Il brise la loi du silence

11 septembre 2007

 

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Fidel Castro

Le jour anniversaire de l'évènement il est le premier chef d'état qui ait le courage de briser la loi du silence qui, dans le monde entier, impose aux responsables politiques un mutisme complet à propos des évènements du 11 septembre. Il a quatre vingt un ans. Faut-il être ainsi au portes de l'au-delà pour avoir le courage de parler, quand tous les autres se taisent ? Voici les propos récents tenu par Fidel Castro, à Cuba.

 

 

Fidel Castro accuse les USA d'avoir menti sur le 11 septembre

Reuters
Reuters - il y a 2 heures 37 minutes

LA HAVANE (Reuters) -

Fidel Castro estime que les Etats-Unis ont entrepris une démarche de désinformation en direction des Américains et du monde entier après les attentats du 11 septembre 2001, relayant des théories conspiratrices.

Dans une tribune, lue par un présentateur de la télévision cubaine, Castro avance que le Pentagone a été touché par une roquette, et non pas par un avion. Pour étayer son accusation, "El Commandante" affirme qu'on a jamais retrouvé la moindre trace d'un passager.

"On sait aujourd'hui qu'il s'agissait de désinformation", écrit Castro, qui n'est plus apparu en public depuis juillet 2006, date à laquelle il a été opéré pour soigner une hémorragie intestinale. Il a depuis confié les rênes du pouvoir à son frère Raul.

"Si l'on étudie l'impact des avions, comme ceux qui ont touché les Tours jumelles, ou comme ceux qui se sont accidentellement écrasés sur des villes densément peuplées, on peut en conclure que ce n'est pas un avion qui s'est écrasé sur le Pentagone", affirme-t-il.

"Seul un projectile est en mesure d'avoir provoqué ce cratère de forme géométrique qui est soit disant dû à un avion."

"Nous avons été dupés comme le reste des habitants de cette planète", a-t-il jugé.

Dans cette tribune, Castro ne fait aucune référence à Oussama ben Laden ou aux combattants du réseau Al Qaïda comme pouvant être les responsables des attaques du 11 septembre 2001.

 

 

Espérons que ça ne sera pas le dernier. Au Etats-Unis des hommes et des femmes se regroupent pour dénoncer le plus grand mensonge de tous les temps. Il ne s'agit pas pour le moment, comme ce fut le cas pour la guerre du Vietnàm, de militants qui soient d'anciens soldats ayant servi là-bas, ou d'hommes ayant refusé leur incorporation, voire de quelques officiers, perdu dans une vaste troupe, bruyante mais pour les Américains assimilables à des gauchistes, des marginaux, des hippies ou des sortes de soixante-huitards version outre-atlantiques. Il s'agit de militaires de haut rang, de sénateurs, de membres du Congrès, d'ingénieurs, spécialistes en démolitions contrôlées

Tout cela au moment où les américains s'interrogent sur les veritables circuits du pouvoir dans leur pays. Qui détient le pouvoir aux USA ? Quand George Bush a été nommé président, il s'est empressé de conférer à Dick Cheney, son vice président, des pouvoirs incroyablement étendus. Rappelez vous cette affiche, au temps qui a précédé la destitution de Nixon, après l'affaire du Watergate :

Iriez-vous acheter une voiture d'occasion à un homme comme celui-là ?

 

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Iriez vous acheter une voiture d'occasion à un type qui ait la tête de Dick Cheney ?

Le public est intrigué par cette récente affaire qui aurait révélé qu'un B-52 aurait traversé le territoire des états unis, emportant sous ses ailes des missiles de croisière porteurs de charges nucléaires de 150 kilotonnes. Pourquoi l'affaire est-elle si importante ?

Pour plusieurs raisons. Des ogives nucléaires, il s'en transporte chaque mois à travers les Etats Unis par route, par chemin de fer ou par air. Mais à chaque fois ce ogives, contenant un produit hautement toxique : le plutonium, sont conditionnées de telle façon qu'en cas d'accident ce produit ne puisse pas se répandre. Par voie aérienne elles sont transportées par des avions spécialement conçus, pas par des B-52. On ne craint pas l'explosion nucléaire elle-même. Celle-ci serait pratiquement impossible à déclencher. En cas de crash de l'avion porteur, ou d'un tir intempestivement déclenché, une ogive non-armée n'est qu'une charge inerte, le plutonium ayant simplement une densité comparable à celle du plomb. Le danger viendrait de la dispersion du produit hautement toxique. Un milligramme de plutonium suffit à tuer un homme.

Ce transport est en soi une bavure grave, certes. Mais ce qui suit l'est encore plus. Ce que des militaires tentent de reconstituer actuellement c'est la chaîne de commandement qui a planifié ce vol, en direction d'une base où on toujours été regroupés les appareils destinés à intervenir au Moyen Orient, en Irak, par exemple. On ne met pas en vol un B-52 portant des missiles de croisière équipés de charges nucléaires ayant chacune dix fois la puissance de l'engin d'Hiroshima à la suite d'une simple erreur. A la source de cette chaîne de commandement, un mur opaque qui mène à ... Dick Chenney. Voilà l'homme qui a la haute main sur l'usage de l'arme nucléaire aux USA. Ca n'est pas George Bush, dont tout le monde sait qu'il n'est qu'un pantin.

Ce vol signalerait-il des préparatifs d'une attaque surprise contre l'Iran, suffisamment destructrice pour faire basculer les Etats-Unis dans un nouveau conflit de manière irréversible ? On a l'impression de revivre le film " Docteur Folamour ". Je me souviens très bien d'une scène. Rappelez vous le thème du film. Un général commandant une base du Stratégic Air Command ( la force nucléaire Américaine, à l'époque, dépendait essentiellement des vecteurs qui étaient des bombardiers B-52 ), devenu fou, a lancé une attaque nucléaire contre la Russie. Des bombardiers convergent vers leurs cibles. Au centre de contrôle opérationnel on découvre l'étendue de ce drame avec effroi et stupéfaction. Dans la grande salle où s'inscrivent sur un panneau mural les trajectoires des bombardiers, avec lesquels on n'arrive pas à entrer en contact, un général présent donne son opinion :

- Bon, ces bombardiers sont partis, et on n'arrive pas à établir le contact pour les stopper. Alors, essayons de voir les choses lucidement. Cela nous donne un avantage, non ? Est-ce que nous ne pourrions pas obtenir un avantage décisif au prix de, disons, cent à deux cent millions de morts ?

Est-ce que la Maison Blanche, avec des gens comme Cheney, "Candy" Rice, Wolfowitz, nous ne sommes pas face à des malades dangereux et irresponsables ?

Avant qu'Adolf Hitler ne se lance à la conquête du monde, quelqu'un aurait pu lui dire :

- Ecoutez, Adolf, vous êtes un type imaginatif, brillant, un fin manoeuvrier et stratège, un grand spécialiste de la communication , c'est un fait. Mais atterrissez un peu. Vous allez lancer des guerres contre le Belgique, la Hollande, la France, l'Angleterre, la Pologne, et j'en passe. Sous peu les Russes vont vous tomber dessus. Puis ce seront les Américains. Est-ce que vous imaginez que l'Allemagne Nazie pourra assumer une guerre contre le reste du monde, contre des dizaines de nations ? Soyez un peu réaliste.

- Je le voudrais bien. Mais j'ai réorienté toute l'économie du pays vers une économie de guerre. Les usines tournent à plein. Il n'y a pas de chômage. J'ai créé un courant idéologique qui fait que tout le peuple est derrière moi. J'ai désigné des ennemis : les Juifs entre autre. J'ai saoûlé les gens de l'idée qu'ils sont une race supérieure et ils le croient dur comme fer. Vous me voyez leur disant " excusez-moi les amis, je me suis trompé. Nous allons abandonner nos projets expansionnistes, notre recherche de terre promise et cultiver des tomates, produire des biens de consommation, ça sera plus raisonnable". Non, mon vieux, cette guerre, je suis obligé de la faire. Arrivera ce qui arrivera...


 

 

12 septembre 2007

Source : Armee.com, un site "non officiel" qui se présente comme "non-institutionnel". Signalé par un lecteur.

http://www.armees.com/11-septembre-l-Amerique-sur-le-banc-des-accuses,24974.html

11 septembre : l’Amérique sur le banc des accusés

 

publié le mardi 11 septembre 2007

Mardi, 130 ingénieurs et architectes d’Auckland (Californie) présenteront au Congrès américain une version des événements tragiques du 11 septembre 2001 qui risque de faire sensation. Selon eux, les tours jumelles du World Trade Center, cibles de l’attaque de deux avions pilotés par des terroristes kamikazes, se sont effondrées à la suite d’une "démolition contrôlée" au moyen d’explosifs.

"Nous arrivons à une conclusion terrifiante : l’attentat aurait pu être organisé et orchestré par quelqu’un au sein du gouvernement américain", a déclaré Richard Gage, membre de l’Institut américain des architectes et principal auteur d’un appel à lancer une nouvelle enquête qui sera adressé au Congrès.

Les experts russes considèrent qu’il s’agit d’une version tout à fait vraisemblable.

Il ne faut pas exclure la version selon laquelle la tragédie du 11 septembre aurait été orchestrée par les services secrets américains, estime Victor Baranets, ancien conseiller du chef d’État-major général des Forces armées russes. On peut supposer que les dirigeants américains en auraient eu besoin pour justifier leur nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme. Ils auraient pu également atteindre ainsi d’autres objectifs stratégiques : pénétrer en Afghanistan et en Irak et promouvoir les idées patriotiques aux États-Unis.

L’opération aurait pu se dérouler selon un scénario mixte : des avions pilotés par des kamikazes devaient attaquer les tours déjà minées. On essaie de nous persuader que les pilotes musulmans se sont préparés à l’attaque en six mois. N’importe quel pilote vous dira qu’il est impossible de former un équipage capable d’effectuer des manoeuvres aussi complexes sur une période aussi courte. Pour cela, la formation devait durer au moins un an et demi.

Deuxièmement, il est impossible de croire que les services secrets américains n’aient pas remarqué la concentration inquiétante de pilotes musulmans au sein des équipages de Boeing, d’autant plus que les autorités parlaient constamment de la menace islamiste. Certaines personnes ont sans doute fermé les yeux sur les faits ou ont dirigé ce processus.

Mais même un scénario parfaitement bien rodé ne pouvait pas garantir le succès à 100%. L’avion qui devait attaquer le Pentagone a effectivement raté sa cible. Qui plus est, il était impossible d’apporter des explosifs au Pentagone alors qu’il était très facile de le faire dans les tours jumelles du WTC où des travaux de réparation se déroulaient en permanence. Il suffisait d’apporter quelque 400 kg de TNT ou de plastic en les faisant passer pour des matériaux de construction et de les activer au moyen d’un portable. Les tours se sont effondrées verticalement. Or elles étaient si solides que les Boeing ne pouvaient qu’en couper une partie. Cela a attiré l’attention des architectes.

On a aidé les gratte-ciels à tomber, affirme Vladimir Boulatov, ancien officier du contre-espionnage russe.

 

 

 

 

La première agence de presse internationale qui se fait l'écho des doutes
concernant "Les Attentats du 11 septembre"

Agence russe d'information internationale RIA Novosti
 

11 septembre 2001: les tours jumelles se seraient effondrées suite à une explosion (expert)

 

WASHINGTON, 13 septembre - RIA Novosti.

Les tours jumelles du World Trade Center de New York se sont effondrées suite à des explosions, et non pas en raison de l'incendie qui s'est déclenché après que les avions détournés par les terroristes se sont écrasés sur le bâtiment, selon un groupe d'experts.

"L'affaissement des tours jumelles possède toutes les caractéristiques d'un effondrement dû à une explosion, et rien ne laisse penser qu'il ait été provoqué par un incendie", ont affirmé les experts du groupe "Architectes et ingénieurs pour la vérité sur les attentats du 11 septembre". Auparavant, l'enquête avait conclu que l'incendie avait provoqué l'effondrement des tours.

Selon les experts, le fait que les tours se sont effondrées très rapidement confirme la version selon laquelle les tours ont explosé après le choc provoqué par les avions

En outre, les bruits d'explosions à l'endroit de l'impact des avions ont duré une seconde et des éclairs étaient visibles, ce dont peuvent témoigner les 118 personnes interrogées ainsi que des journalistes.

La pulvérisation du béton dans les airs, les nuages de poussière et le fait que les structures des bâtiments n'ont pas empêché l'effondrement, "qui s'est produit en chute libre", confirment également le fait que les tours jumelles ont explosé. En outre, selon les experts, c'est ce dont témoigne également l'onde de choc qui s'est étendue jusqu'à cent mètres du point d'impact, et la destruction presque intégrale des bâtiments.

Sur le lieu de l'effondrement, sous les décombres, les pompiers ont découvert des tonnes de métal fondu et figé, ce qui ne pouvait avoir lieu que suite à l'utilisation d'un mélange explosif contenant de la thermite.

En outre, le professeur Steven Jones a découvert des traces de thermite, matière utilisée dans l'armée, dans le métal figé et dans les prélèvements de poussière réalisés sur le lieu de l'effondrement des tours.

Les experts du département américain de déminage ont noté une oxydation et une fusion inter-granulaire extrêmement rapide du métal.

La théorie de l'explosion est encore confirmée par le fait qu'environ mille corps n'ont pas été retrouvés, et que 700 fragments d'os ont été découverts sur les bâtiments environnants. De plus, pas un seul cas de destructions liées à l'incendie n'a été recensé.

"Six ans après, nous ne connaissons pas encore toute la vérité sur ce qui s'est passé ce jour-là. Mais nous sommes sûrs d'une chose: la version officielle soutenue par l'administration Bush et la commission 9/11 est erronée. C'est faux, nous le savons", a déclaré Bob Bowman, expert en sécurité nationale.

"Nous, peuple américain, avons besoin de connaître la vérité et exigeons une nouvelle enquête sur les événements du 11 septembre", a-t-il fait remarquer.

 

 

 

Réflexions du président Fidel Castro du 28 mars 2007

Plus de trois milliards de personnes condamnées à mourir prématurément de faim ou de soif dans le monde

 

25/08/2007
bimbo affam da da mangiare ad auto vignetta

Cette estimation n'a rien d'exagéré, elle est plutôt conservatrice. J'y ai longuement réfléchi après la réunion qu'a eue le président Bush avec les fabricants nord-américains d'automobiles.
L'idée sinistre de transformer des aliments en carburant est devenue une grande ligne économique de la politique extérieure des Etats-Unis ce lundi 26 mars.

Une dépêche de l'AP, une agence dont les informations circulent partout dans le monde, indique textuellement :
« WASHINGTON, le 26 mars (AP).-Le président George W. Bush s'est félicité ce lundi des avantages qu'offrent les automobiles consommant de l'éthanol ou du biodiesel, au cours d'une réunion avec des représentants de l'industrie automobile organisée pour l'étude et la mise en oeuvre de ses plans de production de carburants alternatifs.

« Bush a dit que si les leaders de l'industrie automobile s'engageaient à doubler la production de véhicules à carburant alternatif, cela encouragerait les automobilistes à abandonner les moteurs à essence et, par voie de conséquence, la dépendance du pays vis-à-vis des importations de pétrole s'en trouverait réduite.
« Ceci constitue un progrès technologique important pour le pays », a dit Bush après avoir inspecté trois véhicules à carburant alternatif. Si la nation se propose de réduire sa consommation d'essence, il faut mettre le consommateur en mesure de prendre une décision rationnelle.

« Le président a invité le Congrès à examiner rapidement une loi proposée récemment part l'exécutif pour ordonner la consommation de 132 milliards de litres (35 milliards de gallons) de carburant alternatif pour 2017 et imposer des normes plus exigeantes d'économie de carburant pour les voitures.
"Bush a eu une réunion avec le président du conseil et directeur général de General Motors Corp, Rich Wagoner; le directeur général de Ford Motor Co., Alan Mulally, et le directeur général du groupe Chrysler de Daimler Chrysler AG, Tom LaSorda.

« Les participants à la rencontre se sont penchés sur les mesures à prendre pour soutenir la production de véhicules à carburant alternatif, développer la production d'éthanol à partir du gazon ou de la sciure, et étudier une proposition pour réduire de 20% la consommation d'essence en l'espace de dix ans.
« Les conversations ont eu lieu au moment où le prix de l'essence montait. L'étude la plus récente de l'organisation Lundberg Survey signalait que le prix moyen de l'essence avait augmenté de 6 cents par gallon (3,78 litres) ces deux dernières semaines sur le marché national, atteignant 2,61 dollars. »

J'estime que la réduction et le recyclage de tous les moteurs qui consomment de l'électricité et du carburant constitue un impératif élémentaire et urgent pour toute l'humanité. La tragédie ne tient pas à la réduction de ces dépenses d'énergie mais au projet de transformer des aliments en carburant. On sait aujourd'hui, en toute précision, qu'une tonne de maïs donnera en tout et pour tout 413 litres (ou 109 gallons) d'éthanol en moyenne, avec des variations selon la densité. Le prix moyen du maïs dans les ports des Etats-Unis se monte à 167 dollars la tonne. Il faudrait 320 millions de tonnes de maïs pour produire 35 milliards de gallons d'éthanol. Selon des données de la FAO, la récolte de maïs des Etats-Unis pour 2005 a été de 280,2 millions de tonnes.

Le président a beau parler de produire du carburant à partir de gazon ou de sciure, il est clair que cette perspective est totalement dépourvue de réalisme. Trente-cinq milliards, pour ceux qui ne s'en rendraient pas compte, c'est trente-cinq, suivi de neuf zéros. On verra en suite venir de magnifiques exemples de productivité par homme et par hectare, donnés par les agriculteurs expérimentés et bien organisés des Etats-Unis : le maïs transformé en éthanol, les résidus de ce maïs transformés en fourrage pour le bétail, avec 26% de protéines, et les excréments du bétail utilisés comme matière première pour la production de gaz. Mais naturellement tout ceci ne pourra intervenir qu'après des investissements considérables qui ne seront à la portée que des entreprises les plus puissantes, pour lesquelles tout fonctionne à partir de la consommation d'électricité et de combustibles. Appliquez la recette aux pays du tiers monde, et vous verrez combien de personnes cesseront de consommer du maïs parmi les populations affamées de notre planète. Ou pire encore : prêtez des financements aux pays pauvres pour produire de l'éthanol de maïs ou de tout autre denrée alimentaire et il ne restera plus un seul arbre pour protéger l'humanité du changement climatique.

D'autres pays du monde riche envisagent d'utiliser non seulement du maïs, mais aussi du blé, des graines de tournesol, du colza et d'autres aliments pour en faire des carburants. Pour les Européens, par exemple, ce serait une bonne affaire d'importer tout le soja du monde pour réduire les dépenses de leurs automobiles en carburants et alimenter leur bétail avec les résidus de cette légumineuse, spécialement riche en toutes sortes d'acides aminés essentiels.

A Cuba, les alcools étaient tirés des sous-produits de l'industrie sucrière, après extraction, par trois fois, du jus de canne. Le changement de climat affecte déjà notre production sucrière. De grandes sécheresses alternent avec des pluies record, qui permettent à peine de produire du sucre durant cent jours avec des rendements convenables pendant les mois de notre hiver très doux, de sorte qu'il nous manque du sucre par tonne de canne, ou encore de la canne à sucre par hectare à cause des sécheresses prolongées durant les mois des semailles et de culture.

Au Venezuela, je crois savoir que l'alcool ne sera pas destiné à l'exportation mais à l'amélioration de la qualité environnementale de leur propre combustible. C'est pourquoi, indépendamment de l'excellente technologie brésilienne de production d'alcool, à Cuba l'emploi d'une telle technologie pour la production directe d'alcool à partir du jus de canne ne serait qu'un rêve ou une extravagance de la part de ceux qui se laissent bercer par cette idée. Dans notre pays, les terres consacrées à la production directe d'alcool peuvent être beaucoup plus utiles pour la production d'aliments pour le peuple et pour la protection de l'environnement.

Tous les pays du monde, riches et pauvres, sans aucune exception, pourraient économiser des milliards de dollars en investissement et combustible en remplaçant simplement toutes les ampoules incandescentes par des ampoules fluorescentes, ce qui est chose faite à Cuba dans tous les foyers du pays. Cela signifierait un répit pour résister au changement climatique sans faire mourir de faim les populations pauvres du monde.

Comme on peut le voir, je n'utilise aucun adjectif pour qualifier le système et les maîtres du monde. Cette tâche est du ressort des experts en information et des spécialistes honnêtes en sciences sociales, économiques et humaines qui abondent dans le monde et qui, constamment et avec talent, se penchent sur le présent et l'avenir de notre espèce. Il leur suffit d'un ordinateur et d'un nombre croissant de réseaux d'Internet.

Nous connaissons aujourd'hui pour la première fois une économie réellement globalisée et une puissance dominante dans le domaine économique, politique et militaire, qui n'a rien à voir avec la Rome des empereurs. Certains se demanderont pourquoi je parle de la faim et de la soif. Je réponds : il ne s'agit pas du revers de la médaille, mais de plusieurs faces d'une autre pièce, à l'image d'un dé à six faces, ou d'un polyèdre avec beaucoup plus de faces. J'ai recours dans ce cas à une agence officielle d'information, fondée en 1945 et généralement bien informée sur les problèmes économiques et sociaux dans le monde : la TELAM. Je cite, textuellement :

« Près de deux milliards de personnes habiteront dans un délai d'à peine 18 ans dans des pays et des régions où l'eau ne sera plus qu'un lointain souvenir. Deux tiers de la population mondiale pourraient vivre dans des lieux où cette pénurie pourrait déboucher sur des tensions sociales et économiques de telle ampleur qu'elles pourraient entraîner des peuples dans des guerres pour l'« or bleu », devenu l'objet de toutes les convoitises.Durant les cent dernières années, l'utilisation de l'eau a augmenté à un rythme plus de deux fois supérieur au taux d'accroissement de la population. Selon les statistiques du Conseil mondial de l'Eau (WWC, pour son sigle en anglais), on estime que vers 2015 le nombre d'habitants touchés par cette grave situation pourraient atteindre 3 milliards 500 millions de personnes. L'Organisation des Nations Unies a célébré le 23 mars la Journée mondiale de l'eau, appelant à affronter dès maintenant la pénurie mondiale d'eau sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO), dans le but de souligner l'importance croissante du problème et la nécessité d'une meilleure intégration et coopération permettant de garantir une gestion soutenue et efficace des ressources hydrauliques. De nombreuses régions de la planète souffrent d'une sévère pénurie d'eau, avec moins de 500 mètres cubes par personne et par an. De plus en plus de régions sont touchées par la pénurie chronique de cet élément vital. Les principaux effets de ce phénomène sont l'insuffisance de ce précieux liquide pour la production d'aliments, l'impossibilité du développement industriel, urbain et touristique et les problèmes de santé ».

Ici s'achève la dépêche de TELAM.

Je n'ai pas parlé ici d'autres faits importants, comme la fonte des glaciers au Groenland et dans l'Antarctique, la destruction de la couche d'ozone et la croissance de la quantité de mercure dans de nombreuses espèces de poissons de consommation courante.
D'autres sujets pourraient être abordés, mais je me propose simplement, dans ces quelques lignes, de commenter la réunion du président Bush avec les principaux acteurs de l'industrie automobile nord-américaine.

Le 28 Mars 2007
Fidel Castro

Ici, nous avons Hubert Reeves et Nicolas Hulot

 

 

 

 

 

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