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Monsieur LAZAREWICZ : Il y a eu des contacts téléphoniques avec le Procureur. Il n'y a pas eu de lettre. Les constats ont été faits sur le matériel qui était dehors.

Monsieur SASSI : Vous auriez dû informer le délégué mineur de jour.

Monsieur FILIPPI : On avait demandé le matin une visite du CHSCT. Vous nous avez dit non. On aurait dû acter votre refus à ce moment-là. Vous interdisez l'accès au site aux délégués mineurs des 3 circonscriptions du fond et personne n'est averti qu'on peut débarrasser et après on reçoit une lettre d'avertissement. On est venu vous voir et vous nous avez averti de rien.

Monsieur LAZAREWICZ : Il n'y a pas de malice derrière cela. Il n'y a pas de consigne particulière de la part du Procureur nous disant de faire quoi que ce soit. Il y a une décision de justice nous demandant de ne toucher à rien. La décision de bloquer et interdire l'accès au fond a toujours appartenu à la Direction.

Monsieur SASSI : Êtes-vous oui ou non obligé d'en informer les instances ?

Monsieur LAZAREWICZ : C'est ce qu'on a fait lundi matin en CHSCT Fond.

Monsieur FILIPPI : Vous avez fait croire à toutes les instances que c'était une décision du Procureur de la République. Nous voulons savoir quel jour et à quelle heure la décision de bloquer le site a été prise pour nous permettre d'acter au fur et à mesure.

Monsieur LAZAREWICZ : Il y a eu une décision de la Direction d'empêcher l'accès et la descente au fond. Je n'ai pas eu de contact direct avec le Procureur. J'ai appelé les autorités. J'ai eu des contacts avec les gendarmes.
C'est Monsieur BEAUDOIN qui a eu des contacts avec le Procureur de la République. Une plainte a été saisie et nous devions faire un constat dès que possible.

Monsieur BONNET : C'est trop facile. Le lundi on nous annonce une décision du Procureur de la République. Je suis persuadé qu'il y a eu entente tacite entre la Direction, la DRIRE et la Gendarmerie.

Monsieur FILIPPI : Vous avez voulu gagner du temps. Vous continuez à bafouer le droit à continuer le travail.

Monsieur BAUDRY : Nous avons pris connaissance du communiqué de la Direction. Je trouve la démarche un peu délicate. J'aurais préféré que ce document soit daté du 3 février.

Monsieur LAZAREWICZ : L'information s'est faite par la voie hiérarchique.

Monsieur BONNET : Il n'y a pas eu d'écrit de la part de la Direction pour dire dans quel cas le personnel restait à la maison et avec quelles couvertures.
A travers le CHSCT extraordinaire d'aujourd'hui nous vous demandons une visite du fond, des machines et des installations.


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