L'augmentation des prix

11 mars 2008

 

Ce fichier Powerpoint envoyé par un lecteur vous renseignera sur ce que vous saviez déjà. Ces augmentations frappent les plus défavorisés, évidemment.

Parmi les multiples causes de cette flambée il y a la brusque augmentation du prix du blé. Or le blé intervient dans de très nombreux secteurs de l'alimentation : le pain, les biscuits, les ... pâtes. Le blé " c'est le pétrole de la nourriture ". Pourquoi ce prix flambe-t-il soudain. Simple loi de l'offre et de la demande. L'offre ne peut soudain plus suivre la demande. Pour plus d'explications, lisez mon album

L'Economicon

dont voici des extraits :

 

inflation_par_demande

 

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Les cause de la flambée des prix du blé ? Multiples mais convergentes. Aux Etats-Unis 20% de biocarburants devront être incorporés dans les carburants d’ici à 2030. Cette orientation modifie complètement la filière agricole. La demande de maïs destiné à la production d’éthanol a augmenté d’un tiers cette année. Le prix de cette céréale a donc bondi. Les producteurs ont alors choisi de semer davantage de maïs, au détriment du blé. Plus rare, celui-ci est devenu plus cher. Les surfaces cultivées en blé ont donc été accrues, au détriment du soja, dont les cours se sont tendus à leur tour. Les biocarburants sont principalement responsables de la flambée actuelle des cours des matières premières agricoles. Mais cette hausse des prix a été renforcée par de mauvaises conditions climatiques. La sécheresse a sévi en Ukraine, qui est le grenier à grain de l’Europe, mais aussi au Maroc et en Australie, où la production l’an dernier a baissé de 60% par rapport à 2005.

Face à l’inflation sur ces matières premières, des pays parmi les plus gros exportateurs mondiaux ont restreint leur offre. Après la Chine et la Russie, le Kazakhstan a pris cette décision. Ce pays est le cinquième exportateur mondial de blé. Seuls les Etats-Unis et le Canada ont aujourd’hui les capacités nécessaires pour fournir des céréales sur le marché mondial. Il y a donc une situation de pénurie relative à la forte demande. Actuellement, les stocks mondiaux de blé représentent deux mois de consommation mondiale. Les réserves de soja n’excèdent pas un mois. La récolte devrait permettre de réduire ces tensions, si les conditions météorologiques sont normales. En cas d’intempéries ou de nouvelle sécheresse, le blé pourrait valoir 40% à 50% plus cher en 2009. En s’enrichissant, des pays comme la Chine et l’Inde adoptent de nouvelles attitudes alimentaires, davantage tournée vers les protéines et la viande. La demande de céréales pour l’alimentation du bétail croît fortement.

Sommes-nous à la veille d'une crise économique majeure ? On est en droit de se poser la question, que tout le monde se pose. Il y a de toute façon un problème mondial, qui ne fait que s'accentuer sans cesse, qui est celui des délocalisations, principalement vers la Chine. L'Empire du Milieu a compris que la guerre la plus efficace était la guerre économique. Une guerre où les Etats-Unis, en poussant l'Union Soviétique à se ruiner dans des dépenses militaires sans cesse croissantes avait fini par mettre son adversaire à genoux, sans tirer le moindre missile.

 

vaseline

Le premier produit d'exportation de la Chine

 

Sous la poigne de fer de Poutine, après le clientélisme maffieux de l'ivrogne Esltsine, la Russie est en train de reprendre du poil de la bête. Devons-nous nous en inquiéter ? Ce qui semble évident c'est que si une quelconque grande puissance devient maîtresse du monde, comme ce fut le cas des Etats-Unis pendant un temps, toutes les dérives sont envisageables pour cette " Nouvelle Rome ". Sans contre-pouvoir le glissement vers une main-mise fascisante est un risque majeur. De toute façon la politique internationale n'est jamais propre. Un de mes lecteurs, dont l'épouse est Tutsi, a évoqué dans un mail ce dont il a été témoin lors du génocide au Rwanda où les Français n'auraient fait selon lui que de jouer de simples rôles de spectateurs.

Derrière tous ces comportements il y a des intérêts financiers, et rien d'autre. Alors que notre planère regorge de richesses. Alors que nous avons tous les moyens technologiques pour résoudre nos problèmes. Les mers tropicales, avec les fortes différences de température entre surface et eaux profondes sont des sources d'énergie inimaginables. Des centrales immergées, ancrées sous trente mètre d'eau ce qui leur permettraient de résister aux pires tempêtes ( insensibles au dessous de 20 mètres de profondeur ) pourraient créer de l'électricité, en toute discrétion et rusticité, à l'aide de moteurs Stirling. Ces centrales pourraient être implantées dans les lacs, où les différences de température sont phénoménales dès qu'on descend en dessous de dix mètres de profondeur. Cet écart de température est partout. Savez-vous qu'elle est la température moyenne de l'eau, dans les fonds qui dépassent quelques centaines de mètres ? De 1 à 4 degrés. Il n'y a qu'à se baisser .....

Mais les Russes et les Chinois ont mis en chantier des centrales nucléaires ... flottantes, qu'ils implanteront au voisinage des côtes de pays en manque d'énergie. A la fois c'est la catastrophe assurée et à la fois cela mettra ces mêmes pays dans un état de dépendance technologique accrue, ce qui ne serait pas le cas avec la solution des générateurs Stirling, inventés au XIX° siècle.

Ailleurs, le soleil inonde la planète. Les déserts sont des sources fantastique d'une énergie inexploitée. Les émirs de Dubaï dessalent l'eau de mer en brûlant leur pétrol dans une fantastique centrale thermique pour irriger le gazon qui borde leurs autoroutes, à l'aide d'une circulations souterraine. Ils " investissent dans le luxe ". Jetez un oeil à leur pharaoniques projets. Vous connaissez leur piste de ski :

 

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La piste de ski de Dubaï. Dehors : 40°

 

Alors que dès qu'on s'éloigne de la côte on tombe sur un fantastique gisement ... d'énergie solaire. Il suffirait de construire des " tours solaires " de mille mètres de haut pour engendrer de l'électricité par centaines de mégawatts, en régulant de plus le climat, en permettant d'alimenter des culture hydroponiques. Il suffit de disposer de place pour implanter les systèmes à effet de serre, circulaires, qui doivent les accompagner à leur base. Le mer est toute proche. Les serres, portant de grandes masses liquides placées sous de simples plaques noires faisant office de capteurs et portées à 80° serviraient d'accumulateur, permettant un fonctionnement nocturne, avec d'ailleurs un meilleur rendement du fait de la baisse de température de l'air en altitude.

Dans les déserts ça n'est pas la place qui manque. Dubaï pourrait exporter des tomates. Au passage, jouant des rôles de "paratonnerres atmosphériques " de telles tours, crachant à des milliers de mètres d'altitude une colonne d'air chaud transformée en vortex, préviendraient les tornades qui ravagent chaque année le sud des Etats-Unis en atténuant les différences locales de température et d'hygrométrie sol-altitude. Des jets gazeux qui ne seraient rien d'autre que des mini-tornades artificielles, domestiquées, productrice d'énergie et non de dévastation.

Ne souriez pas. Avec de l'énergie on fait n'importe quoi. Les Islandais qui, eux, vivent dans le froid, produisent leurs propres bananes ... sous serre. Si vous en doutez, allez voir sur place. En le découvrant je suis resté bête.

- Cher ami, quand on dispose de sources de chaleur et de serres, pourquoi voulez-vous que nous cultivions des pommes de terre ?

Une autre idée, adressée par des lecteurs : on peut se passer de tours solaires en construisant ces cheminées à flanc de montagnes. L'énergie solaire est accumulée à l'aide de serres, dans les fonds de vallée. Puis l'air chaud peut monter sur de milliers de mètres et animer des turbines. L'eau de lacs de montagne peut au passage permettre d'accumuler l'énergie thermique, en la restituant la nuit, avec un meilleur rendement puisqu'entre temps la température en altitude aura fortement baissé.

L'énergie marémotrice et simplement celle des vagues est ... infinie. Et les vents....

Qu'est-ce qu'on attend, que le ciel nous tombe sur la tête ???

Hubert Reeves s'est recyclé. Enrichi par ses livres, vivant dans une somptueuse propriété il est devenu président d'honneur d'une association pour la défense de la faune sauvage. Récemment il est allé cirer les pompes de Sarkozy, dont il dit le plus grand bien.

N'oublions pas notre moulin à vent national, Nicolas Hulot

Oui, les prix des produits alimentaires flambent. Jetez un oeil à ce powerpoint sur l'augmentation des prix.

Augmentation du prix des produits alimentaires

Jetez aussi un oeil à cette vidéo, apparue sur Internet. A propos de cette " presse parallèle " qui se développe j'ai entendu une imbécile de journaliste décrier cette " peoplelisation de l'information ". Mais croirait encore au propos de ces quatre jeunes imbéciles, professonnels de l'info ?

 

Sarkozy et le pour d'achat

 

plus_ca_va_moins_ca_va

 


 

 

Les producteurs de pétrole qui ne sont pas idiots ajustent leur prix sur
la valeur du dollar (si le dollar baisse le baril monte vice-versa )


4em trimestre 2006

Prix du baril de pétrole : 58 $ us
Valeur de l’ euro : 0.8 $
Soit 1 baril de pétrole : 72,50€
Prix du litre de gasoil 1,05€

Aujourd’hui

Prix du baril de pétrole : 110 $ us
Valeur de l’ euro : 1.55 $us
Soit 1 baril de pétrole : 71,0€
Prix du litre de gasoil 1,40€

Nous payons le pétrole en dollars, que nous achetons avec des €uros
Nous payons notre carburant 33% plus chère alors que le pétrole est en
réalité au même prix en euro. (voir moins cher)

Les pétroliers et l’état s’en mettent plein les fouilles

 

 


 

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