9 octobre 2003 repris en fin de fichier le 11 octobre puis le 2 décembre 2003 et le 20 octobre 2004

Mise à jour du 20 avril 2005. source Nasa : un astéroïde passe à 40.000 km de la Terre

Vous n'imaginez pas la foule d'astéroïdes qui circule en permanence en croisant la route de la Terre.
Ce fichier de quatre mégas à télécharger vous montrera leur ronde infernale sur une année.


Alors que les scientifiques et médias de tous bords lancent régulièrement des cris d'alerte à propos d'astéroïdes qui devraient percuter la Terre d'ici peu, avant de tout aussi régulièrement avouer leur erreur, l'un de ces objets,2003 SQ222 , vient de croiser notre planète à la plus faible distance jamais observée... dans l'ignorance totale! Il a été photographié par l'observatoire Lowel. C' est un bloc de rocher d'environ 10 mètres de diamètre faisant partie de la grande famille des astéroïdes tournant autour du Soleil entre les orbites de Mars et Jupiter. Excentrique, son parcours l'amène cependant à croiser aussi l'orbite de la Terre, ce qu'il a fait le 27 septembre dernier à 23h TU, à une altitude de 82.000 km, soit cinq fois moins que la distance Terre-Lune.

Mais là où l'histoire se corse, c'est que l'astéroïde n'a été détecté par l'observatoire Lowell, en Arizona, pourtant spécialisé dans la recherche de ces objets, que le lendemain 28 septembre alors que 2003 SQ222 s'éloignait de notre planète. Un peu tard pour donner l'alerte... Conclusion des astronomes : si l'on veut un jour se prémunir contre la chute d'objets extraterrestres, il y a encore des progrès à faire.

Cet événement survient 10 ans après qu'une météorite se soit écrasée en Inde, faisant deux blessés et détruisant deux maisons. Le 29 mars 2003, c'est la ville de Chicago qui subissait une pluie de météorites, occasionnant de nombreux dégâts aux habitations.

Voir aussi ces adresses :

http://users.skynet.be/meteorite.be/Bodaibo.html



Mon commentaire :

Au point de vue dégâts cet astéroïdes, s'il nous avait frappé, aurait pu créer l'équivalent de celui de la Toungouska , au début du siècle. En frappant une ville importante il l'aurait rasée. Dans mon livre j'ai évoqué une possibilité qu'une planète , au moment où le système solaire était dans son état le plus primitif, ait pu se trouver à la fois éjectée par effet de fronde, en passant à proximité d'une planète géante, et en même temps brisées en une myriade de morceaux en pénétrant dans sa "sphère de Roche".

Le passage périodique de ces blocs, en supposant qu'ils croisent l'orbite terrestre pourrait entraîner des catastrophes d'ampleurs variées. En principe les planètes interagissent les unes avec les autres par effet de marée, "l'antenne" au point de vue gravitationnel étant .. le Soleil. Elles entraînent des déformations de l'astre solaire qui sont centimétriques. Cela représente une distorsion du champ gravitationnel et ce "signal" est alors perçu par toutes les planètes du système" et modifie leurs orbites. Comme l'effet de marée varie selon l'inverse du cube de la distance il se trouve par exemple que le minuscule Mercure déforme plus le Soleil que ... Saturne. Au plan gravitationnel, au sein des planètes la démocratie est de rigueur.

Peut-on se faire idée d'un système planétaire en formation ? On peut l'imaginer dans un état très primitif. L'idée qui me vient est que les systèmes planétaires se forment presque au même moment que les étoiles elles-mêmes, du moins en ce qui concerne les principaux acteurs de l'histoire : les planètes géantes. En effet celles-ci détiennent la majorité du moment cinétique ( M r V : masse M par distance r au centre du système, par vitesse orbitale V), alors que le Soleil détient la majorité de la masse du système. Disons que quand le système se forme il y a :

- Une étoile au centre

- Des poussière, des éléments denses à proximité

- Des éléments légers à la périphérie.

Dans cette situation primitive j'imagine que l'étoile, née dans un amas, est encore assez rapprochée de ses voisines et que ces systèmes "entrent en collision". Le mot français collision est le seul dont nous disposions pour décrire des "interactions binaires entre objets". Le mot anglais " encouter ", " rencontre " est plus évocateur. Ces proto-systèmes solaires se frôlent et cela a pour effet de communiquer du moment cinétique à la périphérie plus qu'à l'objet central. Cet excès de moment cinétique (principalement détenu par Jupiter) serait selon moi la signature d'une rencontre rapprochée se situant dans un passé lointain.

J'ai tendance à penser que lorsque le système solaire s'est formé les planètes géantes n'avaient pas de satellites. Ce sont des objets qu'elles auraient capturé par la suite. Dans un système planétaire les planètes interagissent entre elles, par Soleil interposé et le plan de l'écliptique se forme rapidement. C'est le plan d'orbitation de Jupiter. Par la suite tout se joue selon trois phénomènes : l'absorption d'un astre par un autre, l'accélération par effet de fronde et la fragmentation de petits objets par passage dans la sphère de Roche d'un plus gros. L'exemple de l'éclatement d'un objet par passage dans la sphère de Roche est donné par ... les anneaux de Saturne dont le bord extérieur est précisément à 2,5 fois le rayon de la planète, c'est à dire à la "limite de Roche". Quand ceci se serait-il produit ? Personne n'en a la moindre idée. Il n'y a aucun élément qui permette de dater cet événement.

Si l'accélération résultant d'un effet de fronde est trop importante les objets peuvent atteindre une vitesse dépassant la vitesse de libération solaire et aller se perdre dans l'espace interstellaire. Notre système solaire a ainsi éjecté une quantité inévaluable de petits objets. La situation intermédiaire correspond aux comètes que l'effet de fronde a envoyé "dans la grande banlieue solaire".

Les interactions gravitationnelles entre planètes tendent à les amener à orbiter dans un même plan à à "circulariser leurs orbites". Elles se distribuent alors selon la "loi Dorée" établie par Souriau dont la loi de Titus Bode n'est qu'une version approchée. Un système planétaire "relaxé" devrait dont se présenter sous la forme d'un mécanisme horloger n'évoluant presque plus, avec des planètes géantes en périphérie et des telluriques, plus denses, à l'intérieur. Mais en fait nous ne connaissons pas l'intégralité du système solaire, riche en anomalies diverses. On peut citer le cas d'Uranus dont l'axe de rotation se situe presque dans le plan de l'écliptique et il y en beaucoup d'autres qu'on ne vas pas recenser. Tout ceci milite en faveur d'une perturbation "récente" (difficile d'accrocher un chiffre à cet adjectif). Disons "se situant dans un passé qui est faible devant l'âge de l'ensemble du système".

Les astrophysiciens ont toujours répugné à envisager ces thèses "catastrophistes". Il a fallu bien des années avant qu'on admette que le Soleil n'était pas né tout seul, mais au sein d'un amas d'étoiles. Cet amas s'est dispersé tout naturellement. Ce paquet d'étoiles peut être assimilé à un "gaz". Les interaction binaires entre étoiles tendent à amener le système dans un état proche de l'équilibre thermodynamique. Ce qui veut dire que la distribution des vitesses tend vers une courbe de Gauss avec une majorité d'objets présentant une vitesse moyenne, des objets lents et des objets rapides. Ceux qui acquièrent une vitesse dépassant la vitesse de libération de l'amas le quittent. Par objets, entendez étoiles, plus leur cortège de proto-planètes.

Au milieu de tout cela une ou plusieurs étoiles massives qui décèdent assez rapidement sous forme de supernovae avant même que l'amas ne se soit dispersé, l'ensemençant en atomes lourds. La durée de vie des amas est, je crois, proportionnelle à leur masse. Les gros amas comme l'amas d'Hercule continuent de perdre des étoiles, mais très lentement. Ils ont l'âge de la galaxie elle-même. l'amas primitif auquel appartenait le Soleil finit par se désagréger. Même un système constitué de trois étoiles est instable. Il ne peut subsister que des étoiles "célibataires" et des "couples mariés, en nombres comparables.

Une remarque en passant : ce qui vaut pour les étoiles vaut aussi pour les galaxies. Je pense qu'elles aussi se forment à partir d'amas, plus ou moins riches (je développerai cela dans le livre que je suis en train d'écrire :" Journal d'un Savanturier "). Ce sont les collisions, les rencontres rapprochées quand ces galaxies sont encore les unes contre les autres qui leur confèrent leur moment cinétique, leur vitesse de rotation. Ce qui les éloigne les unes des autres n'est pas du même ordre : c'est tout simplement .. l'expansion. Quand Andromède s'est formée, nous l'avions ... dans les bras. Faites le calcul. Les étoiles primitives se sont alors massivement formées. Quand les galaxies contenaient un grand nombre d'étoiles, cette irradiation a communiqué aux atomes une telle vitesse que celle-ci a dépassé la vitesse de libération de la galaxie. Il est parti sans espoir de retour. Où est ce gaz et quelle est sa température. Réponse : entre les galaxies. Si vous convertissez la vitesse de libération de ces mêmes galaxies en vitesse d'agitation thermique vous obtenez alors des température de l'ordre, si je me souviens bien, de millions de degrés. Quand ces atomes entrent en collision cela produit des rayons X. D'où cette émission de rayons X en provenance du gaz présent dans les amas dont la masse est, à ce que j'ai lu, supérieure à la masse de l'amas lui-même.

Ces galaxies massives qui ont perdu leur gaz sont les... elliptiques.

Les rencontres rapprochées font tourner les galaxies. Le gaz est échauffé, se dilate. Quand la galaxie n'est pas trop massive ce gaz, tenu à distance, va forme une sorte de halo sphéroïdal. Pendant ce temps des collisions binaires se produiront encore qui communiqueront du moment cinétique à ce gaz, lui conférant cette étrange loi de rotation avec des survitesses périphériques. Ce phénomène est la signature d'une ou plusieurs interactions binaire passées. Puis les étoiles primitives se calment Le gaz se refroidit naturellement par rayonnement. Ses atomes se rentrent dedans et du rayonnement est issu de ces collisions inélastique, ce qui entraîne une perte d'énergie. Ce gaz se dégonfle comme un soufflé mais, conservant son moment cinétique, gardera sa vaste expansion. Si de nouvelles étoiles ne se formaient pas ce gaz aurait dégénéré à la manière des anneaux de Saturne. Il est alimenté en continu par les étoiles jeunes, émettant dans l'ultra-violet et les supervovae (une par siècle). Le gaz forme un système assez plat. Dans ma thèse (1974) j'avais comparé ceci à un édredon empli de plumes qui ne peut pas s'affaisser sur lui-même parce que, périodiquement, des pétards explosent dedans. Mais revenons au sujet du jour.

Ca n'est pas perce que nous avons une idée très schématique de la genèse d'un système planétaire que nous connaissons l'histoire du nôtre. Ca n'est que très récemment que l'hypothèse de l'origine collisionnelle de la Lune est redevenue à la mode. Avant, on la considérait comme une hérésie. Mais en astrophysique l'hérétique d'un jour est le conforme de demain et vice-versa. Une collision de planètes de tailles presque comparables, ça n'est pas rien. Si on accepte cette idée alors l'hypothèse que d'autres situations liées à des catastrophes passées et capables d'engendrer des catastrophes futures n'est pas à exclure. On en revient à cette hypothèse de cette fameuse "planète X" qui pourrait être un ... essaim d'astéroïdes que le temps aura dispersé partiellement sur sa trajectoire.

On peut s'étonner de la fréquence accrue de passages d'astéroïdes au voisinage de la terre. J'ouvre ce dossier pour en tenir le décompte. Des lecteurs qui suivent cela de plus près me donneront les dates, masses et distances de passage par rapport à la Terre correspondant aux événements de ces dernières années. Armagedon s'approche peut être, sur la pointe des pieds. Il est clair que si un jour la Terre croisait sur sa route une essaim d'astéroïdes ou de blocs de glace ce qui se produirait ressemblerait alors fâcheusementà la description de l'Apocalypse selon jean. Par effet d'hiver nucléaire "le ciel serait roulé comme un livre", etc.

En fait, ce qui est curieux dans le monde contemporain c'est une quasi impossibilité d'envisager des catastrophes. Les scientifiques sont là pour rassurer, tels Reeves qui saupoudre l'assistance de poussière d'étoiles, tel un marchand de sable. Ceci étant, à quoi cela servirait-il d'inquiéter les gens ?

C'est une optique.

Mais quand on est scientifique, difficile de s'empêcher de réfléchir....


10 octobre 2003. Signalé par Adam.

Un corps céleste est tombé au nord d'Irkoutsk le 25 septembre 2002 à 1 h 45 du matin. Forte lueur, objet brillant abordant l'atmosphère obliquement, puis impact, cratère. Pas de victimes dans ce lieu désert. Même scénario que pour la Toungouska. Arbres couchés. Végétation roussie à 15 km de distance. "La puissance d'une bombe atomique moyenne" ont estimé les physiciens Russes venus sur les lieux (en mai suivant).

http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_news/meteorite_siberienne.htm


11 octobre 2003

Un lecteur astronome professionnel, récupérant les données d'observation confirme la taille de l'objet 2003 SQ222 : dix mètres. Il indique que celui-ci a une albedo très faible : 0,04, c'est à dire qu'il renvoit peu la lumière du soleil. Mais à la distance où il se trouvait quand il nous a croisé il recevait quand même 1,3 kw par mètre carré d'énergie solaire, c'est à dire 130 kw sur sa surface. Même avec une albedo de 0,004 il renvoyait 500 watts d'énergie lumineuse vers la Terre. Compte tenu de sa distance exceptionnement faible par rapport à nous (six fois le diamètre de la Terre ! ) il lui paraît impensable qu'un tel objet n'ait pas été détecté. Il y a plusieurs hypothèses. Personne ne pourra nier que la fréquence des passages des objets susceptibles de faire de très sérieux dégâts sur Terre s'intensifie d'année en année, même si le "prêtre barbu aux yeux souriants" nous répète avec son éternel accent "que la probabilité est extrêmement faible pour que.....". Une probabilité calculée sur quelle base ?

Alors, de quoi s'agit-il ? Pourrait-il s'agir des précurseurs annonçant la venue du "gros paquet de cailloux et de blocs de glace" évoqué plus haut ? Il faut se dire que si un tel objet se balade sur une orbite très excentrique en faisant partie du système solaire l'ensemble de ses composants :

- A la fois continue de constituer une masse relativement concentrée, les blocs étant liés les uns aux autres par la gravitation

- A la fois éparpille des objets sur et au voisinage de sa trajectoire, simplement à cause de l'effet de fronde à l'intérieur de cet ensemble de blocs. Il y en a des petits et des plus gros. Les gros accélèrent les petits en les accélérant par effet de fronde. L'image qu'on peut donc avoir c'est celle d'un essaim de blocs, individuellement trop petits pour être détectés à distance par nos télescopes. Trop éparpillés pour constituer une image quasi ponctuelle, également détectable. "Un essaim d'abeilles, vu de loin ne resselble pas à une pierre". C'est un ensemble entraînant à sa suite une myriade de blocs éparpillés suivant des trajectoires voisines. Ce phénomène d'éparpillement est naturel. Il sera d'autant plus sensible que la masse globale de l'essaim sera faible. Dans le cas de "la comête de Schumaker-Lévy" les blocs étaient déjà distribués sur un distance assez considérable après une demi-orbite (avant qu'ils ne percutent la planète géante). Il serait possible que nous ramassions ces petits objets et si cette hypothèse se confirmait la fréquence de leur observation devrait croître avec le temps.



Ca c'est la première hypothèse. La seconde est plus vertigineuse et nous ramène au dossier SL9, inclus dans mon livre, qui laisse loin derrière toutes les idées de SF. Si les Américains possèdent des sondes spatiales à haute vélocité, dotées de propulseurs MHD à très haute "impulsion spécifique", embarquant des énergies colossales sous un faible poids, sous forme d'antimatière, alors il existerait une "crypto-Nasa" dont les possibilités dépasseraient de loin ce qu'on nous donne à voir. Des sondes spatiales aux performances stupéfiantes, capables d'accélérer de de décélérer, pourraient parcourir le système solaire et éventuellement légèrement agir sur la trajectoire d'astéroïdes orbitant autour du Soleil avec des trajectoires quasi circulaires cette fois. On sait qu'il y en a, beaucoup. Certains astronomes ont même prévu des collisions avec la Terre mais pour des futurs reculés : des milliers d'années. Alors il ne faut vraiment pas grand chose pour modifier une telle trajectoire pour faire en sorte qu'un petit bloc de dix mètres de diamètre passe à proximité de la Terre afin de peaufiner le "scénario SL9".

Un long chapitre de mon livre évoque cette vertigineuse hypothèse : que les Etats-Unis (ou du moins "un certain pouvoir" géographiquement situé aux USA) puissent avoir développé en secret des hyper-bombes à antimatière, testées d'abord sur le Soleil, puis sur Jupiter et ses satellites (dont Io), servant "d'armes anti-comètes". En cas de déferlement d'un essaim de comètes et d'astéroïdes ( à 40 km/s ! ) il faudrait se porter à la rencontre de ces objets, puis faire demi-tour (ce qu'aucune fusée ne saurait faire, à cause de l'énergie requise). Il faudrait accoster ces objets, puis forer un puits à coeur pour aller y déposer la bombe. Une bombe éclatant en surface ne ferait que fragmenter l'objet sans beaucoup l'endommager. Pour faire s'écarter le danger il faudrait que sa destruction conduise à des fragments ne dépassant pas un mètre, moins si possible. Ca n'est possible que si la bombe explose au coeur de l'objet. Les Américains nous ont montré cela dans des tas de films, rappelez-vous.

S'il est vrai que les Etats-Unis auraient réalisé des essais avec des bombes vraies grandeurs sur Jupiter en les camouflant en impacts de débris cométaires (affaire SL9) la logique voudrait alors que cette "crypto-Nasa" s'essaye au "tir sur cible mobile", éventuellement en amenant un astéroïde à proximité de la Terre pour vérifier si les techniques d'abordage et de forage sont au point. On s'arrêterait là. Pas question d'essayer une bombe à antimatière à aussi faible distance de la Terre.

Certains diront : "Petit a beaucoup d'imagination" et souriront en haussant les épaules. Peut-être (en tout état de cause je préfèrerais). On s'est beaucoup moqué de moi dans les couloirs du Cnrs en 76 quand j'ai lancé ma théorie d'annihilation des ondes de choc, en particulier Couturier (devenu je crois directeur de l'observatoire de Paris, astro-fonctionnaire que j'ai eu le déplaisir de croiser sur le plateau de télévision de Tapie, début 2003). Maintenant l'ONERA (Office National d'Etudes et de recherches Aéronautiques) planche sur des contrats dont le thème s'intutule "réduction de traînée d'onde", 27 ans plus tard.

Si je me contraint à ne pas me prendre totalement au sérieux dans tout ce que j'avance, sur le résultat de mes propres spéculations, j'essaye aussi "de ne pas trop prendre mes propres propos et réflexions à la légère". J'ai déjà eu souvent raison, longtemps après et des informations d'origine non-identifiée qui ont pu me parvenir se sont révélées exactes (comme celles concernant les armes à énergie dirigée, parvenues en 75, qui ont motivé mon voyage à Livermore et Sandia en 76). Mais il est difficile de se faire une idée précise de ce que l'on pense et de la crédibilté de ce qui traîne ici et là. Information ou désinformation ? Je me pose les mêmes questions que vous. Je vois seulement que cette non-détection de l'objet de dix mètres passé à six fois le diamètre de la Terre a quelque chose de suspect (pour des astronomes professionels).

Que se passe-t-il sur notre vieille Terre et dans ses environs ? Paraphrasant Voltaire j'aurais envie d'écrire :

                                     Tant il est vrai que c'est le grand mensonge général qui apporte la tranquillité de tous de sorte que
                                  plus il y a de mensonges particuliers et meilleurs sont les choses dans le meilleur des mondes possibles.


20 avril 2005. Source : http://neo.jpl.nasa.gov

( jpl veut dire " jet propulsion laboratory " )

Signalé par Luc Pillonel : Le 18 mars 2004 un astéroïde de 30 mètres de diamètre est passé à 40.000 kilomètres de la Terre, c'est à dire qu'il a croisé l'orbite des satellites géostationnaires. La diamètre de la Terre était de 12.800 km, la distance entre la Terre et cet astéroïde représente trois fois son diamètre. Mais c'est aussi le dixième de la distance Terre-Lune Le rayon de l'orbite terrestre autour du Soleil étant de 144 millions de kilomètres, cette distance d'approche représente deux dix millièmes de cette distance. C'est surtout ce chiffre qu'il faut retenir.

Un astéroïde de cette taille, s'il ne mettrait pas en danger l'existence de la vie sur Terre aurait une capacité de destruction comparable à l'impact de l'objet de la Tungunska, en 1908. Il serait en particulier capable de détruire une des grandes métropoles mondiales.

 

 



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