Grippe : quelques éléments
pour tenter de penser par soi-même

avant que d'autres ne le fassent pour vous

 

8 octobre 2009

Bachelot écrit aux assurés en leur disangt d'aller se faire vacciner

Vite faites vous vacciner ......

 

Alors qu'ils n'y a aucune urgence, vu que cette " première pandémie du III° millénaire ", pour reprendre la phrase de cette imbécile d'ex-représentante de l'industrie pharmaceutique, qui annonçait cela avec le sourire, dans nos médias. Il

Il faut préciser que madame la Ministre tente de fourguer au forcing 94 millions de doses de vaccins, alors que celui-ci n'a pas reçu son ... autorisation de mise sur le marché, indispensable pour tout nouveau médicament. Il n'y a aucunement urgence, car cette grippe A(H1N1) s'est révélée bénigne dans l'hémisphère sud, en avance de six mois sur les pays de l'hémisphère nord sur le plan des saisons. Dans les pays concernés (Argentine, Australie, Nouvelle Zélande, Nouvelle Calédonie) on ne voit pas poindre l'ombre d'une " seconde vague ", d'une " mutation du virus " annoncés avec insistance et dramatisation dans nos médias, alors que ces mêmes pays tempérés de l'hémisphère sud, sortis de leur hiver (d'avril à août) vivent leur saison printanière (septembre, octobre, novembre).

Pourquoi un tel forcing ?

Parce que si l'AMM, l'autorisation de mise sur le marché de ces vaccins, composés à la va-vite, comportant des adjuvants neurotoxiques (squalène, composé mercurique) n'était pas délivrée, les société pharmaceutiques seraient contraintes de rembourser au gouvernement les sommes versées pour l'achat de ces 94 millions de doses d'un vaccin, pour le moment illégal. Ajoutons qu'il paraît improbable, étant donnée l'énormité de la somme mise en jeu, que des pattes n'aient pas été graissées, éventuellement au plus haut niveau de l'Etat. S'il n'y avait eu aucun pot de vin pour une somme pareille, cela constituerait une première.....

En conclusion, aucune urgence au plan santé mais urgence politique ( justifier cet achat dispendieux et irréfléchi, vraisemblablement assorti de pots de vin jûteux ),
et urgence financière pour les société pharmaceutiques de ne pas avoir à rembourser un produit qui ait été ... consommé.

 

 

10 octobre 2009 : C'est parti !

Dossier pour la presse

Extrait du dossier envoyé à la presse, par le département des affaires sanitaires et sociale, pour diffusion ( département de la Mayenne )

extrait du dossier pour la presse

 

 

10 Octobre : Karl Zéro :

Le chef de Cabinet de la préfecture du Gard

Le chef de cabinet de la préfecture du Gard

Le département du Gard s'apprête à vacciner avec des vaccins achetés dès le 27 août à la firme Baxter

On rappelle que dans une laboratoire autrichien de la firme américaine Baxter, ont été mélangées "
accidentellement " une souche H5N1 (grippe aviaire, mortelle dans 60 % des cas, introduite sous forme active !) et une souche H3N1 (grippe saisonnière).
L'affaire a été révélée en février 2009 par un sous-traitant Tchèque de la firme qui a constaté, après avoir testé ce vaccin sur des furets, que ceux-ci étaient morts.
On rappelle aussi que la Tchécoslovaquie a refusé la campagne de vaccination, suite à l'infection de 36 personnes, suite à une autre " erreur " de ces mêmes labos.

 

 

 

17 septembre 2009 - 21 septembre 2009   25 septembre 2009: L'annonce de VeriChip

27 septembre 2009 : Un dossier de France 24 évoquant la polémique au sujet de la vaccination  6 octobre 09 : Les Français peuvent-ils être contraints de se faire vacciner ?

28 septembre 2009 : L'article du docteur Girard, à lire absolument

Version pdf, pour faire circuler

 

Vient de sortir :

 

alertes grippales

Commander par la FNAC

 


 

Le plan gouvernemental :

http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/IMG/pdf/PLAN_PG_2009.pdf

4 octobre 2009 : Un long rapport ( 81 pages), sur l'absence, en général, de pharmacovigilance dans le monde

 

A(H1N1)

Cela fait des semaines que mes lecteurs me réclament une analyse, un avis sur tout ce qui tourne autour de cette menace de pandémie, à moi qui ne suis ni médecin, ni biologiste. Je vais tenter de faire de mon mieux.

Il est bon de se baser sur des éléments factuels. Vous pourrez télécharger la circulaire diffusée le 21 août 2009 par dame Bachelot et le Sieur Hortefeux, donnant les grandes lignes du plan de vaccination massive.

 

Cette circulaire, en pdf

Source : http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG//pdf/Circulaire_vaccination_090824.pdf

Notez au passage, page 3 :

La vaccination des élèves et de toute la communauté éducative sera assurée par des équipes mobiles dans les établissements scolaires.

Il en sera de même dans des lieux de vie collective ou des lieux fermés correspondant à des populations spécifiques (détenus, étrangers placés en rétention administrative, personnes hébergées en établissements médico-sociaux).

Nous y reviendrons. Mais en la parcourant, je tombe sur les signatures de ces deux personnages politiques :

Signatures Hortefeux et Bachelot

Hortefeux                 Roselyne Bachelot

   Brice Hortefeux                                                Roselyne Bachelot, le sourire

Les personnages politiques ont souvent recours à des conseillers en communication, qui leur conseillent à propos de leur façon de se vêtir, de leur gestuelle, de leur façon de sourire, de poser leur regard, etc.

Tout cela est très important. Je me souviens de ce que me disait un journaliste de feue la revue Actuel, il y a plus de vingt ans :

- A la télé, ça n'est pas ce que tu dis qui est important, c'est ce que tu dégages

Tous apprennent donc à dégager les bonnes effluves, à adopter la bonne gestuelle. Mais il manque à ces conseillers un bon graphologue. Quand je regarde les signatures de ces deux-là, c'est là que le bât blesse. L'écriture est un geste. Rappelez vous ce livre " ces gestes qui vous trahissent ". Le graphologue Suisse Max Pulver, s'écartant de l'école française de Crépieux Jamin, publia un ouvrage, qu'on peut d'ailleurs encore trouver, intitulé Le symbolisme de l'écriture. Ca se lit facilement.

On peut se dire qu'un homme politique doit être ambitieux, réservé, voire secret, manoeuvrier. Sur ce plan ces signatures m'amusent. Quelques mots sur ce symbolisme. J'ai été il y a longtemps un assez bon graphologue. Cela me rappelle mon embauche à la SEPR, la Société d'Etude de la Propulsion par Réaction. Au cours d'un entretien décisif, un responsable de la société m'abandonna dans une pièce avec une simple feuille blanche, en me disant d'y rappeler les grands traits de mon curiculum vitae, ainsi que mes motivations. J'étais mort de rire en voyant la tête de ce type.

En un vingtaine de minutes, je composais une page d'employé modèle, matérialiste, conformiste, soumis, d'une stabilité de souche et d'une sensibilité reptilienne. Pour ce faire il n'est pas mauvais de se munir d'une feuille comportant un lignage, pour guider son écrit, par transparence. Les six mois que je passais dans cette boutique qui, à Istres, ressemblait plus à un stalag qu'à une entreprise (on y mettait au point les propulseurs fusées de missiles destinés à équiper les sous-marins lance-engins) ne furent pas conformes à ce que le graphologue de l'entreprise avait dégagé de ma page d'écriture et que j'avais roulé dans la farine. Mais ceci est une autre histoire, avec des côtés comiques. Mais là n'est pas le sujet.

Je dirais seulement que quand je vois ces deux signatures c'est comme si je pouvais voir au travers. Ca n'est pas bien difficile, d'ailleurs. L'écriture est un geste graphique bourré de symboles. A gauche, soi, à droite, les autres. A gauche, le passé, à droite l'avenir. La démarche de l'écrit a ses sinuosités, ses pleins, ses déliés, ses hésitations, ses lancés de grappins, comme celui qui termine la signature d'Hortefeux.

Ce qui est amusant, en matière de graphologie, c'est que plus les gens veulent dissimuler quelque chose et plus leur écriture les trahit. Le geste scriptural obéit à des contraintes intérieures très fortes. Regardez par exemple la signature de Roselyne Bachelot. Elle est pleine de recouvrements, signe d'un comportement dissimulateur. Les gens qui vivent dans la franchise ne parviennent pas à recouvrir leurs propres traits. Ceux qui vivant dans la dissimulation ne peuvent s'en empêcher.

Bien sûr, ces signatures respirent l'ambition, l'ego, sinon ces deux là ne seraient pas des personnages politiques. Ce brave Hortefeux, comme il faut " ses coups en dessous ".

Je n'irai pas plus loin, en disant simplement que l'écriture révèlent les tréfonds de l'être, son moi intime, parfois jusqu'à l'indécence. Si les gens savaient ce qu'un bon graphologue peut lire dans leurs écrits, ils n'oseraient plus manier le moindre stylo.

Mais le sujet du jour n'était pas celui-là. Il y a, cependant, que les hommes et les femmes, non pas seulement dans notre pays, mais dans de nombreux pays, qui ont de moins en moins confiance en leurs dirigeants, ceux qui sont censés les diriger et qui souvent ne sont que les valets et les porte-flingues d'autres, qui préfèrent l'ombre aux feux de la rampe. Ils ont aussi de moins en moins confiance en ceux qui prétendent avoir comme métier de les informer, et qui à l'occasion camouflent et désinforment. C'est internet qui a créé cette émergence étonnante. Internet, le soukh, la place du village, le marché aux idées, aux infos. Internet qui démasque, concurrence une presse installée qui n'en finit plus de se discréditer.

Nous voilà donc avec cette question de pandémie et de vaccination sur les bras.

Pan, en Grec, signifie " tout ". Une pandémie est donc une affection affectant de vastes zones géographique
et de vastes populations humaines. Toutes les grippes sont automatiquement des pandémies

Des faits : le gouvernement a acheté pour un milliard d'euros de vaccins. On ne va quand même pas jeter tout cela. Supposons que les craintes s'avèrent infondées, que tout cela ait été acheté pour rien. Quelle catastrophe !

Personnellement, je préférerais un gouvernement qui nous dise :

- Quand il y a eu la vague de chaleur, tueuse, vous nous avez reproché de ne pas anticiper, de nous être laissés surprendre. Là, nous avons voulu être prêt à affronter le pire, si le pire devant survenir. Tout cela a un prix. Mais bon, c'est moins grave que prévu. Passons ces vaccins aux pertes et profits....

Tout est là.

Comme on va le voir, le pire n'est pas certain, et la qualité du vaccin laisse passablement à désirer, sur le simple plan technique. Manque de confiance ? Il y a des précédents. Vous vous rappelez l'affaire du sang contaminé, par le virus du sida. Il y avait beaucoup de lot à écouler. Les responsables étaient parfaitement au courant des risques encourus par les gens à qui on transfusait ces stocks. Beaucoup de gens sont tombés malades à la suite de ce qui n'était ni un négligence, ni une erreur, mais une simple obéissance aux lois du silence.

Je crois qu'on peut commencer par reproduire une dépêche émanant de l'agence Reuters, datant de ce jour :

 

REUTERS        17 septembre 2009

La mortalité de la grippe A, comme celle de la grippe classique?

 

Le taux de mortalité de la grippe A semble être inférieur aux prévisions et se situe dans la moyenne du taux d'une grippe saisonnière, estime un spécialiste des maladies infectieuses.

"Elle est particulièrement bénigne chez les enfants, c'est l'une des bonnes nouvelles concernant cette pandémie", a déclaré le Dr Marc Lipsitch de l'université de Harvard, lors d'un séminaire d'experts de la grippe organisé mercredi à l'Institut américain de médecine.

"A moins d'une mutation du virus, je pense que l'on peut dire que nous sommes dans la catégorie 1 de la pandémie. Ceci n'est apparu clairement que récemment", a-t-il ajouté.

L'indice de gravité établi par les autorités sanitaires américaines comprend cinq catégories allant du plus bénin au plus grave.

 

  Virus H1N1

La catégorie 1 s'applique à la grippe saisonnière, avec un taux de mortalité de 0,1%, tandis que la catégorie 5 a concerné la grippe espagnole de 1918, qui présentait un taux de deux pour cent ou plus, et qui a fait des dizaines de millions de morts dans le monde.

La grippe saisonnière tue en moyenne entre 250.000 et 500.000 personnes chaque année.

 

Maggie Fox, version française Pascal Liétout

 

 


 

Le professeur Debré, interviewé par le Figaro Sante :

 

Le professeur Debré, interviewé par le Figaro santé

 

http://www.lefigaro.fr/sante/2009/07/26/01004-20090726ARTFIG00037-la-grippe-a-reste-une-grippette-assure-le-pr-debre-.php

 


La pression s'accentue pour que le gouvernement puisse écouler son stocke de vaccin contre la grippe A(H1N1). Les mots de pandémie sont agités. Il convient de faire un peu le point sur cette question. Je mets en ligne un document qu'on pourra consulter, en essayant dans ce qui suit d'en faire une présentation vulgarisée. Voici ce document intitulé :

 

Grippe A H1N1 pandémique et vaccin adjuvanté au squalène. Analyse des risques.

Source : Première partie :

: http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/07/grippe-a-h1n1-pandemique-et-vaccin-adjuvante-au-squalene-une.html

Deuxième partie :

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/07/grippe-a-h1n1-pandemique-et-vaccin-adjuvante-au-squalene-une1.html

 

Mon site s'adresse à un vaste public, réparti sur différentes couches sociales. Je vais utiliser mes talents de vulgarisateur pour essayer d'éclaircir un peu les choses. Je pense qu'après lecture de ce qui va suivre, vous en saurez infiniment plus que Roselyne Machelot et Brice Hortefeux, réunis. Ca n'est d'ailleurs pas difficile. Les ministres ne sont pas là pour véhiculer un savoir quelconque. Ils sont seulement là pour paraître et servir les intérêts de ceux qui les ont mis en place. J'imagine la tête que ferait madame le ministre de la recherche, Valérie Pécresse, si on lui demandait à brûle pourpoint d'écrire sur un tableau les équations de Maxwell.

 

Valérie Pécresse

- Maxwell .... euh .... c'est l'inventeur du café, non ?

 

 

Qu'est-ce qu'un virus ?

Il n'est pas évident que tous les lecteurs de cette page le sachent. C'est un être étrange, assez incompréhensible, dont on ne sait s'il a préexisté vis à vis des cellules, ou s'il représente une forme dégénérée de celles-ci. Ces virus peuvent prendre des formes diverses et variées. Leur comportement consiste à se fixer sur une cellule-cible, à l'aide de molécules appelées neuraminidases, puis une autre biostructure qui porte encore un nom compliqué, l'hémagglutinine, permet au bagage génétique, à la molécule d'ARN dont les virus est porteur, à l'intérieur de sa " capsule virale" de franchir la barrière constituée par la membre ne de la cellule.

Il existe un virus, prénommé T4, auquel toutes ces fonctions moléculaire confèrent une structure extrêmement parlante. Tout ceci a été photographié de longue date, et si un lecteur me retrouve ces clichés, je pourrai les enserrer dans cette page. Je reproduis de mémoire ces images (il ne s'agit évidemment pas de virus de grippes). Ce virus contient une molécule d'ARN dans une boite de forme polyèdrique. Ses molécules d'hémagglutinine ressemblent aux pattes d'un LEM. Elles lui permettent de se fixer solidement sur la membrane d'une cellule-cible. Puis sa molécule de neuramidase se comporte comme une seringue. Le but est d'injecter la molécule d'ARN à l'intérieur de la cellule que le virus va infecter. Dans ce cas précis, les choses se passent comme sur les figures A, B et C.

 

Virus, figures A , B , C

 

Le virus reconnaît sa cellule-cible, s'y fixe et y injecte l'ARN contenu dans sa capsule

 

20 septembre 2009 : Voilà ce que mes lecteurs ont pu trouver sur le net. Il s'agit d'un virus bactériophage T4 ( "mangeur " de bactéries ). On a pu bien le photographier car pour un virus il est relativement grand.

 

Virus T4

Virus T4

 

photo virus

Le même en photo

Une fois que la molécule d'ARN a été injectée, le reste du virus, enveloppe, pattes, seringue, ayant rempli son rôle, ne tarde pas à se désagréger.

 

Virus, figure D

L'enveloppe virale se désagrège, une fois l'infection opérée. L'ARN virale se branche sur le ribosome-atelier de montage

 

La seconde phase commence alors. Dans les cellules se trouve des grosses molécules,qu'on appelle des ribosomes, qui peuvent compter jusqu'à 300.000 atomes, et qui sont des ateliers de montages de protéines (d'assemblages moléculaires), prêts à fonctionner à tout moment. Ces ateliers obéissent ordinairement aux ordres donnés par la cellule elle-même, correspondant à sa fonction. Mais après l'infection virale ces ribosomes vont se trouver placés sous le contrôle de l'ARN viral injecté. C'est lui qui va alors donner les ordres de montage. Complètement détourné de ses fonctions habituelles, le ribosome va se transformer en ... atelier de montage de virus.

 

Virus, figure E

 

L'ARN viral a pris le contrôle absolu du ribosome, qui se met à fabriquer des clones du virus

 

Ce scénario est évidemment très schématique, mais dans le cas de ce virus " LEM ", alias " bactériophage T4 ", l'image G correspondait au schéma final. Dans ce cas, la cellule, transformée en incubateur, éclatait en libérant les clones du virus qui l'avait contaminée.

 

Virus, images F et G

 

Le ribosome, sous contrôle de l'ARN virale, fabrique des clones du virus, jusqu'à ce que la cellule éclate

 

La présence des virus dans les cellules est la cause de désordres et de dysfonctionnements divers. C'est pour cela qu'on est malade. Le corps (humain) réagit comme il peut contre cette attaque. Un des moyens de défense est la fièvre, qui permet de tuer les virus, souvent thermiquement fragiles.

Une petite remarque en passant, sur une image que j'utiliserai dans une bande dessinée sur la biologie, sous forme d'ébauche dans mes cartons depuis pas mal d'années. Les ribosomes fabriquent des protéines, qui sont des structures grosso modo linéaires ( des chaînes dont les maillons dont des molécules simples, des acides aminés . Il en existe 22 dans le monde animal, dont ils constituent les " briques ".

Comment un ribosome peut-il se débrouiller pour ques structures linéaires, filamenteuses, se muent en structures 3d parfois très complexes ?

Je vous propose une petite expérience, au terme de laquelle vous aurez fabriqué une protéine. Etant gamin, je fabriquais des modèles réduits d'avions, en utilisant du balsa, de la corde à piano et du papier japon. On taillait les hélices dans des blocs de balsa, dont on polissait les pales avec du papier de verre. Les ailes comportaient un longeron et des nervures. Elles étaient entoilées avec du papier-japon. De nos jour les modélistes appelleraient des appareil des in-doors, (évoluant "à l'intérieur des portes"), des modèles réduits d'avions trop fragiles pour évoluer à l'extérieur des bâtiments. La motorisation était assurée par un bracelet d'élastique à deux brins, attaché à l'arrière par un crochet, figure H.

 

indoor JPP 1950

Indoor JPP 1950

 

Je ne peux m'empêcher de me souvenir de mon enfance, au 5 de la rue Jean-Baptiste Dumas, au rez de chaussée, dans le dix-septième arrondissement de Paris. Ma chambre donnait sur une cour triste, ceinturées de hauts murs. Un grille la partageait en deux demi-cours, l'une se référant au numéro 5 et l'autre au numéro 7. Cela doit être toujours ainsi, je suppose. Quand j'avais une douzaine d'années je m'amusais à bombarder la concierge du 7 avec un appareil de ma fabrication, que je lançais depuis la fenêtre de ma chambre et qui était configuré pour revenir dans mes mains, une fois sa mission accomplie.

 

Bombardement concierge

 

Le bombardement de la concierge du 7 rue Jean-Baptiste Dumas, Paris 17°

 

La temporisation était assurée en glissant une mince baguette de balsa dans l'écheveau, avant torsion de l'élastique. Au cours du vol, alors que l'hélice effectuait une centaine de tours, la baguette n'en faisait qu'un quart, et ce faisant, le tirant sur un fil, actionnant le largage de la bombe sur la concierge. Une mini-bombe, de quelques grammes, symbolique. Ce qui n'empêchait pas la dite concierge d'essayer furieusement de descendre mon appareil avec son balai.

 

Sytème de larguage de la bombe

 

Système de largage temporisé de la bombe ( 2 grammes )

 

Maintenant, je suppose qu'on bombarde les concierges avec des hélicoptères télécommandés. Mais en vérité, il n'y a même plus de concierge dans les immeubles et les gosses se rabattent sur les jeux vidéos. On est dans le virtuel.

A notre époque, ça n'existait pas.

Quand on remontait l'élastique un peu trop, il se rompait, et se tassait alors, en une fraction de seconde, sur son crochet d'amarrage.

 

Rupture élastique

 

L'élastique, en se rompant, se boudine au niveau du crocher d'amarrage

 

La voilà, notre protéine, notre structure 3d, issue d'une structure linéaire, 1d. L'élastique se pelotonne à cause des forces qu'il subit. De même la protéine formée n'est pas un objet neutre, passif. Ses éléments subissent des forces attractives ou répulsives, de nature électromagnétique, qui la font se pelotonner sur elle-même. De nouvelles liaisons se forment et on pourrait dire qu'au résultat on ne trouve plus guère le souvenir de la structure linéaire qui a donné lieu à cet entrelacs tridimensionnel, aux multiples fonctions, aux multiples " sites actifs ".

 

Les virus de la grippe

Ils n'ont pas la forme de ce virus de tout à l'heure, mais ils conservent ces molécules, présentes à l'extérieur, les hémaglutinines et les neuraminidases, les premières assurant la fixation du virus sur sa cellule-cible et les secondes permettant d'opérer une rupture de la membrane cellulaire, et l'injection par cette brèche de l'agent infectieux, l'ARN, porteur du code de réplication.

Un virus est constitué, schématiquement, par quatre éléments.

- Une capsule, qui contient la molécule d'ARN à injecter, pour infecter une cellule-cible

- La molécule d'ARN contenue dans la dite capsule

- Sur la paroi extérieure de cette capsule, deux types de molécules avec des noms compliqués, les molécules d'hémaglutinine, désignés simplement par la lettre H, que le virus utilise pour se coller à la cellule-cible et les molécules neuraminidase, désignées par la lettre N

L'ARN des virus grippaux est divisé en huit segments distincts, dont chacun contient les ordres de montage pour une ou deux protéines (dix en tout).

Les virus grippaux sont répartis en trois types : A , B , C.

A ce stade intervient, entre différents types de virus, un mécanisme de recombinaison génétique. Deux virus peuvent interagir en échangeant des segments d'ARN. De cette échange émerge un virus différent, nouveau.

On a classé les virus grippaux en trois types, A , B et C , parce que des virus de types différents s'ignorent, n'interagissent pas, n'échangent pas de segments d'ARN. On ne s'intéressera pas au type B et C, parce que seuls les virus de type A

- Sont responsables de la majorité des cas de grippe humaine annuelle dans le monde

- Sont plus virulents que les autres types B et C

- Se retrouve chez les animaux.

 

On peut trouver étrange qu'un bout d'ARN parvienne à coder la reconstruction du virus entier, en pilotant l'atelier de montage ribosome. Mais le monde du vivant est bourré de mécanismes d'auto-assemblage. Les biomolécules produites ne sont pas des objets passifs, qui attendent " qu'un Grand Architecte " veuille bien les saisir et les assembler comme des pièces de mécano. Elles sont pleines de crochets d'amarrage, spécifiques, qui font que certains protéines s'assemblent toutes seules.

Vous voulez un exemple parlant de ce mécanisme d'auto-assemblage, que j'ai déjà mentionné maintes fois. Allez acheter chez un marchand de bois des baguettes d'un centimètre de diamètre. Coupez des cylindres de 5 cm de long. Puis procurer-vous ces éléments que l'on peut visser, qui se terminent soir par un crochet, soit par un anneau; qu'on utilise pour fixer les rideaux sur les fenêtres. Mettez-en une vingtaine dans un sac et secouez. La probabilité pour qu'en vidant ce sac ils soient tous disjoints est ... nulle. Vous le constaterez. Il y aura des assemblages à deux ou trois éléments.

 

Auto-Assemblage 1

 

Avec un système plus sophistiqué, constitué par exemple par des balles de polystyrène, à l'intérieur desquelles ont logerait un aimant, on convergerait vers des structures beaucoup plus organisées et contraintes : des tiges droites ou des anneaux :

 

Auto-assemblage2

 

Dans les monde des biomolécules, ou même de la chimie minérale ( non-organique ) de tels auto-assemblages sont monnaie courante. Les molécules d'huiles, de graisses, on une partie hydrophyle et une partie hydrofuge. Elles se constitueront donc en gouttelettes. Et comme l'huile est plus légère que l'eau, vous verrez ces goutellettes surnager, en " 2d " à la surface d'une poêle :

 

Auto-assemblage3

Puisqu'on en est à fournir quelques explications en chimie, comment fonctionne votre " produit vaisselle " ? C'est très simple, on utilise une molécule de détergent. Elle aussi a deux " bouts "; un côté présente une affinité pour les molécules d'huile ou de graisse et l'autre pour l'eau. Et le tour est joué.

 

détergent

 

Revenons à notre virus de la grippe. La capsule membranaire se constitue par auto-assemblage de deux couches de protéines, par affinités chimiques réciproques. On peut le schématiser le virus une fois constitué comme ci-dessus, avec sa " capsule membranaire ", son ARN logé à l'intérieur et ses deux ensembles de molécules H (hémaglutinine) et N (neuraminidase), les premières permettant se se coller sur la cellule-cible et les seconde d'opérer injection de l'ARN.

 

Vision schématique du virus de la grippe               Virus H1N1

A droite, ce qu'on voit sous à l'aide d'un microscope de forte puissance (vous savez que les virus sont de très petits objets)

 

Pourquoi est-ce que les antibiotiques sont dans effets sur les virus ?

Question : comment fonctionne un antibiotique ? Commençons par voir à quoi ressemble une bactérie. Il en est de formes très variés, y compris sous forme de bâtonnets ( d'où leur nom ). Des flagelles peuvent leur donner une grande mobilité.

 

bactéries

 

Bactéries

 

On a vu que les virus se reproduisaient de manière fort originale : en demandant à un hôte infecté par leur ARN de faire tout le boulot. Les bactéries se reproduisent par mitose : elles se dupliquent :

 

Reproduction des bactéries

Reproduction - duplication d'une bactérie par mitose

 

Pour que la bactérie puisse ainsi se dupliquer il lui faut disposer de matériel biologique, qui permettent à son cytoplasme, à son enveloppe, de s'épaissir et de se distendre. Les antibiotiques, découverts par hasard, se fixe sur l'extérieur de la bactérie et empêchent sa membrane de se distendre. Aussi, en cherchant à se dupliquer, la bactérie éclate. Aucune efficacité, donc, d'un antibiotique sur un virus, qui se reproduit différemment.

 

Action d'un antibiotique sur une bactérie

Action de molécules d'antibiotique sur une bactérie. Comment il la détruit

 

Comme les virus ne se multiplient pas par mitose, l'antibiotique est sans effet sur eux. A propos, une donnée dont j'ignorais l'existence. Nous vivons avec des commensaux, des bactéries qui vivent en symbiose, dans notre corps. Nous connaissons tous ces bactéries constituant la flore intestinale, sans lesquelles nous ne pourrions pas digérer. Des bactéries qui sont ... tuées par des antibiotiques que nous assimilons par voie buccale. Eh bien, figurez vous que quand on fait la somme de toute les bactéries qui vivent à l'intérieur de notre corps et à sa surface on dépasse numériquement le nombre des cellules du corps humain !

A ce stade, vous Vous dites " mais comment cet homme peut-il savoir tant de choses, dans tant de domaines différents ? "La réponse est simple : je vais dans Google et spécialement dans Wikipedia et je tape " bactérie ", "antibiotique ", virus " etc ... et je lis. C'est un outil fantastique et il est bien dommage que j'en ai été " banni à vie " il y a cinq ou six années de cela, à la suite d'un vote tenu entre une demi-douzaine " d'administrateurs ".

Revenons à notre histoire de grippe.

 

La grippe " saisonnière "

La grippe est une affection aiguë . Par opposition à chronique .

Aigüe ne signifie pas dangereuse, mais se réfère à une affection de courte durée, qui passe " par un épisode aigu ", qui ne dure que quelques jours. Alors qu'un affection chronique est permanente.

Pourquoi saisonnière ? Parce que la grippe sévit surtout à la saison froide, sans qu'on sache trop bien pourquoi. Plus exactement, le virus de la grippe serait plus actif dans une atmosphère sèche. Or on sait que plus la température de l'air est basse et plus la quantité d'eau de cet air est capable d'absorber est faible ( son degré d'hygrométrie ). Selon cette idée on n'attraperait pas la grippe à la suite " d'un coup de froid" , mais "d'un coup de sec". Une des explication est que la saison automnale et hivernale diminue la réponse immunitaire de l'ensemble de l'appareil respiratoire ( nez, gorge, trachée, poumons ).

La grippe n'est donc pas une affection majoritaire dans des pays chauds et humides ( qui ont alors toute une panoplie de maladie pour remplacer celle-là ), ce qui ne veut pas dire qu'elle en soit absente.

Dès l'automne, dans nos payés tempérés, la grippe saisonnière sévit. Celle-ci tue de 250.000 à 500.000 personnes chaque année ( mais, simple remarque, dont tout le monde se fout éperdument, la turberculose, affection bactérienne, tue deux millions et demi de personnes chaque année, principalement dans les pays pauvres ).

Ainsi la grippe saisonnière tue un demi million d'être humains chaque année dans le monde

Un exemple : aux Etats-Unis, pays peuplé par 300 millions d'habitants, la grippe saisonnière tue de 17.000 à 52.000 personnes chaque année, avec une moyenne de 32.000 décès annuels. Il y a en moyenne 200.000 hospitalisation pour cause de grippe. Une personne hospitalisée sur six décède, une personne affectée par la grippe sur mille décède.

Toutes les manifestations de la grippe sont pandémiques.

Pandémique signifiant " affectant une importante frange de la population et une zone géographique étendue. Cela découle du simple transport des agents infectieux par les transports aériens. La vitesse de propagation de l'affection n'apporte aucune information sur sa gravité.

En France le taux d'attaque de la simple grippe saisonnière et de 2,5 millions d'individus sur 63 millions d'habitants,

ce qui correspond à un taux de 4 % des individus.

Sur ces quatre pour cent, le taux de létalité est en moyenne de un pour mille. Ce qui signifie que :

La grippe saisonnière " normale " tue 2000 à 3000 français chaque année

Cette mortalité n'est qu'une moyenne, ces chiffres pouvant varier d'une année à l'autre d'un facteur 1 à 4.

Les jeunes enfants sont plus souvent hospitalisés que les adultes jeunes ( entre 5 et 49 ans ) mais le taux de létalité , le pourcentage de décès est 25 fois plus élevé chez les personnes âgées que chez les jeunes enfants. Ce sont donc eux qui payent le plus lourd tribut à la grippe saisonnière.

Ceci étant ( le pdf, page 2 )

- La grippe peut être inapparente, c'est à dire être si légère qu'elle passe inaperçue

- Beaucoup de cas ne sont pas signalés aux autorités et ne font pas l'objet de consultations chez des médecins ou en milieu hospitalier

- Pour les cas allégués, on ne peut pas faire d'examens permettant de s'assurer qu'il s'agit bien de la grippe, car cela serait à la fois complexe et coûteux.

- Plusieurs virus peuvent provoquer un syndrome grippal, c'est à dire déclencher des symptômes comparables à ceux de la grippe.

- Les formes les plus sévères se manifestent par leurs complications, entraînant des difficultés respiratoires, des pneumopathies ( affections des voies respiratoires ). Il est alors difficile de faire la distinction entre les pneumopathies primaires et celles qui seraient liées à la grippe, car au delà de quelques jours je virus grippal ne peut plus être détecté.

- Les difficultés resporatoires peuvent être si intenses qu'elles peuvent justifier une mise sous tente à oxygène, voire une intubation.

 

Comment se défend-t-on contre les virus, en particulier les virus de la grippe ?

Notre corps possède un système immunitaire, Je vous renvoie vers ces liens qui évoquent tout un système qui représente la police d'un corps vivant, peuplé de cellules qui, tolérant des commensaux, symbiotiques, identifient tout agresseur et lui règlent son compte. Mes macrophages les dévorent. Les lymphocytes sécrètent des substances cytotoxiques, tuant les cellules indésirables ou infectées. Mais cet ensemble de cellule réagit aussi lorsqu'il est confronté à la des antigènes, qui sont des protéines, des ensembles cellulaires, qui déclenchent des réactions immunologiques sous forme de fabrication et d'émission d'anticorps, lesquels sont aussi des ensemble moléculaires, des protéines.

En nous limitant à la grippe, sujet de ce dossier, les antigènes sont ces " spicules " présentes à la surface des virus, les molécules " H " et " N ". Nous allons représenter schématiquement les anticorps produits comme des sortent de chaussettes, de chapeaux, qui rendent ces antigènes inactifs. .

Quand un virus de la grippe est présent dans notre corps, ils se multiplie à une vitesse dépassant l'imagination. Mais en permanence des globules blancs, les lymphocytes (étymologiquement " cellules vivant dans la lymphe, dans le système lymphatique) fabriquent des anticorps, spécifiques, capables de rendre inopérantes les structures moléculaires superficielles des virus, les " spicules ", H et N. Ci-après un lymphocyte sécrétant des anticorps, schématisés par des sortes de petits chapeaux, venant recouvrir des spicules de type H, permettant l'accrochage des virus sur leurs cellules cibles. Si ces anticorps sont en nombre suffisant, l'action de ce virus grippal sera totalement neutralisée. En effet, même si les spicules de pénétration-injection, les spicules " N " ne sont pas neutralisées, elles ne pourront pas entrer en action car le virus ne réussira pas à s'amarrer sur la cellule.

Anticorps anti H

Anticorps anti-H, neutralisant les spicules " H " permettant l'accrochage du virus sur sa cellule-cible

 

Les anticorps, anti - N ne suppriment pas toute possibilité d'infection, mais la retardent.

 

Anticorps " anti-N ", neutralisant les spicules virales permettant la perforation du cytoplasme de la cellule-cible et l'injection de l'ARN

 

Un mot en passant sur le Tamiflu, qui agit à ce niveau. Ce ne sont pas des anticorps, mais des molécules qui viennent se loger de telle façon qu'elles contrarient le travail de pénétration et d'injection de l'ARN viral. Encore faut-il que cet antiviral puis être administré très tôt avant que les virus n'aient eu le temps de s'amarrer sur leurs cellules cibles.

 

Les vaccins

Les différentes grippes ( du groupe A, le plus important ) sont caractérisées par la structure moléculaire de leurs spicules H et N, qui sont des antigènes, c'est à dire des molécules qui déclenchent une réaction immunitaire, de la part des lymhocytes. Le vaccin antigrippal contient des virus "désarticulés", mais dans cette soupe sont présents les antigènes H et N qui vont provoquer la production des anticorps spécifiques correspondant.

Pourquoi l'efficacité des vaccins est-elle souvent contestable ? Parce que les virus mutent. Le système immunitaire réagit bien mais sécrète les anticorps correspondant aux antigènes-spicules (Ha, Nb) , qui ne seront peut être pas ceux qui tapisseront la capsule du nouveau virus , par exemple (Hc, Nd). alors l'efficacité du vaccin sera ... nulle, parce que les " chapeaux " ne pourront pas s'adapter sur les spicules du nouveau virus.

 

Un mot sur les différents croisements

Nous avons appris que différents animaux, oiseaux, porcs, chevaux, etc... pouvaient être atteints par des virus grippaux, ou être simplement porteurs. Eux aussi sont sensibles à des virus de type A, avec spicules H et spicules N.

Il se trouve également que l'on sait séquencer totalement les ARN viraux, les " lire ". Il existe une banque de donnée, tenue à jour par le CDC d'Atlanta, le Centre for Disease Control ( le centre de contrôle des maladies ). Toute apparition de nouvelles souches, de nouvelles variantes de virus de la grippe est aussitôt suivie. Une précision : des échanges de séquences génétiques entre virus humains et virus animaux ne constituent nullement une nouveauté. Il n'y a en effet pas de différences structurelles basales entre ces différents virus, ni de barrières entre des éléments pathogènes d'espèces différentes. On a dressé une sorte d'histoire des différents virus grippaux. Le plus célèbre est évidemment le virus de la grippe Espagnole, à l'origine une grippe aviaire, transmise à l'homme, qui fit des dizaines de millions de morts en 1918. C'est un thème qui est présent dans toutes les mémoires.

Comme nous l'avons dit plus haut, il n'est pas prouvé que les décès, dont la cause initiale est l'infection virale, soient dus au virus lui-même. Les spécialistes invoquent beaucoup les complication par surinfection bactérienne. En 1918 :

- Les antibiotiques (antibactériens) n'existaient pas

- Il y avait beaucoup de pauvreté, de précarité et de malnutrition

- Les notions d'hygiène telles que nous les connaissons aujourd'hui étaient pratiquement inexistantes

L'Europe venait de subir quatre années de guerre, qui avaient laissé ses populations affamées et affaiblies.

L'apparition des antibiotiques a fait considérablement diminuer le nombre des décès par infection grippale. Le monde a connu une pandémie, celle de la " grippe asiatique ", entre 1957 et 1958, provoquant la mort d'un million à un million et demi de personnes. Si les antibiotiques n'avaient pas existé, il est possible que cette pandémie ait pu s'avérer aussi meurtrière que celle de 1918.

En 1968-1969, " Grippe de Hong-Kong, 750.00 à un million de morts.

Tout n'est pas totalement connu et maîtrisé en matière d'infections virales. En 2004 le monde a connu le début d'une grippa aviaire, transmissible à l'homme, mais non d'être humain à être humain. Une infection virable à fort pouvoir de létalité (60% des hommes ingectés décédaient). L'Organisation mondiale de la santé (OMS) se mit à craindre que la grippe aviaire, si elle "s'humanisait", si elle devanait susceptible d'être transmise d'être humain à être humain, puisse d'une panzootie ( zoo = animaux )évoluer en pandémie susceptible de tuer jusqu'à 100 millions de personnes parmi plusieurs milliards de malades. D'autres évaluations envisageaient de 7,4 à 320 millions de morts en un à deux, voire trois ans, selon que la morbidité du virus serait semblable à celle des pandémies de 1957 ou 1968 (très faible mortalité), ou comparable à celle de 1918 (Ces chiffres sont obtenus en multipliant les évaluations de la mortalité due à la grippe espagnole par le facteur correspondant à l'augmentation de la population depuis 88 ans).

Cette évaluation des risques s'est avérée infondée, au 31 décembre 2008, on ne comptait que 248 morts et dans les 400 en 2009.

 

La crainte d'une pandémie cataclysmique.

Le 2 mai 2009, Nancy Cox, directrice du CDC, après séquençage et étude comparative menée sur le virus A (H1N1) objet du présent papier donne ses conclusion :

- Il est très proche de certains virus trouvés chez les porcs.

- Il est issu d'un assemblage disparate entre éléments d'origine aviaire, humain et porcine.

- On savait depuis un certain temps que cet hybride se trouvait chez les porcs, sans dommages notables et qu'il y avait parfois transmission à l'homme, ce phénomène, relativement rare, n'ayant pas été jugé de nature à opérer une surveillance particulière.

- Mais il s'avéra que ce virus circulant au sein de la population porcine, et transmis par accident à des êtres humains s'avéra capable de contagion, d'être humain à être humain. A faible létalité (affection bénigne) il était par contre très contagieux.

C'est ici que nous devons évoquer le concept de protection croisée. Les modifications virales peuvent être de faible ampleur. Ainsi le système immunitaire humain, équipé pour faire faire à tout un éventail de variétés de grippes peut, dans une certaine mesure, bénéficier d'une certaine protection vis à vis de souches suffisamment voisines, issues de simples réarrangements génétiques.

Dans le cas de ce virus A(H1N1) issu d'une population porcine, les différences vis à vis des souches grippales humaines s'avèrent relativement importante. En cas de pandémie, les hommes se trouveraient ainsi privés de protection naturelle, à caractère immunologique.

Autre remarque, effectuée par le docteur Cox : les 70 souches virales issues de prélèvements effectués au Mexique en aux Etats Unis, sont très proches les unes des autres. Un vaccin combattant cet ensemble de souches serait donc envisageable, à condition qu'il soit efficace.

Le Docteur Cox, et derrière lui tout le CDC ont estimé qu'il n'y avait pas de raison de penser que ce nouvel ensemble de souches virales puissent présenter un caractère particulier de gravité, supérieur à celui de la grippe saisonnnière, ce qui n'a pour le moment pas été le cas (voir, plus loin, les chiffres se référant à l'hémisphère sud qui, lui, a connue une saison hivernale).

 

Le comportement pour le moins étrange de l'Organisation Mondiale de la Santé

On a vu plus haut que l'OMS n'avait pas hésité à formuler des craintes littéralement apocalyptiques, vis à vis de la grippe aviaire, qui s'avérèrent infondées. Bien sûr, il y eut des décès, mais la grippe ordinaire tue un demi million d'individus dans le monde chaque année. L'imminence d'une pandémie catastrophique est devenue le leit-motiv de l'OMS, avec nécessité absolue de s'y préparer, toutes affaires cessantes. L'organisme évoque des taux de létalité cent fois supérieurs à ceux de la grippe saisonnière, sans la moindre justification, ce qui ferait passer le nombre des décès annuels en France de 2000 à 200.000.

Mais tout ceci n'est que pure hypothèse.

Certains gouvernements ont emboîté le pas, suivi cette incitation à la panique, que ne pouvait qu'encourger les industries pharmaceutiques. L'OMS pêchent par une absence patente de données chiffrées, comparatives. Or ce sont précisément ces données -là qui permettraient d'évaluer la gravité réelle de la crise, si crise il y a.

 

La grippe saisonnière dans l'hémisphère sud, dont les pays émergent de l'hiver :

Puisque la grippe est censée sévir avec plus d'efficacité dans les pays tempérés en pleine saison hivernale ou automnale, penchons-nous aussitôt sur les pays de l'hémisphère sud qui ... émergent de l'hiver, et où cette pandémie du virus A(H1N1) a déjà sévi.

 

zones-climatiques

L'Argentine réunissait, en théorie, toutes les conditions évoquées par l'OMS ( l'Organisation Mondiale de la Santé ) pour subir une attaque pandémique cataclysmique, à savoir un virus arrivant en plein hiver, dans un pays au climat tempéré, avec des agglomérations importantes. Ce pays possède tout un réseau de surveillance, comparable à celui de la France. L'Argentine a donc dû opérer un suivi :

- De la dispersion des régions touchées

- Du taux de croissance de l'épidémie

- De l'intensité des manifestations de cette affection.

- De l'impact sur le fonctionnement des services de santé (élevé, moyen, faible).

Les résultats suivent. Mais, bizarrement, l'OMS ne fait aucun mention de ces données rassurantes.

- Le premier cas de grippe pandémique a été identifié en Argentine le 17 mai 2009. Il y a eu ensuite une augmentation progressive du nombre de cas, un brusque pic, entre le 22 et 25 juin 2009, puis l'épidémie a entamé une phase de décroissance.

Ce qui est évidemment important est d'effectuer une comparaison par rapport aux chiffres de l'année précédente, qui sont parfaitement connus.

- Le nombre de syndromes grippaux recencés durant cet hiver argentin qui vient de s'achever et de 812.00 cas, contre plus d'un million l'année précédente.

- Le nombre de cas de maladie de type influenza déclaré a été cet hiver de 202 cas par 100.000 habitants ( 2% ) contre 295 cas pour 100.000 habitants (3% ) l'année précédente.

- On a recensé dans cet hiver qui vient de s'écouler en Argentine 439 décès, alors que l'épidémie habituelle de grippe saisonnière provoque entre 2000 et 4000 décès chaque année. Autrement dit cette " nouvelle grippe ", au lieu de provoquer une hécatombe, a causé de quatre à huit fois moins de décès que la grippe saisonnière habituelle ( pdf, page 6 )

On constate une différence de mortalité selon les tranches d'âge. Le nombre des cas réels est probablement plus important que ceux recensés mais le faible impact sur la fréquentation des services de santé est un signe de la bénignité du virus.

21 septembre 2009 : Le bilan de l'effet de la grippe A (H1N1) en Australie :

Par Sophie Roselli, Sydney


Alors que l’hémisphère Nord se prépare au pire pour cet automne, l’hémisphère Sud fait face à la grippe A depuis près de quatre mois. L’Australie n’a pas subi la paralysie redoutée. Quelles leçons tirer de cette expérience?

«Nous n’avons pas cessé les réunions, ni changé nos habitudes au bureau. Personne ne porte de masque. La seule différence c’est que tout le monde tousse…», relativise Serge, expatrié suisse employé dans une compagnie d’assurances à Sydney.

En Australie, la grippe A(H1N1) a infecté 26 400 personnes en quatre mois (chiffres non exhaustifs), sur 20 millions d’habitants, sans affecter durement la vie quotidienne.

Très tôt considérée comme l’une des plus touchées au monde et actuellement plongée dans l’hiver austral, cette nation multiculturelle aux infrastructures modernes «peut fournir des enseignements utiles aux pays de l’hémisphère Nord pour l’hiver prochain», selon le Département australien de la santé. Même s’il est difficile d’établir des comparaisons entre la Suisse et l’Australie, il reste intéressant d’analyser comment le scénario catastrophe s’est dégonflé aux antipodes.

 

Santé: des craintes éclipsées

La grippe A(H1N1) a fait à ce jour 88 victimes; on en craignait 6000.

Toutes appartiennent à des groupes à risque (personnes souffrant de maladies graves et chroniques, femmes enceintes, aborigènes, etc.).

«Les craintes ont été éclipsées par la réalité. La grippe A est bénigne dans la majorité des cas», dit le porte-parole du Département de la santé de l’Etat de Victoria. Et dans cet Etat, comme en Nouvelle-Galles du Sud (NSW), les autorités observent une tendance à la baisse des consultations dans les hôpitaux.

Etonnant, car les prévisions annonçaient au contraire un pic de la pandémie en plein milieu de l’hiver austral. Explications possibles: soit le nombre de malades diminue grâce à une météo clémente ou à un bon suivi des précautions d’hygiène, soit les patients, moins inquiets, préfèrent se rendre chez leur médecin.

Quoi qu’il en soit, «le pire est derrière nous», assure John Mackenzie. Cet éminent virologue australien craint plutôt une mutation du virus qui reviendrait lors d’une deuxième vague, «l’hiver prochain peut-être»: «Avec les pandémies, nous devons nous attendre à l’inattendu.» La Suisse héritera-t-elle alors de la souche classique du virus ou d’un puissant mutant? Impossible, à ce stade, de le prévoir.

 

Ecoles: de rares fermetures

L’Etat de Victoria (5 millions d’habitants), qui a fait face à la première vague de cas du pays, a fermé en mai et juin 18 écoles et mis en quarantaine des élèves de 67 autres établissements. Depuis, ces mesures ont été abandonnées.

«La fermeture des écoles peut aider à ralentir la propagation de la maladie, car nous savons que le virus se transmet plus vite chez les enfants, poursuit le professeur Mackenzie. Mais cela ne peut pas l’arrêter.»

Anthony Harris, directeur adjoint du Centre d’études économiques sur la santé de Victoria, se montre encore plus sceptique: «Ce n’est pas vraiment efficace, c’est une perte de temps. Car si cette action de prévention n’est pas suivie d’un isolement à domicile, elle ne sert à rien.» Lorsque la grippe s’est propagée en NSW, on a privilégié des fusions des classes. En Suisse, les deux solutions sont au programme.

 

Quarantaine: une solution inefficace

«La mise en quarantaine ne marche pas», dit le professeur Mackenzie, qui la déconseille même au début de la propagation de la maladie. Les autorités ont abandonné l’option au changement de la phase d’alerte en juin et juste après un épisode très critiqué: la mise en quarantaine de 2000 touristes à bord d’un luxueux bateau de croisière, contraint d’errer sur la côte est en attendant un feu vert pour débarquer.

«C’était ridicule et cela a provoqué la panique», réagit le Bâlois Daniel Gschwind, directeur de l’association des industries touristiques de l’Etat du Queensland.

 

Absentéisme: des craintes remises en question

Le taux d’absentéisme pourrait atteindre 40%, soit le double des années précédentes, selon la Chambre économique de NSW, mais cette analyse est contestée.

«L’impact sur l’absentéisme sera très faible, presque insignifiant, parce que peu de personnes ont été touchées», assure le professeur Anthony Harris, par ailleurs chargé par le gouvernement d’étudier l’impact économique de la pandémie.

Quant à savoir si des malades imaginaires ont pris le prétexte de la grippe A(H1N1) pour rester chez eux, l’idée fait sourire le chercheur qui n’a rien observé de tel. Cette crainte existe pourtant en Suisse, où l’on peut obtenir un certificat médical par un simple coup de fil. Le taux d’absentéisme prévu en tout cas par le Secrétariat d’Etat à l’économie attendrait 25 à 40%.

 

Entreprises: des conseils impossibles à suivre

Garder une distance sociale, éviter les voyages, préférer les réunions en plein air. En Australie comme en Suisse, les entreprises ont eu droit à des conseils similaires. Mais dans les faits, rien n’a changé. «Cette liste est inefficace. Le pays aurait été paralysé si on l’avait respecté!» ironise Daniel Gschwind, qui représente 3000 acteurs touristiques. C’est juste une façon pour les gouvernements d’éliminer tous les risques d’un point de vue légal.» Même point de vue du côté scientifique, avec John Mackenzie: «Ce n’est pas possible à respecter. Le seul conseil utile est de rester à la maison si l’on a les symptômes de la grippe».

 

Vente et transport: pas de paralysie

En Suisse, alors qu’on envisage les pires scénarios dans la vente et les transports, rien de tout cela n’est arrivé aux antipodes. Non seulement on ne recense pas de fermeture de commerces par manque de personnel ou de marchandises, mais la clientèle n’a pas renoncé à faire ses courses, même dans les grands centres urbains, dit en substance Scott Driscoll, directeur de l’association australienne des commerces de détail. Quant aux transports publics, ils n’ont pas connu de baisse de régime, même dans l’Etat de Victoria, pourtant l’un des plus touchés.

Les «Aussies» ont eu jusqu’à présent plus de peur que de mal. La grippe porcine a même fait l’objet de mauvaises plaisanteries à travers de fausses affichettes annonçant sa présence dans certains lieux publics en NSW. En fait, l’évaluation de l’impact de la pandémie sur la société commence à peine. Une quarantaine de recherches viennent d’être lancées afin de répondre au mieux aux menaces futures. Les résultats seront présentés en décembre et serviront de référence à la communauté mondiale.

Le Temps © 2009 Le Temps SA

 

Lire dans le pdf, pages 6 et 7 un détail plus précis sur l'analyse de cette manifestation de la grippe durant l'hiver qui vient de sévir en Argentine au .. printemps 2009. La conclusion est que le virus H1N1 tend à remplacer le virus de la grippe saisonnière et à se transmettre très facilement chez l'homme, tout en étant particulièrement bénin.

A titre de conclusion le rapport (pdf) conclut que les populations de l'hémisphère nord
devraient s'en tirer mieux que les années précédentes,ayant subi les attaques du virus de manière précoce.

L'OMS est-il un organisme indépendant ? Les personnalités qui poussent vers une vaccinations rapide et intensive sont-elles indépendantes des lobbies pharmaceutiques.

En un mot : qui roule pour qui ?

Cette incitation à la panique semble dans l'air du temps. Après les événements du 11 septembre, les néoconservateurs américains ont tenté d'imprimer dans les consciences des gens le fait qu'il allait falloir se préparer à des nouveaux attentats, encore plus meurtriers. On parlait d'attentats avec des bombes sales, des armes bactériologiques, et même d'authentiques armes nucléaires, détenues par ... Al Qaïda.

Tout cela ne s'est pas produit, depuis huit ans.

Je pense à l'ouvrage de Naomi Klein : la Stratégie du Choc, qui développe la thèse selon laquelle des changements politiques majeurs, allant dans le sens d'une réduction drastique des droits des citoyens, étaient favorisés par des événements violents, laissant les populations en état de choc. Or, en dépit de la revendication légitime des proches des victimes de voir l'enquête réouverte, " l'effet 11 septembre " s'atténue. C'est Rumsfeld qui un jour avait déploré le fait que la vigilance des Américains s'atténuait au fil des ans. Or voici qu'avec cette perspective de pandémie grippale on voit poindre des instructions très proches d'une loi martiale. Je reçois des informations des DOM-TOM où des militaires français disent y recevoir des directives que l'ont peu déjà qualifier de musclées.

Tout va se jouer dans les mois, ou même semaines à venir. Vous avez vu les directives édictées par le tandem Bachelot - Hortefeux. Quand la campagne de vaccination aura démarrée, des équipes mobiles, s'affranchissant de tous les avis médicaux émanant de médecins de famille, opéreront directement dans les établissements scolaires. Ce qui revient à dire que si des parents éprouvent des doutes sur le caractère opportun de cette campagne et souhaite soustraire son ou ses enfants, elle devra carrément les garder à la maison !

 

Un vaccin un peu vite élaboré.

Page 5 : En 1976 des dizaines de millions de personnes ont été vaccinées sous le prétexte de la venue d'une pandémie à caractère cataclysmique, avec un vaccin fabriqué à la hâte. Cela a provoqué un déferlement de Syndromes de Guillain-Barré. C'est une maladie dégénérative atteignant le système neurologique, en particulier activant le système respiratoire.

Pour que ce dossier soit complet, il nous faut reprendre à partir de la page 7 du document pdf , rédigé par un médecin et abondamment documenté. Un vaccin a donc été élaboré en peu de mois (trois), par plusieurs sociétés pharmaceutiques. Celui-ci contient une quantité d'antigène quatre fois moindre que le vaccin habituellement utilisé par la grippe saisonnière. Si ce vaccin contient moins d'antigène ( qui déclenchera la réaction immunitaire chez le sujet) c'est parce qu'il contient un adjuvant, le squalène, (parce qu'on trouve cette substance dans le foie des squales) précurseur du cholestérol, qui a jusqu'ici été utilisé par les vétérinaires. Les concepteurs du vaccin prétendent que son action est d'accroître la production d'anticorps, pour une même quantité d'antigène ( de fragments de H et de N, spicules de surface du virus ).

On ignore quels peuvent être les effets secondaires, en particulier sur les femmes enceintes et les enfants.

Cet adjuvant n'a pas fait l'objet de tests valables sur des populations humaines. Certainbs lui prêtent des propriétés neurotoxiques. En outre, testé en 2007-2008 sur 300 enfants de 3 à 9 ans (échantillon insuffisamment représentatif), appelé Pandemrix et fabriqué en Espagne, il a déclenché chez l'un d'eux, après les deux doses reçues, une maladie hépatique auto-immune ! Le squalène est une molécule qui existe déjà dans l'organisme humain, dans le foie. Le système immunologique régule le taux de squalène dans l'organisme. Le fait d'en introduire massivement, comme signalé par le professeur Zinkernagel, prix Nobel de médecine, dans le numéro 237 de la revue Pour la Science (1997), peut déclencher une réaction immunologique de type auto-immune.

Ailleurs, ce sont des chercheurs suédois qui ont montré que des injections de squalène intradermique avait provoqué chez des rats une polyarthrite rhumatoïde.

Et d'écrire page 10, je cite :

Les questions des responsabilités ne sont jamais évoquées. Mais l'Etat, tout en préconisant implicitement ce vaccin, s'est bien gardé de le rendre obligatoire, car sa responsabilité serait alors pleinement engagée, notamment vis à vis d'éventuelles victimes. Dès lors que les laboratoires ont été dégagés de l'obligation de faire des essais cliniques, ils ne pourront être tenus pour responsables d'effets secondaires graves. Les victimes se tourneraient alors vers l'Etat, qui les dirigerait vers ... l'OMS. Tout est en place pour une totale dilution des responsabilités.

Pour les laboratoires : des bénéfices sans précédents, sans devoir assumer la moindre responsabilité.

Vous lirez ces pages.

Aux Etats-Unis, des décrets protègent les sociétés pharmaceutiques contre toutes poursuites, de la part de patients ayant subi des "dommages collatéraux". La plus grande société de production de vaccins dans le monde, la société Sanofi-Pasteur, s'est lancée dans la production massive du vaccin, hâtivement conçu (en trois mois!), pour "anticiper", et cela sans attendre l'AMM, l'Autorisation de Mise sur le Marché. Une démarche sans oprécédent.

Toujours avec ce prétexte de l'urgence, on utilisera des flacons multidoses, moins chers à la fabrication, que les particuliers ne pourront acquérir et faire analyser, dont ils ne pourront apprécier le contenu. Cette présentation multidose " oblige " les société pharmaceutiques à utiliser un conservateur ... à base de mercure, le thiomersal, pourtant délaissé à cause d'effets secondaires importants, connus, de nature neurotoxique (affectant le système nerveux et pouvant provoquer des désordres mentaux chez l'enfant).

 

A titre de conclusion, deux cas de figure se présentent ( je cite ) :

- Soit on admet que ce virus pandémique est stable, et donc bénin ( confers les effets sur les pays de l'hémisphère sud ), et que vacciner les populations, en particulier les enfants, avec un vaccin non testé leur fait courir beaucoup plus de risques que cela ne peut leur apporter de bénéfices. Sans parler d'une autre conséquence possible : si d'aventure ce vaccin était efficace, ce qui n'est pas démontré, une vaccination massive créerait une pression de sélection susceptible de faire muter le virus. Et ceci sans que les populations soient durablement protégées.

- Soit le virus mute et le vaccin ne sert à rien.

 


 

Je crois qu'il y a maintenant dans cette page suffisamment d'éléments
pour permettre aux lecteurs de faire leurs propres choix

 


 

21 septembre 2009 : Communiqué du Syndicat National des Personnels Infirmiers :

 

Syndicat Infirmers

 

http://www.syndicat-infirmier.com/Vaccination-H1N1-mefiance-des.html

 


 

Des voix s'élèvent, et encore une fois le tam-tam Internet résonne partout dans le monde, symptôme de la perte de confiance des citoyens envers leurs instances dirigeantes et leurs médias. Les politiciens sont de plus en plus perçus comme des êtres corrompus, aux ordres. Les journalistes révèlent leur incompétence, leur absence de sens critique, leur parti pris , ou leur soumission à des pouvoirs occultes ou connus.

Entre la paranoïa et l'anesthésie, la surdité, où se trouve la frontière ? Je ne saurais le dire.

Mais ce à quoi on assiste c'est l'effondrement de la confiance. Et ce ne sont pas les glapissements d'une presse décérébrée, ou aux ordres, qui sont de nature à rassurer les lecteurs ou téléspectateurs.

Ecoutez ces paroles du Président Kennedy, pronconcée deux ans avant son assassinat et voyez comme elles résonnent étrangement

Il est parfaitement exact que la technologie d'aujourd'hui permet de loger des " puces " dans des seringues, dans des flacons, objets capables de relâcher des toxines, de se fixer dans des endroits spécifiques du corps, par exemple à proximité du nerf auditif, en étant capable de recevoir des émissions hertziennes de très faibles puissances, émises depuis l'espace. J'avoue que j'avais été un peu étonné quand les premières informations concernant ces projets m'étaient parvenues, il y sept ans. J'avais été un des premiers à évoquer ce qu'allaient rapidement devenir les RFID ( radio Frequency Identification devices ), ou " puces ". En bon physicien j'avais aussi prévu de la taille de tels objets allait vite diminuer, au point d'en faire des grains de sable ou des grains de poussière, et non ces énormes " grains de riz " poussés dans des corps humains avec des trocarts pour chevaux. Une entreprise saoudienne s'est vue refuser un dépôt d'un brevet dévrivant la possibilité de libérer une toxine, du cyanure, à parytir d'un implant piloté à distance. On a aussi montré que la nanotechnologie pouvait créer des agents de très petite taille ( 20 nanomè!tres), sortes de toxines artificielles, capables de franchir les barrières défensives des cytoplasmes de cellules, afin d'y créer des disfonctionnements et des désordres.

 


25 septembre 2009. Une bien étrange affaire.

VeriChip est une des premières sociétés à s'être lancée au début des années deux mille dans l'aventure des puces implantables dans le corps humain.

http://www.verichipcorp.com/092109.html

Si vous allez jeter un oeil à l'histoire de cette société, vous verrez que le premier argument avancé pour justifier ce genre d'implantation était de nature sécuritaire. Des RFID ( Radio Frequency Identification devices ) auraient permis, disent ces gens, de retrouver nombre de personnes ensevelies lors d'une catastrophe, par exemple. Mais ce qui va suivre est autrement plus inquiétant. Le lien ci-dessus vous enverra vers la page en anglais, tandis que ce qui suit en est la traduction en français :

VeriChip

Communiqué de presse en date du 21 septembre 2009.

La société VeriChip a acquis les droits d'un brevet exclusif concernant un système de détection et d'identification du virus H1N1, qui est développé en partenariat avec la société RECEPTORS, dont le but est de créer des systèmes permettant de traiter des ensembles de patients.

......

Ces systèmes doivent permettre d'identifier et de détecter les virus H1N1. Le brevet porte également sur la détection d'autres virus et d'agents présentant des menaces d'ordre biologique, comme le staphylocoque doré.

......

La semaine passée, la compagnie a annoncé qu'elle s'orientait des "Des systèmes de senseurs intégrés pour la détection des menaces biologiques émanant de pandémie ou d'actions de bio-terrorisme.

Encore une fois, où se trouve la frontière entre la paranoïa et l'aveuglement naïf ?

Est-ce une avancée technico-scientifique, ou un effet d'annonce, qui a en une nuit quadruplé le prix de l'action de la société? La seule chose que l'ont peut dire c'est que l'évolution des microships, retombée des nanotechnologies, est inéluctable. Il se passe la même chose qu'avec l'électronique il y a cinquante ans. Je me souviens du dernier ordinateur à transistors produit par la firme italienne Olivetti, dont les composants étaient encore ... assemblés à la main. Un bazar de la taille d'une machine à écrire géante, pesant dix bons kilos, capable de mettre en oeuvre des programmes d'une douzaines d'instruction élémentaires, stockés sur des cartes magnétiques de la taille d'un billet de chemin de fer. Quand la machine calculait ( c'était en 1975, je crois ) un oeil vert clignotait. Elle pouvait, quand on lui rentrait des données, calculer une moyenne et un écart-type. Inutile de dire que l'émergence de l'Apple, un an plus tard, mit ce fossile au rencart, instantanément.

Je me souviens qu'un type, à l'observatoire de Marseille, avait obtenu un crédit pour acheter ce truc, avec le meuble sur lequel il s'adaptait. Le département de psychologie de la fac des lettres d'Aix avait fait de même, en enfermant ce nouveau dieu dans un local sanctuaire. Le professeur Noizet, directement du département, en confiait la clé à de rares privilégiés, qui pénétraient dans cette salle en tenant la précieuse carte magnétique comme un sésame magique.

Très peu de temps après, des collègues, que cela soit en fac des lettres ou à l'observatoire, m'avaient dit :

- Que peut-on faire de ces engins ?
- Des corps-morts pour les bateaux, à la rigueur....
- Tu ne crois pas que tu exagères un peu ?
- Non. L'avenir me donnera rapidement raison.

Nous sommes habitués à l'idée qu'en matière d'informatique c'est " toujours plus, dans des trucs toujours plus petits ". Ces "choses" qu'on loge dans ces chips, ne sont pas assemblées à la main. Il y a belle lurette que cela serait parfaitement impossible. Tout cela est gravé avec des masques, couches par couches. En informatique on crée des transistors de moins d'un micron de large, des connecteur microscopiques. Mais en principe, rien qui tourne, pas de tubulures, pas de pompes, pas de compteurs, pas de mécanique ou de fluidique.

Mais il y a des décennies que ce mouvement est en marche.

Tout, absolument tout, est miniaturisable, à l'échelle du cristal, de la molécule

Tous les gestes qui sont effectués pour faire des analyses biologiques ou des séquençages de génomes sont automatisables, peuvent être confiés à un robot, et le sont, d'ailleurs. Ce que vous devez graver dans vos esprits c'est que n'importe quelle mécanique, ensemble doseurs, systèmes d'analyse, sont en train d'imploser totalement, en débouchant sur des appareillages tels qu'un dixième de millimètre, la taille d'un grain de poussière, représente un réceptacle assez vaste pour y loger des ensembles d'ont vous imagineriez mal la complexité.

Ca n'est pas de la science fiction

Si la société VeriChip annonce qu'elle se lance dans la conception de systèmes d'analyse miniaturisés, au point de devenir implantables, éventuellement à l'insu des sujets, à travers ... une vaccination, ceci correspond à des projets parfaitement réalistes. On pourrait même dire que c'est inéluctable, si ce n'est déjà fait.

Si une puce peut réaliser des analyses in situ et transmettre des information, voire "répondre à un questionnement formulé par ondes électromagnétique " elle peut aussi délivrer une toxine, relâcher un virus, de manière différée ou sous l'effet d'un ordre délivré à distance. Je dis seulement ce qui est faisable. A vous de juger, selon votre intuition, si ces choses existent déjà ou non, si elles sont en cours d'élaboration.

Vous avez assez vu d'horreurs émerger dans le peu d'années précédentes : le Tazer, les armes " non-létales ", les armes de "crowd control ", de contrôle des foules, les obus à uranium appauvris, générateurs de cancers, de malformations. Une partie de l'humanité s'active à créer des outils de coercition, éventuellement pilotables depuis l'espace. Vous avez vu vers quoi s'oriente la robotique, vers ces soldats du futur, montés sur chenilles ou sur pattes, "sans peur et sans reproches", sans états d'âme. Nous vivons une époque de folie. Il faut être aveugle et sourd au dernier degré pour ne pas s'en rendre compte. La techno-science humaine, au lieu de se focaliser vers des solutions, investit à fond dans des armes nouvelles (les bombes à fusion pure, les armes météorologiques, sismiques, bactériologiques, psychotechniques, etc).

Les puces implantables ne sont qu'une partie de la panoplie ubuesque que nos ingénieurs en mort violente ou en asservissement automatisé, sont en train de nous concocter. Face à cela nos intellectuels, nos journalistes jouent les Panglosse des temps modernes, réaffirment que tout est pour le mieux dans le meilleur des techno-mondes possibles. Pourquoi agissent-ils ainsi ? Parce que la peur les tenaille, La peur que la techno-science ne soit pas, comme ils le chantent, orientée vers le bonheur des hommes, mais mise au service d'une élite bien décidée à régner sur un troupeau d'esclaves.

 

 

 

 


 

Une vidéo en provenance d'Argentine, très éclairante, sous-titrée :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_seyret&task=videodirectlink&id=588&Itemid=153

 

L'Express le 20 septembre 2009 :

http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-vaccins-avec-adjuvants-ne-sont-pas-risques-affirme-bachelot_788947.html

 

Le Nouvel Observateur 21 septembre 2009 :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090916.OBS1403/inquietudes_autour_des_adjuvants_des_vaccins.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe_A_(H1N1)_de_2009#Morbidit.C3.A9


 

Bachelot avec un masque

 

http://www.france24.com/fr/20090911-etats-mobilisent-contre-premiere-pandemie-xxie-siecle-grippe-a-h1n1-oms-vaccination

 

La ploutogrippe

 

Extrait d'un dossier diffusé par France 24, évoquant la polémique, vis à vis d'un vaccin développé à la va-vite, en trois mois, ce qui est sans précédent dan le monde de la vaccination, à l'échelle du monde entier.

Comme l'indiquent des commentateurs, les réactions immunitaires suscitées dans l'organisme par une vaccination durent toute une vie, mais il peut en être de même pour les réactions secondaires dont on ne connaît pas les effets avec précision (additifs stimulant la production d'anticorps et conservateur au mercure, avec effets neurotoxiques, dégénératifs).

Les représentants de l'industrie pharmaceutiquedisent : "nous n'avons pas le choix, nous sommes dans l'urgence ". Sanofi-Pasteur : "pressés par le temps, nous devons anticiper et avons été obligés de mettre le vaccin en fabrication massive avant que l'AMM, l'autorisation de mise en service, n'ait été délivrée ".

Aux Etats-Unis un décret accorde l'immunité aux fabricants de vaccins, vis à vis de toute personne arguant d'effets secondaires néfastes, mortels ou invalidants.

A aucun moment le nombre des morts évoqué, depuis le début de cette pandémie (plusieurs milliers) n'est comparé à celui des morts d'une grippe saisonnière normale. Sachant qu'une personne infectée par une grippe normale sur mille décède, et qu'il y a de l'ordre de 500.000 décès par an dans le monde, cela chiffre le nombre de contaminés en situation normale à un demi-million, minimum ( beaucoup de cas ne sont pas déclarés ). Le chiffre pronostiqué par l'OMS (deux millions de personnes contaminées) ne tranche donc pas sensiblement sur les chiffres liés à la grippe saisonnière.

De la part de l'OMS, on notera une absence totale de chiffres comparatifs

Il reste que cette ploutogrippe ( du Grec Ploutas : riche ) représente un bénéfice colossal et sans précédent pour les sociétés pharmaceutiques impliquées.

 

27 septembre 2009 :

Titre de l'article du Docteur Girard

La phrase-clé :

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Source : Le site du docteur Marc Girard

 

 

4 octobre 2009 : Je mentionne ici un rapport (de 81 pages ) édité par le EFVV, dont la conclusion est l'absence de pharmacovigilance, concernant les effets secondaires des vaccins, en général, et cela à l'échelle mondiale. Je pense que c'est à lire, car comme beaucoup j'ai toujours cru aveuglément à l'absence totale de nocivité des vaccins, quels qu'ils soient, et au fait que la régression de différentes maladies n'avaient été que la conséquence de campagnes de vaccinations, et non les effets de l'hygiène et de l'amélioration des conditions de vie. Le corollaire étant que toute méfiance vis à vis de vaccinations ne pouvaient relever que d'une attitude sectaire. J'ignorais l'existence d'effets secondaires, parfois dramatiques. La lecture d'un tel dossier donnera à l'internaute une vision plus large sur le sujet.

Le long rapport (81 pages) concluant à l'absence de pharmacovigilance dans le monde

 

5 octobre 2009 : Du côté de l'Union Européenne

 

Les Français peuvent-ils être contraints à se faire vacciner. Bases juridiques

 


qui payera l'addition ?

L'avis d'un médecin spécialiste des maladies neuro-dégénératives

 


mouettes


 

Hortefeux et Bachelot

 

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