L'affaire du B-52 transportant des missiles de croisière
au dessus du territoire des Etats-Unis

25 novembre 2007

 

Je ne peux pas m'occuper de tous les dossiers de front. Je vais donc reproduire le mail d'un lecteur, à propos de cette affaire en date du 24 novembre 2007, sans garantie:

 

 

b52-cruise_milles

Bonjour

Je me permets d’apporter une correction à l’une de vos informations. L’incident rapporté par la presse du transport de charges nucléaires au-dessus du territoire US a pour origine la base de Minot au Dakota du Nord, et la base de Barksdale comme point d’arrivée, et non l’inverse.

Ceci est utile à savoir pour plusieurs raisons :

1)      Les missiles de croisière chargés sur le Boeing 52 H (55 ans de carrière !) étaient des AGM-158 JASSM  au nombre de 12 , deux pylônes équipant l’avion en supportent 6 chacun.

2)      Ces missiles avaient été livrés à la base le 17 août 2007, et si j’ai bien compris, leur première sortie eut lieu le 29 août 2007 soit la veille de l’incident. Que l’on fasse traverser le territoire US à des missiles qui viennent d’arriver après avoir installé une charge nucléaire sur 6 d’entre eux a dû sérieusement déconcerter le personnel.

3)      Justement, plusieurs membres du personnel de la base ont été victimes d’accidents mortels peu avant et peu après l’incident, dont le soldat de première classe Todd Blue, 20 ans, responsable de ces charges nucléaires (si jeune ?) cela sans cause connue, lors d’une permission. « D’avantages d’informations seront données lorsqu’elles seront disponibles » Hum…

Ces renseignements sont consultables sur le site Internet de la base de Minot :

http://www.minot.af.mil/

Ainsi que les résultats de l’enquête qui passe pudiquement sous silence la présence de charges nucléaires !

Notons à tout hasard que la frontière canadienne se trouve environ à 50 miles de minot et que la portée des missiles est de 200 miles.

« Un citoyen canadien qui s'est fait interpeller à la marina de Saint-Anicet au début du mois, Harold Leclerc, raconte avoir été surpris d'être interpellé par un garde-côte américain, armé et portant une veste pare-balles, qu'il tentait de photographier. « Il me regarde de façon très sévère et me demande en anglais pourquoi je prenais des photos », relate-t-il.

M. Leclerc affirme n'avoir répondu qu'au moment où un des agents de la GRC accompagnant la Garde côtière américaine est intervenu. Il lui a dit qu'il s'interrogeait sur la présence de policiers américains en sol canadien et n'a pas caché qu'il était choqué d'être interpellé par un agent américain au Canada. »

En effet « Des policiers de la Garde côtière américaine détiennent depuis quelques semaines des pouvoirs temporaires d'agent de la paix et peuvent donc interpeller et arrêter des Canadiens sur le territoire canadien. »

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6771

 

 

 

 

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