11 septembre, les vérités cachées

Le livre d'Eric Raynaud

 

14 septembre 2009 - mise à jour du 16 septembre 2009   18 septembre : une vidéo sur France 24

24 septembre 2009 : la réaction générale de la presse sur le sujet

 

25 septembre : Mathieu Kassovitz dépose plainte pour diffamation, contre le journal l'Express

Libération : Pas de chance : Kassowitz, qualifié de "révisionniste ", a perdu une partie de sa famille dans les camps nazis

 

 

11 septembre, les vérités cachées

 

Après avoir commandé, reçu et lu ce livre j'ai regardé le face à face organisé par un journaliste de la deuxième chaîne entre l'auteur, Eric Reynaud et un auteur de bandes dessinées, un certain Mohammed Sifaoui. On peut trouver ce face à face assez facilement sur dailymotion.

http://www.dailymotion.com/video/xaglfb_les-mensonges-de-sifaoui-face-a-ray_news

Regardez la bande annonce de l'émission : c'est lamentable. Les deux protagonistes sont présentés d'entrée de jeu comme des ... paranoïaques. Après avoir visionner une telle bande, j'aurais personnellement dit au journaliste animant ce " débat ":

- Je voudrais vous poser une question. Dans cette bande annonce, je suis décrit d'emblée comme un paranoïaque. Ainsi ce que vous présentez comme un débat serait en fait un affrontement entre ... deux paranoïaques. Je ne peux pas rester sans réagir face à une telle présentation, d'emblée diffammatoire, qui est tout sauf du journalisme. Je sais qu'un passage à la télévision est une assurance de ventes importantes auprès du public. Si ma réplique à cette bande annonce doit m'interdire l'accès à des plateaux, ma dignité d'homme me commande de vous répondre. Et ma réponse sera simplement "vous n'êtes pas un journaliste digne de ce nom", les téléspectateurs jugeront. Maintenant, continuons

Reynaud, joiurnaliste d'investigation, qui a mis 8 années à écrire ce livre, se fait manoeuvrer dans ce face à face, où le journaliste apporte son soutien actif à Sifaoui. En voyant ces images, on pourrait dire " qu'y a-t-il de changé depuis l'émission d'Arte, Tous manipulés, d'avril 2006 " Rien. C'est minable. On y pratique systématique l'amalgame de la façon la plus lourde qui soit. Reynaud ne sait visiblement pas que quand un journaliste essaye de détourner un débat, on peut refuser sa manoeuvre.

- Alors, selon vous, Bérégovoy aurait été assassiné ?

Et pan ! Raynaud tombe dans le panneau, répond à la question, au lieu de répondre "et si on restait dans le sujet ? ". Et encore des minutes perdues, en dehors du sujet du livre, du sujet du débat. Un type comme Eric Laurent ne se serait pas laissé aussi facilement manoeuvrer, aurait éventuellement répliqué de manière plus acérée. Sifaoui bouffe le temps de parole comme un ventilateur. Raynaud ressemble à un petit prof de fac un peu timide, alors que son livre est vivant et construit.

Regardez cette émission. Je suppose qu'à la fin vous vous direz :

Heureusement, il y a Internet.

Il y a une telle insistance ridicule dans les propos du journaliste, que cela ressemble à un début de panique. Vite, il faut tout mélanger : " les Américains n'ont jamais été sur la Lune, Michael Jackson serait toujours vivant, etc... ". N'importe quoi ....

La théorie du complet... la théorie du complot ... la théorie du complot...

Ce crétin télévisé n'a que ce mot à la bouche.

 

Au passage, si vous voulez suivre quelque chose qui commence à ressembler à un véritable débat, allez voir cette récente émission qui est passée sur une grande chaîne de télévision russe :

http://www.dailymotion.com/relevance/search/d%C3%A9bat+11+sept/video/x8xgrv_11-septembre-2001-debat-sur-la-1ere_news

Comme me l'écrivait un lecteur, nos journalistes français, à de rares exceptions près, sont soit complices de mensonges, soit n'ont rien dans leur tête, voire dans leur pantalon.

 

Le bouquin de Raynaud est globalement bon, se laisse lire. C'est difficile d'écrire un livre sur un tel sujet, aussi foisonnant. Il y a de longs extraits de témoignages. Mais parfois il est intéressant d'en avoir l'intégralité. Je pense que c'est un livre à acheter, à lire.

Il faudrait un ouvrage démolissant les thèses des " anti-conspirationnistes " en produisant des extraits de leurs dires, étayés avec des rameaux de fraisier. Mais tout cela relève de choix difficiles. Il y a tellement de choses à dire. J'ai été chercher quelques faits, quelques chiffres dans le livre de Reynaud, et si j'avais été sur ce plateau, je m'en serais servi comme de questions, à poser à cet imbécile de journaliste :

- Savez-vous combien de jours se sont écoulés entre le 11 septembre 2009 et la décision de créer une commission d'enquête ?

Réponse : 550 jours....

Avant, la position de Bush était " Nous connaissons les assassins et nous allons les punir, Ben Laden en tête Il n'y a pas besoin d'enquête " (page 36)

Mais vous savez très bien que jamais le FBI n'a intenté de poursuites contre Ben Laden pour les attentats du 11 septembre. Pourquoi ?

Réponse du FBI : " parce qu'on n'a pas de preuve qu'il ait été impliqué là-dedans ".

Avant, la position de Dick Cheney, vice-président des Etats-Unis était " il ne faut pas que des investigations viennent interférer avec les efforts en cours pour prévenir la prochaine attaque " (page 37)

Ben voyons....

Le livre de Reynaud débute par un retour sur la campagne menée par les quatre " Jersey Girls ", ces femmes qui ont perdu leurs maris dans cet attentat. On voit comment elles ont réussi à fédérer les parents et amis des 3000 victimes, au point que cette pression fasse que le blocage de l'enquête ne soit plus possible. Alors que pendant ces 550 jours les hommes politiques, les médias ne faisaient rien. Oui, il faut remonter en amont du rapport de cette commission d'enquête et se souvenir des efforts qu'il a fallu déployer, simplement pour qu'on se décide à commencer celle-ci. Alors que pour des événements comme l'assassinat de Kennedy, le démarrage de l'enquête a été rapide. On ne s'est pas contenté de dire " il a été tué par Lee Oswald, un déséquilibre ".

Autre question :

- Savez-vous combien d'incident aériens ont été répertoriés en 2000, donnant matière à alerte et combien ont provoqué la mise en l'air de patrouilles d'interception, de F-16 ?

Réponse : 425 incident avec 125 "scrambles" ( décollages en urgence : un tous les trois jours ).

Question : Qui le gouvernement Bush avait-il désigné tout d'abord pour présider la commission d'enquête ?

Réponse : Henry Kissinger

Prix Nobel de la paix, Kissinger est l'homme qui trempa dans tous les coups, la guerre du Vietnam, le putsch du Chili. Il fut débouté par les Jersey Girls, qui lui demandèrent " s'il avait eu parmi ses clients un homme nommé Ben Laden " (page 47). Kissinger préféra disparaître en coulisse.

Je vous ai dit que Raynaud reproduisait parfois, en petits caractères, l'intégralité de tel ou tel témoignage. Nous les avons souvent entendus, fragmentairement, dans des vidéos. Mais l'écrit permet de se référer à l'intégralité, posément, de lire et de relire. Page 69 à 71 on trouve celui de Mineta, secrétaire d'Etat aux transports, témoignant de la scène étonnante dont il fut témoin, en voyant Dick Cheney répondre à un jeune homme, qui revenait vers lui pour la troisième fois, en lui demandant ce qu'il convenait de faire vis à vis d'un appareil en approche du Pentagone ( à 80, 50 et 20 km ), et demandait " si les ordres tenaient toujours ".

Réponse de Dick Cheney : "vous ai-je dit à un moment quelconque que ces ordres étaient modifiés ?"

Page 67, lisez ces extraits des conclusions de la commision d'enquête, à propos du fait qu'un Boeing 757 ait percé six murs, deux par corps de bâtiment, et terminé sa course par un trou de 2 mètres 30 de diamètre " probablement créé par le nez du Boeing " (rapport officiel)

Page 81 ( feuilletez chez un libraire ), l'évocation des écrits (on devrait dire du bêtisier) de Guillaume Dasquié et Jean Guisnel, grands spécialistes en aéronautique devant l'Eternel, selon lesquels " la chaleur due à l'impact du nez de l'avion contre la façade du pentagone se serait propagée à l'ensemble de la structure d'aluminium du Boeing " ( L'effroyable Mensonge ).

Ce qui est extraordinaire c'est que le fuselage de ce même Boeing parvient à percer six murs de béton, alors que les moteurs et les longerons se volatilisent en laissant des traces d'impact somme toute assez discrètes, à comparer avec l'ensemble des poutres constituant l'extérieur d'une des tours, cisaillées net, la découpe dessinant l'empreinte du (véritable) avion.

Le chapitre 4, qui débute page 131, consacré à la tour numéro 7 est fort bien fait. Là encore, Reynaud reproduit le témoignage de Barry Jennings, 46 ans au moment des événements, directeur adjoint des services d'urgence de la ville de New York. On sait que le maire de la ville, Giulliani, avait fait aménager dans ce bâtiment n°7 un bunker pressurisé, au 23° étage, en vue d'une gestion d'une crise grave touchant la ville. Jennings est averti sur son portable " qu'un petit avion Cessna a frappé une des tours du World Trade Center ". Il gagne alors, avec son collègue Hess, ce Centre de Gestion des Urgences, et ce qu'il y trouve le laisse pantois.

L'interview a été saisie à chaud, au moment où il réussissait enfin à sortir du bâtiment, avec l'aide des pompiers. Il trouve ce centre de gestion désert, mais avec, sur les bureaux, du café fumant, des sandwiches à moitié mangés. Le texte de Raynaud est digne du meilleur thriller. On s'y croit. Hess et lui décident de quitter les lieux, mais en redescendant, ils entendent une violente explosion. Parvenus au sixième étage, l'escalier s'arrête là, suspendu en l'air. Jennings précise que l'explosion s'est produite en dessous " quand ça s'est produit, nous avons été projetés en arrière, et à cet instant les deux tours du WTC étaient encore debout (...)".

Hess et lui restent prisonniers du bâtiment pendant plusieurs heures. Ils entendent une succession d'explosions. Quand enfin, avec l'aide de pompiers, il peuvent gagner le niveau zéro, Jennings constate que tout est en ruine, alors qu'en arrivant il avait trouvé les ascenseurs intacts.

Page 140 Raynaud rappelle l'explication donnée sur le fait que les extincteurs du bâtiments n°7 n'aient pas fonctionné, pour éteindre des feux très modestes : " parce que la chute des twin towers avait endommagé les canalisations d'eau ".

Sauf que ces tours ne devaient s'écrouler qu'une heure plus tard...

Que dit Barry Jennings aujourd'hui ? Rien, il est mort à 53ans, en 2008, juste avant la publication du rapport du NIST ( pages 164-165 ) " après quelques jours passés dans un hôpital", dixit la société qui l'employait. Aucune info sur la cause de son décès, ni sur l'hôpital où il aurait été admis. Impossible de retrouver sa famille. Il est mort deux jours avant la parution d'un rapport que son témoignage contredisait totalement. Eric Raynaud lui dédie son ouvrage.

Page 169, chapitre 5 : consacré aux tours jumelles. Là, Reynaud nous gratifie de l'intégralité du témoignage de William Rodriguez, employé d'origine portoricaine Le récit de celui-ci emplit les pages 170 à 182. Rodriguez témoigne, mais il est stupéfait de constater, à la parution du rapport de la commission d'enquête, que son nom n'y figure même pas.

Lorsque Reynaud est malmené par les deux compères, sur le 2° chaîne, il réagit mal à cette histoire de thermate en affirmant " qu'un article paru dans une revue à comité de lecture vaut autant que le théorème de Thalès ". Moi j'aurais plutôt questionné les deux autres en leur disant :

- Selon la théorie officielle, les étages seraient tombés les uns sur les autres, comme des crèpes ( la théorie de "pancakes" ). Les expulsions de matériaux qu'on aperçoit sur les vidéos, de part et d'autre, seraient dues à la compression de l'air.

Question : quelles étaient les masses de matériaux ainsi expulsés ?

Réponse : le plus gros fragment est une partie de façade de 4 tonnes, expulsé à ... 182 mètres.

En soufflant dessus. La mécanique des fluides devra être repensée.

Si j'avais été sur ce plateau, ce sont des faits de ce genre que j'aurais collé sous le nez des deux pantins qui faisaient face à Eric Raynaud.

Un jour il faudra que je fasse une vidéo et qu'on l'installe sur Dailymotion, où je commenterai quelques points, avec l'oeil du scientifique. Mes chers collègues chercheurs et enseignants ne se pressent guère pour prendre position, si on excepte Frédéric Henry Couannier, maître de Conférences et physicien à l'université de Marseille, dont on trouvera l'interview, sans détours ni langue de bois, dans le numéro 11 de Science et Inexpliqué, de septembre 2009.

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17 septembre :

Allez écouter, plus bas, l'incroyable discours entendu sur France Inter, qui cloue le réalisateur Kassovitz au pilori.

16 septembre 2009 : On assiste de puis des années, dans " les grands médias " à une véritable contre-attaque d'une presse " bien installée dans ses murs ".Canal plus, par exemple, a diffusé le 24 avril 2008, dans le cadre de sa série " Jeudi investigation " un dossier monté par le journaliste Stéphane Malterre. vis à vis de ce journalisme amateur conduit sur internet par " des gamins qui s'informent en explorant cette poubelle de l'info". C'est une véritable " guerre de l'info " qui commence. Et, effectivement, les "pros du journalisme" ne peuvent plus rester sans réagir, tant leur crédibilité se trouve battue en brèche par une avalanche de documents, constituant du "journalisme sauvage", vu par des dizaines de millions d'Internautes, comme le film Loose Change (quatre versions successives, dont la dernière, Loose Change, final cut"). .

 

Le réalisater de Loose Change`

Le jeune réalisateur du film Loose Change

 

0pposé au " professionnel de l'Info ", Stéphane Malterre :

 

Stephane Malterre

Stéphane Malterre, " Journaliste ", " professionel de l'info "

 

Vous l'avez peut être vu. Ce dossier est censé dévoiler la façon dont les documents montés sur Internet sont créés : selon lui par de jeunes internautes amateurs.

Dans le livre de Raynaud (décidément, lisez-le) on trouve évoquée pages 38 et suivant le travail de fourmi d'un jeune internaute, Paul Thomson. Que fait ce garçon ? Dès cette époque, surtout aux Etats-Unis, Internet permet, avoir accès, non à des "délires conspirationnistes" mais aux archives en ligne des journaux et des médias et aux sites officiels du gouvernement américain.

Thomson entreprend de reconstituer la simple chronologie des événements, sans quitter son siège, en se basant sur les documents les plus officiels, et dénote une avalanche de contradictions, d'aburdités flagrantes. Tout le monde a vu, par exemple, l'intervention de la correspondante à New York de la BBC, annonçant la chute de la tour numéro 7, alors que celle-ci est parfaitement visible, derrière elle, par la fenêtre et qu'elle est encore debout. Ca n'est qu'un point parmi des centaines d'autres.

Avec le travail de Thomson on découvre qu'Internet est en soi un outil d'investigation, même s'il est souhaitable, comme l'a fait le journaliste Eric Laurent, de se rendre sur le terrain, comme il l'a fait en Afghanistan, à Tora Bora, en recherchant vainement le refuge hypersophistiqué, dont on avait vu des images dans maints journaux, d'où le machiavélique Ben Laden était censé coordonner le terrorisme mondial. Il n'a trouvé que quelques galeries de moins de dix mètres de long.

Aller enquêter sur le terrain : encore faut-il en avoir les moyens. Le travail de Paul Thomson est un authentique travail de ... journaliste amateur, à une époque où les professionnels ne font rien, ne se déplacent pas, ne vérifient rien. L'attitude de la faune journaliste rejoint celle du responsable du NIST à qui on demande, après que ses équipes aient procédé à l'examen des 0,5 % des 30.000 tonnes de débris métalliques extraits des tours du World Trade Center, le reste ayant été traité et revendu à des entreprises de récupération asiatiques, sur ordre du maire de New York, Giuliani, dans les trois semaines ayant fait suite aux attentats :

- Avez-vous fait des tests pour savoir si les poutres métalliques porteraient des traces d'explosifs ?

- Pourquoi voulez-vous que nous tentions d'analyser quelque chose qui n'existe pas....

L'attitude journalistique est :

- Pourquoi voulez-vous que j'examine cette hypothèse, alors qu'elle est d'emblée absurde ?

Partout, l'absence de la plus élémentaire conscience professionnelle éclate, par exemple chez Gunther Latsch, grand reporter à la revue Allemande der Spiegel qui, en avril 2006, déclare lors de l'émission d'Arte " Tous manipulés ", présentée par cet autre " Grand Reporter " Daniel Lecomte :

 

Daniel Lecomte

Daniel Lecomte, " Grand Reporter "

 

Gunther Latsch

Gunther Latsch, allemand, autre " Grand Reporter " au Spiegel

 

- Il aurait suffi d'un seul coup de téléphone pour vérifier immédiatement que tout ceci n'est qu'un tissu d'absurdité.

 

Grand Reporter

 

 

Dans l'émission récemment diffusée par Canal Plus, dans sa série jeudi Investigation, Stéphane Malterre entreprend de démonter les 64 arguments présentés par les auteurs du film Loose Change en s'attachant à quatre d'entre eux, et en négligeant tous les autres.

Cette fois l'équipe de reopen 9/11 a décidé de produire son analyse de l'émission de Malterre, et elle est accessible sur le site de l'association. On y voit fugitivement Alix, " ATMOH ", sont président. Je précise que toute le travail fourni par " ce jeune journaliste amateur de 35 ans l'est de manière bénévole. Etant son président, il ne touche pas un sous de l'association qu'il a créée. Or ce nouveau travail fourni est encore une fois considérable.

http://reopen911.info/11-septembre/un-jeudi-noir-de-l-information

Tout est analysé calmement, montré. L'internaute jugera. Les techniques sont exactement les mêmes que celles qui avaient été utilisées en 2006 dans l'émission d'Arte. Malterre opère une sélection ciblée des témoignages concernant les explosions entendues par des centaines de témoins, avant l'effondrement des tours jumelles. Il se garderait bien de citer celui de l'employé portoricain William Rodriguez qui, après avoir été décoré par le Président Bush pour ses actes héroïques, poursuit une campagne d'avertissement depuis 8 longues années. Mais d'entrée de jeu, la co-présentatrice, Emilie Raffoul, martèle :

 

Emilie Raffoul

"Ce que vous allez voir est de l'intox pure. Il n'y a jamais eu de bombes à l'intérieur des tours du World Trade Center"

 

Ce film de Stéphane Malterre n'est qu'une manipulation du début à la fin, ce que souligne l'équipe de reopen 9/11, preuves à l'appui. Mais ce qui est extraordinaire, c'est la recherche pointilleuse, systématique d'un éventuel pilotage de ces journalistes amateurs par des groupes d'extrême droite et antisémites, thème que l'on trouvair déjà deux ans plus tôt, en 2006, dans l'émission diffusée sur Arte. Remettre en doute la version officielle des événements du 11 septembre 2001, c'est automatiquement se comporter en négationniste. cautionner les délires racistes, antisémites, nier l'existence des chambres à gaz, etc.

Pour ce faire Malterre, comme avant lui Daniel Lecomte est ses collaborateurs iront chercher les liens les plus artificiels, les plus mensongers et manipulateurs. Tels auteurs mentionnent des écrits prélevés dans telle revue. Mais savez vous que le groupe qui édite cette revue chapeaute aussi une autre publication, qui, etc....

Pourquoi une telle nervosité ?

Personnellement je n'hésite pas à soulever l'hypothèse d'une éventuelle collaboration d'une frange extrémiste du Mossad, bras armé du sionisme, dans le montage des attentats du 11 septembre. Puis-je être pour cela qualifié d'antisémitisme, de révisionnisme. Je voudrais bien voir cela. Si un imbécile de journaliste se risquait à dire par exemple :

- Je suppose que vous niez l'existence des chambres à gaz ?

Je lui répondrais :

- En avez vous vu une ? Moi, oui, au sud de Paris, à Issy les Moulineaux, où elle servit de terrain d'expérimentation pour la préparation de la solution finale.

Une affaire que j'avais signalée en 2007 documents et témoignages à l'appui, et qu'aucun grand média n'a reprise.

 

Sans doute parce que cette affaire avait été soulevée " par un journaliste amateur ".

 

Extrait de l'émission Ce soir ou Jamais, de François Taddei, sur FR3, qui pose simplement la question au réalisateur Kassovitz " huit ans après doit-on encore se poser des questions à propos des événements du 11 septembre ? "

 

kassowitz

Le cinéaste Kassowitz contre attaque fortement face aux leit-motiv ambiants

 

21 septembre 2009 : Suite de l'affaire Kassovitz :

le 11 septembre, un débat impossible ? La pression sur le journaliste Taddéi s'accentue

 

 


18 septembre2009 :

Une radio, France Info (... ) au milieu d'une masse de potins et d'histoire de chiens écrasés, reprenait ce matin 18 septembre " l'affaire Mathieu Kassovitz ". Taddei, qui avait reçu cet acteur-réalisateur dans cette séquence de sa première émission de la rentrée "Ce soir ou jamais ", a très bien réagi, en véritable journaliste.

La séquence consacrée à Kassovitz se trouve tout à la fait à la fin de l'émission. Soyez patients.

http://www.france-info.com/spip.php?article343839&theme=81&sous_theme=113

Taddei a rappelé le droit à l'interrogation, au débat, précisé que Kassovitz ( étant donné qu'il n'avait exprimé aucune opinion personnelle, aucun jugement, désigné aucun coupable, mais seulement exprimé des doutes,) avait eu en face de lui, sinon des contradicteurs, mais des gens qui avaient commenté ses propos, à leur guise. Il a rappelé la question qu'il lui avait posée : " Est-ce que, huit ans après, on peut encore contester la version officielle, est-ce que cela est digne d'intérêt, vis à vis d'un sujet qui déchaîne des tempêtes sur le net, alors qu'il n'est que très rarement abordé dans les grands médias. Peut-on continuer de faire comme si rien ne s'était passé, ignorer ce sujet ? "

Le commentateur de France Info a ensuite questionné Taddei en lui disant " est-ce que Kassovits ne risquerait pas des ennuis, comme Marion Cotillard, pour avoir soulevé une telle question ? " et il a précisé que certains de ses collègues s'étaient indignés qu'il ne l'ait pas immédiatement interrompu (...). Puis il a vainement tenté d'obtenir de Taddei son opinon personnelle sur la version officielle des attentats du 11 septembre. Taddei lui ayant opposé la règle de neutralité du journaliste, l'autre a conclu l'émission en disant :

- Oui, mais je vois bien à votre tête quelle peut être votre opinion sur le sujet (...)

Du journalisme, ça !?! Quand on ne peut pas piéger des gens, on ... répond à leur place !


Rappelons que lors de cette interview, Kassovitz avait été pris à parti par Karmix, producteur, qui avait aussitôt brandi un lien, pour lui évident, entre le scepticisme vis à vis de la version officielle des événements du 11 septembre, et le négationnisme. Ce à quoi Kassovitz avait répliqué :

" Vous ne pouvez pas considérer toute personne qui remet en question la version officielle des événements du 11 septembre comme un négationiste, niant l'existence des chambres à gaz ! " (...)


Combien de temps des gens continueront-ils à tenter d'opérer un amalgamme aussi absurde que ... suspect ?

 

Aucune inquiétude à avoir.

Allez Ecoutez cet extrait d'une émission entendue dans les heures qui ont suivi, sur France Inter, qui remet le trublion Kasswovitz fermement à sa place.

Clotilde Dumestre remporte le ruban bleu de l'imbécilité en commentant la prestation de Kassovitz selon les termes :

- Encore une phrase qui nie les attentats

Jean-Vincent Brissé, quant à lui :

- On entend que, par hasard, dans cette tour numéro 7, les archives de la CIA aurait brûlé. Non, on n'est pas dans le sérieux. Mais c'est vendeur. Combien d'années cela durera-t-il encore ?

Ecoutez, et faites-vous votre propre opinion

Comment s'étonner du manque de confiance qui, aujourd'hui, fait tache d'huile. Les gens n'ont plus confiance en leurs politiques. Mais la presse emboite le pas. C'est la majorité des médias français qui, sauf de rares exceptions, se dicrédite chaque jour un peu plus. Dans une émission, le journaliste évoquait le déferlement des internautes, cherchant à s'informer, consultant internet. Comment s'en étonner, quand on est confronté à des propos aussi scandaleux d'incompétence, de manque de conscience professionnelle, ou de compromission, que les lecteurs ou téléspectateurs recherchent ailleurs, comme ils le peuvent, des informations ?

Il va falloir reprendre les arguments des " anti-conspirationnistes " qui ont créé eux aussi leurs sites et tentent de conforter, à coup d'arguments techniques, ou prétendus tels, la version officelle. Parmi ces gens, des ... membres du Cnrs. Mes lecteurs, troublés, me demandent " que pensez vous de ... ? "

 

Comme le notent certains, les événements du 11 septembre sont une conspiration, en eux-mêmes.

 

 

 

 

 

 

Une interview radio d'Eric Raynaud sur une radio belge (voir dans les archives en date du 10/9/09 : du journalisme propre )

 


 

Mis en ligne le 18 septembre 2009 :

 

Manny Badillo

Manny Badillo, neveu d'une des victimes des attentats du 11 septembre, interviewé pour le compte de France 24 :

( en anglais sous-titré en français ) , diffusée sur cette chaine.

http://www.dailymotion.com/video/xaiqch_badillo-membre-des-familles-de-vict_news

 


Pour avoir une idée du comportement général de la presse française à propos du 11 septembre

Jusqu'où peut-on aller trop loin ?

 

Bruce Toussaint

Le "journaliste" Bruce Toussaint, Edition Spéciale sur Canal +
qui porte une bêtise en pleine santé sur sa figure
et qui n'a probablement jamais rien lu sur le sujet :

- Des zones d'ombre, mais quelles zones d'ombre ? ...

 

Franz Olivier Gilbert

Franz Olivier Gilbert :

- Pour moi, les témoins de Jéovah, les Scientologues et les conspirationnistes sont de la même famille

 

François de Closets

François de Closets :

- Sauf pour l'assassinat de Kennedy, pour lequel, oui, j'avoue, il y avait complot ....

 

Timsit

L'acteur Timsit :

 

- Discuter ... oui ... mais quand ça amène à des choses très sombres .....

 

http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/le-11-septembre-et-la-spirale-du-61843

 

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