16 mai 1943 :
Le Premier Tsunami Artificiel de l'Histoire

3 Février 2005

En 1943 les Anglais eurent l'idée de lancer la même nuit des attaques contre plusieurs barrages allemands de Ruhr. C'est un ingénieur, Barnes Wallace, qui eut cette idée. Les barrages en question étaient des monstres de béton. Wallace savait que les plus grosses bombes que les bombardiers de l'époque pouvaient emporter et qui atteignaient trois tonnes n'auraient eu sur ces constructions pas plus d'effet que des piqûres d'épingles. A cette époque j'étais enfant. J'ai passé le temps de la guerre dans la station balnéaire de la Baule. Maintes fois nous vîmes des vagues de bombardiers converger vers l'immense abri bétonné que les Allemands avaient construit à Saint-Nazaire pour y abriter leurs sous-marins. Je crois que les plafonds faisaient une bonne dizaine de mètres d'épaisseur. Résultat : néant. Wallace eut alors l'idée folle d'attaquer ces barrages avec des bombes en forme de cylindres, pesant trois tonnes.

 

Bombardier Lancaster quadrimoteur, vu de face, avec sa bombe cylindrique de trois tonnes.

L'idée était d'approcher les barrages-voûtes allemands en sorvolant le lac à très basse altitude, vingt mètres, puis de lâcher les bombes à une distance bien précise. Le barrage de Möhne était doté de deux tours qu'on distinguera très bien sur les images suivantes, montrant la brèche obtenue. Le bombardier fut donc doté d'un viseur contitué par un simple montage en contre-plaqué. En regardant à travers une plaque trouvée il devait attendre que les tours coincident avec deux repères et, quand c'était le cas, il ne lui restait plus qu'à presser sur la commande de largage. Pour le contrôle d'altitude on fixa des lampes au bout des ailes des bombardiers. Lorsque les taches lumineuses qu'elles formaient à la surface du lac le navigateur, qui les observait depuis son poste avant savait que l'altitude était correcte et transmettait cette information au pilote. Ce dernier n'avait que deux choses à faire : viser l'espace situé à mi-distance entre les deux tours et suivre les indications du navigateur pour l'altitude.

Bombardier Lancaster muni de sa bombe cylindrique de trois tonnes.

Il fallait absolument éviter que la bombe ne bronche lorsqu'elle frapperait la surface liquide sur laquelle elle devait ricocher plusieurs fois. Pour ce faire, avant largage, elle était mise en rotation rapide à l'aide d'un moteur électrique et donc stabilisée gyroscopiquement.

 

Largage d'une bombe cylindrique

Les bombes devaient effectuer un nombre précis de rebonds pour pouvoir en fin de course percuter la base du parapet, au ras de l'eau. A la suite d'une erreur d'appréciation de la distance, une des bombes manqua sa cible en passant par dessus et alla exploser dans la vallée, en contre-bas. Un système amortisseur avait été étudié pour que les bombes n'explosent pas à l'impact (la vitesse du bombardier, au moment du largage était de quatre cent kilomètres à l'heure, très précisément ). Stoppée par l'impact contre le parapet les bombes coulaient alors et étaient mises à feu par un capteur de pression.

Schéma de l'attaque des " Dambusters " , des " briseurs de barrages ".

 

Bombardiers Lancaster survolant la retenue d'eau du barrage de Möhne

 

Trois bombes frappèrent le barrage de Möhne. Aucune n'entraîna à elle seule la rupture de l'ouvrage. Après avoir rempli leur mission les équipages furent perplexes et restèrent à cercler à proximité. Mais quelques minutes après l'attaque la partie centrale du barrage éclata subitement sous l'effet des fissurations. Les photos ci-après montrent la brèche qui fut ainsi créée, mesurant deux cent mètres de large et trente mètres de haut, libérant cent trente millions de tonnes d'eau.

 

Le barrage de Möhne, après l'attaque.

Ce fut le premier tsunami artificiel de l'histoire humaine. En effet, derrière cette brèche il y avait une masse d'eau considérable. Ce qui se propagea est en tout point comparable au phénomène du tsunami (ou du mascaret, qui correspond à l'image ci-après ). Ca ne fut pas une vague qui se propagea dans la vallée mais un front liquide qui avança, précédé d'un mur de sept mètres de hauteur et qui, cette nuit-là, arracha tout sur son passage, tuant mille deux cent personnes.

Image de la propagation d'un phénomène de type tsunami ( ici un mascaret puissant sur une rivière de Chine ).

 

Le même, vu de profil, montrant les tours qui servirent pour le repérage en distance.

 

Enfin une vue générale. Il ne reste rien des installations située en contre bas, balayées par une vague de 7 mètres de haut.

Si on avait fait exploser les charges contre la paroi extérieure du barrage, l'effet aurait été négligeable, parce que l'énergie aurait été dissipée dans l'air, compressible. Mais l'eau est un milieu incompressible. Quand les bombes explosèrent contre la paroi intérieure du barrage, sous l'eau, celle-ci se comporta comme un réflecteur. Le choc sismique communiqué au béton s'avéra suffisant pour provoquer des fissurations décisives. Mais on doit bien garder en tête que ce ne sont pas les bombes qui ont cassé le barrage, mais la pression de l'eau. Les charges ne jouèrent qu'un rôle de déclencheur.

 

L'arme sismique

Celle-ci peut être mise en oeuvre de deux façons. Lors d'une action terrestre il faudra enterrer la charge à une profondeur importante pour éviter que l'énergie ne soit dissipée vers la surface ( il a été suggéré que le nombre des séismes avait sensiblement augmenté sur la planète depuis la mise en oeuvre de très nombreux essais nucléaires souterrains ). La mise en oeuvre est infiniment plus facile lors d'expérimentations sous-marines. Il suffit en effet de déposer sur le fond des charges "thermonucléaires", en nombre illimité, tout le long d'une ligne de faille.

Les plus puissantes armes thermonucléaires ont été testées par les Russes en 1961 sur l'île de Nouvelle Zemble, au nord du territoire de l'URSS. Elles furent dessinées de manière à pouvoir être emportées par des bombardiers "Bear" ( l'équivalent russe des B - 52 ). Leur poids fut donc limité à 12 tonnes. Dimensions : 2 mètres de diamètre et huit de long. La première de ces deux bombes fut conçue par Andréi Sakharov dans un centre d'expérimentation spécial appellé "l'Installation". Quelques mois plus tard il découvrit avec stupeur que le lobby militaire soviétique avait fabriqué sa réplique dans un autre centre, dont il ignorait l'existence. Il le conte dans ses mémoires. C'est après ces deux dernières expériences qu'il prit la décision de refuser de continuer de travailler non pour la défense de son pays, mais ce qu'il considérait désormais comme une entreprise "gérée par des malades mentaux". Les deux bombes, larguée depuis des bombardiers à grand rayon d'action développèrent chacune une puissance de 58 mégatonnes. Alors que le champignon de la bombe d'Hiroshima s'était élevé dans la stratosphère, les rejets des bombes russes montèrent jusqu'à 200 kilomètres d'altitude, sortant de l'atmosphère terrestre dont l'épaisseur est évaluée à 80 kilomètres. Ces engins, du type FFF ( fission-fusion-fission ) avaient été "bridées", une partie de leur charge ayant été remplacée par ... du plomb. Si la charge avait été complète elles auraient atteint 150 mégatonnes.

Je ne vais pas rappeler ici la façon dont fonctionnent des bombes atomiques, de manière détaillée. Dans les " Bombes H " qui sont basées sur un explosif solide qui est de l'hydrure de lithium Li H, une bombe A sert de détonateur. Elle peut être aussi petite d'une balle de golf. Schématiquement, c'est une sphère creuse, faite de plutonium, à l'intérieur de laquelle on a fait le vide et entourée d'une couche d'explosif. Quand celui-ci est mis à feu le métal est rassemblé au centre géométrique et fortement comprimé. Cette sphère de métal subit alors des "réactions en chaîne", se transforme en bombe A, émettant son énergie principalement sous forme de rayons X. On place la bombe A au premier foyer d'un elipsoïde en uranium 238, jouant le rôle de réflecteur à rayons X. Quand la bombe explose, ce rayonnement est focalisé sur le second foyer où on place l'extrêmité d'un "pain de sucre" en hydrure de Lithium qui, entrant en fusion, fait détoner l'ensemble de la charge.

Bombe à hydrogène, échelle 1/1

Ce montage " technically sweet " fut imaginé aux Etats Unis par le jeune émigré Hongrois Edward Teller et en Russie par Tamm, un collaborateur de Sakharov. Il est clair qu'une fois qu'on a réussi à déclencher les réactions de fusion à l'extrêmité de la masse d'hydrure de lithium la puissance explosive ne dépend plus que de la masse de cet explosif thermonucléaire.

Qu'est-ce qui limite alors la puissance des bombes ? Réponse : la pollution. Les bombes H qui ont été essayées par les différents pays ont eu des puissances "typiques" de 2 à 5 mégatonnes. On les considère alors comme des "armes anti-cités". Les Américains ont testé des engins de 20 mégatonnes. La bombe H chinoise a atteint 5 mégatonnes. Puis on est passé aux expérimentations souterraines. La puissance brute des bombes a cessé d'apparaître comme un facteur déterminant, à cause de l'apparition des missiles de croisière et des missiles dont les têtes multiples étaient pilotables en phase de rentrée. Des bombes de plusieurs mégatonnes ont été mises à feu lors d'expérimentations nucléaires souterraines, par tous les pays "membres du club", y compris les Français, à Mururoa. Pour chaque puissance de bombe il existe une profondeur qui permet d'éviter les rejets dans l'atmosphère. Pour des bombes de quelques kilotonnes une profondeur de cent mètres suffit largement. Au delà il faut forer à plusieurs milliers de mètres de profondeur. Quand les explosions sont de faible intensité on peut procéder à des tirs furtifs en faisant détoner les engins dans des mines. En faisant exploser un engin d'une kilotonne dans une cavité de 20 mètres de diamètre le signal sismique, de magnitude 3 sur l'échelle de Richter peut être confondu avec un banal tir de mine (300 kilos d'explosif pour l'exploitation d'un front de taille). Dans tous les pays nucléarisés ces expériences n'ont jamais cessé. Le Pakistan et Israël ont mis au point leurs bombes sans recourir à des essais aériens. La Coré du Nord a probablement déjà eu les siens et si l'Iran se mêle de la partie, ça sera également de cette façon. En procédant ainsi, la nucléarisation militaire d'un pays n'est plus que du domaine de la présomption. La France, quant à elle, n'a jamais cessé ses essais, qu'elle poursuit sur son propre territoire en toute impunité. Mais je ne perdai pas mon temps à continuer de courir après ce lièvre-là au milieu d'une indifférence générale.

A partir de là vous comprenez que si on n'a plus les contraintes de la pollution et du poids on peut concevoir des bombes ayant la taille et le poids d'un ... wagon de chemin de fer, ou plus encore, dont les puissances peuvent alors atteindre des dizaines de milliers de mégatonnes. Où essayer de tels engins ? Sous la mer, en choisissant un endroit à forte sismicité, où le choc puisse être confondu avec un phénomène naturel. Ce ne sont pas les endroits qui manquent mais, tant qu'à faire étant donné le risque de déclencher un tsunami, on préfèrera opérer en face de côtes peuplées, sinon d'ennemis déclarés, du moins de populations dont on se soucie peu. L'explosion de ces bombes monstrueuses crée une bulle de gaz surchauffé. Mais si l'explosion se produit à plusieurs milliers de mètres de profondeur il n'y aura pratiquement aucun signal visible en surface. Quand on fait de la plongée avec un scaphandre autonome on dégage des bulles qui au départ ressemblent à des ellipsoïdes aplatis mesurant une dizaine de centimètres de diamètre. Très vite, ces bulles de fragmentent. Quand un plongeur travaille à trente mètres de fond sa présence se signale à peine. Au delà, il serait vain de chercher à le localiser en guettant l'apparition de mini-bulles en surface.

Comment amener à pied d'oeuvre une bombe de la taille et du poids d'un wagon de chemin de fer ? Avec un navire banalisé qu'on coulera tout simplement. Quand l'engin sera mis à feu, le manteau liquide jouera comme pour la démolition des barrages allemands le rôle d'un réflecteur. Il y a quand même beaucoup d'indices étranges à propos de ce tsunami Indonésien. Il s'est produit à un endroit tel que ses effets ont épargné miraculeusement la base aérienne américaine de Diego Garcia. Puis un satellite de contrôle altimétrique est passé sur les lieux selon une trajectoire et à un moment optimal pour pouvoir constater les effets du phénomène escompté, c'est à dire la formation du tsunami dans l'Océan Indien. Soir la présence de ce satellite est un extraordinaire hasard, soit il s'agit d'un tsunami déclenché au moment opportun, juste avant le passage du satellite destiné à évaluer les effets.

Un nommé Joé Vialls, un militaire en retraite Australien, a relevé un certain nombre de points également troublants. Nous inciterons le lecteur à aller lire son propre texte, en anglais, sur son site, à la page : http://vialls.net/subliminalsuggestion/tsunami.html

Vialls adopte parfois dans son texte une position très "anti-sioniste", et je ne saurais le suivre dans une telle voie.

Il remarque, entre autre, que le NOAA, le National Oceanic Atmospheric Administration américain, organe chargé de signaler les tsunamis a commencé par fournir une localisation erronée pour l'épicentre, en le situant très près de la ville de Banda Aceh alors que les enregistrements sismographiques très nombreux l'ont immédiatement localisé avec précision 250 miles plus au sud. Vialls note la "flexibilité" des chiffres annoncés par le NOAA, concernant l'intensité du séisme, en ajoutant qu'à partir du moment où les enregistrements sont disponibles, l'évaluation peut être immédiatement donnée avec précision. Il ajoute que les signaux sismiques enregistrés ne sont pas conformes aux signaux sismiques classiques. ceux qui furent enregistrés, constitués par une accumulation " d'ondes P " correspondent plus à ceux engendrés par la mise à feu d'un explosif. Il ajoute "quand un signal est constitué d'un paquet d'ondes P on sait qu'ils s'agit d'une explosion nucléaire souterraine ou sous-marine". Vialls rappelle que des ondes constituant des signaux précurseurs sont toujours enregistrés avant un séisme et il évoque "la vibration d'une corde prête à se rompre. Ces signaux auraient été absents lors de l'évènement du 26 décembre. A vérifier.

Vialls fait le décompte des forces américaines massées dans la région juste avant ce "phénomène naturel". Il parle d'un total de dix mille hommes et de la constitution d'un véritable corps expéditionnaire. Le porte avions Abraham Lincoln, qui transporte soixante dix avions d'attaque croisait à proximité et put se rendre sur les lieux en quatre heures. Alors qu'on était le lendemain de Noël (mais, dans l'hypothèse d'un déclenchement de main d'homme, c'est la position du satellite d'observation qui fixait l'heure de l'explosion) des navires avaient à leur bord des forces importantes, entièrement équipées pour un débarquement. Un porte avion comme le Lincoln emmène à son bord classiquement cinq cent marines pour d'éventuelles opérations terrestres. Selon Vialls il en avait ce jour là à son bord deux mille, entièrement équipés pour un débarquement.

 

Le porte-avions Abraham Lincoln

Vialls cite également le transport de troupe USS Bonhomme Richard et l'USS Duluth. En Autralie où il réside un caméraman a filmé accidentellement le rassemblement de marines lourdement armés, prêts à prendre place dans des C-130 Hercules pour être transportés sur zone.

Les Indien mirent 72 heures à transformer un navire de surveillance, le Sirupak, en navire hôpîtal de 50 lits, et ils dépéchèrent celui-ci à Banda Ache pour tenter de venir en aide aux survivants. Les USA disposent de deux navires hopitaux de mille lits chacun. Aucun ne quitta son port d'attaque américain pour se rendre sur les lieux.

Navire hôpital américains d'une capacité d'accueil de mille lits, entièrement équipé.

Nous avions déjà cité la présence "providentielle " d'un satellite américain de contrôle altimétrique, idéalement positionné pour évaluer le développement du tsunami, fait qui n'est pas sans rappeler la position " idéale " du Satellite Galileo, juste en face des impacts des débris de la "comête atypique " de Schumaker Levy, sur une partie de Jupiter à cette heure-là inacessible aux observateurs terrestres.

Ajoutons la singulière déclaration faite par Condolessa Rice, 50 ans, conseillère du président Goerges W Bush lors que son discours devant la commission des affaires étrangères au Sénat à Washington le 18 janvier 2005.

It's a wonderful opportunity for the United States .....

Traduction :

Cette catastrophe en Indonésie est une opportunité merveilleuse pour les Etats-Unis...

A chacun de conclure ce que bon lui semblera. Je crois personnellement que, sur Terre, les choses vont de plus en plus mal. Des gens on planifié une main-mise sur la planête, qui ne forment pas forcément un groupe homogène. En Russie, Poutine fait figure d'homme fort. La Chine ressemble à une fourmillière qui s'apprête à mener une guerre économique, mondiale, implaquable, la première, gagnée par les Etats-Unis ayant eu pour nom la ... Guerre Froide. Aux USA un pouvoir souterrain aux buts inavouables pousse en avant des sortes de marionnettes, chargées de dire des textes. Les hommes politiques en place aux USA ne font pas de la politique, mais de la ... communication. Condolessa Rice et Colin Powell sont des métisses. Le ministre de la justice de Bush est un mexican issu d'un famille pauvre. On a l'impression que ceci est fait pour faciliter l'engagement des gens de condition modeste en les amenant à se dire " si celui-là est arrivé jusqu'à la maison Blanche, pourquoi pas moi ? ". Bush met en avant sa condition d'Américain moyen. Lors d'une allocution dans une université il avait dit :

- Je salue les étudiants brillants. Mais je salue aussi les étudiants qui le sont moins car je suis la preuve vivante qu'il ne leur est pas interdit de penser qu'ils pourraient un jour devenir Président des Etats-Unis.

Début février 2005 les Américains ont créé la première aurore boréale artificielle, visible l'oeil nu, avec leur système HAARP.

La batterie d'antennes HAARP ( Alaska )

Mon commentaire

Que faut-il faire ? Rien, peut être. J'ai parfois l'impression que nous vivons une situation comparable à celle qui présidait dans les années précédant l'éclatement de la seconde guerre mondiale. Personne ... ne voulait y croire. La scepticisme est l'ultime rempart de l'être humain devant la peur.

 

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