Conférence J.P.PETIT à Cassis
le mercredi 22 juillet 2009, 19h30
Je vais donner une conférence dans la station balnéaire de Cassis le mercredi 22 juillet, dans une salle de trois cinquante places qui se trouve au dessus du syndicat d'initiative de la ville, lequel est un grand bâtiment qui est tout contre le port. C'est relativement facile à trouver. Cette conférence sera suivie d'une séance de signature de mon dernier livre.
Je fais cette conférence dans le cadre d'un festival, mais sans adhérer à tout ce qui pourra se dire ou se faire dans ce cadre. Dans ce thème " Science - Conscience - Spiritualité " , disons que je resterai " dans la partie science ". Vous pouvez télécharger le pdf contenant tous les renseignements et le programme des manifestations et conférences, d'où on peut extraire le plan de Cassis qui permet de repérer le lieu de ma conférence, indiqué par " Office du Tourisme, Oustaou Calendal " :
Plan du centre de Cassis
Quand mes lecteurs parcoureront le programme des conférences et manifestations, certains se diront " ça y est, JPP est devenu bouddhiste ! " Je n'irai pas jusqu'à dire cela. Au milieu du lot je connais Jean-Paul Biberian, physicien au Cnrs, qui parlera d'énergies renouvelables. Nous nous connaissons depuis longtemps et je sais que sa conférence sera intéressante. Par contre je n'ai pas la moindre idée de ce que peut être un "psychothérapeute multi-référentiel". Que je sois présent dans ce festival ne signigifie pas automatiquement que j'adhère à tout ce qui pourra s'y dire et faire. Chacun composera son menu comme il le voudra. Personnellement (question santé c'est loin d'être brillant) je ne ferai que l'aller-retour Pertuis Cassis.
Je vois des numéros de téléphone dans ce pdf, qui pourraient être utiles ;
Coordination, programme: Isabelle Duffaud 06 14 65 04 48
Une amie, Janine Cornuz, qui viendra me chercher à Pertuis et m'amènera à la conférence a accepté de gérer les réservations pour ma conférence, Isabelle Duffaud étant débordée.
Si vous voulez être sûr de pouvoir y assiter, téléphonez lui aux numéros suivants
06 81 72 16 74 ou 04 42 63 10 09
En lui donnant votre nom, la ville où vous résidez et un numéro de téléphone où on puisse vous joindre
Trouvez vous en outre 20 minutes en avance vis à vis de l'heure de la conférence, c'est à dire à 19 h 10
Je ne sais pas combien de personnes voudront assister à ma conférence, mais cela m'embèterait que des gens fassent un long trajet pour se retrouver devant une salle déjà pleine, comme cela s'est produit par exemple à Paris lors de la conférence que j'avais donnée en Egyptologie au Palais de la Découverte.
J'au rajouté dans le pdf de la manifestation les indications d'accès vers Cassis qu'Isabelle Duffaud m'a transmises par mail. Impossible d'approcher en voiture le centre de Cassis pendant la saison : il faut un permis. Stationnement pratiquement impossible. Pendant l'été, au point de vue automobile, la meilleure image que l'on puisse donner de Cassis est une nasse à homards.
De quoi est-ce que je vais parler ? De beaucoup de choses, liées au contenu de mon livre, de ce que j'ai dit et de ce que je n'ai pas dit. Au passage je demanderai aux membres de l'assistance de garder dans leurs sacs leurs magnétophones et leur caméscopes. Sinon c'est un coup à se retrouver sur un site, épinglé sine die, voisinant avec je ne sais qui, disant je ne sais quoi. Je ne tiens pas à voir mes propos voisiner avec ceux d'un mythomane comme Jean-Marc Roeder, une des vedettes de cette radio-poubelle qu'est Ici et Maintenant. Le temps passe vite. Je m'aperçois que cette page que j'avais consacrée à cet olibrius date de décembre 2004.
C'est à cette même époque que j'avais pris mes distances avec des revues comme Top Secret, ou autres. C'est une chose d'être ouvert d'esprit, mais c'en est une autre que de côtoyer des gens qui font dans le grand n'importe quoi. A la suite d'un article paru dans cette revue, et qui m'avait passablement agacé ( on m'y citait à tort et à travers ) j'ai voulu publier une mise au point, en forme de droit de réponse.
- Si vous descendez ma revue, suppliait son fondateur rédacteur en chef, mes lecteurs vont m'abandonner. Alors, de quoi vivrai-je ?
J'ai choisi l'humour pour signifier mon congé. Mais ce qu'il y a de plus cocasse c'est qu'il y a des gens qui ont pris cela à la lettre. J'ai compris au fil du temps qu'il me fallait désormais réserver mes traits d'humour dans des pages portant cet en-tête. Vivement critiqué par des lecteurs, j'ai été sommé d'accoler à des pages-canular de mon crû un panneau avertisseur " attention, canular ! "
Les canulars peuvent être drôles, ou tristes, quand on abuse de la crédulité des gens. Allez jeter un oeil à ce dossier, basé sur une opération médiatique montée par Didier Van Cauwelaert. Hélas, le bénéfice escompté ne fut pas au rendez-vous. Mais même le père Brune s'y était laissé prendre.
Je n'aime pas qu'on agisse de la sorte. Et pourtant je serai le premier à dire que nous baignons dans l'invisible.
Chassez le surnaturel, il revient au galop
Ce sont des sujets sérieux, qui nous confrontent à toutes nos ignorances, nous appellent à la modestie.
Regardez ce fier à bras d'Henri Broch, ce zététicien de mes deux, qui s'est caché sous son bureau, quand je lui ai proposé de venir donner un séminaire dans son fief de Nice. Depuis, silence radio complet. Pas très brillant.
Il y a plus de vingt ans, mère se mourrait, rapidement, d'un cancer au foie dans une clinique de Saint Tropez. Moi j'étais à Aix et je devais m'occuper de mon jeune fils, dont j'avais la garde. Je faisais donc la navette entre Aix et Saint Tropez, en voyant ma mère décliner rapidement. En mon absence elle est entrée dans un coma dont elle n'est plus sortie, décédant une dizaine d'heures plus tard, et c'est dans cet état que je l'ai trouvée. Après sa mort j'ai trouvé dans le tiroir de sa table de nuit des notes griffonées sur les feuilles d'un carnet, à mon attention. Elle évoquait une expérience qu'elle venait de vivre et à laquelle elle ne comprenait rien. J'ai lu, et je n'ai rien compris non plus, sur le moment. Ce n'est qu'en lisant la Source Noire de Patrice Van Eersel, bien des années plus tard, que j'ai retrouvées, traits pour traits, les caractéristiques d'une NDE.
Cela, et tant d'autres choses. Nous vivons à la surface du monde. Les scientifiques qui se disent rationnalistes purs et durs, pensent que la conscience émerge des équations de la physique sont des menteurs, de hypocrites.
Personne, dans sa vie, n'échappe au frôlement de l'invisible.
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