Si la connerie pouvait être transformée en électricité

Tous les problèmes énergétiques de la France seraient résolus

7 février 2013 - 9 février 2013 - 10 février 2013 -

13 février 2013

 

Avant même que François Hollande ne soit élu, le menu était déjà sur la porte. J'avais titré " Sarkoland ou Hollsky "

http://www.dailymotion.com/video/xh26ks_francois-hollande-et-la-dette-publique-accablant_news#.URSoHIXO_bk

Il suffisait de regarder cette vidéo pour perdre immédiatement toute illusion vis à vis du bonhomme et de sa prétendue étiquette politique. Et il n'est pas le seul dans ce cas, si on parcourt tout le spectre des formations du pays, où a vie politique est simplement devenue ... inexistante. Quant aux carrières politiques, ce ne sont plus que des sinécures. Être politicien est devenu un métier comme un autre, avec un paquet impressionnant d'avantages sociaux, que nos députés accroissent chaque année. Ils viennent de se voter une extension d'une "indemnité de chômage" de 6 à 60 mois en cas de non-réelection. Ce qui est impressionnant, c'est le naturel avec lequel Hollande répond à la question posée. Il explique que, maintenant, le pays doit emprunter à des banques privées, et que le taux d'intérêt dépend de l'état économique du pays, de ses efforts de redressement, et de la façon dont il est ... noté. Quand la note baisse, le taux d'accroît, et c'est ... normal. On ne prête qu'aux riches, c'est bien connu.

Il y répond comme aurait répondu n'importe quel politique, spécialement ceux qui sont issus de ces pieuvres françaises que sont L'Ecole Polytechnique et l'ENA (L'Ecole Nationale d'Administration). François Hollande n'est pas particulièrement stupide. Il se situe simplement dans la moyenne des représentants du peuple français. Ces gens n'ont jamais travaillé de leur vie. Émergeant très fréquemment de l'ENA, ils commencent par être hauts fonctionnaires. Les plafonds de leurs bureaux sont immédiatement lambrissés. Ils foulent la glèbe avec un rectangle de moquette fixé sous chaque semelle, qu'ils ne quitteront jamais.

Quand il a été élu, le premier geste de Hollande a été de signer l'autorisation de construction du générateur nucléaire expérimental Astrid. Une décision qui est passée totalement inaperçue. Or cette décision montre qu'issu de cette brillante école d'ingénieurs qu'est l'ENA, il suit à la lettre les plans des nucléocrates, à savoir développer, en dépit de l'échec de Superphénix (temps prévu pour le démantèlement de ce dernier : 30 années, du fait de son contenu en sodium radioactif). Astrid, rebaptisé "réacteur de IV° génération", qui n'est autre qu'un surgénérateur à neutrons rapides, refroidi au sodium. Ne voyez là aucune malice, aucune perversité. Ca n'est même pas de la complicité, mais de la simple incompétence, qui est lot commun de nombre de nos élus.

Ceci est la première étape d'un plan visant à déployer, d'ici la fin du siècle, ce type de générateurs, éminemment dangereux, mais permettant d'exploiter le trésor détenu par les Français : 300.000 tonnes d'uranium 238, issus de plus d'un demi siècle d'enrichissement, de raffinage du minerai naturel (voir cet article évaluant le coût d'un accident nucléaire en France : 400 milliards d'euros, sans compter le coût de santé publique).

Pour ceux qui ignorent de quoi il retourne : le minerai naturel d'uranium est composé de 0,7 % d'U 235 , fissile, et de 99,3 % d'Uranium 238, non fissile. Mais si on utilise ce "déchet" du raffinage comme " couverture fertile " (pour les néophytes lire Energétiquement vôtre, gratuitement téléchargeable) , en le soumettant au bombardement issu des neutrons de fission, cet uranium 238 se transforme en combustible, c'est à dire en Plutonium 239. En combustible, et aussi en explosif, puisque le Pu 239 est le combustible type des bombes A.

Plus encore : si on parvient à utiliser ce plutonium comme nouveau combustible du réacteur ( à neutrons rapides ), celui-ci pourra, en fissionnant, car il est également fissile, comme l'uranium 235, se recréer lui-même, à partir de son environnement d'uranium 238, tel le Phénix renaissant de ses cendres. C'est le grand rêve des nucléopathes français.

Le problème est que pour faire fonctionner ce type de générateur on est obligé d'utiliser du sodium fondu, et non de l'eau, pour éviter de ralentir les neutrons émis, qui partent à 2000 km/s. L'eau les ralentirait, et ils ne parviendraient plus à pénétrer dans le noyau des atomes d'uranium 238 pour opérer leur transmutation, en le transformant ceux-ci en carburant de fission, en Plutonium 239.

Cette énorme masse de sodium, qui sert de "fluide caloporteur" (c'est à dire qui transporte la chaleur dégagée par les barres de plutonium) est inflammable. Elle s'enflamme spontanément dans l'air et explose au contact de l'eau. En outre ce milieu est merveilleusement opaque, à la différence de l'eau des réacteurs à eau pressurisée. S'il se passe quelque chose d'anormal, il est alors très difficile, et même pratiquement impossible d'effectuer un diagnostic, alors que l'eau des réacteurs à eau pressurisée est transparente, et ... ne s'enflamme pas quand on dévisse de couvercle du réacteur, après refroidissement. En un mot comme un seul, le déploiement de tels générateurs est un véritable suicide programmé, car si un accident seproduisait sur ce genre d'installation, des événement comme Tchernobyl et Fukushima feraient figure de douces plaisanteries.

 

14 février 2013 : une partie du sarcophage de Tchernobyl s'est effondré sous le poids de la neige

L'article du Monde :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/13/le-sarcophage-de-tchernobyl-se-serait-en-partie-effondre_1831717_3244.html

ou à l'identique sur mon site

Simples remarques : alors que le surgénérateur à beutrons rapides Superphénix n'était pas en fonctionnement, le toit abritant toutes les installation annexes (de dehors de l'enceinte contenant le réacteur) s'est effondré sous le poids de la neige. Ses concepteurs ignoraient qu'il neigait, l'hiver, en Isère. Par ailleurs, la mise en place d'une piscine destinée à stocker les éléments comlbstibles usagés, à proximité du bâtiment réacteur, a entraîné, par effondrement du terrain, sous la charge, une gîte dudit réacteur, qui modifiait tous les calculs de convexion du sodium dans sa cube.

Mais cette idée a germé dans les têtes de technocrates français, très en pointe également dans ce domaine là. Sont-ils corrompus, pervers ? Même pas. Incompétents serait le mot juste. Pour lancer un projet aussi ambitieux " qui donnerait à la France 5000 années d'indépendance énergétique, du fait de son stock d'uranium 238 il lui faut démarrer avec un stock minimal de 3000 tonnes de Plutonium 239, qui permettrait de "recréer en continu le carburant de fission consommé, à partir du stock inépuisable d'uranium 238". Elle en possède actuellement moins du tiers. D'où la construction du centre de retraitement de la Hague, où on accueille les chargements des réacteurs français et de ceux de nos voisins, transportés par les wagons " Castor ", que mon voisin ( il habite Gréoux) , l'allemand Klaus Janberg, retraité, est si fier de les avoir conçus et mis au point, au long de sa carrière.

La France ne fait pas que de conditionner les déchets de l'industrie nucléaire, en les réexpédiant dans des emballages vitrifiés, elle conserve le précieux plutonium 239, pièce maîtresse de ce plan dément. Comme le disait avec insistance un représentant du Cnrs, un obscur directeur de recherche un peu dégarni, lors d'assises parlementaires en 2011 : " il est alors indispensable de conserver ce plutonium à l'état pur, et non de le conditionner à son tour". La quantité visée est de 3000 tonnes. Sachant d'un milligramme de plutonium entraîne, par ingestion ou inhalation, la mort d'un être humain, ce stock permet potentiellement du tuer trois mille milliards d'être humains, la population de milliers de planètes.

Chez les députés, Bataille et Vido sont les chauds partisans d'un tel projet, depuis des années. N'espérez pas qu'ils puissent un jour s'interroger sur le bien fondé de leurs positions. Le " gendarme du nucléaire ", l'ASN ( l'Autorité de Sûreté Nucléaire) veillera à la sécurité. Il y a quelques mois, son directeur, au moment de son départ en retraite, déplorait que son service ne dispose que de 300 fonctionnaires, ce qui est bien peu pour surveiller 58 réacteurs. Ainsi, pour ses audits, l'ASN sous-traite auprès des exploitants du nucléaire. Bataille, qui l'ignorait, s'en est inquiété, un bref moment.

Ce plan de déploiement s'étend jusqu'à la fin du siècle. Ce faisant, on table sur le fait que notre physique n'aura pas évolué dans les 90 années à venir.

Le manque d'imagination au pouvoir, tous secteurs confondus

Ce plan est totalement démentiel, irresponsable, criminel. Mais Hollande, complétant sa décision d'autoriser la construction d'Astrid, vient de débloquer, je crois, 158 millions d'euros pour cette opération. Il est à la fois incompétent et borné, n'écoute que ses véritables maîtres. Critiqué en public, son visage se fige dans la cire, comme ceux des personnages du musée Grévin. Son regard mêle la fureur contenue et la bouderie. Il feint alors de prendre des notes. Comme les véritables imbéciles, il est totalement inconscient de son état. Et il n'est pas le seul dans l'hémicycle. Les journaux titrent " la gauche n'a plus droit à l'erreur ". Il les accumule et continuera.

Mais ... de quelle gauche ces gens parlent-t-il ???

Taubira, garde des Sceaux, veut vider les prisons. Geneviève Fioraso, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, a inauguré le site d'ITER le 17 janvier dernier, en s'écriant " Nous allons partir à la conquête du soleil ". Un fantastique gâchis, une faillite programmée. Tout ce que j'aurai dit et écrit n'aura servi strictement à rien. Au passage notons la nullité totale des écologistes, des "verts", et des antinucléaires ( "qui font des chaînes, en se tenant par la main, se livrent à de pitoyables pantomimes déguisées " ). Les représentants d'EELV voyagent, palabrent et soignent leur image. Je n'insiste pas, j'ai déjà parlé de tout cela.

 

Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

" Nous serions fous de passer à côté de cette opportunité qu'est ITER,
grâce auquel nous allons nous lancer à la conquête du soleil".

Un regard pétillant d'intelligence

 

Mégajoule ( un banc visant à réaliser la fusion à l'aide de 176 lasers, contre 192 pour l'installation américaine ) sera achevé au Barp, près de Bordeaux, alors que son équivalent américain, le NIF, a terminé fin 2012 deux années de campagne par un fiasco complet ( ses responsables : " il est trop tôt pour conclure que le NIF permettra ou non d'obtenir l'ignition ", c'est à dire l'allumage des réactions thermonucléaires ). Après cet échec américain, il aurait été logique de stopper les dépenses, de laisser le projet Mégajoule en l'état, en attendant qu'outre Atlantique on parvienne au but visé. Mais non, nous vivons dans un monde Shaddock ( "Plus ça échoue et plus ça a de chances de réussir ")

Coût de Mégajoule : 6,6 milliards d'euros, s'ajoutant au gâchis d'ITER.

Pour en savoir plus, procurez-vous le numéro de Janvier-Février de la revue NEXUS, le seul journal qui évoque ce fiasco, ce qui en dit long sur la liberté de la presse française, ou simplement sa conscience, qui ne sont plus que des mythes.

Continuons. Ces jours derniers la ministre de l'écologie (...), Delphine Batho, vient de visiter l'installation CIGEO, à Bure, qui à terme doit permettre de valider un système de stockage des déchets radioactifs à vie longue dans une couche d'argile.

 

4 février 2013. Delphine Batho ( Ministre de l'écologie !!!) :

" Le stockage des déchets à Bure est la solution la plus sûre "

 

Le pauvre Michel Guéritte se bat depuis des années avec courage contre ce projet démentiel, secondé maintenant par un scientifique, Bertrand Thuillier, qui a analysé toutes les failles d'un tel projet. NEXUS a accepté de publier un dossier de 8 pages dans un de ses prochains numéros. Il faut bien comprendre une chose, que personne ne semble percevoir. Ce système de stockage (où là encore la France sera "en pointe", et peut être acceptera-t-elle, moyennant finance, d'engranger les déchets ... d'autres pays ) est une des pièces essentielle de cet ensemble :

- Passage (d'ici la fin du siècle !) aux surgénérateurs à neutrons rapides, au sodium, fonctionnant au plutonium, rebaptisés "générateurs de quatrième génération".

- Engrangement d'une quantité hyper-dangereuse de plutonium : 3000 tonnes (naturellement produit par tous les réacteurs, civils ou militaires, du monde entier).

- Mise en place de sites permettant de stocker, non les déchets du passé, mais ... ceux du futur, d'un futur cauchemardesque, à travers ce système de stockage souterrain où, une fois de plus la France fera la démonstration de son "excellence technologique".

Pourtant il y aurait des alternatives. L'une, courageuse, serait de décider, au niveau mondial, d'abandonner totalement le nucléaire tel qu'il se conjugue aujourd'hui, en investissant massivement dans les énergies renouvelables, à une échelle industrielle et non dans une optique baba-cool de "décroissance".

L'autre est la possible émergence d'une fusion aneutronique, ne créant pas de déchets (la fusion Bore Hydrogène produit de ... l'hélium). Température nécessaire : entre un et deux milliards de degrés. Dépassés dès 2005 dans la Z-machine américaine de Sandia, Nouveau Mexique. Il y a huit ans. Une telle filière est un chien dans un jeu de quille, vis à vis des rêves pharaoniques (et/ou) irresponsables de nos nucléocrates, nucléomanes, nucléopathes. Elle est totalement et délibérément ignorée en France.

Vox clamat in deserto

Mes tentatives de sensibiliser convaincre les "figures" du nucléaires français : l'ingénieur Paul Henri Rebut, créateur du Tokamak de Fontenay aux Roses, l'académicien Guy Laval, qui a dirigé l'audit de l'Académie des sciences de 2007 consacré à l'exploitation de la fission pour produire de l'énergie, mais qui ne semble guère pressé de revoir sa copie, ou de l'ancien directeur des projets scientifiques du CEA, Robert Dautray, également académicien, ancien directeur des recherches scientifiques du CEA, se sont soldées par des échecs. Au téléphone :

Paul Henri Rebut, membre correspondant de l'Académie des Sciences (71 ans) : " Qui vous dit qu'ITER ne fonctionnera pas ? " (contredisant ainsi ses déclarations de 2010 dans la revue Science et Vie).

Guy Laval, académicien ( 77 ans en 2013 ) : "Attendons les premiers résultats d'ITER pour nous prononcer "

 

 

Robert Dautray, académicien (83 ans) : n'a pas transmis, comme il me l'avait promis, l'article que j'avais rédigé à son intention, intitulé "MONDES HORS D'EQUILIBRE", consacré à l'échec de la gestion des projets plasmas à travers des simulations effectuées sur ordinateur. Pas d'accusé réception, rien. Un homme qui m'avait dit au téléphone " qu'il avait la plus grande estime pour moi, parce que j'étais un des rares scientifiques qui allaient au fond des choses, au lieu de rester à la surface". Il estimait "important que je poursuive mes actions (...)". Il s'était engagé, si le contenu de l'article lui convenait, à le faire suivre à la revue Pour la Science, en lui recommandant de le publier. Je le lui au fait suivre en décembre 2012. Mais depuis, silence radio complet, en dépit de discrètes relances.

Décidément, le pays est plein de gens qui " ont une immense estime pour moi " mais ne feraient pas un geste pour m'appuyer dans quoi que ce soit.

L'homme qui le premier, dans son article de Physical Review Letters de 2006, a montré la réalité de cette percée de 2005, mon vieil ami Malcom Haines, vient de décéder d'un cancer le 13 janvier 2013.

 

Malcom Haines

Un des plus éminents spécialistes de la physique des plasmas au monde

Décédé d'un cancer le 13 janvier 2013

 

Son article de 2006 titrait " ... plus de deux milliards de degrés". Il fut le premier à comprendre pourquoi un certain type d'instabilités MHD (la plaie de machines comme ITER) permettait d'obtenir des températures dont personne n'aurait osé rêver jusqu'ici: des milliards de degrés, par "résistivité turbulente". Une découverte qui marquera l'histoire des sciences en ouvrant grand la porte d'un domaine nouveau, celui des plasmas hyper-chauds.

On est déjà très au delà maintenant. Les Russes rejoignent le peloton en construisant l'engin Baïkal.

Cela n'est rien d'autre qu'un fusion impulsionnelle, un autre forme de "fusion par confinement inertiel", mais qui a, celle-là, quelques chances de marcher, rapidement, car la quantité d'énergie focalisée sur cible n'est pas, comme sur le NIF et Megajoule, très en dessous du filet. Les Z-machines sont l'équivalent du moteur à explosion, par rapport à la machine à vapeur (dont l'image est donnée par le projet ITER). Enfin une perspective un peu intelligente, outsider ( en prime c'est un nouveau type de plasma, avec Ti >> Te ) , au milieu de projet bâtards comme "la filière du thorium" ou d'éternels mirages comme la fusion froide (bien que celle-ci soit en principe théoriquement possible). Malcom étant décédé, je reste un des rares bonshommes a savoir de quoi il retourne, et en tout cas le seul en France, où cela n'intéresse visiblement personne.

La réalité est un peu différente, au sens où cette nouvelle perspective scientifique est, évidemment, riche d'applications militaires ( les bombes à fusion pure ). Christian Nazet, ancien ingénieur militaire, ancien responsable de l'instrumentation à Muroroa avait d'ailleurs transmis en 2008 le mot d'ordre, version hexagonale :

- Rien ne se fera sans l'aval de l'armée. Ces recherches sont "proliférantes".

Donc ... rien ne se fera, par simple incompétence hexagonale. Au colloque de Biarritz, en 2012, consacré aux Z-machines, et où j'avais retrouvé mon vieil ami Haines, qui avait fait l'ouverture en faisant un exposé où il avait mis tout le monde d'accord, la présence française était simplement ... inexistante. Il ne s'est même pas trouvé un représentant du pays d'accueil, France, pour dire quelques mots de bienvenue, ce qu'aucun participant n'avait jamais vu dans toute sa carrière. Les hôtesses étaient charmantes, les petits fours délicieux. Les seuls mots prononcés fut le fait d'un jeune étudiant qui se contenta de dire.

- Sur le micro, le bouton permet la mise en marche et quand la lampe rouge est allumée, c'est le signe que tout fonctionne. Et maintenant, bon congrès.

Au-then-ti-que !

L'actualité journalistique ? Dans l'hexagone, les états d'âme de Johnny Hallyday et, sur le plan politique, le suivi du débat concernant le projet de mariage des homosexuels. Le phénomène est planétaire. S'agissant des USA, regardez cette vidéo, consacrée à l'affaire Ellsberg, qui se termina par la démission du Président des Etats-Unis (sanctionné par deux prix Pullitzer) et l'arrêt de la guerre du Vietnàm. Elle est riche d'enseignements. Le pouvoir américain s'aperçut par la suite que deux choses avaient été négligées.

- La presse constituait encore un "cinquième pouvoir"

- L'armée américaine pratiquait la conscription.

Le remède fut rapidement apporté. Voyez le 11 septembre et la privatisation des activités militaires.

En France, cette mutation ubuesque est déjà achevée depuis des décennies.

Sur le plan scientifique, vous avez le choix entre les explications de l'avalanche de nouvelles observations (l'univers, en plus, ... accélère !) en terme de matière sombre, d'énergie noire ou la quête souterraine, au fond de mines désaffectées, de problématiques "astroparticules". Une descente dans l'obscurantisme, au sens propre comme au sens figuré.

Je me replonge dans la rédaction d'articles scientifiques, très time-consuming. Je ne fais ici qu'un bref survol de l'actualité. Il reste une question :

 

Quelle sera la prochaine décision stupide du gouvernement Hollande ?

 

Sur ce plan, notre obtus capitaine de pédalo est une valeur sûre.

 

Comment Alain Soral explique la politique des "Socialistes" et comment "ils font le sale boulot

 

20 février 2013 : le cas Alain Soral.

Militant du parti communiste en 1990 puis membre du Comité Central du Front National, de 2007 à 2009.

Qui peut-on "suivre" ? Difficile question. Alain Soral est une sacré grande gueule. Ca, c'est sûr. Il aborde maints sujets. Il apporte maintes "clés" qu'il propose pour décoder l'actualité. Peut-on le suivre dans tous ses propos ? Je vous laisse libre d'en décider. C'est la liberté que donne le net. Très vite, je suis tombé sur une vidéo où Soral s'insurge contre la loi Gayssot, interdisant toute remise en question de pans de l'histoire de la seconde guerre mondiale, ce que fait un universitaire nommé Faurisson. La loi Gayssot rend punissable par la loi le fait de remettre en cause des éléments jugés comme crimes de guerre par le Tribunal de Numemberg.

Soral défend Faurisson, qui est un "honnête homme, courageux".

http://www.youtube.com/watch?v=04wnrpj6WD0

Très bien, allons voir ce que nous dit Robert Faurisson ( cette vidéo date de 1986 ) :

 

Robert Faurisson

http://www.youtube.com/watch?v=C5H4i4Q8Nd4

Faurisson prétend adopter l'attitude de l'historien. Il montre des photographies, et ce faisant, s'attache à tout détail qui pourraient conforter sa thèse. Elle est simple :

- L'holocauste est un mythe. Il n'y a jamais eu chez les Nazis de volonté d'extermination systématique.

- Les chambres à gaz sont un mythe. Le Zyklon B était techniquement inutilisable. Il aurait fallu 24 heures de ventilation entre chaque gazage ( et il cite à l'appui les normes d'utilisation d'une chambre à gaz contemporaine, made in USA, où on prend grand soin de la santé des manipulateurs des corps des condamnés exécutés ).

- Les camps de concentration étaient de simples camps de travail, de véritable complexes industriels, où on utilisait simplement la main d'oeuvre importée des pays occupés. Dans des complexes comme Auschwitz se côtoyaient des déportés et des travailleurs internés. Il n'y avait nul secret.

- Oui, il y avait des fours crématoires. Mais ce n'étaient que des mesures d'hygiène classiques, pour éviter la propagation des épidémies. Oui, il y avait des lieux où on récupérait les dents en or. C'était ... normal, comme il était normal de récupérer les biens, valeurs, objets précieux transportés par les internés, après leur décès (normal aussi sans doute de récupérer les lunettes et les .. cheveux, pour faire des coussins).

- La "solution finale" est un mythe. Les Nazis n'ont jamais voulu opérer une élimination d'une ethnie, d'une race. On ne trouve nulle mention d'un tel projet dans les propos de Hitler.

Les éléments que Faurisson remet en question sont d'emblée qualifiés par lui de "légendes". Autrement dit, la conclusion s'inscrit en a priori dans le questionnement.

Ca n'est pas une attitude d'historien.

Là où on tique, dans son discours, c'est quand on extrait ce qui découle de ses choix iconographiques. Sur une photo de l'intérieur d'un baraquement, on voit une vieille femme.

- Tiens,dit aussitôt Faurisson, je croyais que les personnes âgées étaient systématiquement éliminées !?

Sur une photo, des enfants.

- Tiens, je croyais que les enfants étaient sélectionnés et tués dès leur arrivée au camp ! ?

Je ne pense pas que les innombrables photographies et films pris lors de l'arrivée des alliés dans les camps soient des montages. J'extraie, au hasard, cette image d'un buldozer poussant vers une fosse commune des corps décharnés, filmés au camp de Bergen Belsen. C'est images, de morts, ou de morts-vivants, vous les connaissez tous.

 

 

Le discours de Faurisson est orienté et incomplet.
Ca n'est pas le discours d'un historien, mais d'un ... avocat de la défense.

Bien sûr, il n'y a pas de vérité historique absolue. Parfois, des "coups de pouce" sont donnés". L'histoire est le terrain de toutes les falsifications possibles. Penser au faux charnier de Timisoara, Roumanie, en 1989 (Wikipedia : Dès la première diffusion des images aux téléspectateurs il était visible, pour un observateur un tant soit peu attentif, que les corps déterrés portaient de nombreuses cicatrices de plaies recousues trahissant des interventions chirurgicales). De lieux peuvent être reconstitués. Où trouvera-t-on, intacte, une chambre de torture datant de l'inquisition, avec tous ses accessoires ? On ne peut que recomposer des lieux, avec des fragments d'informations. Mais la thèse de Faurisson balaie d'un revers de main des milliers de témoignages. Il cite Hoess, le concepteur et premier directeur d'Auschwitz. L'écrivain Robert Merle s'est servi des notes prises par le psychiatre qui a suivi Rudolf Hoess après son arrestation, jusqu'à sa pendaison.

 

- J'ai obéi aux ordres....

 

Merle en a tiré un livre impressionnant " La Mort est mon Métier ". Si on suit Faurisson, tout cela n'aurait été que montages, manipulations. L'auteur aurait donc reçu des notes "fabriquées". Pourquoi Hoess aurait-il "avoué", puisque ces aveux ne lui faisaient pas échapper à la peine capitale ?

En écoutant Faurisson on n'a pas l'impression d'être face à un véritable historien, qui réclame le droit au doute, le droit de se pencher sur des documents d'archives, mais face à un homme qui sélectionne les documents qui confortent sa thèse. Une sélection qui demande l'élimination de vraiment beaucoup de documents et de témoignages. Mais Soral le qualifie "d'historien honnête et courageux". Bon ....

Le discours de Faurisson nie toute brutalité systématique. Pourtant des témoignages font état de ce que le docteur Mengele brisait la tête des nourissons sur le quai de la gare où était effectué le tri des déportés. Mais, si on se réfère à l'édition juive des textes bibliques (Editions Conbo, Paris) on trouvera page 938, se référant aux Psaumes de David, 137, le passage suivant :

- Fille de Babel, vouée à la ruine, heureux qui te rendra le mal que tu lui a fait ! Heureux qui saisira tes petits et les brisera contre le rocher !

Dans Internet. On y trouve tout et son contraire, et c'est à l'utilisateur de se forger un jugement. On y pratique aussi allègrement l'amalgamme, aux fins d'assurer la promotion d'une position idéologique ou religieuse, accrochée à une présentation de documents d'archives indéniables.

Dans la vidéo ci-après, vous trouverez des enregistrements de discours de Bush père, de Nicolas Sarkozy, de Jacques Attali, prônant le Nouvel Ordre Mondial. Mais au passage on vous expliquera de tout cela était ... de longue date inscrit dans le Coran.

http://www.youtube.com/watch?v=j54yiGypKh0.

La Charria est inscrite en toutes lettres dans le Coran. On tue par lapidation des adultères et on coupe une main et un pied aux voleurs. Une loi qui commence à être appliquée au Mali.

 

Question images, vous n'avez que l'embarras du choix

L'histoire qu'il s'agisse d'un passé lointain, récent, ou pratiquement d'une époque contemporaine, est riche de meurtres à la chaîne, d'éliminations ethniques. Je vous conseille de regarder par exemple cette vidéo, intitulée :

Un génocide au nom de dieu

http://www.youtube.com/watch?v=2K0AHc7Y3So

Elle est impressionnante. La vérité est que l'humanité a un côté sombre, très sombre. Le monstre qui sommeille en elle est vite prompt à se réveiller, et la vision de Faurisson nie formellement cette monstruosité.

 


Depuis des années, je recevais régulièrement des demandes de lycéens, concernant la conduite de TPE. Celle que je vais évoquer m'a intéressé, et j'y ai donné suite. Elle se traduira lundi 11 février 2013 par une soutenance sous forme d'échange téléphonique, celle-ci étant rendue audible pour les professeurs et l'ensemble de cette classe de terminale S.

Finalement, dans un pays où les journalistes, les intellectuels, les scientifiques et les politiques n'ont plus ni tête, ni coeur, ni couilles, il ne reste plus que les jeunes, à qui nous préparons un avenir cauchemardesque, et qui en sont conscients. Voici les questions que ces élèves de terminale S avaient posées, et les réponses que je leur avais fournies :

 

Bonjour,

Nous sommes un groupe d’élèves de 1°S - Si du lycée Jean Baylet soucieux  de réussir leurs TPE (une sorte d’exposée qui compte au bac).
 
Notre problématique porte sur la fusion nucléaire. Nous nous demandons si la fusion Nucléaire est maîtrisable, et applicable à la création d’énergie, ou non.

Notre idée est de contacter à termes plusieurs experts d’avis contraires pour donner des éléments de réponses à cette problématique trop complexe pour n’avoir qu’une réponse possible.
 
C’est donc tout naturellement que nous vous contactons par la présente pour connaître votre avis à ce sujet.

Si vous acceptez dans notre délicate aventure, merci de nous donnez la réponse à ces questions :
 
-        Pensez-vous que la fusion nucléaire, toute forme de fusion confondus, est une source d’énergie viable ?

- Absolument pas. Vous parlez évidemment des tokamaks, genre ITER.

Je vais y revenir dans votre question suivante.

S'agissant de la fusion par lasers, c'était au départ un projet 100% militaire, visant à reconstituer à toute petite échelle, la fusion du deutérium-tritium en bombardant une coquille, appelée "Ablateur" par un flux de rayons X.

Comme on n'avait pas de source de rayons X de laboratoire (dans les engins thermonucléaire, cette source est une bombe A, à fission ) on a envisagé ( aux USA comme en France avec Mégajoule) de faire pénétrer des pinceaux de rayonnement UV par deux orifices pratiqués dans un "hohlraum', une boite cylindrique en or. L'or réémettait alors sous forme de rayons X.

Il s'est avéré, dans ce type de fusion impulsionnelle, que le chiffre clé était la quantité d'énergie déposée sur l'ablateur.

Le banc laser américain développe 1,85 Mégajoule à pleine puissance. Le banc français Mégajoule développera 1,4 Mégajoule

Quand cette énergie frappe l'or, seule 10 % touche la cible. Donc ce dispositif envoie 0,185 Mégajoule ( ou 0,14 Mégajoule en France ), sur la cible

Or des expériences nucléaires souterraines, du projet Centurion Halite ont montré que l'énergie nécessaire pour atteindre l'ignition était de 10 à 100 MJ. On était donc très loin du compte.

Mais les Américains ont quand même continué sur la base d'un ablateur plus mince et d'une cible constituée, non d'une gouttelette liquide de DT, mais d'une couche de givre de DT solide déposée sur la face interne de cet ablateur, devenu un très fine coquille.

L'expansion de l'ablateur devait en théorie précipiter cette couche solide vers le centre géométrique en provoquant un "point chaud" et donc l'allumage.

Deux années d'essai à Livermore sur le banc NIF ont été un échec.

Le matériau de l'ablateur, trop mince, se mélange au mélange de fusion : deuterium-tritium. Employons une image " le piston se mélange au carburant "

Impossible d'épaissir l'ablateur. Ca augmenterait son inertie et  la vitesse d'implosion tomberait en dessous de la valeur critique requise : 370 km/s

Impossible d'augmenter la puissance des lasers, le verre au néodyme des lasers exploserait.

Ni leur nombre ( d'un facteur 50 ! ...)

Exit donc la fusion par laser. Au plan d'une production d'énergie, c'eut été au passage du rêve, le rendement des lasers au néodyme étant de 1,5 %

 
-        Plus particulièrement, la fusion par confinement magnétique l’est-elle ?

- On trouve dans mon site des tas d'articles qui montrent que ça ne marchera. Lisez les. Ma réponse est catégoriquement NON.

 
-        La fusion nucléaire est décrite comme une énergie écologiquement « propre ». Le pensez-vous ?

- Les neutrons émis possèdent une énergie de 14 MeV, contre 2 MeV pour les neutrons de fission. Il y aura donc "activation" de tous les éléments solides en contact avec le plasma, qui deviennent alors des déchets.

 
-        La fusion nucléaire est considérée comme beaucoup plus sure, au niveau de la sécurité, que son homologue, la fission. Vrai ?


- En théorie, oui. Pas de "Tchernobyl" ou de "fusion du coeur". Mais il reste que ces réacteurs ne marcheront pas.

Il y a un point à ajouter. Comme le tritium n'existe pas dans la nature, il faut le refabriquer en continu, à partir du lithium. Avec la réaction

Lithium + neutron donne hélium plus tritium

Le lithium est un produit dangereux, inflammable, comme le sodium. Il faut de plus une substance " multiplicatrice de neutrons". Classiquement : le plomb.
Si on opte pour une méthode de régénération où le lithium peut s'enflammer, le réacteur sera détruit et il y aura alors une pollution chimique très importante.
Ces dangers pourraient être maîtrisés. Mais il reste le pb fondamental : les tokamaks sont instables.

 
-        ITER, signifie voie en latin. Pensez-vous que l’Iter permettra d’ouvrir la voie à d’autres réacteurs de même types, permettant à terme la création d’énergie (tel que demo), ou fermera-t-il la voie ?

- ITER se soldera pas un échec et DEMO ne sera jamais construit.

 
-        La disruption, entrave principale à ITER, et à la création d’énergie par confinement magnétique thermonucléaire en général, pourrait-elle être dépassée ? Ou amortie ?

- La plage de stabilité d'un réacteur de ce type est si étroite que si on s'y maintient, la puissance produite n'est plus intéressante. Si on pousse plus, la machine devient instable. J'ai décrit cela dans mes articles.

Ce que je vous suggère c'est de vous procurer de quoi enregistrer une conversation téléphonique ( à l'aide d'un e-phone) c'est faisable. Alors vous pourriez enregistrer mes réponses. Sinon réécrire tout cela prendrait des pages et des pages. En gros on cherche à stopper une disruption en injectant un gaz froid, difficilement ionisable, comme de l'hélium ou de l'argon. Mais en dépit d'une vitesse d'injection maximale, ce gaz s'ionise quand même, et ne parvient pas de pénétrer vers le coeur du plasma plus que sur le quart du rayon de la chambre.

Des tirs de glaçons de DT solide ne résolvent pas non plus le problème.Ils suscitent la naissance d'électrons "découplés", relativistes. Le remède devient pire que le mal.

 
-        Pensez vous que l’argent investis dans L’ITER est de l’argent bien investis et utile ?

- C'est de l'argent perdu, qui gagnerait à être investi ailleurs

 
- Selon notre plan, chacune des questions devrait être isolée et intégrée dans la partie qui lui correspond, tout comme leurs réponses, ceci à fin de compléter notre dossier en opposant des avis contraires.

- Sauf échanges téléphoniques, je ne pourrai pas collaborer. Trop "time consuming".

Par contre, lors de votre soutenance, en produisant les enregistrements audio, ça rendrait le travail très vivant ( en ajoutant leur transcription écrite )

 

 

 

13 février 2013.

Dans quelque université de province, invité par par mathématicien émérite, dans son Institut, et qui maintenant regrette son geste trop hardi, à qui son courage inconscient donne le vertige, j'ai perçu l'étendue de mon excommunication, pour cause d'ovni. Il suffit de composer J.P.Petit et OVNI, ou UMMO sur un clavier pour en percevoir la vastitude, l'emprise, toutes classes, toutes corporations, professions  confondues.

Hier j'ai exploré machinalement ma page biographique sur Wikipedia et découvert que j'étais parti en retraite en 2003. Dix ans déjà. Je croyais que c'était cinq.

Le temps me dévore à mon insu.

Les choses n'ont guère changé depuis la préhistoire. Les morales sont des morales tribales, dont l'effet s'arrête à entrée du village, qu'il devienne ville, ou peuple, qui se croît élu par un dieu, au besoin, quand on le disperse. Chacun détient une vérité absolue, à lui révélée, ou transmise, écrite, mullti-interprétée. Comble d'ironie : on arrive même à s'étriper bellement au nom de dieux similaires. Ajoutez le racisme, le non-universalisme, la mission civilisatrice. Le devoir d'éduquer en enseignant le travail à l'esclave, pour assurer sa rédemption, la rage sourde de l'esclave, en hâte de devenir maître à son tour.

Ajouter la lutte des classes, et secouez le tout. Créez des dictateurs, puis des franc-maçonneries de tous poils, des ententes occultes, des intérêts partagés, ferments de futures discordes, de futures turbulences, comme autant de phénomènes dissipatifs, brasseurs de capitaux, générateurs, accélérateurs  de "progrès" scientifiques et techniques, de plus en plus destructeurs, qui finissent par épuiser, empoisonner le ventre de la génitrice. Des intérêts dont certains profitent, principalement à travers le vertige que leur donne l'exercice d'un pouvoir, l'espace fugitif d'une vie, jusqu'à ce que l'âge donne à leurs visages l'apparence de pommes fripées et que leur paranoïa les momifie.

Les tribus terrestres s'agitent, vivant leurs ethnocentrismes. Les prêtres scientifiques sont en panne d'idées, de concepts. Ils bricolent de manière pathétique, tentant d'interpréter par de nouveaux vocables les signes qu'ils recherchent en scrutant le ciel et qu'ils tentent de négocier en multipliant leurs épicycles. On vit sur une planète des singes, plus que jamais. Ils n'y a pas pires sourds que ceux qui ne veulent pas comprendre.

Et cela alors qu'il est maintenant avéré qu'il existe des millions de milliards de milliards de ....  planètes habitables dans l'univers, tout au plus se hasarde-t-on maintenant à oser penser qu'elles pourraient être peuplées de ... bactéries, ou de formes de vie primitives. Mais le symbole maçonnique de l'oeil dardant son regard imbécile depuis le faîte d'une pyramide est ô combien parlant.

L'homme continue de se percevoir en haut de la pyramide évolutive,
et ceux qui mettent cela en doute inspirent terreur et haine impitoyable.

 

Au verso du billet vert, d'un dollar

NOVUS ORDO SECULORUM

     Traduction : " Nouvel Ordre Mondial "

 

 

Nouveautés              Guide (Index)            Page d'accueil