Le Laboraroire de MHD français

J'ai soixante-dix ans. Je me ressens de plus en plus péniblement des séquelles de mon accident du travail de 1976 et j'ai du mal à rester debout longtemps. Il va falloir que je me trouve cet accessoire qu'utilisent les gens dont la colonne vertébrale est amochée : une canne-siège . C'est un accessoire relativement discret, qui a la taille d'une canne ordinaire. Son pommeau annulaire se déplie, ce qui permet d'y appuyer discrètement ses fesses, par exemple quand on fait la queue quelque part, démarche que je ne peux pratiquement plus assumer sans chercher immédiatement à m'appuyer sur quelque barrière, muret, ou sur un rebord de fenêtre. Ca n'est pas un siège pliant, tripode, comme en transportent les chasseur pour leurs affûts. Disons que quand on l'utilise, cela ne se remarque pratiquement pas. S'il y a des gens qui savent où on peut se procurer cela, ça me rendrait service qu'ils me l'indiquent.

Au rayon " besoins ", puisque nous y sommes, j'ai besoin de petits coups de main en informatique. Si vous allez sur les pages de Savoir sans Frontières vous y trouverez un essai intitulé Multilangue . La page suivante n'est pas active, elle montre simplement à quoi cela ressemble. Pour atterrir dans ce secteur, activez le lien Multilangue

Cela permet de présenter des pages dans différentes langues. Ici en l'occurence le français, l'anglais, l'espagnol, le russe et le chinois. Il manque l'arabe pour couvrir toutes les langues véhiculaires terrestres. Un Marocain est en principe en train de combler cette lacune. C'est pour cela que la colonne de droite est restée vide : c'est pour l'Arabe.

L'étape suivante consistera à rendre les bulles "parlantes". Il est relativement facile, sur une page graphique, de créer des " zones actives " qui réagissent quand on clique dessus, en activant un lien. Si celui-ci envoie vers un fichier mp3, celui-ci sera " appelé ". Ça, je sais faire, mais malheureusement, quand je clique sur la bulle devenue " sensible " je vois d'abord apparaître une fenêtre, comme :

J'aimerais que la bulle " parle " sans qu'apparaîssent ces intermédiaires. Mon ami Denis Boland me dit que cela pourrait se faire à l'aide d'un petit programme FLASH, qui attaquerait directement un plug-in. Quelqu'un pourrait-il me résoudre ce problème ? Un tel programme pourrait alors être reproduit par coupé-collé, sur toutes les pages. Si un lecteur calé en la matière peut me faire ça, il n'a qu'à télécharger une page Lanturlu quelconque, et rendre ses bulles parlantes ( peu importe le fichier mp3 activé. Ca peut être " Bonjour monsieur Petit, comment ça va la petite santé ? " ). Ca, renvoyé par e-mail, plus quelques explications, permettrait de déployer cette technique.

- permet aux gens de se familiariser avec une ou plusieurs langues étrangères
- permet aux analphabètes, d'apprendre tout simplement à lire.

A Savoir sans Frontières nous avons maintenant plus de 12.000 pages susceptibles d'être " dotées de la parole ", correspondant à trente langues.

Seconde parenthèse : Il faudrait que je fasse de temps en temps quelques calculs. Je n'ai jamais été fichu de me familiariser avec " VIP BASIC ". Quelqu'un aurait-il un BASIC préhistorique sous la main ? Je serais preneur.

Merci à ceux qui m'ont envoyé ce que je cherchais ( décidément, quand je demande quelque chose, c'est comme à la Redoute : 24 h chrono )

Autre demande on cherche des volontaires pour recréer un site mettant à disposition la documentation Ummo, autre que http://www.ummo-sciences.org . Quand on forme Ummo sur Google c'est toujours sur ce site-là qu'on atterrit. Cette OPA, lancée il y a quelques années par une bande de gens alliant malheureusement incompétence et vanité a parfaitement réussi. Ces gens se sont approprié ce dossier, dont ils ne savent strictement rien faire que palabrer à perte de vue, tels les Bandar Logs du livre de la Jungle, de Kipling.

- Les traductions mises en ligne laissent toujours à désirer. Impossible de remonter aux originaux en espagnol : ils sont barrés d'un tatouage " ADUMMO " ( association de défense de la documentation Ummo ) qui les rend illisibles. Cette défense est une foutaise et par ailleurs parfaitement inutile, Farriols ayant de longue date déposé à son nom ces texte à la société des auteurs. Il est décédé, mais ses héritiers veillent sur ces droits. Si des volontaires se manifestent, nous sommes prêts à leur faire parvenir des photocopies de ces lettres espagnoles, dépourvues de tatouage, pour qu'ils les convertissent en fichiers-texte par OCR. Il y a 1300 pages. Nous sommes allés les récupérer à la source.

- Il serait alors possible, et cela requiert de nouveau un travail bénévole, en équipe, de créer une structure de type WIKI pour améliorer les traductions, en continu.

- Une gestion différente permettrait de regrouper, sur un simple clic, les passages se référant à un thème donné.

- Le niveau scientifique des gestionnaires de ce site laisse à désirer. Leur forum s'est totalement enlisé au fil des années, comme c'était à prévoir. Pourtant c'était une bonne idée au départ et personne ne sait sur quoi elle aurait pu déboucher si cela avait été géré sainement et rationnellement. Mais le recours aux pseudonymes, sans contrôle, a fait, comme c'est le cas dans de très nombreux forums, que les débats ont été progressivement monopolisés par des " bandar-logs ", des mauvais de toutes origines, qui sont désormais les seuls à palabrer dans cet aréopage devenu désert. Les véritables scientifiques, eux, ont déserté ce dossier, pourtant résolument intéressant.

Mes propres travaux scientifiques : sur le plan de la théorie pure, les choses se présentent plutôt bien. J'ai pu exposer mes travaux d'astrophysique et de cosmologie à un congrès international de physique mathématique où ils ont été assez appréciés. Ca m'a permis de les publier au passage. En ce moment mon vieil ami Maurice vérifie leur présentation anglaise pour mise en ligne sur arXiv. Quand je vois cela, je me dis " fichtre, comme tu as bien fait il y a trente et quelques années d'investir dans le papier-crayon ! ".

Reste l'expérimentation. Il y a un an nous avons décidé, Julien Geffray, Jean-Stéphane Beetschen, Gilles d'Agostini et moi de créer une association " UFO-science " ( http://www.ufo-science.com ) . C'est fait. Julien y a même installé un forum. Nous avons ramassé au passage quelques milliers d'euros. Assez pour commencer à acheter du matériel, mais pas assez pour louer un local sur Paris. Nous avons acheté une pompe à vide Edwards, 1300 euros, capable de nous donner un vide de 10^-2 mm de mercure et nous commencerons à travailler dans un garage, obligeamment prêté par un adhérent, sis à Fontenay, à un kilomètre et demi d'un terminal de station de métro. Au moins, c'est gratuit. Voici une vue d'intérieur.

Je dirigerai tout cela de loin, grâce à une webcam. Je ne suis plus en état de faire du travail de labo, question santé.

Comment, trente ans après, envisager de se retrouver ainsi " en case départ " ?

Pour plusieurs raisons. Il y a avant toute chose Internet, fabuleux moyen de communication. Au début des années quatre-vingt, ceux qui ont suivi mon " chemin de croix " ( je crois que le mot n'est pas trop fort ) je me suis retrouvé, marchant avec des béquilles, dans une chambre de bonne du 9 rue Aude à Aix en Provence, transformé en laboratoire de fortune de 16 mètres carrés. Au moins, je n'avais qu'un couloir à traverser pour me retrouver " dans mon labo" . Dans ce gourbi j'ai réussi une manip d'annihilation de l'instabilité de Vélikhov, qui est un des plus jolis résultats expérimentaux que j'aie obtenu dans ma carrière de chercheur et que j'ai été présenter ( à mes frais ) au VIII° colloque international de MHD de Moscou. Eh oui, chose étrange, on peut produire des résultats expérimentaux au top niveau dans une chambre de bonne, avec du matériel de récupération, quand on a des idées.

Si un jour vous allez dans un labo russe, spécialisé dans la MHD, vous verrez que pour des chercheurs d'un certain âge, mon nom ne leur est pas inconnu. Vous entendrez peut être l'un d'eux dire :

- Ah, Jean-Pierre Petit, celui qui a annihilé l'instabilité de Vélikhov dans une chambre de bonne ?

Regardez donc ce garage et gravez-vous cette image en mémoire. Si tout se passe normalement, des choses du même genre vont émerger de ce " laboratoire du Docteur Mabuze ". Bien sûr, nous n'allons pas y construire une Z-machine ( " quoique ... " , comme dirait Raymond Devos ...).

Question projets de recherche, franchement, je n'ai que l'embarras du choix. Au fil des progrès effectués nous tiendrons les internautes au courant grâce à des rapports et des vidéos. Nous diffuserons tous les éléments techniques de nos manips, pour qu'elles puissent éventuellement être reproduites par qui voudra. Le grand public ne sera pas oublié puisque je mettrai également tout cela en bande dessinées, via Savoir sans Frontières où cela sera rapidement traduit en une dizaine de langues.

J'ai envie, pour commencer, d'effectuer des expériences qui apporteront quelque crédit aux propos que j'avais tenus dans mon ouvrage " OVNIS et armes secrètes américaines ". A l'époque de la sortie de ce livre un fieffé imbécile , journaliste aéronautique de son état, avait qualifié mes propos de " délire technologique ". J'ai envie de relever le gant. Quand nous visserons une belle plaque sur la porte de ce garage, on y inscrira peut être

En rapport direct avec le contenu de ce livre, je prévois donc deux manips. La première sera liée à la technologie de l'entrée d'air " MHD controlled " de l'engin hypersonique américain Aurora. On montrera comment un convertisseur MHD pariétal permet de ralentir un fluide, en diminuant la valeur locale du nombre de Mach, de manière à rendre possible son accès dans l'entrée d'air d'un statoréacteur, voire d'un turboréacteur.

La seconde manip sera en rapport avec la torpille MHD hypervéloce. Pour ce faire il nous faudra installer un bassin d'essai, sous forme d'une simple piscine de jardin, vendue en kit dans les supermarchés. On installera au centre un pylône métallique, fixé par quelques parpaings. Ce pylône sera solidaire d'un bras rotatif au bout duquel on fixera différentes maquettes. Différentes formes de torpilles hypervéloces, mais aussi des " fishbirds ", engins à effet de sol ultra-rapides y seront essayées. Je vous laisserai la surprise ( le Fishbird a déjà été testé avec succès à l'aide d'une propulsion par moteur fusée ).

Tout ceci est fabuleusement absurde. Comment peut-on envisager de monter des recherches de pointes, fondées sur des idées originales, dans un garage ou dans une piscine pour gamin, emplie ... d'eau acidulée ?

Actuellement Jérôme Frasson, Avignon, 32 ans, après avoir mené de brillantes recherches de spectrographie ( bénéficiant pour ce faire des conseils éclairés d'un ami ayant 35 années d'expérience en la matière ) poursuit, seul dans sa cuisine, des travaux de chromatographie. En effet, nous n'avons pas trouvé de biologiste pour analyser les traces biologiques laissées par les ovnis, sur les végétaux. Confers les travaux du regretté Michel Bounias ( cas de Trans-en-Provence, 1981 ). Jérôme a donc entrepris d'acquérir la formation nécessaire, par lui-même. On ne va pas attendre trente nouvelles années qu'il y ait une réaction quelconque.

En 1977 Claude Poher avait fait étudier des "bonnettes à réseaux" par l'entreprise d'optique Jobin et Yvon. Celles-ci ont alors été distribuées à toutes les gendarmeries de France à la fin des années soixante-dix. Trente ans après le Cnes-Geipan préfère simplement ne pas parler du bide complet que fut cette opération, visant à saisir au vol un "spectre d'ovni".

Vous croyez que l'Etat Français s'intéresse au phénomène ovni ? Oui... et non. Bounias défraya la chronique en 1981 en montrant qu'un ovni, qui s'était posé dans le jardin de Renato Nicolaï, avait laissé des traces biologiques incontestables. Ce résultat est ... le seul dont peut s'enorgueillir le Cnes, en trente années de " quête ". Ce qu'on oublie de préciser c'est que Bounias, biologiste à l'INRA, Institut National de Recherche en Agronomie, spécialiste en toxicologie de l'abeille ( un sacré précurseur, dans ce domaine-là, dénonçant avec 25 ans d'avance les méfaits des insecticides ) se trouva immédiatement la cible des attaques les plus violentes de la part de sa hiérarchie, qui le dépouilla avec méthode de son personnel, de ses locaux, de ses crédits. " Excommunié " séance tenante il fut déporté dans un petit bureau de l'université d'Avignon, privé de tous moyens de recherche.

me répondit au téléphone en 2005 Yves Sillard, ex-président du Cnes, créateur du Gepan.

A l'époque de l'affaire de Trans-en-Provence Bounias et moi avions démarché auprès du Gepan pour y présenter un projet de recherche tendant à reconstituer les effets constatés en bombardant des luzernes-témoins avec des micro-ondes pulsées ( à l'époque les fours à micro-ondes n'existaient pas ). Nous demandions à plancher devant le conseil scientifique du GEPAN. Nous fûmes éconduits tous les deux. Motif invoqué :

Jérôme a repris cette idée, en soumettant des échantillons végétaux à des micro-ondes issus d'un four du commerce, désossé. Au GEIPAN, on parade dans les médias et on remet en place des groupes dont la tâche consistera à expertiser " la matière première sur laquelle on peut travailler : les rapports de gendarmerie ".

Bounias est décédé prématurément d'un cancer et je pense que ceci n'est pas étranger au traitement dont il fut l'objet, après avoir ainsi osé violer le tabou par excellence.

Benveniste aussi est mort " s'est fait tuer sur place ". Malade, il a continué à se battre jusqu'au dernier moment, contre vents et marées. Combien de fois lui avais-je dit " laisse tomber, Jacques, tu vas y laisser ta peau !".

Des trois, je suis le seul à avoir survécu. Et si je continue à me battre ainsi c'est peut être aussi pour honorer la mémoire d'hommes morts sur " le front de connaissance ", démolis par un obscurantisme aussi vicieux qu'impitoyable. Citons la boutade de Rémy Chauvin :

- Dans nos milieux, il ne faut rien exagérer. Ca ne va jamais plus loin que l'assassinat.

Bounias et Benveniste sont morts parce que aculés au désespoir par le milieu université-recherche français.

J'ai prévenu Christian Velot, actuellement l'objet d'une chasse aux sorcières en règle, de ce qui l'attendait désormais, après avoir pris position, dans les médias, contre les OGM.

Pour avoir accès à une conférence de Christian Velot sur les OGM, cliquez sur ce lien :

Un lecteur a fait une enquête rapide. Ca serait l'internaute qui aurait positionné cette vidéo qui l'aurait lui-même enlevée au bout de dix mois en donnant cette explication ( un peu singulière ) :

Suite à une recherche effectuée par un lecteur, cette vidéo reste accessible à :

http://video.google.com/videoplay?docid=-875413616197118497

Commentaire sur cette conférence dans Agoravox :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31070

Regardez-là. C'est à la fois passionnant et inquiétant. Velot s'exprime très bien, sais se faire comprendre, se mettre, grâce à des images bien choisies, à la portée de son auditoire et manoeuvre assez adroitement, au sens où la première partie de sa conférence, la moitié en temps, est axée sur les effets bénéfiques des OGM, en citant, depuis 1981, la production massive d'insuline par une bactérie génétiquement modifiée. Mais comme il le fait remarquer avec insistance, les bactéries en question restent enfermées dans le réacteur biologique. C'est l'insuline de synthèse qu'elle produit qui sort du laboratoire.

Après cette première partie, qui représente la moitié de la durée de la conférence, il passe aux effets potentiellement négatifs, au vide ou flou juridique concernant les tests de nocivité des OGM végétaux, aujourd'hui largement disséminés dans le marché de l'agro-alimentaire. Il explique qu'on a par exemple modifié du maïs pour lui faire produire " naturellement " du Roundup, un insecticide " généraliste, à large spectre ", que les jardiniers connaissent bien. Si ce Roundup peut effectivement protéger les plantes, les rendre plus résistantes, ce même Roundup se retrouvera dans la chaîne alimentaire, avec des conséquences non évaluées à ce jour.

Et tout à l'avenant.

Nous apprenons par exemple que par manipulations génétiques on sait produire des saumons géants, qui ont quatre à cinq fois la taille des saumons ordinaires. Mais au passage il signale que ces mêmes saumons on des têtes déformées, ce qui fait hésiter à les inclure dans la chaîne de distribution des produits alimentaires. Effet " collatéral " pourrait-on dire.

Velot dit ce que j'ai moi-même toujours dit à propos de ces techniques OGM : elles sont peut être profitables mais elles ne sont pas maîtrisées. La génétique n'est pas parfaitement connue. A l'intérieur d'un organisme vivant, les différents éléments, constituants, interagissent d'une manière très complexe et en fait très mal connue. Il évoque en fin de conférence la " pollution par contamination génétique ", déjà constatée. C'est à dire le fait que des attributs génétiques conférés à une plante peuvent être transmises à des bactéries ou à d'autres plantes par des mécanismes que nous ne comprenons pas.

Regardez cette conférence vivante et passionnante, enregistrée en novembre 2005, au terme de laquelle Velot conclut :

- Ca n'est pas parce que notre planète devient une poubelle qu'il faut en outre en faire une paillasse pour expérientations en tous genres

Actuellement les syndicats de presse se mobilisent pour voler au secours de Guillaume Dasquié, jeune journaliste, un peu bousculé par la DST et qui préféra balancer ses sources plutôt que de risquer une incarcération de quelques mois ( mais ses informateurs, eux, sont au trou pour longtemps ). Quel syndicat de chercheurs s'en ira soutenir Christian Velot ?

Dans notre milieu, celui de la recherche, les individus sont seuls face à ce que Benveniste appelait le Léviathan Institutionnel. En Attendant nous allons tenter vaille que vaille de monter ce Laboratoire de MHD Français. Il mérite ce nom. Il n'y en a aucun autre, sachez-le. En France, la MHD est morte il y a 40 ans et ne s'est jamais relevée. Ceux qui vous diront le contraire sont des menteurs. Il existe bien une MHD des milieux stellaires ou des plasmas de fusion ( ce sont " des MHD à nombre de Reynolds magnétique élevé ", pour employer un langage de spécialiste ). Ces plasma sont mono-température. La température électronique est égale à celle du gaz. La MHD dont nous parlons, celle qui permet à Aurora de voler à vitesse supersonique ou aux ovnis d'évoluer plus vite que le son sans faire de bang est " bitempérature " , "hors d'équilibre ". Un plasma bitempérature, vous en avez dans votre cuisine, dans votre tube au néon, où le gaz est à la température ordinaire et les électrons à plusieurs milliers de degrés.

Il n'y a pas une MHD, mais des MHD, et celle dont nous parlons est sacrément importante. Outre ces recherches que nous allons poursuivre un nouveau type de plasmas vient d'apparaître, depuis le début des années 2000 : les plasmas " bitempérature inverse ". Dans ce cas c'est la température ionique qui est plus élevée que la température électronique ( d'un facteur cent ! ). Où trouve-t-on cela ? Dans la ... Z-machine. La France, après avoir loupé le train de la MHD il y a trente ans, ratera-t-elle ce train là ? Affaire à suivre. Pour le moment ce que je peux vous dire c'est que nous sommes gentiment hors course, comme d'habitude, côté matériel et compétences.