Quel âge faut-il avoir pour avoir du courage ?

27 décembre 2010

Pour 2011, nous vous présentons nos meilleurs vieux

 

 

Transmis par un lecteur, que je répercute aussitôt, vue l'importance :

Titre : Révélations sur le lobby sioniste - Helen Thomas (The Real News)

http://www.dailymotion.com/video/xg656v_revelations-sur-le-lobby-sioniste_news


Helen Thomas :

Helen Thomas (née le 4 août 1920) est une reporter réputée d'agence de presse, chroniqueuse pour Hearst Newspapers et correspondante accréditée à la Maison Blanche de 1960 à 2010. Elle travailla cinquante-sept ans comme correspondante puis chef de bureau à la Maison Blanche pour l'agence United Press International (UPI) avant de travailler pour Hearst.

Elle a ainsi couvert l'actualité de la présidence américaine depuis John F. Kennedy jusqu'au président actuel Barack Obama.

Elle fait partie de plusieurs prestigieux cercles de journalistes, dont elle a souvent pu être la première femme à en devenir membre.

Concernant les exactions de l'armée sioniste israélienne en Palestine et au Liban, elle avait qualifié ces génocides de boucherie.

Suite à ces déclarations relatives au sionisme, elle fut contrainte de prendre sa retraite.


 

Helen Thomas a aujourd'hui quatre vingt dix ans. Mais, comme on pourra le voir sur cette video, elle a gardé toute sa tête et tout son courage.

 

Helene Thomas 01

 

Elle est l'invitée du plateau Real News. Le commentateur commence par rappeler qu'elle a été journaliste accréditée de tous les présidents des Etats-Unis, pendant 58 années, jusqu'à Obama, qui a exigé sa mise à la retraite, c'est à dire la fin de son accréditation. Et on verra plus loin pourquoi.

 

Helene Thomas 02

Ici, avec le président Gerald Ford

 

Elle a été la première femme a être membre de l'association des correspondants de presse ce la Maison Blanche.

Elle est présente lors de la première conférence de presse donnée par le Président Obama. Venant juste d'être élu, celui-ci commence par s'adresser à elle.

 

Obama

Obama, donnant sa première conférence de presse après son élection

 

Obama2

Il se déclare tout excité, mais on verra que dans les secondes qui suivent, il le sera beaucoup moins

 

Helen Thomas prend le micro et lui pose la question :

 

Obama3

 

La traduction n'est pas conforme à ce qu'elle dit exactement :

- President, do you know of any coutry in the middle East that owns nuclear weapons ?

Ca n'est pas " savez-vous " mais :

- Président, avez-vous connaissance qu'il existerait au Moyen Orient une nation qui possèderait l'arme nucléaire ?

Le sourire d'Obama disparait immédiatement. Il est visiblement en train de réfléchir à la réponse style langue de bois qu'il pourra produire et a cette "phrase de transition" totalement dénuée de sens :

 

obama4

With respect to nuclear weapons.....

 

Le sous-titre correspond à une mauvaise traduction. La traduction correcte est "Vis à vis des armes nucléaires ...."

Il enchaîne en disant :

- Je ne veux pas spéculer " if I know is this " ( si c'est le cas ou non ).

et il s'empresse de dévier la question en disant que s'il avait l'impression qu'une course aux armements prenne naissance dans cette région du monde, aussi instable, tout le monde serait en danger. Et il ajoute : "Un de mes objectifs est de lutter contre la prolifération des armes nucléaires en général. Je pense que c'est important pour les Etats-Unis, en concertation avec la Russie".

Mais Helen Thomas reprend la parole et lui dit :

 

Obama5

mais, visiblement, elle est rapidement coupée par la régie

 

Obama ne répondra pas à cette question. Or il n'y a personne au monde qui douterait qu'Israël détienne l'arme nucléaire, celle-ci ayant été mise au point dans un site sensible, à Dimona, dans le Sinaï. Si sensible que lors de la guerre des six jours un missile sol-air, tiré depuis cette installation, avait détruit un chasseur bombardier israélien et tué son pilote, qui avait fait une légère erreur de navigation.

- A Dimona, on tire d'abord, on pose les questions ensuite

Obama aurait pu répondre :

- Cette question devrait être posée aux états du Moyen-Orient, sans exception, lors d'une prochaine session de l'ONU.

Et Helen Thomas lui aurait aussitôt dit :

- Y compris à l'Etat d'Israël ?

Question à laquelle il n'aurait pu répondre que par l'affirmative, en répondant " oui " ou " tous les états du Moyen Orient, sans exception "

Mais Obama changera de sujet et ne répondra pas à la question. Il suit le diktat du lobby israélien, très puissant aux Etats-Unis. La question de la détention d'arme nucléaires par Israël n'a pas à être posée, ni ici, ni en aucun autre lieu. En particulier pas à l'ONU !

Quand à Helen Thomas, elle ne figurera plus à ce type de conférence de presse, ayant posé " la question qu'il ne fallait pas ". Pour poser ce type de question, à 90 ans, il faut être " gâteuse ". Obama l'a faite "mettre à la retraite", dit la vidéo.

Quand on crée des dossiers sur Internet, ce sont des tiroirs qu'on ouvre. Il existe des dossiers vidéo, auxquels on accède rapidement, qui retracent l'histoire du nucléaire, dans l'état d'Israël. Tout est limpide, tout est connu, établi, prouvé, effarant. Dans ce développement du site de Dimona, la France, qui y installa un réacteur nucléaire plutonigène, porte une énorme responsabilité. Dès le départ, ce site fut axé vers l'élaboration de la bombe atomique de l'état Hébreu. En fait, le développement de l'arme nucléaire israélienne suivra de peu celui de l'arme française. Il faudra que je fasse un dossier " Israël et la bombe ". Face à cette avalanche de documents, l'attitude d'Obama est inquiétante, car elle montre à quel point les Etats-Unis sont carrément passés sous le contrôle du minuscule état israélien.

Dans ces années soixante, la France équipa l'armée de l'Air israéliennes avec des Mirages, équipés dès le départ pour pouvoir emporter une arme nucléaire, fabriqués par la société alors dirigée par Marcel Dassault, qui changea son patronyme, juif, de Bloch, a son retour de camp de concentration allemand. C'est également la société "Dassault" qui conçu le premier missile Jéricho.

Une aide sélective ?

Pensez-vous !. A quelques années près les Français fournirent aux Irakiens les éléments du réacteur nucléaire " Osirak ", qui fut détruit par un raid aérien israélien, après deux sabotages effectués en France et un assassinat perpétré par le Mossad, en plein Paris, dans un hôtel, de l'ingénieur égyptien chargé du suivi de la construction des installations nucléaires irakienne.

Allez-jeter un oeil à la guerre Iran-Irak (déclenchée par Saddam Hussien, au passage ). Les société françaises produisaient des armements alimentaient les deux camps (donc la société française Lucher pour les obus).

En France, là où il y a du fric à se faire ....

Il y a encore peu de temps, des stratèges étudiaient la façon dont l'état hébreu pourrait s'y prendre pour effectuer une mission de frappe aérienne en direction des sites nucléaires iraniens. La distance à franchir semblait trop importante, et nécessitaient des ravitaillements en vol au dessus du territoire irakien, donc une collaboration des USA. Mais l'émergence en 2008 du missile intercontinental Jéricho III change la donne. Israël, qui détient d'après les experts plus de 200 bombes nucléaires, produit ces missiles à une cadence élevée (et continue à produire ses têtes nucléaires, à Dimona, sans le moindre contrôle de qui que ce soit).

 

Jericho  III

Le missile intercontinental israélien Jéricho III, jaillissant d'un container qui préfigure non seulement les silos israéliens,
mais les tubes de lancement de futur sous-marins SNLE dont le pays rêve de s'équiper
. Il a déjà 3 sous-marins, de type Dauphin, lanceurs de missiles de croisière porteurs d'armes nucléaires... fabriqués par la France

 

portée Jéricho III

Portée du missile à trois étages israélien Jéricho III : 11.000 km

 

Vous êtes surpris, hein ? Ca englobe l'Europe, la moitié de la Chine, une bonne part de la Russie, l'Islande...

Et vous entendez Obama répondre à Helen Thomas que " si par hasard il entendait parler d'une course aux armement nucléaires, quelque part au Moyen-Orient, il ne resterait pas sans réagir ".

Ben voyons....

Ne croyez pas qu'il ignore tout cela. Simplement, aux Etats-Unis, il a déjà été amplement démontré que la vie d'un Président ne valait pas grand chose. Il y a sa vie, celle de ses proches, de ses enfants. Aux USA, il est plus facile de prendre des risques quand on sait qu'on n'a plus que quelques années à vivre (je viens de jeter un oeil sur les conditions de l'assassinat de Robert Kennedy, le frère de John Kennedy. Il est censé avoir été assassiné par ... un Palestinien, mais vous verrez que toutes les photos qui avaient pu être prises ont été saisies par la police et ... détruites ).

Savez-vous que la ville de Jéricho est une des villes palestiniennes qui ont été rasées par les Hébreux, au moment de leur brillante conquête de la Terre Promise. Dans l'Ancien Testament, vous lirez "vouée à l'interdit". C'est à dire au génocide. La conquête de la Terre Promise fut une Shoah soigneusement programmée. A Jéricho, les Hébreux tuèrent hommes, femmes, enfants, vieillards, bétail, et rasèrent la ville. Leur chef de guerre, Josué, conclut cette brillante action en disant :

- Malheur à celui qui reconstruira cette ville !

Qu'avaient fait les habitants de Jéricho ? Rien. Il étaient inscrits dans le plan génocidaire Hébreu.

J'imagine que la journaliste Elisabeth Lévy n'a jamais lu une ligne de l'Ancien Testament. Quand je m'étais mis à l'étudier, avant d'en faire une bande dessinée de 400 pages, j'avais été étonné par l'ignorance de ces textes fondateurs, au sein des communautés juives. De même que bien peu de Chrétiens connaissent le contenu des Actes et Épîtres de leur Nouveau Testament. Mais il en est de même dans toutes les religions. Les "fidèles" connaissent mal, ou pas du tout leur textes sacrés, et quand ils les lisent, c'est avec l'écran qui leur convient. Ainsi, dans l'ancien Testament, quel lecteur perçoit le sens de l'expression "vouée à l'interdit", qui signifie, concernant une ville ou une communauté, condamné à une extermination génocidaire ?

On s'aperçoit de nos jours que chez nos hommes politiques, le courage ne semble émerger qu'à partir d'un âge relativement avancé. Tout le monde a en mémoire le discours du seul membre du Sénat américain, Robert Byrd, qui s'était opposé, complètement seul, à la guerre contre l'Irak, en parlant devant une salle totalement vide, en février 2003. Lien. Il avait alors 82 ans.

Il se trouve que j'avais, prudemment, sauvegardé cette video sur mon propre site en 2005 :

 

Byrd

Le sénateur Robert Byrd parlant devant une salle totalement vide, juste avant la guerre en Irak

http://www.jp-petit.org/VIDEOS/robertbyrd.wmv

Le 19 mars 2003, au premier jour de l'invasion de l'Irak, Byrd fait un discours dans le Sénat contre la guerre :

« Aujourd'hui, je pleure pour mon pays. C'est avec un cœur très lourd que j'ai regardé se dérouler les événements des derniers mois. L'image de l'Amérique n'est plus celle d'un gardien de la paix, fort mais bienveillant. L'image de l'Amérique a changé. Partout dans le monde, nos amis se méfient de nous, nos paroles sont contestées, nos intentions sont mises en doute. Au lieu de raisonner avec ceux avec qui nous ne sommes pas d'accord, nous exigeons leur obéissance ou les menaçons. »

Actuellement, on pourrait se tourner vers cet homme, qui avait une vue prophétique de la tournure des événements au Moyen-Orient. Mais cela serait peine perdue. Personne n'est éternel.

Il est décédé au mois de mai de cette année, à 86 ans.

Plus récemment, un autre " vieux", le sénateur Bernie Sanders vient de dénoncer à voix haute une évolution des Etats-Unis à deux vitesses, avec une " Amérique d'en haut " et une "Amérique d'en bas ".

 

Bernie Sanders

Bernie Sanders au Sénat

http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/senat-us-un-homme-a-parle-28685

 

Quel âge faut-il avoir pour oser soulever les vraies questions ? Ce qui se passe aux Etats-Unis est identique à ce qui se passe en Europe, les deux pays étant secoués par les conséquences brutales de la mondialisation. Une réorganisation, avec un "Gouvernement Mondial", ardemment souhaité par notre cher Président, Nicolas Sarkozy, souhait qui serait poursuivi par le petit Strauss-Kahn, si celui-ci devenait son successeur qui crée un fossé,qui s'élargit sans cesse entre ceux qui se vautrent dans des rivières de profits, les importateurs, en particulier et les citoyens, à qui ont entend de plus faire payer la note d'une gabegie financière incroyablement scandaleuse.

- Sans les banques, point de salut !

Le passage à l'euro a révélé ses effets pervers. Au départ le but était de créer une monnaie forte, insensible à toute tentative de spéculation. Le pas a été franchi, et il est difficilement réversible, car tout pays qui sortirait de cet euros, pour relancer ses exportations à travers une dévaluation, verrait sa propre monnaie s'écrouler, subirait les attaque des toutes les puissances d'argent, au coude à coude contre ce rebelle. Le serpens monétaire européen ne serait plus là pour soutenir le pays rebelle, contre une attaque financière et monétaire.

Regardez cette courbe, d'une ascendance vertigineuse.

 

dette publique France

Le croissance de la dette publique de la France depuis 1978

 

Nous sommes endettés, mais vis à vis de qui ? de Quoi ? La dette, jadis, c'était l'affaire des soit disant pays en voie de développement, des "pays pauvres". Des pays qui empruntaient au Fond Monétaire International, et ne pouvaient que lui emprunter de nouveau, pour payer ne serait-ce que les intérêts. Des pays aux économies trop fragiles pour qu'ils puissent combler leur déficit en battant monnaie, une monnaie nationale qui aurait été aussitôt dévaluée au point ... de perdre toute valeur. La seule solution était donc l'emprunt au FMI

Nous voilà pris dans la même spirale ? Mais pourquoi ??? Et pourquoi dette "dette" prend-t-elle le départ à zéro, en 1978. Avant, nous n'étions pas endettés ? L'explication, vous la trouverez dans une loi du 3 janvier 1973, concoctée par Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing, ce faux noble, crâne d'oeuf aux mèches soigneusement collées sur son crâne, qui affectait de jouer de l'accordéon dans et d'aller partager le repas de petites gens. Lisez :

http://www.lepost.fr/article/2010/02/04/1923483_pompidou-et-giscard-d-estaing-ont-vendu-le-peuple-francais-aux-banquiers-banksters-le-3-janvier-1973.html

Si vous voulez comprendre un petit quelque chose au problème initial de la monnaie d'un pays, lisez ma bande dessinée l'Economicon. Quand un pays se trouve en déficit, et il l'est systématiquement, il dépense toujours plus que ce que lui permettent ses rentrées d'impôts, il compense celui-ci en émettant de la monnaie (jadis en imprimant des billets. Mais aujourd'hui l'argent électronique a pris le pas et cette création monétaire se fait par un effleurement de touches sur un clavier). Ce gonflement de sa masse monétaire, dans sans propre monnaie, dévalue celle-ci. Ce qui est rare est cher, et ce qui cesse de l'être se déprécie. Les prix montent, mais la dévaluation de la monnaie abaisse artificiellement les prix à l'exportation, et relance celle-ci, en bloquant au contraire les importations. Cette dépréciation de la monnaie appauvrit au passage les salariés, qui s"étonnent de voir leur pouvoir d'achat, alors que leurs salaires soient montent, soit se maintiennent. Ils s'étonnent de devoir payer de plus en plus cher tout ce qui vient de l'étranger (à commencer par le pétrole et les produits de base)

C'est le tour de con du roi Numis, qui crée ainsi " de la fausse monnaie", grâce à cette monnaie papier.

Mais avec Giscard, la France est entrée dans une dynamique monétaire et économique beaucoup plus perverse. La loi en question a interdit à l'Etat de battre lui-même sa propre monnaie. On pourrait penser que c'est pour contrôler l'inflation, sa tendance à payer tout avec de la monnaie de singe. Mais derrière ce remède se cachait une maladie que rares sont ceux qui l'ont venu venir. Cet "argent frais" n'est plus créé par l'état, mais emprunté à des banques privées, lesquelles réalisent ainsi la création monétaire sur la base de prêts consentis à partir de dépôts inexistants !

Ainsi les banques achètent les pays, les économies avec du vent, de la monnaie de singe, du "vide économique" pour reprendre l'expression de ma bande dessinée.

En battant monnaie, l'Etat agissait comme s'il se prêtait à lui-même à taux nul. Cet argent se diluait, simplement. On n'en cherchait plus l'origine. Mais grâce à cette loi Giscard, confirmée par l'article 104 du traité de Mastricht, c'est l'ensemble des banques du monde qui devient propriétaire des pays. Ce qui était à l'oeuvre dans les pays pauvres devient la règle dans les ex-pays riches.

La loi Giscard interdisait à la France de créer elles-même ses francs. Elle devait les emprunter à des banques privées (au premier chef à la banque Rotschild), sur la base, la caution de dépôts inexistantes. Le traité de Maastricht généralise l'entourloupe. Les pays européens ne peuvet créer d'euro par eux-mêmes, mais doivent les emprunter à des banques privées, moyennant intérêt. Sinon, en pratiquant sans intérêt un accroissement de sa masse monétaire; l'Europe pourrait se prêter à elle-même à taux nul.

Avec ce petit jeu, depuis 1978 la France s'est déjà collée sur le dos mille trois cent vingt sept milliards ( 1327 milliards ) d'euros d'intérêts (chiffre de 2008).

Aller jeter un oeil à " ce grand Européen " qu'est Giscard d'Estaing, et aux différents portefeuilles ministériels qu'il assuma jusqu'à son élection à la présidence de la France. Trajectoire similaire pour un Pompidou, pur produit de la banque Rotschild, où il oeuvre d'abord de 1959 à 1958, puis de 59 à 62 comme ... directeur, carrément ! Cette situation de Directeur de cette banque privée ne l'empêcha pas de présider le Conseil constitutionnel, où oeuvra également crâne d'oeuf.

Vous cherchez les " banksters " ? Mais les voilà ! Vous les avez vus pendant des décennies sur vos écrans de télévision. Ils sont même devenus tout tranquillement Présidents de tous les Français.

Quant à l'économie mondialisée, elle ne sert que les intérêts de certains. Des intérêts à court terme, des appêtits voraces, fondés sur des sous-traitances découlant d'une sous-estimation remarquable des capacités des Chinois à absorber les technologies les plus sophistiquées.

 

vaseline

Produit d'exportation chinois

 

Voir à ce sujet mon papier de 2005 sur les visions économiques du député européen Daniel Cohn-Bendit, en particulier sur ce que ce crétin envisageait pour les relations avec la Chine. Vous apprécierez la naïveté des gens d'Airbus, avec leur chaîne de montage du 320, "soucieux d'éviter des transferts de technologies incontrôlés".

Ne vous inquietez pas, maintenant, c'est fait !

Pour la petite histoire, nombre d'appareils vendus par la France aux Chinois n'ont jamais été mis en service sur des lignes de l'Empire du Milieu. Où étaient-ils alors ? Mais quelque part, démontés pièce après pièce, pour examen soigneux...

A propos d'âge, avant de reprendre ce sujet, lié à l'intervention de la journaliste Helen Thomas, citons aussi les émission de Jesse Ventura, plus jeune. C'est un sexagénaire, ex-gouverneur du Minnesota, ancien champion de lutte, ancien marine, spécialisé dans le dynamitage des installation côtières, pendant un guerre du Vietnam. Un homme qui n'hésite pas à traiter des gens comme Bush, Cheney et Rumsfled de lâches.

 

jesse ventura

Jesse Ventura, 60 ans, ancien gouverneur du Minnesota, fer de lance des théories de la conspiration

 

Il est l'animateur de toute une série de télévision, truffées de publicité, comme c'est la règle aux Etats-Unis. Mais les messages qu'il faut passer sont décoiffants. On connaît l'expression " conspiracy theory " ( Théorie de la conspiration ), qui a été lancée par tous les tenants des thèses oficielles, en tratant ainsi tous ceux qui les contestaient de maniaques de la conspiration.

Ventura est en train de reprendre ce qualificatif à son compte. Oui, il voit des conspiration en beaucoup d'endroits et n'hésite pas à le dire haut et fort. Il ajoute, dans des interviews... qu'il ne prend plus l'avion.

En cours de sous-titrage en français, son émission sur le 11 septembre, et plus particulièrement sa contre enquête sur l'affaire du Pentagone :

http://www.youtube.com/watch?v=TrZ14NRbT-s

J'aurai l'occasion d'y revenir. C'est ... surprenant. Si vous comprenez l'anglais, vous découvrirez :

- Que la veille, le 10 septembre 2001, Rumsfeld avait dit dans une interview télévisée, qui avait ensuite rapidement disparu, qu'on avait perdu la trace de 2,3 mille milliards de dollars de dépenses du Pentagone ( " 2.3 trillions dollars !!!" ). Puis Ventura nous explique que les ordinateurs contenant les données relatives à ces mouvements étaient ... dans l'aile du Pentagone qui sera complètement détruite le lendemain !

- Il retrouve une jeune femme qui travaillait dans le Pentagone, le jour de l'attaque, et qui se trouvait à dix mètres du point où le rapport officiel situe le point d'impact d'un Boeing 757 détourné. Elle dit avoir vécu l'événement comme " une explosion ".

 

témoin

Celle-ci, portant sa fillette sur ses épaules, a pu s'enfuir du Pentagone en passant par un des orifices liés à l'explosion
Mais elle n'a aperçu aucun débris d'avion, ni de corps de passagers

 

- Un expert en aéronautique ( et je confirme cela à 100 % ) affirme que la trajectoire d'approche, telle qu'indiquée par la boite noire et qui faire arriver l'avion à 850 km/h, est incompatible avec les possibilités de l'appareil en matière de structure et d'aérodynamique. En particulier l'effet de sol lui aurait interdit de s'approcher si près du sol.

- Ventura met aux commandes d'un simulateur de pilotage, recréant tout l'environnement d'un 757, un de ses jeunes assistants,qui lui aussi a piloté un Cessna pendant quelques heures et qui ne parvient pas, après maintes tentatives, à atteindre la façade du bâtiment. A une telle vitesse, l'appareil se révèle impilotable.

etc....

Découvrez la contre-enquête menée par Ventura sur l'assassinat de John Fitzerald Kennedy.

http://www.trutv.com/video/conspiracy-theory/full-episodes/jfk-assassination.html

Voici la série complète

http://www.trutv.com/shows/conspiracy_theory/episodes/index.html

Toujours à propos de cet page qui, soudain, rend l'homme plus libre dans ses propos, Roland Dumas, ancien Président du Conseil Constitutionnel, Voir la vidéo de sa réce,te interview.

 

Roland Dumas

88 ans ....

 

De 1995 à 2000, et occupa diverses fonctions ministérielles, dont le ministère des Relations extérieures de 1984 à 1986 et le ministère des Affaires étrangères de 1988 à 1993.

 

Roland Dumas chez le journaliste Taddéï :

Duma chez Taddei

http://www.youtube.com/watch?v=ncEXUx-ChLQ

La transcription texte de son interview

 

Face à la journaliste Elisabeth Levy, sioniste militante

Elisabeth Lévy

46 ans ....

La meilleure réponse que je pourrais faire serait de balancer mon verre !

http://www.youtube.com/watch?v=jhyqxXweIU0&feature=related

 

Vous voulez un autre vieux, un qui n'en a plus que pour quelques années à vivre, mais qui, celui-là, n'a pas attendu d'avoir un âge canonique pour être courageux ? Je vous présente Stéphane Hessel, Juif, comme Elisabeth Levy ( née en 1964, qui n'a connu aucune guerre, pas plus cette de 39-45, que la guerre d'Indochine ou celle d'Algérie, mais qui sait tout sur tout. Au passage, je parierais n'importe quoi qu'elle n'a jamais lu une seule ligne de la Torah, de l'Ancien Testament et ignore que Jéricho, nom du missile intercontinental Israélien à trois étages, d'une portée de 4800 à 11.000 km, porteur d'armes thermonucléaires, est le nom d'une des villes vouées par les Hébreux " à l'interdit ", c'est à dire où les Juifs, après une attaque sans préavis, tuèrent hommes, femmes, enfants, vieillards et même le bétail, parce que cette ville se situait sur la Terre Promise promise par Yahwey Ces villes palestiniennes qui furent l'objet d'un génocide en règle, ordonné par le dieu des Juifs.

Des génocides, il y a dû y en avoir dans l'histoire humaine. L'histoire a retenu la tentative d'extermination des Juifs par les Nazis, pendant la seconde guerre mondiale, la Shoah. Comment se fait-il que personne n'évoque jamais le génocide, méthodiquement organisé, du peuple palestinien de l'époque, planifié et exécuté par le Hébreux, sur ordre de leur dieu, conté par le menu dans l'Ancien Testament ? Une phase de leur histoire que les occupants actuels de la terre d'Israël sont loin d'avoir oublié, loin de le renier, puisqu'ils donnent le nom de Jericho à leur première arme de destruction massive.

 

Stéphane Hessel

Stéphane Hessel, 93 ans, Juif originaire d'Allemagne ( vingt de plus que moi ! )

- Que des Juifs puissent perpétrer eux-mêmes des crimes de guerre, c'est insupportable

 

Aux éditions Indigène, 1 Impasse Jules Guesde, 38080 Montpellier ( editions.indigene@wanadoo.fr ) il a publié une petite plaquette, vendue 3 euros.

 

Hessel3

 

A lire.

Encore un vieux qui parle. Hessel évoque l'esprit de changement qui animait ceux qui, pendant le conflit, avaient constitué la " Résistance Française ". Des hommes et des femmes qui, prenant de gros risques, n'avaient pas hésité à manifesté leur indignation vis à vis de l'occupant Nazi et de ceux qui avaient accepté de collaboré avec lui.

Souvent, les courants politiques et humains ont besoin d'un mot pour servir de "cri de ralliement" et Heller propose celui de "Résistance". Une résistances vis à vis du mensonge, de la collusion entre la classe politique et les puissances d'argent, contre la destruction des acquis sociaux, au profit de gens sans foi ni loi.

Pendant la seconde guerre mondiale " être dans la résistance " signifiait avoir du courage, lutter pour la liberté et pour un certain humanisme. Cette liberté qui, le dit Heller, n'est pas " celle du renard dans le poulailler ".

De nos jours, on peut se prétendre "écologiste", "vert", "libéral", "de gauche", "de droite", "centriste". Si vous êtes de ceux qui trouvent que le monde n'évolue pas bien et que des changements profonds doivent être envisagés, alors voici le qualificatif dont vous devrez désormais vous réclamer :

Vous êtes un Résistant

Dans sa plaquette, une perle : Chaque vendredi; les autorités israéliennes sont confrontées à une marche de citoyens qui se rendent, sans lancer des pierres, sans utiliser la force, jusqu'au mur des lamentations contre lequel ils protestent.

Ces autorités israéliennes ont qualifié ces marche de

Terrorisme non-violent

Et Hessel conclut " il faut être Israélien pour qualifier la non-violence de terrorisme".

Comment s'étonner que Heller, qui est fils d'un Juif ayant émigré hors d'Allemagne avant la seconde guerre mondiale, soit qualifié par les organisations juives française d'antisémite ?

Une citation d'Elisabeth Lévy :

- Qui n'est pas avec moi est contre la liberté.

Cette petite plaquette, déjà vendue à plus de 600.000 exemplaires (pulvérisant au passage le score du dernier Goncourt) a trouvé un écho étonnant dans la médiasphère anglophone

http://www.independent.co.uk/news/world/europe/the-little-red-book-that-swept-france-2174676.html

Traduction française de cet article

 

Un livre se vend à 600.000 exemplaires en trois mois. Le Web en parle, pas la "Grande Presse". Mais celle-ci, c'est quoi, c'est qui ?

C'est Elisabeth Lévy, Philippe Vals, Bernard Koutchner, Bernard Henru Lévy. La liste est interminable. Or qu'est-ce que nous montre ce petit manifeste du courageux Stéphane Hessel ?

Que la judaïté et l'humanisme ne sont pas incompatibles

Au passage je vous envoie vers un manifeste diffusé récemment par des jeunes de Gaza. Savez-vous qui m'a fait suivre ce texte ? Un Juif, mon ami Richard, dont la famille, éjectée d'Algérie à la fin de la guerre du même nom, dont les ancêtres habitaient le pays deux mille ans plus tôt, avant même que la conquête Arabe ne déferle sur l'Afrique du Nord, au VII° siècle de notre ère.

Et qu'est-ce que ça veut dire, la judaïté ? Est-ce que ce mot a vraiment un sens ? Comment se percevoir comme un Peuple Elu, choisi par un dieu de banlieue, quand on sait que l'univers contient cent millions de milliards de planètes hébergeant une vie intelligente.

Je vais vous citer une histoire qui vous fera sourire. En octobre dernier j'étais un un colloque international de MHD, à Jeju, en Corée. Là-bas, il y avait quatre Iraniens. Vous savez que dans des congrès, les participants portent autour du cou un badge assez grand piyr qu'il soit lisible de loin. Leur leur a suffi, dans les premières heures, à provoquer une volte-face immédiate des anglo-saxons, qui leur tournaient le dos. Mais qui étaient-ils, ces quatre là ?

Il y avait d'abord deux jeunes, qui n'étaient jamais sortis de leur pays. Deux types élégants à tous points de vue, dotés d'humour, ouverts, remarquablement intelligents. Disons 25 et 26 ans. Deux jeunes chercheurs, se disant musulmans, mais refusant les diktat du prophète, ne respectant pas les consignes alimentaires, ni vestimentaires.

Les deux autres, un homme et une femme, étaient plus typés. Lui portait une barbe noire comme de l'encre, qui lui mangeait le visage. Elle portait un foulard islamique, qui lui descendait presque jusqu'aux chevilles. Mais, remaruqon-le, c'était une des rares femmes-chercheur à venir présenter un travail. Reconnaissons cette justice aux islamistes d'Iran. Si au Yemen on cloître les femmes, en Iran, si on leur impose des règles vestimentaires, on leur ouvre en grand les portes des écoles et des universités.

Venons-en à l'anecdote amusante. Au moment de commencer son speech, car c'était la jeune femme qui venait présenter un travail, elle prononça ces mots :

- In the name of Allah ....

Les chercheurs israéliens présents quittèrent aussitôt la salle. Les autres rstèrent un peu interdits. Devra-ton, à l'avenir, déconseiller les manifestation de religiosité dans les congrès de physique ?

Je retournerai sans doute à ce genre de colloque, en 2011. Alors je sais une chose. Quand je commencerai mon speech, et il sera comme celui de 2010 enregistré, je commencerai pas ces mots :

- In the name of Santa Claus ....

Ma foi, c'est une mode à lancer, digne du Cercle des Scientifiques Disparus. Si au cours d'une session, tous les chercheurs faisaient de même, je gage que notre brave dame finirait par laisser tomber.

Tiens, écoutez cette interview d'une jeune française, qui n'est pas d'origine maghrébine, qui, déambulant dans les rues avec son voile intégral, en précisant que ce port ne lui avait nullement été imposé par son mari, qui est ... contre !

 

voile intégral

L'interview de cette femme, victime d'une " injure religieuse "

 

Notez la phrase de la fin :

- Si la loi passe, ou je ne sortirai plus de chez moi, où je partirai vivre en Arabie Saoudite, où les lois sont faites pour des femes comme moi, et où je pourrai vivre que je le souhaite, comme une femme du prohète.

Si elle décide de partir, je contribuerai à une éventuelle collecte pour lui payer le voyage. Personnellement je pense que nous ne vivons pas dans un état chrétien, mais dans un état laïque, et tout en prônant la tolérance religieuse, je suis contre toutes les manifestations ostentatoires d'appartenance religieuse. Les étoiles de David, les croix christiques : dans les lieux publics, autour du cou, mais sous les chemises. Les Kippas : à la synagogue. Les religions ont toujours été de superbes fouteuses de merde et génératrices de violences. Si la mémoire vous fait défaut, visitez, à Aigues Mortes, les Tour de Constance, où furent enfermées pendant des décennies des chrétiennes " protestantes ", qui refusaient la messe et les icônes religieuses, les croix. On tua des dizaines de milliers de personnes pour ce schisme qui s'opéra dans la chrétienté. Marie Durand fut enfermée dans cette tour à l'âge de 18 ans et n'est sortit que 38 ans plus tard.

En plein " siècle des lumières " le jeune chevalier de la Barre (une rue de Montmartre porte son nom) est condamné, à subir la torture ordinaire et extraordinaire pour dénoncer ses complices, à avoir le poing et la langue coupés, à être décapité et brûlé avec l’exemplaire du Dictionnaire philosophique cloué sur le torse. Cette sentence pour blasphème est exécutée le 1er juillet 1766 à Abbeville par cinq bourreaux spécialement envoyés de Paris (dont le bourreau Sanson qui lui tranchera la tête).

Son crime : avoir détenu chez lui, un ouvrage interdit, le dictionnaire philosophique de Voltaire, ainsi que des "revues licencieuses", érotiques. Il est aussi accusé, sans preuves, sur la base de faux témoignages, d'avoir tailladé la statue de bois représentant le Christ en croix. La loi de 1666, toujours en vigueur, punissait le blasphème de mort (...).

C'était, dans notre bonne terre de France, il y a moins de deux siècles et demi.

A propos de ce "phénomène de société" que représente ces ostentations vestimentaires à caractère religieux, il y a une réponse à laquelle les gens ne pensent guère. La voici :

 

voile intégrale2

 

C'est le voile " semi-intégral " avec mini-jupe, chaussures à talons à aiguille. Et, pourquoi pas, collants de chez Dior, bas à résille. Je verrais bien une manifestation de ce genre dans une grande artère parisienne, avec des centaines de femmes vétues de cette façon. Seraient-elles taxées "d'injure religieuse ".

Pour plus de décence, femmes, baladez vous masquées, gantées, vétues de collants noirs comme de l'encre. La couleur des femmes du prophète. Avec des lunettes noires, vous atteindrez le but ultime : que pas un pouce de votre anatomie ne soit apparent :

 

voile intégral3

Si un jour les lois de la République sont aménagée de manière à autoriser le port du voile intégrale, du niqab, pourquoi ne pas adopter les tenues de rat d'hôtel ? Ce type de comportement serait-il alors taxé " d'injure religieuse ? "

Les citoyens du monde ne soupçonnent pas le nombre des moyens mis à leur disposition pour résister. Si la loi autorise le fait de conduire son automobile masquée, alors dévalisez les magasins de carnaval, portez des masques de personnages politiques. Organisez des défilés caranavalesques, puisqu'aujourd'hui notre vie politique n'est plus qu'une pantomime lamentable.

 

carnaval métro

 

Que les rues se peuplent de Ségolène Royal, de Sarkozy, de Strauss Kahn. Osez leur montrer à qui ils ressemblent. Portez des kippas ornées de lampes clignotantes, des tiares d'évèques dignes du film Roma, de Fellini, promenez vous en soutane à fleur, organisez les défilés en suivant un veau en papier mâché plaqué or, en arborant des bannières : "nous aimons l'argent" !", "la retraite à quatre vingt ans", distribuez aux passants des bombes atomiques en chocolat.

Je vous suggère des slogans en latin :

IS FECIT CUI PRODEST

pour dérouter complètement les services d'ordres. Reprenez les slogans de jadis, chers à Ferdinand Lop :

LE MERCREDI OBLIGATOIRE POUR TOUT LE MONDE !

PROLONGEONS LE BOULEVARD SAINT MICHEL JUSQU'A LA MER

Le monde réel devient chaque jour plus insupportable, faites descendre le surréalisme dans la rue. Etalez l'absurde. Parez vous de décorations imaginaires. Rappelez-vous Coluche, à l'émission Droit de Réponse, de Polac qui, face à d'anciens combattants de la guerre de 14-18 , avait ouvert une boite emplie de médailles en leur disant :

- Vous voulez des décorations ? Prenez !

Imaginez les uniformes les plus délirants. Affirmez, comme Pierre Dac que vous êtes

POUR TOUT CE QUI EST CONTRE, ET CONTRE TOUT CE QUI EST POUR

Moquez vous des scientifiques imbéciles :

L'ENERGIE SOMBRE, VOILA L'AVENIR

POUR EN FINIR UNE BONNE FOIS : UNE THEORIE DE TOUT

ITER MISSA EST

LES EXTRATERRESTRES NE PASSERONT PAS

ALIEN GO HOME !

IN GOLD WE TRUST

Je reprends une autre anecdote. Pendant la seconde guerre mondiale, la France était occupée et soumise au régime de Vichy. Le général Pétain, croûlant, gâteux, le vainqueur de Verdun, qui avait fait toute sa carrière à l'Ecole de Guerre, sans avoir tiré une cartouche, était devenu l'emblème de la patrie sauvée du chaos. Un jour, un rédacteur en chef d'un grand quotidien (&&& un lecteur nous précisera lequel) convoque un journaliste, dans son bureau.

- Mon cher, nous sommes la risée de toute la France.

- Comment, monsieur le directeur ?

- Mais regardez la légende de la photo de première page !

- Oui... je ne ne vois pas, monsieur le directeur....

- Comment, vous ne voyez pas !? Mais lisez la légende que vous avez mis, bon sang !

- Oui, monsieur le directeur. On voit le maréchal, assis sur son fauteuil, avec son journal à la main. A côté, sa femme....

- Mais, lisez à voix haute, nom de dieu !

- Je... je lis, monsieur le directeur. C'est " le maréchal Pétain lit et la maréchale Pétain coud ". Je ... ne ne vois pas....

- Comment, vous ne voyez pas ? Vous savez ce qu'a lu la concurrence, ce dont toute la France faite gorge chaude ?

- Non, monsieur le directeur.

- Enfin : "Le maréchal Pétain lit et la maréchale pète un coup "

- Ah, mon dieu, monsieurs le directeur ! Je n'avais pas saisi.....

 

Contre l'abrutissement, l'intégrisme, le fascisme de la pensée : un arme d'action massive imparable :

Le rire

 

image

 

 

Mais revenons à cette interview vidéo d'Helen Thomas. Elle a été non seulement membre, mais présidente de l'association des journalistes accrédités à la Maison Blanche. Ici, dans le Bureau Ovale :

 

Thomas Kennedy

 

A propos de cette question sur l'existence d'armes nucléaires dans un pays du Moyen-Orient elle précise que le Président n'est pas censé spéculer, il est censé savoir. Mais pour un président américain, non seulement la question est déplacée, mais toute enquête sur ce sujet le serait aussi, et de plus se heurterait à un refus catagorique de la part de l'Etat d'Israël ce qui, si l'Amérique était à l'initiative d'une telle enquête, ouvrirait une crise grave, sans précédent, entre ces deux pays, étroitement liés.

Le journaliste interroge alors Helen Thomas en lui demandant si l'élection d'Obama a représenté un réel changement, vis à vis du Moyen Orient, vis à vis de la politique menée par son prédécesseur, George Bush. Elle répond que tous les président précédents ont soutenu Israël.

 

Obama Natanyeou

Obama recevant le président Israélien en exercice, Benjamin Netanyaehou

 

Helen Thomas évoque les souffrance du peuple Palestinien

 

exil palestienien

 

Phantom

Un Phantom de fabrication américaine, aux couleurs d'Israël, après ... nos Mirage III

 

Après l'évocation du discours d'Obama au Caire, le 4 juin 2009, où celui-ci avait souhaité l'arrêt de l'expansion des israéliens sur les territoires palestiniens, Helen Thomas souligne que tout cela n'a eu aucun effet.

 

Obama au Caire

Le discours d'Obama au Caire, le 4 juin 2009 : de simples paroles, non suivies d'effets

 

Obama Israel

" Il a choisi la voie la plus facile, laissant faire les Israéliens. Les Palestiniens n'ont aucune chance de faire entendre leur voix "

 

Lorsque Ben Gourion a prononcé en 1948 son discours annonçant la bn de l'Etat d'Israël, dans une décision unilatérale, c'était la nuit aux Etats-Unis. Le Président Truman a alors fait une chose exceptionnelle. Il s'est levé à 3 heures du matin pour déclarer que les Etats Unis reconnaissaient la naissance de cet état. Et il a ainsi mis l'ONU devant le fait accompli.

 

declaration 1948

Ben Gourion annonçant la naissance de l'Etat d'Israël en 1948

 

Truman

Truman reconnaissant l'Etat d'ISraël à 3 h du matin, quelques heures plus tard.

 

Truman Weissman

Truman avec Chaim Weissman, premier président de l'Etat d'Israël, figure emblématique du sionisme

 

Elle évoque comment les rapports USA-Israël ont évolué, d'une manière où les intérêts palestiniens sont simplement passés à la trappe, en dépit du rapport composé par un envoyé de Nixon.

Helen rappelle ensuite la déclaration faite par l'ancien président des Etats-Unis Jimy Carter, qui s'est même rendu en Israël et a rencontré le Hamas:

 

déclaration carter

 

Elle rappelle que le Président Bush avait dit qu'après que des élections démocratiques se soient tenues en Palestine les Etats Unis respecteraient ce vote. Mais le Hamas a gagné ces élections.

 

bush

" ... Bush a immédiatement décrété un blocus et fait fermer les frontières "

 

" ... Oui, Carter a été le président qui a fait de réels efforts, en provoquant l'accord de Camp David en 1978, en Anouar el Sadat et Menaheim Begin...".

 

campa david

 

Photo de Menaheim Begin, qui conduisit l'attentat contre l'hôtel King David, résidence de l'administration de tutelle anglaise à Jérusalem, en juillet 1946, peu après son arrestation. Attentat qui fit 91 morts et 45 blessés graves.

begin arrêté

" Nous ne dialoguons pas avec les terroristes " (Mennaheim Begin)

 

 

Les engagements de Begin, de limiter les implantations de colons n'ont évidemment pas été tenus

Quant à Sadat, musulman pratiquant et tolérant, il s'est empressé de libérer les Ayatollah que Nasser avait jeté en prison, lesquels ont aussitôt lancé contre lui une Fatwah qui entraîna son assassinat, trois ans après les accords de camp David, le 6 octobre 1981

 

Helen dit que la politique américaine est pro-israélienne et que si on procède à un vote au Congrès, il n'y aura jamais plus de 4 à 5 voix de membres qui s'opposent à cette politique.

- Mais ils ont beaucoup de pouvoir....

- Qui détient un tel pouvoir ?

- Les sionistes.

 

Obama sous pression

Obama est-il sous pression ?

 

Helen pense qu'Obama a complètement abandonné toute idée de changer quoi que ce soit au Moyen Orient et en Israël et qu'il n'a même pas essayé, préférant se concentrer sur d'autres sujets de préoccupations. Elle dit même qu'Obama aimerait oublier que le Moyen-Orient existe...

 

image de fin

L'image de fin

 

A la fin de cette interview enregistrée, Helen Thomas répond que si elle a de nouveau l'occasion d'être face à Obama, elle lui reposera la même question "un état du Moyen-Orient possède-t-il des armes nucléaires ?" mais en contrepoint de l'image de fin le journaliste qui l'interviewe confirme que cette journaliste n'aura jamais l'occasion de reposer cette question. En effet, à la suite de ses déclarations, son accréditation lui a été purement et simplement retirée.

Comprenez donc que les journalistes américains accrédités peuvent se retrouver face au président américains, à condition de s'abstenir de poser de mauvaises questions.

 

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Jean-Pierre Petit , 27 décembre 2010         

 


 

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