Dernière mis à jour (fin de dossier) le 13 octobre 2002

Fichier commencé le 16 octobre 2002. Suite du dossier général sur l'apnée.

Dernière mise à jour le 24 décembre 2005


15 octobre 2002 :

15/10/2002 à 05 h 40. Dépèche Associated Press :

    La Fédération internationale de plongée libre reconnaît le record d'Audrey Mestre dans un hommage à titre posthume

SAINT DOMINGUE, République dominicaine (AP) -- Dans un hommage à titre posthume, la Fédération internationale de plongée libre a décidé lundi d'accorder à l'apnéiste française Audrey Mestre, décédée samedi au large de la République dominicaine, le record du monde en plongée «no limits».

   Audrey Mestre est morte noyée samedi au large de La Romana, une localité située à 130km à l'est de Saint Domingue, alors qu'elle tentait de battre le record du monde de 162 mètres enregistré par son mari, le légendaire apnéiste cubain Francisco «Pipin» Ferreras, homologué au large de Cozumel, au Mexique, en janvier 2000. Celui-ci a assisté à l'accident.

   Liée à un filin sortant d'une poulie et entraînée vers le fond par un poids de 90 kilos, appelé «la gueuse», la jeune femme, âgée de 28 ans, a plongé sous la surface sans oxygène à 14h30 heure locale (18h30 GMT), puis a apparemment perdu conscience, selon Carlos Serra, le président de la Fédération internationale de plongée libre, basée à Miami.

   Pour que la plongée d'Audrey Mestre soit homologuée, il aurait fallu que la jeune femme remonte saine et sauve à la surface, selon Carlos Serra, mais la Fédération a décidée de reconnaître le record du monde de 170 mètres, atteint par l'apnéiste lors d'une séance d'essai mercredi dernier.

   «En tant qu'hommage à titre posthume, nous allons reconnaître son record de 170 mètres, parce qu'il comportait tous les éléments nécessaires pour le faire», a-t-il déclaré. Les juges et les 13 apnéistes chargés de la surveillance et de la sécurité étaient tous présents lors de la séance d'entraînement de mercredi.

    Les parents d'Audrey Mestre, arrivés en République dominicaine, souhaitent ramener mardi la dépouille de leur fille à Miami où elle sera inhumée, a précisé Carlos Serra.

   Le «no limits» est la discipline de plongée où les records sont les plus profonds mais elle est aussi considérée comme la plus dangereuse. C'est celle qu'avait montré Luc Besson dans son film «Le Grand Bleu». Après avoir atteint leur objectif, les plongeurs de «no limits» remontent directement à la surface. Une phase de décompression n'est pas nécessaire puisque le plongeur n'a inhalé aucun air sous l'eau.                   

                                                                                                                                                                   AP

Effarant. Le pire est qu'on ne trouvera pas un seul journaliste assez courageux pour émettre une critique quelconque sur cette affaire. On ne critique pas l'extrême, ça rapporte. Le "sécuritaire" se vend mal. Quand je pense que cette pauvre gosse n'avait que vingt huit ans. Cela me rappelle la première compétition d'ulm organisée par "la Fédération" à Millau. Ces gens n'avaient rien trouvé de mieux que d'introduire une épreuve de "précision d'atterrissage", alors que les ulm n'avaient ni volets, ni aérofreins. Les appareils devaient alors faire leur approche au ras de la vitesse de décrochage pour essayer de se poser dans un rectangle marqué par des bandes colorées. Que se passa-t-il ? Un des compétiteurs décrocha et eut la colonne vertèbrale brisée mais un autre partit en vrille et se tua devant les caméras. J'essayai d'intervenir en appelant les chaînes de télévision. Aucun écho. Les journalistes ne sont dans ces affaires-là que des témoins impassible de jeux du cirque complètement imbéciles organisés par des irresponsables complets.


14 novembre 2002

   Bonjour,

   Pour faire suite à vos écrits sur les dangers de l'apnée et la prévisibilité de la connerie humaine, le record d'apnée qui a couté la vie à Audrey Mestre a été homologué :

http://www.iafdusa.com/

   Ce qui signifie qu'on peut se couler les pieds dans le béton, descendre jusqu'au fond et toujours battre un record puisque rester vivant ne fait donc plus partie des conditions d'homologation de record.


Yannick .Langard



20 octobre 2002. Loïc Leferme devient recorman de descente en apnèé "no limit". Il dédie son record à Audrey Mestre. Un portrait de lui dans Libération.


20 décembre 2002. Un message :

Hello,

   A l'age de 8 ans je faisait déjà l'aller et le retour de la piscine municipale locale (soit 50 mètres) sous l'eau, sans palmes, avec dans les 15 derniers mètres l'apparition d'un voile noir devant les yeux, accompagné des spasmes de respiration retenue, je pense détenir là un record d'inconscience digne de mon jeune age de l'époque.

   Aujourd'hui à 35 ans je continue à pratiquer ce loisir égoïste parfois en piscine, souvent en carrières (et il en est de très profondes dans ma région), et évidement en mer.

   Je n'ose préciser ici dans quelles conditions je pratique l'apnée tant elles sont déraisonnables...

   Votre dossier apnée est si complet, si personnel avec la disparition de votre fils qui aurait mon age aujourd'hui, que je ne peux que vous témoigner de la prise de conscience qu'il m'apporte.

   Pour faire simple: MERCI

   Cordialement,           E.L.

   Mon dossier a peut être sauvé quelque vies, semble-t-il.


14 juillet 2004 :

   Bonjour,

   Je m'appelle mathieu j'ai 30 ans et je tenais à vous remercier pour vos article sur l'apnée. Car comme beaucoup j'ai eu pris des risques (+ de 3minute30)et maintenant, j'essayerai d'en prendre moins, voire plus du tout grâce à vous Je voudrais dire (pardonnez-moi de me le permettre) que la mort de votre fils n'aura pas était vaine...

   Car grâce à lui et à vous(votre exposé et vos article),que des dizaines voire des centaines de vie seront épargné. Je sais, c'est une maigre consolation, car la mort d'un être aimé est irremplacable, mais grâce à vous et à lui peut être qu'un jour je vous devrai la vie...

   merci, cordialement...                                     Mathieu


24 décembre 2005 . La presse ne joue pas son rôle d'informatrice des dangers encourus.

Mon fils s'est tué il y a quinze ans en apnée. Il avait 23 ans et a été victime d'une syncope mortelle lors d'une plongée en libre à 30 mètres de fond, en plongeant en face de Marseille. J'ai vainement essayé d'attirer l'attention des gens sur ce sujet et de développer un système de sécurité " l'Ange Gardien " qui puisse sauver des vies, bêtement perdues, en provoquant un retour vers la surface au bout d'une immersion de trop longue durée. De multiples systèmes pourraient être envisagés. Les plongeurs utilisant des bouteilles possèdent des "calculateurs de plongée" qui les prémunissent contre les accidents de décompressions. Tous on maintenant un manomètre qui les renseigne sur l'état de leur réserve d'air, des Mae West et une second embout permettant une respiration en secours. Un énorme effort a été fait en matière de sécurité dans ce domaine. Des systèmes analogues ont été créés pour l'ouverture automatique de parachutes en dessus de 600 mètres-sol et on déjà sauvé des tas de vie. Mais en apnée : rien n'a été fait depuis 50 ans. Pire encore : une idéologie imbécile " de l'extrême " a pris place, qui rejoint celle de " l'escalade à mains nues ".Une idéologie introduite par Jacques Mayol, que j'ai bien connu ( le héros du Grand Bleu, le film de Luc Besson. Un Mayol qui finit ses jours lamentablement en se suicidant, seul un soir de Noël, dans sa maison de l'île d'Elbe, en ayant , des années plus tôt, refusé de s'investir dans une véritable croisade pour dénoncer l'absurdité de cette "plongée extrême" dont il avait été " le pionnier " ).

Il reste dans mon site un dossier très fourni qui éclaire les lecteurs sur les dangers terrifiant dus à la soudaineneté de la syncope, qui n'est précédée d'aucun signe avertisseur.Que les lecteurs lisent donc l'ensemble de ce dossier, pour s'informer. Retour vers le début de ce dossier.

J'ai cessé depuis longtemps de me battre sur ce front-là. De temps à autre je reçois différents types de messages.

- Soit il s'agit de militants qui défendent ce sport extrême ( qui n'est pas un sport ) et m'adressent des lettres souvent insultantes. Mais, face à une proposition de défendre leurs arguments sur mon site, sous leur propre nom ils se sont touts défilés, sans exception.

- Soit il s'agit, comme dans le message ci-dessus, ou le suivant, de gens qui avouent qu'ils n'étaient pas informés et qui se fécilitent d'avoir été ainsi providentiellement informés. Voici le dernier en date


Expéditeur :   



Date 23 décembre 2005

Monsieur,
Je tiens à vous remercier d’avoir mis en ligne votre dossier sur les dangers de l’apnée. Je suis moi-même passionné de chasse sous marine et descend dans les 25 – 30 mètres.
La lecture de votre dossier m’a fait l’effet d’un électrochoc.
J’habite au Cameroun où nous avons formé un petit groupe de chasseurs. Ici, nous allons sous les plateformes pétrolières, tankers et le long des pipes d’anciens puits de pétrole. Les prises sont fantastiques, Barras de 15 kg, Carrangues de 18 kg, Carpes et Capitaines de 20kg, Cobias etc... La profondeur de nos sites varie entre 15 et 35 mètres. Jusque là, rien d’extraordinaire, mais voilà, ici il n’y a pas de visibilité entre zéro et 5 – 10 mètres, on est obligés de passer la couche de « soupe » dans la quelle on ne voit la plus part du temps même pas la crosse de notre fusil à 50 cm devant notre masque. Passé cette couche et les thermoclimes on arrive dans le vert clair mais cela reste très sombre tout de même.
Vous pouvez imaginez les frissons que m’a donné la lecture de votre dossier.
Depuis plusieurs mois, quelque chose me disait qu’il fallait que je me mette à la recherche d’une sorte de bouée gonflable de sécurité. Je connaissais les dangers de la syncope et c’est pour cela que je me suis toujours refusé à pratiquer l’hyperventilation. Je pensais que cela me mettrai à l’abri du risque de syncope ou du mois que je ressentirai les signes précurseurs de cette syncope (Je réalise mon ignorance!!!). Je me suis donc mis à la recherche d’un gilet gonflable muni d’une bouteille à percuter en cas d’urgence et je suis tombé sur votre site.
Je vais complètement revoir ma philosophie et tenter de raisonner le reste du groupe.
Je vais dès à présent appliquer vos règles de sécurité mais demeure persuadé que votre « ange gardien » est la meilleure assurance. On a bien inventé le CYPRES en parachutisme et vous savez combien de vies il a du sauver ! Qu’en est ‘il de l’ange gardien ? Avez-vous trouvé un moyen de le financer ? Y a-t-il d’autres produits sur le marché répondant à cette fonction ?
Monsieur, je suis navré pour ce qui est arrivé à votre fils. C’est horrible.
Je vous renouvelle ma profonde gratitude pour ce dossier que vous avez mis en ligne et pris soin d’animer.
J’espère recevoir une réponse de votre part.
Sincères Salutations
Arnaud CHEBAUT
Douala, CAMEROUN.

 

- Il s'agit parfois, plus rarement, de responsables d'écoles de plongée qui m'annoncent leur intention de mettre cette initiation aux problèmes liés à l'apnée dans l'ensemble des cours qu'ils dispensent à leurs élèves.

- Il s'agit aussi parfois de pères ou d'enfants qui ont perdu un proche et pour qui, hélas, il est trop tard. Vous trouverez un de ces témoignages, poignant, celui d'une jeune fille qui a vu mourir son oncle sous ses yeux, dans ce dossier.

Il reste que depuis 15 ans la presse reste totalement sourde à toute proposition d'avertir les gens sur ces dangers, alors qu'elle se fera volontiers l'écho de nouveaux records. Ceci me rappelle la réponse que m'avait faite la société Beuchat, de Marseille, lorsque je leur avait fait la démonstration en 1991 d'un sytème de remontée automatique d'un plongeurs syncopé, passée une durée donné d'immersion :

La sécurité n'est pas un créneau porteur

Pour les gens des médias, et surtout de la télévision, l'apnée extrême "fournit de belles images" mais les thèmes touchant à la sécurité ne sont pas "médiatiques". En effet une mort par syncope n'a pas un caractère spectaculaire, comme par exemple un attentat suicide. Ca n'est qu'un corps sans vie, c'est tout. Il n'y a même pas de sang.

Plus le temps passe et plus s'accroît mon mépris vis à vis de ceux qui s'intitulent directeurs de rédactions. Je ne critique par la profession même de journaliste. Certains, et même beaucoup souhaiteraient exercer correctement leur métier. Mais, dans les réunions de conseils de rédaction, le verdict tombe, régulièrement, au point que j'ai totalement cessé de faire des démarches vers ces gens :

- Non. Ca n'est pas porteur. Ca va faire chûter l'audience. La sécurité, les gens, ça les emmerde. Voyez plutôt du côté des gens qui vivent cela comme un sport extrême. Ca, le public aime bien ce côté héroïque, gladiateur de l'extrême. Il y a le petit frisson de la " génération Grand Bleu ". Le film a toujours ses afficionados. Faire un plateau en invitant Petit, pour qu'il nous explique les danger de l'apnée, avec en plus des gens qui témoigneraient de n décès à cause de cela ? Sûrement pas. Les gens zapperaient et adieu l'audimat.

La prise de conscience s'étend. Les gens se rendent compte de plus en plus que leurs médias ne les informent pas, ils les saoûlent et les abrutissent. Beaucoup de "bruit de fond" noie complètement les informations importantes. Et, au-delà de cela, on désinforme ou on ment carrément. Machiavélisme, complicité vis à vis de puissances d'argent ou simple connerie : nous n'avez que l'embarras du choix. Au besoin c'est un mélange des trois réunis.

Et moi, je ne peux pas être sur tous les fronts à la fois. Faute d'information, de nombux plongeurs continueront de se noyer "en toute discrétion" tandis qu'en début d'été les télés feront un reportage sur des écoles initiant des jeunes à la "plongée extrême", qui possède d'ailleurs ... sa propre fédération. Mais des émissions avertissant les gens sur les dangers inhérents à cette activité, vous n'en avez jamais vus et n'en verrez jamais.

Et vos gosses continueront à se tuer dans l'indifférence générale.

 


17 mars 2006. Apnée, un lecteur témoigne

 

 

M. Petit,

J'ai passé de longues heures à parcourir votre site, et je voulais vous témoigner mon admiration pour tous vos talents, qu'il s'agisse de physique des plasmas, de sport ou de dessin. Je vous ressemble peut-être un peu, même si je n'ai que le dixième de vos qualités.

J'avais vingt ans lorsque le Grand Bleu est sorti, je vivais près de Toulon et pratiquais l'apnée, seul, en héros. J'étais membre d'un club de chasse local. 4 minutes 30 d'apnée en moyenne, et des plongées jusqu'à 35 mètres pour aller contempler la vase et le fond de mon insondable bêtise.

Cette année là, une de mes amies, qui était médecin spécialiste de la plongée sur le Parc National de Port-Cros, sortit un estivant qui faisait "un record" au pied de l'ancre de son bateau, par quinze mètres de fond. Sportif émérite, son apnée très longue finit par inquiéter ses amis. Il ne fut récupéré qu'après quinze minutes sous l'eau. Il vivait encore, mais mourut quelques heures plus tard à Marseille, ou il avait été héliporté les poumons pleins d'eau.

Cette année-là, j'enseignai l'apnée à l'un de mes amis, infirmier de profession, qui se révéla "très aquatique" comme on disait alors dans ce petit milieu. Je lui appris à ne jamais plonger seul, à ne pas effectuer d'hyperventilation, a descendre sans se plomber au-delà de ce qu'il fallait pour compenser la flottabilité de la combinaison. J'étais sans doute un médiocre professeur. Il se noya en chasse par moins de 8 mètres de fonds, quelques mois plus tard.

Cette année là, je fis une syncope dans mon salon, en tentant de m'entraîner pour repousser mes limites. Après 6 minutes sans oxygène, je perdis conscience. Je me réveillai un peu ivre, sans m'être rendu compte de rien, et me remis à scruter ma montre après avoir repris ma respiration, croyant avoir pulvérisé le record de durée, quand je n'avais qu'explosé celui de la connerie.

J'ai rencontré Jacques Mayol plusieurs fois, notamment au festival des l'image sous-marine à Toulon. Je l'ai trouvé solitaire, triste, amer. Il ne m'a pas donné envie de replonger. Les sports extrêmes, vous le démontrez bien, sont l'apanage des solitaires qui trouvent là une thérapie trop souvent mortelle.

Plus que le port d'un gilet déclencheur qui mettrait à l'abri de la syncope, je crois qu'il faut dire aux apprentis apnéistes, varappeurs, motards, ou surfers des neiges en hors pistes, que le milieu naturel et les lois physiques sont durs, et qu'aucune activité physique intense ne doit être pratiquée sans la conscience aigüe de son danger. J'ai toujours eu peur, peur de mourir, en entrant dans l'eau, c'est peut-être ce qui m'a sauvé, outre la chance. Si l'innocent qui fait de la moto de cross sans casque, le débutant qui fait du surf dans la poudreuse, ou l'apnéiste qui essaie de dépasser 5 mètres se disent "quels sont les dangers, et que dois-je apprendre pour y faire face ?", combien de morts idiotes seraient épargnées ? C'est ce qui ressort de la lecture de vos textes, qu'il s'agissent de ces deux Suisses morts gelés contre la paroi, ou de ce pilote d'ULM qui n'a pas su sortir d'une vrille. L'ignorance tue. Merci de ce que vous faites pour la dissiper.

Salutations sincères

Gilles Lancrey.


28 juillet 2011 : Ca ne prendra donc jamais fin :


Décès de l'apnéiste Patrick Musimu dans sa piscine à Bruxelles

Journal Belga, 22 Juillet 2011

L'apnéiste belge Patrick Musimu est décédé jeudi après-midi d'un accident dans sa piscine à Watermael-Boitsfort (Région bruxelloise), ont confirmé vendredi des sources policière et judiciaire. La police a découvert son corps inanimé jeudi vers 13H40. Selon le site rtlinfo.be, Patrick Musimu est décédé dans sa piscine à la fin d'un entraînement.

Le sportif, né à Kinshasa en 1970, a fait un malaise et s'est noyé. Le plongeur belge était le premier homme à être descendu à plus de 200 mètres de profondeur en apnée en atteignant les 209,60 mètres, en "No Limit", lors d'un entraînement en juin 2005 à Hurghada, en Egypte.

Il avait découvert la plongée sur le tard à la suite d'un reportage télévisé. Après quelques mois d'initiation, le licencié en kinésithérapie battait déja deux records du monde, en Belgique, lors d'une Coupe du Monde d'apnée: le 65 m en immersion libre et celui du 63 m à poids constant.

En avril 2002, il détrônait le célèbre Italien Umberto Pelizzari, champion du monde en titre, en descendant à 87 m en poids constant pour établir quelques mois plus tard le record du monde en poids variable à 120 mètres.

Patrick Musimu avait mis au point une technique consistant à remplir ses cavités nasale et sinusale d'eau de mer, comblant le vide normalement occupé par l'air ce qui lui permettait de ne plus devoir compenser la différence de pression en cours de plongée.

Patrick Musimu laisse derrière lui une petite fille de sept ans ainsi que son épouse.

 

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