Qui achètera des fourures made in China ?

31 mai 2005

 

La Chine est un pays que nous connaissons très mal. Ce que vous allez voir ici n'est pas la Chine. Néanmoins ce sont les images les plus horribles que l'on puisse imaginer, concernant le comportement des hommes vis à vis des animaux.

Nous mangeons de la viande. Nous tuons quotidiennement des boeufs, des moutons, des lapins, des poulets, des cochons et toutes sortes d'animaux. Lors des pêches nous laissons des poissons mourir d'anoxie, dans nos chaluts, dès que nous les sortons de l'eau. Toutes ces mises à mort fait partie de la vie animale car nous sommes aussi des animaux, qui peuvent être amenés à tuer pour se nourir.

Il a fallu attendre des siècles pour que les hommes commencent à limiter ces mises à mort, en particulier pour le commerce des fourures. Tout le monde se souvient des images où l'ont voyait des chasseurs arpenter la banquise canadienne et tuer les bébés-phoques, d'une blancheur immaculée, d'un coup de masse. Il a fallu des combats courageux pour qu'un boycott de très grande ampleur rendent "cette activité beaucoup moins rentable". Dans cet univers où on s'égorge à tous les sentiers certains ont estimé qu'il n'était peut être pas nécessaire d'en rajouter inutilement.

Ne pas tuer c'est devenir végétarien. Je comprends très bien les gens qui adoptent cette position qui est une véritable philosophie et qui mène d'ailleurs à une vie des plus saines. On remarquera au passage que cette attitude amène, par nécessité, certaines ethnies humaines à d'étranges comportements. Ainsi les Bouddhistes Tibétains sont-ils contraints de consommer de la viande. Mais, pour "rester fidèle à leurs croyances" ce sont des bouchers Musulmans qui sont chargés de l'abattage et du dépeçage !

Un monde sans mise à mort serait-il envisageable ? Il y en a eu, avant que l'isthme de Panama ne se comble. L'Amérique du Sud était alors peuplée, si je ne me trompe, de végétariens marsupiaux. Des géants comme le mégatérium broutaient les feuilles des arbres. Puis, quand s'est établie une communication entre les deux continents nord et sud américains les mammifères carnassiers, prédateurs, ont envahi l'Amérique du Sud et transformé ces paisbles herbivores, incapables de se défendre, en chair à pâté.

Le mythe d'Adam et Eve et du Jardin d'Eden suggère qu'une vie ait pu exister sur Terre à une époque reculée, en donnant naissance à des êtres exclusivement végétariens. Cela n'est nullement inenvisageable. Si Eve avait été marsupiale et n'aurait ainsi pas "accouché dans la douleur". Quand les bébés Kangourous viennent au monde il ne mesurent que quelques centimètres de long. A notre échelle ce ne sont que des embryons. Ils parviennent à s'introduire dans la poche maternelle où il téteront le lait qui suinte non de mamelles mais de ... poils agglomérés. Autre variante : émergence d'une humanité reptilienne, mais végétarienne. Les reptile brouteurs, ça existe. Selon les deux options, Eve n'aurait pas eu besoin de soutien-gorge.

Dans un monde aussi idyllique, envoyez soudain un planête folle. C'est la collision. Au passage la Lune est créée, en tant qu'éjecta. La vie sur Terre est ravagée. Peut être pas totalement réduite à zéro, mais au stade d'une vie très primitive, dont on sait que celle-ci peut s'avérer extrêmement résistante. Des bactéries, exposées au vide et au rayonnement spatial ont parfaitement survécu. Autre remarque : si une telle collision aurait profondément affecté la vie terrestre, une grande partie de la faune et de la flore terrestre aurait pu survivre à ce cataclysme. Ce faisant on gagnerait plus des milliards d'années pour le développement de la séquence suivante. Il est possible que celle-ci ait conduit encore une fois à des créatures humanoïdes, mais mammifères cette fois. Autrement dit vous, moi.

Et Eve accouche alors dans la douleur.

C'est vrai, dans la Bible, que vient faire cette phrase étrange dans ce texte ?

Au passage, si on croît, comme le réalisateur du film Japonais " Final Fantasy " que les planètes possèdent une noosphère ( dans le film la noosphère terrestre était appelée Gaïa ) alors la planète incidente aurait pu posséder la sienne, habitée par des trillions d'être décédés. Noos veut dire esprit, en grec. C'est l'idée qui est présentée dans ce film d'animation japonais, assez remarquable techniquement d'ailleurs, où la Terre voit, dans un avenir lointain son "psychisme" perturbé par une collision avec un astéroïde, en fait un fragment d'une planète qui aurait explosé, emportant avec elle un fragment de sa noosphère, de sa sphère psychique. Dans le film de cet astéroïde émergent des " fantômes" qui tuent les terriens, qui doivent se réfugier dans des "villes-boucliers".

Si on suit cette idée, la psychosphère terrestre, sa noosphère, " Gaïa" aurait pu se retrouver parasitée par la noosphère de la planète, de la taille de Mars qui, en entrant en collision avec la Terre aurait donné naissance à la Lune et constituerait le noyau dense qu'on détecte à l'intérieur de la Terre ( par réflexion des ondes sismiques ). Cette noosphère parasitaire, peuplée "d'esprits" serait ainsi "sous nos pieds". Si on chevauche alors l'hypothèse d'une succession de vies avec des réincarnations successives, les êtres vivants, et en particulier humains, seraient "pilotés" par des structures noosphériques, leurs "âmes", plus ou moins sophistiquées selon le niveau de développement de l'espèce et constituant des sous-structure dans ces noosphères.

Si la planète incidente avait été porteuse d'une vie développée, intelligente, et même d'être comparables, voire même supérieurs aux êtres humains au plan évolutif ils auraient tous été tués au moment de la collision. Voilà ces âmes de ces défunts enfermées au coeur de la Terre, la où se situe " le feu qui ne s'éteint jamais ", autrement dit le magma. L'enfer, quoi. Impossible de se réincarner ! Seule solution, quand cela s'avère possible : réussir à se glisser dans les envelopes charnelles de Terriens, vivant à la surface de la Terre, autrement dit " les posséder ".

Il faudra bien un jour qu'on se décide à réfléchir sur les grands problèmes métaphysiques. L'attitude de la science dite "moderne" ayant été de les nier purement et simplement :

- Avant la vie, il n'y a rien
- Après la mort, il n'y a rien
- La conscience n'est qu'un ensemble de processus enzymatiques
- Le véritable dieu est le dieu Hasard, aidé de son adjoint le dieu Chaos qui, comme avait un jour titré Science et Vie en couverture "gouverne la pensée".

Si on s'éloigne de cette vision totalement matérialiste, que faire ? Tout envisager et ne rien croire, comme disait le regretté Aimé Michel. Le psychisme est peut-être une structure qui coévolue avec les structures physiques en se situant dans un "univers parallèle au nôtre", la conscience découlant de l'interaction entre ces deux mondes, dont aucun ne peut exister sans l'autre.

Matière, esprit ? Cette distinction n'est-elle pas illusoire ? Oui, répondrait instantanément un Boudhiste qui, au lieu de se demander "de quelle matière est faite ces esprit ?" dirait " de quel esprit est faite cette matière ?"

Il y aura encore beaucoup à dire sur ce thème. Contrairement à ce que les scientifiques pensent, la physique mathématique est capable d'engendrer une telle vision du monde et il faudra bien un jour que je me décide à parler de tout cela. Oui, ce monde est double. Il n'y a pas que la matière. Il y a aussi ce qu'on appeler de mille manière différente : l'esprit, par exemple, pour se référer à un phraséologie chrétienne.

Je pense qu'il existe un monde de l'esprit et qu'il nous incombe d'essayer de comprendre ses rouages, ses mécanismes. Il serait même urgent de le faire si nous voulons changer un destin qui prend une fort vilaine tournure. Certains hommes pensent qu'il n'y a nul esprit en eux et qu'ils ne sont que des machines. Un prix Nobel de neuroscience, Edelman, a même écrit "qu'il était convancu qu'on parviendrait un jour à fabriquer des robots pensants et conscients".

Une telle phrase me rappelle celle que Marc Arondel avait prononcée il y a 25 ans :

- A l'homme où la métyaphysique est en crise il est rassurant de constater que la philosophie de bistrot se porte bien

En matière de production de sottises, les scientifiques ne sont jamais en reste. Pensez aux tenants de la " TOE " de la " theory of everything " qui serait censée ... tout expliquer et qui pour le moment ... n'explique rien.

Je crois que nous allons devoir devenir plus modestes. Notre science moderne, en se mettant avant tout au service du profit et des entreprises guerrières s'est discréditée depuis longtemps. Les rêve " des lumières " est mort depuis Hiroshima et nos savants ne sont plus que des Folamour incontrôlables, dans tous les domaines. Il va falloir que les hommes se mettent ... à penser par eux-mêmes en cherchant à l'intérieur de leur têtes ou de leurs coeurs quelques idées ou lois intuitives, moins catastrophiques que les équations de Maxwell ou les théories d'Einstein, du moins selon l'usage qu'on en fait.

La Terre a-t-elle un "psychisme planétaire". Certains le pensent. Si c'est le cas, après tout ce que nous sommes en train de lui faire subir elle aurait tout lieu de se fâcher un beau jour, en secrétant par exemple quelque virus pour se débarasser d'une espèce par trop destructrice.

Destructrice, mais aussi gratuitement cruelle. Maintenant, vous allez voir cette vidéo tournée en Chine et contempler le summum du mépris que des hommes peuvent avoir de la vie animale. Vous verrez des éleveurs Chinois écorcher vivants des renards. Vous les verrez, dépouillés de leur peaux, continuer de respirer, de bouger, haleter. Vous verrez leurs yeux bouger et vous entendrer les hommes et les femmes rire en les regardant. Accrochez-vous, c'est assez dur à regarder.

http://www.strasbourgcurieux.com/fourrure

Quand vous aurez vu cette vidéo, si vous supportez de regarder ces images jusqu'au bout vous pourrez vous demander " qui, des deux, est l'animal ?".

A ce que j'ai appris, il y a une raison pour que les Chinois écorchent ces animaux vivants. La peur et la douleur contractent les muscles érecteurs des poils, qui reste en l'état quand l'écorchage romp la connexion vers le système nerveux central. Ainsi ... les fourures sont plus belles. Il fallait y penser.

Il y a des milliers d'années les Assyriens écorchaient leurs prisonniers, vivants. Personne n'a voulu étudier, par exemple sur des cadavres humains, les aspects techniques de ces opérations, mais ça doit se faire très facilement. Après avoir immobilisé la victime il suffit de ménager des incisions faisant le tour du haut de ses bras et de ses cuisses pour enlever la peau comme on enlève des gants montants ou des bas. Avec d'autres incisions on doit pouvoir enlever de larges surfaces sur le buste et le ventre. En quelques minutes, trois ou quatre Assyriens bien entraînés devaient pouvoir écorcher un homme bien proprement. Alors, combien de temps fallait-il à celui-ci pour mourir ? Des minutes ou des heures ?

Ce temps est révolu, me direz-vous ? Pourtant le ventre de la bête est toujours fécond. La monstruosité humaine sévit plus que jamais, par d'autres voies. On affamme, sciemment. On pollue, on empoisonne, sciemment. On disperse de fines poussières d'uranium qui feront que les mères enfanteront des monstres. Regardez cette vidéo, si vous en avez le courage. Elle a l'image de notre société terrestre contemporaine.

 

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