12 Jumada al Akhrirah 1437

Par la Grâce d'Allah et Son bientait, une cellule secrête des soldats du Califat - qu'Allah lui accorde la puissance et la victoire - s'est élancée en direction de la Belgique croisée qui n'a cessé de combattre l'Islam et les Musulmans. Allah a ainsi donné la victoire entre les mains de nos frères, et a jeté la crainte et l'effroi dans le coeur des croisés, en plein dans leur terre. En effet, un nombre de soldats du Califat, portant des ceintures explosives, des bombes et des fusils mitrailleurs, et ciblant des lieux choisis avec précision dans la capirale belge Bruxelles - se sont élancés à l'intérieur de l'aéroport Zaventem de Bruxelles et d'un station de métro pour tuer un grand nombre de croisés. Ils ont ensuite déclencher leurs ceintures explosives au milieu de leurs rassemblements. Le bilan de cette attaque s'élève à 40 morts et pas moins de 210 blessés parmi les citoyens des Etats croisés. Et c'est à Allah qu'appartienne la louange, la grâce et le bienfait,

Nous promettons aux Etats croisés qui se sont alliés contre l'Etat Islamique des jours bien sombres, en réponse à leur agression contre notre Etat. Et ce qui vous attend sera plus dur et plus amer, par la permission d'Allah.

Louange à Allah, qui a rendu nos frappes précises. Nous lui demandons - glorifié soi-Il - d'accepter nos frères parmi les martyrs.

Source : Liberation

 

Tout en gardant en tête que la politique impérialiste des Etats-Unis a eu pour résultat, non "d'apporter la démocratie" dans de vastes régions, mais de mettre tout le Moyen-Orient à feu et à sang, et que ses alliés du Golfe en rajoutent en sponsorisant ces désordres, on ne peut pas ne pas réagir face à un tel crédo.

Il y a quelques mois le pouvoir en place en Egypte sollicitait les Mollah du pays, réunis dans une grande salle, pour qu'ils réagissent face à cette dérive de l'Islam.

Pas de réaction.

Aujourd'hui il conviendrait que des "autorités religieuses musulmanes" européennes, les membres de son "clergé" se constituent en une entité, quel que soit le nom qu'ils invoquent, se manifestent, s'unissent, en affirmant dans l'urgence, haut et fort, "non, cela n'est pas l'Islam, cela n'est pas notre Islam".

Le feront-ils ?

Y a-t-il d'ailleurs des "autorités religieuses" dans la religion musulmane ? Quel est le sens de ce mot à une époque où Chiites et Sunites peuvent s'entretuer, au nom de variantes différentes de leur foi ?

Quelqu'un peut-il cerner les contours de l'Islam, désigner ses textes "canoniques" , être à même de dire "l'Islam, c'est ça" ?

Force nous est de constater l'impossibilité d'engager un dialogue quelconque avec des musulmans croyants. Rapidement, tous se défilent. Quand il s'agit d'intellectuels, ceux-ci s'empressent de brandir le bouclier de ... l'hérméneutique (...).

Il ne s'agit pas de clouer cette religion au pilori, mais de prendre conscience de ce que ces religions apportent comme désordres sur Terre, depuis toujours.

Vers 1200 avant Jésus-Christ la tribu d'Abraham, obéissant aux ordres de son dieu, Yahwey, a envahi ce qui deviendrait plus tard la Palestine en perpétrant un des premiers génocides de l'histoire, vouant les populations locales à l'anathème.

Deutéronome 21 : 16 ( partie intégrante de la Torah )

- Les villes de ces peuples-ci, que le Seigneur ton Dieu te donne en héritage, sont les seules où tu ne laissera subsister aucun être vivant.

Deutéronome 2,31-

L'Eternel dit : "Vois, je t'ai d'avance lvré Sihôn et son pays. Commence ta conquête en t'emparant du pays". Nous primes toutes ses villes et nous frappâmes d'anathème toute ville où étaient des êtres humains, même les femmes et les enfants. Nous ne laissâmes pas un survivant.

Au douzième siècle de notre ère l'évêque chrétien Arnaud Amaury est chargé, en tant que légat pontifical, de réprimer l'hérésie cathare, qui se centre sur la ville de Bézier. Il passe pour avoir donné la consigne:

- Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens

avant de déclencher le sac sanglant de la ville. Qu'il ait ou non prononcé ces mots ne change rien à la monstruosité de cette action.

Les guerres de religions ont de tous temps ensanglanté l'histoire. Bien sûr, la religion n'était pas qu'un mobile. De tous temps c'était aussi un prétexte, un vecteur pour servir des intérêts politiques, ethniques et économiques. Rien n'a changé. Aux Etats-Unis des présidents successifs, qui prêtent serment sur la Bible, classent les masses humaines en "goog guys" et "bad guys", et définissent "l'axe du mal". En Israël les colons Juifs, quand quelqu'un contestent le bien fondé de leur implantation, répliquent, en brandissant un exemplaire de la Torah "c'est dans le livre".

Mais voici que l'histoire nous propose une nouvelle guerre sainte qui se pare elle aussi de prétextes religieux. Là, les "bad guys" sont simplement ... le reste de l'humanité.

Il conviendrait que les hommes de la Terre, tous ses fils et ses filles, acceptent de débattre sur les textes sur lesquels ils prétendent fonder leurs croyances, justifier leurs actes. Je dis bien tous les textes, et pas seulement le Coran et les Hadith.

Oui, il faut remettre la Torah, la Bible, le Coran, les Hadith "sur le métier" et voir ce qu'il convient de garder et ce qu'il convient d'édulcorer. C'est incontournable.

Tout un programme.

C'est ce que j'avais tenté de faire quand j'avais créé ma transcription en bande dessinée de la Bible, Ancien et Nouveau Testament compris, pour mettre les Chrétiens et les Juifs, face aux textes sur lesquels étaient fondées leurs croyances. Après deux années de procédure j'ai pu enfin arracher des mains d'un éditeur incompétent (en lui abandonnant tous l'argent qui avait été gagné par les ventes et en faisant envoyer les invendus au pilon) les droits qui lui avaient été concédés contractuellement.

J'avoue que si quelqu'un, ou des gens, pouvaient assurer la traduction de ces 550 pages de bande dessinée en hébreu et en arabe, je mettrais sans problème ces documents dans le domaine public.

En vérité la plupart des "croyants" ne connaissent même pas les textes sur lesquels se fondent leurs croyances. Cette bande dessinée en était une preuve flagrante. Nombreux sont ceux qui se présentent comme Juifs et qui n'ont jamais lu une ligne de la Torah. Pour beaucoup leur adhésion se résume à l'observance de coutumes dont souvent ils ignorent l'origine, comme la joyeuse fête du Pourin, la "fête des sorts" où les Israélites commémorent la pendaison d'Hamman et l'action punitive des Juifs contre leur ennemi héréditaire, Amalec.

Exode 17:6 :

Moïse dit "Puisqu'Amalec a levé la main contre Yahwey alors Yahwey sera en guerre contre Amalec d'âge en âge".

1 Samuel 15:3

Le prohête Samuel dit à Saül :

- Maintenant, va frapper Amalec et vous à l'interdit tout ce qui lui appartient. Tu ne l'épargnera spas. Tu mettras à mort hommes, femmes et enfants, nourrissions, boeufs, ânes et chameaux".

Quand j'avais créé cette bande dessinée il y a une quinzaine d'année celle-ci fut examinée par les moines du couvent Dominicain de Jaint Jean de Malte, à Aix en Provence. Ils n'y trouvèrent aucune erreur, mais nombre d'entre eux avouèrent "qu'ils avaient découvert es choses qu'ils ignoraient".

Combien de Chrétiens ont lu l'intégralité de la Bible, où à de nombreuses reprises l'anathème des villes et des populations est résumé sous le vocable passablement opaque " dévouées par interdit" ? Ceux qui sont censés les connaître les lisent en les psalmodiant, comme des mantras, s'ennivrent de leur "musicalité". D'autres en négocient les contenus, qu'ils soient Juifs ou Arabes, en disant que certains passages "n'ont qu'un caractère symbolique".

Alors il conviendrait que psaumes ou versets portent, de loin en loin " à ne pas prendre au pied de la lettre". Difficile à faire accepter chez tous ceux qui considèrent que ce sont les mots même de leurs prophêtes, voire de leur dieu.

C'est égal. Si dans les semaines et mois à venir le "clergé" musulman des pays d'Europe, voire d'autres pays, ou ce qui en tient lieu, ne se manifeste pas pour déclarer haut et fort que ces actions sont étrangères à leur foi, à l'Islam, au Coran, il y aura lieu de se poser des question et de sacrément s'inquiéter.

On pourrait dire qu'en parallèle il serait salutaire, urgent même, que les chancelleries du monde entier se mettent à désigner enfin les actions guerrières américaines, en particulier contre l'Irak, comme dénuées de fondements (les armes de destruction massives .... inexistantes + les faux attentats du 11 septembre 2001, en fait un "inside job") et comme une simple manifestation de l'omniprésent impérialisme américain et de la cupidité des puissances d'argent qui, dans le pays, détiennent le véritable pouvoir. Au résultat, qu'on tue des innocents avec des ceintures explosives ou par des "dommages collatéraux" , où est la différence ?

Dans les deux cas de figure, l'inquiétude est au rendez-vous. En France, ce n'est pas avec les bouffons corrompus qui nous gouvernent que nous pourrions nourir un espoir quelconque.

 

Pas mal de gens, autour de moi, ont une réaction très pessimiste. Pour certains ce n'est pas la conjoncture qui est en cause, mais l'humain, carrément. Les solutions politiques suscitent le pessimisme. L'Islande réagit en refusant la tyrannie des banques. Mais, las, son premier ministre met l'argent qu'il détourne à l'abri dans des paradis fiscaux. Sa forfaiture révélée, il démissionne. Désespérant (mais on étonnera quand même que sur la masse de fripons épinglés par ce Panana-Leaks il n'y ait ... aucun Américain!).

Effectivement, que valent les humains, en tant qu'espèce ? Statistiquement, globalement, le jugement ne peut être que très pessimiste.

Comment classer les personnalités humaines ? Je vais vous donner ma propre évaluation.

Un fort pourcentage d'êtres humains arrivent à l'âge adulte frappés par de multiples conditionnements, somme de l'inné et de l'acquis, en scellé dans le moule de fer du milieu familial. Dans quelles proportions ? Nous n'en débatterons pas, nous contentant d'en décrire le résultat. Celui-ci se traduit par une attitude fortement teintée de paranoïa et de bêtise. On trouve alors des êtres conditionnés par leurs complexes d'infériorité, qui tentent de les surcompenser, en s'emparant de biens qui les rassurent, dans boulimie absurde et pitoyable, en exerçant leur férule sur des environnements qui peuvent représenter des populations entières. Leur système moral se referme sur leur propre vision du monde, totalement distordue. Même en ayant commis les pires exactions ils trouveront le moyen, à l'orée de leur propre mort, au moment même de leur suicide pour échapper à la justices d'autres, de construire tous les justificatifs en leur faveur, par peur d'être frappés par une culpabilité ingérable. De leur vivant ce qui les caractérisera c'est le refus.

Je pense que l'humanité, bien malade, compte 20 % d'individus de cette catégorie, toutes classes sociales, toutes ethnies, toutes catégories confondues.

Il y a ensuite un très faible pourcentage, quelques pour cent, ce gens qui s'efforcent d'être plus autonomes psychologiquement et moralement, qui ont construit un système de pensée qui laisse la place à ce qui est, ou ce qu'ils croient être l'intérêt général.

Enfin 75 % des humains constitue un ensemble malléable à l'envi. Leurs vies, leurs façons de réagir ne sont que des ensembles de conditionnements, face auxquels ils sont dans l'incapacité de se défendre et de se construire. Ces hommes sont psychologiquement, individuellement, sociologiquement et intellectuellement incapables d'opposer un système concurrent. Subtilement, des systèmes de désinformation leur présentent des miroirs aux alouettes divers et variés. Ce document en est un bon exemple. L'internaute est interpellé par une dénonciation "du système", puis noyé sous une avalanche bêlante de bons sentiments. Mais la référence centrale à la "culture des tores" et à cette foutaise d'énergie libre, la parole donnée à des fumistes notoires, comme David Icke, le docteur Greer et autres, fera au bout du compte qu'on jettera le bébé avec l'eau du bain. Et c'est le véritable but de cet anethésique, en dépit d'une avalanche de belles paroles, de la dénonciation de la FED, de Big Pharma, des Illuminati, des guerres, etc.

Goebbels avait dit "plus c'est gros, plus ça passe". Là, c'est un principe différent :

- Faites énoncer des vérités dérangeantes par des gens non crédibles, même en apportant précisions et éléments factuels : ces critiques seront immédiatement invalidées, par amalgamme.

Quand le populaire se réveille, comme écrivait Hugo dans Notre Dame de Paris, on l'écrase ou on se sert du désordre pour imposer de nouveaux carcans, installer de nouvelles illusions, qui peuvent se résumer dans la formule lapidaire :

- La dictature c'est tais-toi. La démoncratie c'est cause toujours.

Qu'est-ce qui "pilote" l'ensemble ? La question est toujours débattue. Ce qui échappe à beaucoup d'analystes est l'aspect systémique. Des schémas de comportements peuvent se développer avec une étonnante forme d'autonomie, semblant échapper à la volonté des hommes qui se trouvent pris dans cette machinerie, qu'ils créent, à leur insu. Les médias en sont un exemple, avec cette facette étrange, au développement incontrôlable : la présentation ritualisée de la violence, en tant que "bien de consommation", de "produit marchand". Depuis sa naissance l'enfant est bombardé, grâce à la télévision, de scènes violentes. Jadis le jeune Romain assistait, comme si cela faisait partie de la normalité, au combat cruel des gladiateurs. De nos jours, même si ces combats sont devenus virtuels, l'effet est-il différent ?

Il se crée alors un phénomène d'addiction. La demande fera exploser l'offre, de façon exponentielle, pour de simples raisons économiques, financières. Quelle chaîne survivrait, de nos jours, sans une multitite de séries policières, comme "les experts", forme ritualisée de sadisme ?

Le "marché" est aussi une mécanique créée par les hommes, qui échappe à leur contrôle. L'idée que sa dérégulation puisse conduire à un mieux être n'est qu'un mythe moderne de plus. Le profit booste la production. Certains prix baissent. Plus de gens consomment. Mais les nuisances environnementales et de santé finissent, ou finiront à terme par contredire les bienfaits escomptés.

Les entreprises guerrières ont aussi leur propre dynamique, auto-justifiée par une paranoïa généralisée. La guerre est un buiseness comme un autre. La guerre en Afghanistan (au départ pour capturer Ben Laden !) : 458 milliards de dollars. Surréaliste ...

Les croyances religieuses ne sont que d'autres systèmes de pensée, qui charrient des archaïsmes absurdes, comme leurs interdits alimentaires ou vestimentaires. Mais l'homme ne saurait exister sans elles, parce qu'elles apportent les réponses que son être réclame désespérément, concernant le mystère de sa propre existence et de sa propre mort.

La science elle-même n'est, comme ces autres religions, qu'un système organisé de croyances. Le matérialimse pur et dur se heurtera toujours au caractère indéniable de phénomènes qui sont étiquetés, en général avec dérision, comme paranormaux. Mais tout schéma d'interprêtation du monde qui les exclut est voué à l'échec.

Enfin, depuis des décennies, reste le phénomène ovni, que tant de systèmes de pensée, la science avant les autres, tentent de nier, comme le paranormal, par peur de l'inconnu, ou en vertu d'un mécanisme psycho-socio-immunitaire. L'humanité est ainsi convoquée à un rendez-vous drastique, inéluctable. Les dernière barrières épistémologiques finiront par tomber. L'évidence observationnelle, grâce à des systèmes comme UFO-catch finira par s'imposer.

Alors l'homme, avec toute sa panoplie de croyances, sera invité à faire ce qu'il redoute le plus.

Se remettre en question.