conduit qu'à des gâchis impensables et scandaleux, à des banquets d'incompétences réunies. Il n'y a aucun autre choix que d'envisager les solutions les plus folles.

 

Soyons réalistes, envisageons l'impossible

 

 

Suggestion d'un lecteur, Bernard Mazet :

Soyons impossibles : envisageons les réalités

 

 

Nous n'avons ni locaux, ni argent, ni matériel. Mais, croyez-moi, je connais la route à suivre. Je sais exactement ce que je veux faire et quel est le cap à prendre, à l'aide d'une technologie des années cinquante. Dans l'immédiat j'exposerai tout cela, en termes compréhensibles, à travers des conférences filmées.

J'ose espérer que d'authentiques scientifiques auront le courage de sortir de leurs abris, de leurs terriers pour se joindre à nous. L'époque n'est plus à la lâcheté. Mais qu'espèrent ceux qui vivent en taisant des faits dont ils ont été les témoins ? La légion d'honneur, un siège à l'académie des sciences ?

Qu'est-ce qui amène nos scientifiques, nos intellectuels à vivre sous le joug de tabous ? C'est la peur de se voir exclus de leur communauté. Cette peur les accompagne toute leur vie, jusque dans la tombe. Jeunes, ils ont peur de compromettre leurs chances de gravir les échelons. Mais quand ils ont atteint les sommets, ils craignent de ne plus être invités aux pots de départ en retraite. Toute leur carrière se joue dans l'asservissement, hors de toute pensée libre.

On assiste aujourd'hui à un phénomène tout à fait nouveau. On peut se passer des médias. Ce " cinquième pouvoir " s'effrite. On peut aussi se passer des éditeurs. On peut se passer de tout ce qui exerce une censure.

 

J'ai envie de dire aux scientifiques, aux intellectuels : " mais, ne voyez-vous pas que vous êtes libres ?

 


Le nom de Georges Courtès, en tant qu'astronome ( et maintenant membre de l'académie des sciences ) ayant observé un ovni est mentionné dans l'annexe 2 du rapport Cometa, page 74 dans la version diffusée par VSD. Ce rapport a également été diffusé sous forme d'un livre publié aux éditions du Rocher. Cette mention figure alors page 175 et émane d'un article écrit par Jean-Claude Ribes, membre du groupe Cometa, ancien directeur de l'observatoire de Lyon. Voici ce passage, envoyé par un lecteur :

 

ANNEXE 2 – Observations des astronomes par Jean-Claude Ribes (Ancien directeur de l'observatoire de Lyon)

   On a souvent opposé aux témoignages sur les OVNI l'argument suivant : les astronomes qui devraient être aux premières loges, ne relatent pas de telles observations.

  Une première réponse est qu'en fait l'astronome professionnel se concentre sur un très petit champ du ciel, observé à travers un instrument, dans une coupole ; il a donc moins de chances qu'un « touriste » d'observer un phénomène lumineux relativement rare. Les astronomes amateurs, qui passent beaucoup plus de temps à regarder le ciel, généralement en plein air, sont bien mieux placés pour observer un phénomène inhabituel, sans le confondre avec un objet astronomique ; mais on peut s'attendre de leur part à une forte réticence à relater une telle observation, par crainte du ridicule, car les amateurs sont généralement très désireux d'une reconnaissance « professionnelle ». En tout cas, aucune enquête spécifique n'a été menée, à ma connaissance, sur cette population particulière.

   Le résultat de deux études indépendantes, effectuées par des astronomes professionnels auprès de leurs collègues, est assez différent : Hynek, dans les années 50, a interrogé informellement une quarantaine d'astronomes, dont un peu plus de 10 % avaient effectivement observé des phénomènes inexpliqués. Parmi ces derniers, Josef Allen Hynek cite le professeur Lincoln La Paz, directeur de l'Institut de météorisme de l'université du Nouveau-Mexique, et Clyde Tombaugh, le découvreur de la planète Pluton, décédé en 1997. Dans les années 70 cette fois, Peter A. Sturrock a envoyé un questionnaire détaillé aux 2 611 membres de l'Association astronomique américaine, en leur garantissant l'anonymat ; la moitié a répondu, et on retrouve une soixantaine d'observations.

   Aucune étude systématique de ce genre n'a été menée en France, mais on cite souvent une observation des astronomes marseillais Georges Courtès et Maurice Viton. L'un de mes collègues m'a aussi raconté une observation qu'il a faite dans sa jeunesse d'un objet du diamètre apparent de la Lune (cette dernière étant visible par ailleurs), se déplaçant lentement dans la direction nord-sud : il n'était pas encore professionnel à l'époque, mais amateur éclairé, et ne voit aucune explication à son observation, dont il n'a jamais fait état publiquement.

 

 

Quel journaliste aura le courage d'aller demander à cet académicien s'il confirme ou réfute ce propos rapporté par son collègue ?


 

Retour vers Nouveautés        Retour vers Guide         Retour verspage d'Accueil