Lettres ouvertes

12 octobre 2006

J'avais positionné le 10 octobre dernier sur mon site deux lettres ouvertes concernant deux jeunes chercheurs, destinées aux directeurs de leurs formations de recherche respectives. Ces lettres sont devenues sans objet. En effet :

- La première se référait à des critiques de mes travaux, vers lesquelles conduisait un lien présent au bas de la page biographie qui m'était consacré. Ce texte était hébergé dans le site officiel de l'Institut d'Astrophysique de Paris et prêtait à croire que ce laboratoire cautionnait l'opinion "très sévère" qu'un polytechnicien de 33 ans, Alain Riazuelo formulait à propos des mes travaux, en remettant en question mes qualités de chercheur. Ce lien a disparu dans la nouvelle version de cette biographie, devenue plus factuelle.

- Les archives des discussions qui comptèrent un nombre impressionnant d'interventions ont été totalement remaniées par les administrateurs de Wikipedia et ne comportent plus les passages vulgaires, insultants et diffamatoires qui avaient motivé ma démarche. Ceux qui ont suivi ces discussions n'auront pas manqué de remarquer le remarquable et soudain raccourcissement du volume de ces "archives à géométrie variable".

- Je maintiens la proposition que j'ai faites auprès des directeurs des deux laboratoires en question de donner un séminaire dans leurs murs. Ma démarche comprenait deux demandes :

 

 

- Monsieur Alain Riazuelo, polytechnicien de 33 ans, chargé de recherche au CNRS, en poste à l'Institut d'Astrophysique de Paris avait effet écrit dans les pages discussion de Wikipedia :

- En ce qui concerne les travaux scientifiques de Jean-Pierre Petit, la communauté scientifique a rendu son verdict depuis longtemps.

Il a ensuite fait figurer dans la page de discussion une critique, précédée de l'en-tête :

Un astrophysicien, Alain Riazuelo, en poste à l’Institut d’astrophysique de Paris juge la théorie des univers jumeaux de Jean-Pierre Petit

Au moment où j'écris ces lignes, ce texte est toujours accessible sur le site officiel de l'Institut d'Astrophysique de Paris à l'adresse :

http://www2.iap.fr/users/riazuelo/cosmo/jpp/p2.html

Jugeant qu'une page de discussion du Web n'était guère le lieu pour répondre à une pseudo argumentation scientifique trahissant ses lacunes sur le sujet et son incompréhension de mes travaux, je lui ai alors demandé, après avoir signalé au passage une erreur qu'il faisait concernant la détermination de la constante d'Einstein, de m'offrir l'opportunité de répondre à ses critiques devant ses collègues lors d'un séminaire à l'IAP (où j'avais d'ailleurs donné une conférence sur le même thème, six ans plus tôt sans susciter de critiques ). Ce à quoi il a répondu "que mes travaux étaient trop médiocres pour mériter d'être discutés dans un tel cadre, où on n'invite que des gens sérieux".

Ces propos, comme ceux d'un second chercheur du même âge, travaillant dans le domaine des supercordes, affecté dans un autre laboratoire et opérant cette fois sous un pseudonyme, trahissaient chez ces deux jeunes gens une méconnaissance profonde de la Relativité Générale ( au point que j'avais pris le dernier pour un jeune étudiant ). J'ai adressé aux directeurs de leurs formations de recherche une proposition de séminaire en bonne et due forme, comme il est d'usage en matière, pour éclaircir ces questions scientifiques et au passage compléter les lacunes des ces deux chercheurs.

Ces directeurs donneront ou ne donneront pas suite à cette proposition de séminaire. Si réponse il y avait je tiendrai mes lecteurs au courant.

- J'ai demandé en outre au directeur de l'Institut d'Astrophysique de Paris, de faire disparaître de son site officiel la critique qu'Alain Riazuelo, chargé de recherche au Cnrs, y avait inscrite.

Ce responsable laissera ou ne laissera pas en place ce texte, c'est son problème. Mais dans la mesure où l'appel par lien ne figure plus dans ma biographie sur Wikipedia cela n'a plus vraiment d'importance, cette page était assez peu visitée.

 

En guise d'épilogue à cette triste histoire


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