Liens et vidéos

Page initiée le 27 juillet 2011

16 juin 2012 : Il y a un mois, j'avais donné une conférence sir ITER dans le cadre des soirées de Gargas ("Gargas Café"), organisée par Thierry le Roy.

J'avais accepté de participer à cette soirée dans la mesure où Monsieur Le Roy m'avait assuré que l'enregistrement vidéo de ma conférence ne ferait l'objet d'aucune exploitation commerciae et que le fichier pourrait être libremnt dupliqué ou sous-titré, à condition de ne pas en modifier le contenu.

Le lien téléphonique de l'association qu'il gère :

06 79 94 02 45

et l'e-mail du " Gargas Café " :

Dans les semaines qui précédèrent cette soirée, celui-ci tenta en vain d'obtenir un débat auquel participeraient des représentant du CEA et d'ITER Organization. En répondant négativement, ceux-ci justifièrent leur refus en arguant que je me livrais contre eux à des attaques personnelles. Mais Jean Jacquinot, fondateur de l'Institut de Recherche sur la Fusion Magnétique, sis à Cadarache, actuellement en retraite, accepta néanmoins de donner une interview dans son bureau, que Monsieur Philippe le Roy put enregistrer en vidéo.

Cette interview fut projetée lors de la soirée du Gargas Café. Monsieur Le Roy me confirma téléphoniquement (je ne voudrais pas déformer les paroles de qui que ce soit) que Monsieur Jacquinot avait déclaré lors de cette interview qu'ITER avait été conçu pour pouvoir résister " à trois mille disruptions de forte intensité ".

Je ne suis pas en mesure de produire cet enregistrement, pour la raison qui sera exposée plus loin.

Initialement, il avait été prévu que Monsieur Le Roy effectuerait un montage, à partir des éléments enregistrés lors de cette soirée. Après la projection de l'interview, je fis mon commentaire et expliquai, maquettes à l'appui (ce pourquoi j'avais besoin de mes deux mains) le fonctionnement des tokamaks, et d'ITER en particulier, et pourquoi je pensais que cette entreprise ITER était vouée à l'échec.

Un mois plus tard, je n'avais toujours pas eu de réponse à des mails ou messages téléphoniques laissés à Monsieur Le Roy. Quand je pus le joindre au téléphone, il y a quelques jours, il me déclara que le le son des enregistrement était de mauvaise qualité, "qu'il y avait du souffle".

Ce soir-là, il ne disposait pas de micro HF. Comme j'étais venu une heure plus tôt nous pûmes faire des essais avec un micro conventionnel, pendu à mon cou, qui se révélèrent satisfaisants, après réglages.

Je fus donc surpris quand il me signifia sa décision de ne pas opérer le travail et la mise en ligne prévue, prétextant la mauvaise qualité du son enregistré.

- Mais ces enregistrement sont audibles, ce qui est dit est parfaitement compréhensible, non ?

- Oui, mais comme je vous l'ai dit, le son n'est pas de qualité. Il y a du souffle.

- Les gens qui, sur le net, auront accès à cette vidéo sont plus intéressés par ce qui est dit que par la qualité du son.

- Je regrette, je ne mettrai pas ces documents en ligne.

Je lui demandai alors de m'envoyer une copie des enregistrements me concernant.

- Mais cela représente des giga-octets !

- Tout cela peut être mis aisément sur un ou plusieurs DvD. Je vous demande de m'envoyer l'enregistrement de ma propre conférence. Si vous estimez que la mention de votre association et du lieu où la conférence fut enregistrée serait de nature à vous porter tort, à vous, à votre association et au Gargas Café je pourrait faire en sorte que tout ceci ne soit pas mentionné. Je ferai moi-même le montahe et la mise en ligne.

- C'est délicat. Je ne le peux pas, car on verra les tables, à l'arrière plan (...). De plus votre présentation est brouillonne et confuse, et de ce fait peu convaicante (aucun membre de l'assistance ne fut de cet avis).

Ayant averti certaines personnes qui avaient assisté à la conférence, celles-ci appelèrent Monsieur Thierry Le Roy, en lui demandant de m'adresser ces enregistrements. Pour toute réponse celui-ci répondit àmonsieur Jansberg qu'il avait détruit ces enregistrements.

Les internautes ne pourront pas voir l'enregistrement de cette conférence. Mais cela ne sera que partie remise.

Ceci ne se reproduira plus.

J'enregistrerai moi-même, à mon domiicile, une série de vidéos sur les sujets ITER, nucléaire, énergies renouvelables, et pour cela je dispose du matériel nécessaire.

Si dans les mois qui suivront je donne une conférence ou participe à un débat piblic, su faire se peut, je doublerai l'enregistrement avec ce même matériel, ce que je n'avais pas eu la précaution de faire lors de la soirée à Gargas.

 

 

 

L'Islande est un petit pays, de 320.000 habitants. Il s'y passe des choses. La population a décidé de modifier la constitution.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/nouvelle-constitution-en-islande-114748

Vous lirez les détails. En attendant, les élections approchent. Entre deux pantins, vous avez le choix. Voir ces déclarations du "capitaine de pédalo" : Holsky ou Sarkoland

Marine le Pen se déclare favorable au soutien du projet Iter. Pourquoi ? Le sait-elle elle-même ? Elle doit probablement prendre le Pirée pour un homme.

J'ai vu qu'en Angleterre on commence à envisager la rupture du "splendide isolement". Enfin !

http://www.guardian.co.uk/environment/2012/apr/11/iceland-volcano-green-power?intcmp=122

Il n'y a pas que de l'énergie géothermique en Islande. Il y a aussi de l'éolien, et de l'hydrolien, en pagaille. L'exploitation de l'énergie géothermique, dans des régions à forte densité de population, n'est pas sans danger. Des essais on été faits en Europe. Quand on prélève de fortes quantités de chaleur dans le sous sol, un déséquilibre se créer, accompagné de mini-séismes. Mais en Islande cela ne poserait pas de problème, parce que la population est presque exclusivement concentrée dans la capitale : Reijkiavik, à l'extrême ouest de l'île (2/3 de la population dans cette seule ville).

 

islande géographie

J'ai bien aimé cette île. Je me souviens de Maurice Kraft, ranimant les geyser avec du produit vaisselle (qui abaisse de point d'ébullition de l'eau). Alors le geyser fatigué reprenait vie, crachant des centaines de milliers de bulles de savon. Je me souviens des Macareux, nichant dans l'île de Vestmanaeyjar (voir carte ci-dessus), volant au ras de l'eau avec leur pêche coincée entre langue et bec, avant d'aller rejoindre leurs terriers. Je me souviens de bains délicieux, prix dans une baignoire naturelle, fûmante, au beau milieu de nulle part, dans une lande gelée. Je me souviens des montagnes d'obsidienne noire et coupante.

Un voyage qui était parti d'un rêve, celui de retrouver, dans un cratère, celui du Snaeffel (snaeffelsjökull), l'entrée du chemin découvert par l'alchimiste du XVI° siècle, Aarne Sadnusssen, menant au centre de la Terre. Jôkull veut dire volcan, en islandais.

Le crytogramme, en runes

A l'enfant amoureux de cartes et d'estampes

L'univers est égal à son vaste appêtit

Ah, que le monde est grand à la clarté des lampes

Aux yeux du souvenir, que le monde est petit

Que qui sont ces vers, déjà ? Baudelaire, je crois.

L'île est barrée, du sus ouest au nord est par une faille constituant une jonction de plaques tectoniques qui peut jouer le rôle de barrière anti-séisme. Je me souviens d'un lieu où l'élargissement de la fissure avait carrément fendu un montagne en deux.

En conclusion : toute la partie est de l'Islande pourrait de venir "l'Arabie Saoudite de l'énergie renouvelable".

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Islande

Comment transporter celle-ci ? Par des lignes haute tension acheminant du courant continu.

Dans l'article publié par le Gardian :

" Il y a deux lignes joignant la Hollande, la Belgique et la France, en direction de l'Angleterre. Mais neuf autres sont soit en construction soit à l'état de projets".

http://www.guardian.co.uk/environment/2011/jun/18/ireland-wind-power-grid

http://en.wikipedia.org/wiki/High-voltage_direct_current

en français :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_continu_haute_tension

Faites le calcul : puissance transportée à ce jour : 20.000 MW. La ligne construite par Siemens pour acheminer vers la côté l'énergie électrique produite en Chine par le barrage des trois gorges représentera 5000 MW sur 1400 km. Les liaisons portent sur 400 kV, et les projets vont jusqu'à 800 kV. En fait ces liaisons par courant continu ( 3 % de perte par 1000 km ) s'imposent dès que les distances dépassent 500 km.

 

HVCD possibles

Les liaisons possibles d'acheminement de puissance en haute tension courant continu

Questionnez vos écolos sur ce sujet : ils ne savent même pas que ça existe. Même chose chez nos ingénieurs et académiciens.

J'ai cité tout cela dans un long papier positionné sur le site de " Sortir du Nucléaire ". Mais vous trouveriez moins facilement cet article dans ce site ... qu'une aiguille dans une botte de foin.

Ce collectif est une foutaise organisée, avec 14 permanents, salariés à plein temps.

Eh oui, tirez vos conclusions. Vos politiques et vos écolos de service sont des charlots toutes catégories. Votez, votez, pour des gens incompétents, ignorants, de tous bords.

Je poursuis péniblement la rédaction de mon livre sur le nucléaire, Iter et autres conneries. C'est long, laborieux. Je n'ai pas droit à l'erreur et ai dû lire des milliers de pages. N'en déplaise à mes conseilleurs-écolos, je compléterai cette analyse par la production de solutions à grande échelle, qu'ils ignorent, ou veulent ignorer.

Il semble que ce que recherchent nos écolos de service, nos "politiques", ce sont des ... sièges, où poser leurs fesses.

25 avril 2012 : Europe Ecologie les Verts tire le bilan de son score lamentable aux élections présidentielles. Se voyant en danger de disparition en tant que mouvement, le parti se met en catastrophe à la remorque du PS, appelant à voter Hollande aveuglément. Un parti qui n'a plus de tête, de leader. Tout miser sur ...Hollande, l'homme de la chèvre et du chou. Arrêter le nucléaire : oui, mais pas trop vite le matin, doucement le soit....

Aucun écologiste n'a réellement compris que le problème dont ils s'occupaient était central, que l'avenir de la planète en dépendait. Et que face à cela il fallait adopter une attitude de visionnaire, envisager des projets de grande ampleur, associés à des budgets et des efforts à la hauteur des problèmes, dépassant totalement le régionalisme national, le petit bricolage d'incompétents, les concessions et arrangements noués dans les couloirs. Dans les années qui viennent, les Chinois produiront des centrales nucléaires "low cost", avec l'absence de fiabilité et l'irresponsabilité cipude où ils sont imbattables, pour leurs exportations (ce qui avait été le projet de Sarkozy). Cela alors que les suites de Fukushima nous parviennent comme des relents empoisonnés, que les Japonais "diluent" les légumes contaminés en les mélangeant avec des produits sains ("par solidarité"), que leurs exportateurs offrent des conservent emplies d'aliments contaminés, impropres à la consommation, aux gens qui ... meurent de faim.

Qu'une éruption solaire, semblable à celle de 1859 se produisent et nous aurions, entre autre, des centaines de Tchernobyl.

Avec un tel discours, en présentant de tels projets, l'inapprochable Eva Joly aurait pu acquérir une "épaisseur" qui n'aurait eu que peu à voir avec l'image qu'elle a pu donner au cours de sa campagne. Mais il aurait fallu pour cela qu'elle soit conseillée par d'authentiques physiciens.

J'ai renoncé à courir après ces feux-follets, peu fiables, qui vont maintenant "viser des sièges", au prix "d'arrangements", pour tenter de "peser sur le destin du pays", en faisant preuve de patience, à coup d'emplâtres sur des jambes de bois.

Je vais donner bientôt une conférence, assortie d'un powerpoint, dont le sujet sera Iter, dans une petite salle. Les organisateurs ont tenté d'avoir la présence de responsables d'Iter. Michel Claessens, responsable de la communication, avait tout d'abord accepté de venir mais, découvrant face à qui il se retrouverait, il a annulé en prétextant " que j'étais trop négatif " (...). Dans son esprit, un contestataire ne pourrait " que suggérer des solution pour améliorer le projet ".

Le pauvre garçon n'est pas un scientifique, et se trouverait bien mal à l'aise face à des critiques scientifiques et techniques construites. Et il le sait fort bien. Il a donc remballé son " soleil en éprouvette". Je construirai un exposé de 45 minutes en utilisant les slides de G. Wurden, responsable de la fusion à Los Alamos (avec qui j'avais eu 1 heure trente de conversation téléphonique, extraites de sa communication de Princeton), extraites de sa communication au colloque de septembre 2011, consacré à ... Iter. Lors de l'enregistrement de ce "non-débat", on filmera une chaise vide, portant une pancarte " ITER-ORGANIZATION ". Eh oui, ces gens préfèrent jouer à bureau fermé. Ce qui n'a pas empêché le parlement européen de leur voter récemment une (première) rallonge de 650 millions d'euros.

Depuis des décennis ces gens n'ont jamais eu en face de physicien des plasmas et spécialiste de MHD, aguerri. Seulement, au mieux, des scientifiques qui étaient bien incapables de leurs opposer des arguments solides. Moi, je ne connais rien aux accélérateurs de particules. Si on me demandait mon avis sur le LHC, je préférerais me taire. Mais pour certains directeurs de recherche au CNRS c'est au contraire " moi quand je n'ai rien à dire, je le dis ! ".

Peu efficace. Et c'est ce mur de la complexité d'Iter qui a protégé ce projet des critiques pendant des décennies. Car l'engin est extrêmement complexe et les mécanismes qui s'y déroulent le son aussi. Question complexité, il y a autant de différence entre un réacteur à fission et un tokamak qu'entre une bouilloire et un turboréacteur. J'ai dû travailler dix mois pour commencer à avoir des idées un peu claires sur ce sujet et lire des milliers de pages.

Tout cela sera filmé et diffusé (gratuitement) sur le Net. Il est possible que les organisateurs recueillent à l'occasion une interview "d'un responsable d'Iter", enregistrée à Cadarache (mais sans contradicteur). Je pourrai alors ajouter mes commentaires, et tout cela sera de nouveau filmé, et ajouté aux éléments diffusés.

J'irai aussi le dimanche 29 avril devant l'entrée du Centre de Cadarache, à 14 h 30 à l'invite d'associations qui organisent "une chaîne", pour l'anniversaire de Tchernobyl. Je prendrai la parole si on me le demande. Dans cette faune écologique, il y a tant de gens qui s'écoutent parler et qui, brossant leur ego, écrasent totalement les braves militants de base, trop timides pour leur arracher le parlophone.

Conférencer prend beaucoup de temps et d'énergie. Mieux vaut consacrer le peu qui me reste à écrire un livre, ce que je fais à petite vitesse, assez fatigué. L'absence totale de vacances de mars 2011 à février 2012 se fait sentir. Durant l'été j'étais resté, sept jour sur sept, sur le front, à ferrailler avec cette fichue commission d'Enquête Publique. Mais j'aurais mieux fait, moi aussi, de dételer quelques semaines, comme tous l'ont fait.

Ca n'aurait rien changé. Les conclusions, transmises par André Grégoire, ancien conseiller de la Cour des Comptes, avaient été écrites à l'avance ( "favorables avec recommandations" ). La presse (la Provence) roulait pour le projet. Les élus locaux, idem.

Je me souviens d'un Grégoire disant :

- Ils auront deux ans pour résoudre le problème des disruptions (...)

N'en pouvant mais, faisant office de bouclier pour les scientifiques de l'Institut de Recherche sur la Fusion Nucléaire, sis à Cadarache, intra muros, il avait fini par suggérer un face à face entre moi et les responsables scientifiques du projet, dans un amphi de Cadarache.

Il m'a dit :

- Savez vous quels sont ceux qui se sont violemment opposé à ce que cette confrontation ait lieu ?

- Non

- Les élus locaux.

Joli, non ?

Je me souviens d'une scène qui m'avait frappé, début 2011. Un groupe de militants s'étaient réunis devant l'hôtel du Roy René, à Aix en Proven,ce, pour manifester, une groupe de parlementaires européens qui y étaient descendus pour entendre le plaidoyer développé par Iter Organisation en faveur du triplement du budget accordé par la Commission Européenne. En face : des objections politicardes de leaders écologistes, sans consistance, faute d'un renfort scientifique et technique à la hauteur du problème.

 

Dehors, perdu au milieu que ces quelques centaines de braves militants j'étais ..... le seul scientifique présent.

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En 2008 j'avais, par deux fois, sollicité Carlo Rovelli ( "la gravitation à boucles" ) en lui proposant de donner un séminaire dans son labo. Il n'y avait guère eu d'écho.

J'ai réédité il y a deux mois. Son labo de Luminy, près de Marseille, est à une heure de voiture de chez moi. Je l'ai même eu au téléphone et il a esquivé l'idée même d'une rencontre. Mais j'ai pu savoir récemment les raisons de ce barrage, par un de ses proches collaborateurs. On pourrait reprendre la chanson de Brassens.

- Au village, sans prétention

- J'ai mauvaise réputation

Côté "réputation", vous voyez évidemment à quoi je fais allusion. C'est le onzième commandement de Dieu :

Tu n'étudieras pas ce qui est rond

Eh oui, cela suffit pour tenir hermétiquement fermées les portes de séminaires. A l'institut des Hautes Etudes de Bures sur Yvette, Thibaud Damour, Académicien, joue les cerbères vigilants, en tricotant des superchaussettes avec ses supercordes et en s'interrogeant sur l'avant Big Bang.

Au Perimeter Institute, Lee Smolin, auteur de "Rien ne va plus en Physique " ( édition française chez Dunod ), a ignoré les deux demandes successives formulées en 2008 par Alain Connes, médaille Field de maths, de me recevoir en séminaire. Connes, pourtant préfacier de l'édition française du livre " The trouble with physics " a fini par abandonner.

Même blocage chez Joao Magueijo, chaire de physique théorique à Imperial College, auteur du livre (toujours chez Dunod ) : "Plus rapide que la lumière".

En fait Smolin, Magueijo et Rovelli espèrent " coiffer la couronne ". Ils sont soit-disant à la recherche d'idées neuves, à conditions que celles-ci soient les leurs. Mais leurs espoirs resteront vains.

There is something rotten in the kingdom of science

dirait Shakespeare.

Certes.

Je me rappelle de ce projet, formulé par un grand nom de la science :

Cinquante ans de non physique

C'est finalement assez bien vu. Alors que la montagne LHC a accouché d'une souris, ou même de ... pas de souris du tout, on esquisse déjà les plan de son successeur. On va amputer des crédits de recherche pour alimenter un nouveau tonneau des danaïdes : Iter.

Dans les universités et dans les colloques la masse grisâtre des universitaires s'étale, comme un brouillard incertain et mortellement ennuyeux. Si les escargots meurent debout, des cerveaux fossilisés s'éteignent, après avoir veillé sur leur pré carré avec une férocité de pitbull. Le pathétique le dispute au ridicule. Leur savoir part à vau-l'au, comme des feuillets dispersés sur une rivière. On distribue des médailles Field à des comédiens déguisés. L'Académie des Science n'est finit plus de ressembler à la salle des momies du musée du Caire, à une bande dessinée de Tardi. Nos modernes chercheurs espèrent que leurs ordinateurs penseront à leur place.

Il est urgent de tourner son regard vers d'autres horizons.

La saison du planeur commence. Trois vols seulement, l'an dernier. Je peux difficilement vivre "une vie de club" étant donné que l'état de ma colonne vertébrale ne me permet pas de pousser les lourdes portes des hangars ou de tirer les planeurs sur les pistes, conséquence de mon accident de travail de 1976. Je ne peux quand même pas me balader en permanence avec une pancarte autour du cou. Donc je fais du "planeur-stop", en me déclarant prêt à tout vol en biplace, en partageant les frais.

Pas forcément des vols de longue durée. Je ne négligerais pas un vol d'une petite heure, histoire de me changer les idées. Et si rien ne se précise dans les temps à venir, je pourrai toujours m'offrir un vol en baptême, au club de Vinon, le plus proche de chez moi. Un moniteur me laissera sûrement les commandes une petite dizaine de minutes.

Grâce à mon ami Jacques Juan, mon bassin d'aquagym, maintenu à 32°, continue de faire des miracles. Quelle entreprise se décidera à produire cette merveille en série, ce Spondylotron, à bas prix (pas question de breveter un truc pareil). Il faut que je réajuste les données techniques. La pureté de l'eau est assurée par une pompe de piscine d'été, à 38 euros. On remplit le bassin avec un chauffe-eau instantané de 2400 watts, à 140 euros. La température est entretenue par une résistance plongeante destinée à chauffer les aquariums pour poissons tropicaux.

Sauf que dans le cas présent, le poisson tropical, c'est moi. Il est rare qu'un inventeur profite lui même de sa propre création Mais, nom de dieu, c'est ce que j'ai imaginé de plus génial ! Pas d'évaporation. On peut regarder des films en gravité zéro, somnoler en impesateur, se prendre pour un cosmonaute.

Je suis partant pour n'importe quoi qui draîne un peu d'adrénaline. Une plongée, un tour en voile, un tour de spéléo (y compris de spéléo sous-marine). Une balade en avion, un tour en montgolfière. Un vol en parapente, biplace. Une grimpe en second, pourquoi pas ? Je dois bien être encore capable de passer du cinq.

Voire un pîque-nique un peu sympa.

En ce moment je passe des visites pour l'aptitude à la plongée. Ce matin, examen médical, demain : prise de sang, puis électrocardiogramme. J'essayerai de passer des brevets dans des écoles de Marseille, histoire de pouvoir être admis au barbotage, avec ou sans en bouteilles, dans quelque lieu.

A 75 ans. Je tirerais bien la queue de quelques requins, quelque part, loin.

On ne se refait pas.....

Quand j'y repense : qu'est-ce que j'ai pu m'emmerder dans le milieu des universitaires : ceux que leurs cerveaux de géants empêchent de penser.....

 

Recherche archéologue, désespérément.

A une heure de chez moi se trouve le village des Mées, sur la route menant à Sisteron. Devant, la grande vallée qui constitue les restes de la Durance, quand elle était un glacier. Près du village, une falaise, avec des hauteurs surplombant la route de 117 mètres.

 

La falaise des Mées avec sa fameuse grotte, à 80 mètres de hauteur

 

C'est du poudingue, prononciation provençale du mot "pudding" anglais : un mélange de galets et de terre. Cela constitue le reste de la moraine du glacier Durance, rigoureusement ingrimpable. Les galets se détachent et vous restent dans la main. Impossible de pitonner, non plus. On peut descendre en rappel, en attachant sa corde à un arbre et en la maissant filer le long du "capucin". L'accès se fait par le bas, en empruntant un tonnel creusé après le révolution française (se munir d'une lampe).

Pourquoi ce tunnel ? Parce qu'au dessus des capucins se situe un bassin de collecte des eaux de pluie. En cas de gros orage, cette eau dévastait périodiquement le village. Ses habitants ont demandé à la jeune révolution de prendre soin d'eux. Un barrage de pierre, de 3 mètres de hauteur, a alors été construit, pour briser le flux des eaux. Vous le découvrirez aisément. Cette eau pouvait alors s'engouffrer dans ce tunnel, jouant le rôle d'une conduite forcée, qui acheminait la masse liquide jusqu'à la Durance, sur un viaduc, aujourd'hui détruit. Une promenade amusante, à la portée du premier venu, de 7 à 77 ans, muni d'une lampe et de simples baskets.

On a été deux à approcher cette grotte, il y a .... je ne sais plus combien d'années. L'autre était un certain Patrick Cordier, je crois Il y avait eu des articles dans la presse, à l'époque. Il faudrait que je les retrouve, dans mon grenier.

Dans cette falaise, une grotte, et une grande croix de Saint André, sous le surplomb, à l'abri des pluies et à l'abri des brumes. Détail : elle est là-haut depuis le XV° siècle, et personne ne sait ni qui, ni comment on est allé la poser là-haut.

 

Sur cette photo on voit que le capucin est en surplomb.

 

En rappel, la croix est inapprochable. On est simplement pendu à son fils, à quelques mètres de l'objet.

Une année, mon ami Paul Fournier m'a dit " j'ai une solution. Je connais un type, un certain Laurent L, qui fait des travaux acrobatiques. Il rafistole des gargouilles d'église, inspecte des barrages. Il suggère de forer des trous et d'y loger de longues tiges filetées, collées à la résine".

C'était bien vu. On a donc pris rendez-vous et le bonhomme est arrivé. Un type de moins de trente ans, en combinaison jaune, peu souriant, flanqué d'un acolyte, aussi bavard qu'une porte de prison. Ils ont commencé à équiper le site. Ils foraient des trous avec une perceuse à accus, de forte puissance, puis logeait des tiges filetées de 2 cm de diamètre et de 70 cm de long. Le tout était fixé au support par de la résine, à prise rapide. Au bout de la tige, un mousqueton pour faire filer une corde.

Quand on s'était retrouvés là-bas, je m'étais équipé. J'avais mis mon baudrier. Mais Laurent L., glacial, avait aussitôt lâché :

- Si Jean-Pierre vient, moi je laisse tomber.

On n'avait pas insisté. Pendant des henres on avait communiqué avec lui avec un walkie talkie. Pour lui montrer que je n'étais pas un manche, j'étais descendu à sa hauteur, avec un descendeur, et j'étais remonté "avec des Jumard". Ca ne l'avais pas ému plus que ça.

En fait nous n'avions par compris, Paul Fournier, mon ami Jacques Legalland et moi, que ce que ces deux crétins avaient visé c'était l'exploit, la gloriole personnelle, et même éventuelement l'argent. Ils avaient amené une caméra et on a appris que leur but avait été " de réaliser un film pour le vendre à la télé".

Les heures se sont égrennées. Ils ont atteint la croix et commentaient leurs observations, par radio. Je n'attendais que leur feu vert pour les rejoindre. Mais non.

A la fin, en ayant plein le dos, on est redescendus aux voitures. Je leur ai dit au walkie talkie :

- Bon, on vous laisse continuer sans nous. Je pose le walkie talkie bien en évidence, en bas, pour que vous le récupériez.

Et on est partis. Le lendemain j'ai eu un appel de la gendarmereie du coin :

- Monsieur Petit, vos copains sont repartis, mais ils ont laissé le site équipé avec leurs cordes. Nous, on a peur que des jeunes s'engagent là-dedans et, ne pouvant plus remonter, se tuent.

- Quoi ! Ils ont fait ça !!

Les gosses du village étaient en danger de mort. Tel qu'ils avaient laissé le site, n'importe quel gamin pouvait suivre la corde, d'abord comme une main courante, puis en descendant à bras le long de celle-ci. Le risque était grand que l'un d'eux lâche prise et fasse une chute mortelle.

J'étais seul chez moi. Il fallait réagir immédiatement. J'ai acheté 180 mètres de corde d'escalade dans un magasin d'Aix et je suis monté là-haut, seul. J'ai attaché la corde à un arbre et j'ai commencé la descente, en coupant leur corde blanche, au fur et à mesure, une corde nylon utilisée par les spéléologues. J'ai suivi les points d'ancrage qui partaient obliquement, et en surplomb, sur le capucin. C'étaient des manoeuvres compiquées, dangereuses. Tout le village était en bas, plus la camionnette de gendarmerie.

Ces deux imbéciles avaient logé une petite échelle derrière la croix, vestige archéologique inestimable. Je n'osais pas la toucher, de peur de la faire dégringoler. Avec des précautions infinies j'ai sorti l'échelle et, après avoir averti ceux d'en bas, je l'ai jetée. Elle a explosé au sol, après 80 mètres de chute. J'ai coupé et jeté leurs derniers métrages de corde. Il me restait à "penduler". J'étais bien accroché à ma longue corde bleue toute neuve, mais elle partait en oblique, vers le sommet du capucin. J'étais attaché à un piton par un simple lacet. J'ai sorti un couteau et j'ai tranché le lien. Je suis alorts parti, pendulant au bout de ma corde. Il m'a fallu ensuite user de mon "descendeur" pour gagner le sol.

Les membres du conseil municipal et les gendarmes se sont rués vers moi. Je leur ai demandé un peu de temps, pour que je reprenne mon souffle. Faire tout cela entièrement seul, ça n'avait pas été du gâteau. A la suite de cette histoire, une chose était sûr : à cause de ces deux cons, on ne pourrait plus remettre les pieds là-bas.

Pourtant, quelle aventure ! Jetez un oeil à cette croix, dont les montants font près de 3 mètres de long. Pendant la guerre, des soldats italiens, qui avaient une conception très personnelle de l'archéologie, avaient tiré dessus à la mitrailleuse, espérant la faire dégringoler, sans succès.

 

Mais cette croix, comment est-elle arrivée là-haut, avant de XV° siècle ??

 

J'ai une théorie personnelle. Des années plus tôt, en grimpant dans les Ardennes Belges, près de Dinant, j'avais découvert une tombe, creusée dans le roc, située en hauteur, dans une grotte. Je me rappelle que la grotte était au dessus d'une voie ferrée. La tombe était vide, mais ses bords rectangulaires étaient bien nets.

Il est dit que le jour du jugement dernier les anges viendront chercher les mortels pour les ramener à la vie et les juger. Beaucoup ont pris cela à a lettre, dont les rois, et en général ceux qui avaient les moyens de se payer une tombe. Encore fallait-il laisser une trace visible pour que l'ange de service ne vous oublie pas. Mais comment marquer sa tombe sans risquer de voir celle-ci profanée ? Les tombes pillées sont légions. Regardez ce qui est arrivé à ce pauvre Tout Ankh Amon ! Et à Ramsès II, dont la dépouille mortelle dut être déménagée en catastrophe. Regardez ce qui est arrivé à des milliers de momies égyptiennes, que les Anglais ramenaient dans leur pays par bateaux entiers, pour les broyer et en faire de l'engrais.

Comment voulez vous que l'Ange de la Mort s'y retrouve, dans ces conditions ?

Le pauvre Belge n'avait pas eu de chance. Il est vrai que sa tombe était accessible pour un grimpeur très moyen. Mais si le site des Mées correspond à une tombe, c'est une autre paire de manches. Regardez en levant la tête le haut de cette grotte. On y distingue une sorte d'opercule circulaire. Il arrive fréquemment que des corneilles nichent là-haut. On peut alors les voir disparaître par une interstice, qui est possiblement une jonction entre un disque sculpté dans le poudingue et le reste de la masse du capucin.

Serait-ce une entrée menant vers une grotte ayant servi de tombe, alors inviolée ?

Dans ce cas ce trou n'aurait pas été l'orifice d'accès primaire. Le poudingue se creuse très facilement, avec une simple pelle-bèche. J'imagine plutôt un tunnel d'accès, soigneusement repéré, de la taille d'un "trou d'homme", dont le point de départ pourrait se trouver sous une petite chapelle, construite non loin de là. Il serait alors facile à un ouvrier de déboucher en falaise et de ménager ce trou, en haut de la grotte, par lequel le corps aurait été hissé. Une fois la tombe aménagée, il aurait suffi de rouler une dalle de poundingue, sculptée à cet effet, pour obturer l'orifice. Puis l'homme aurait fait le chemin inverse. Le travail accompli; on aurait effondré la galerie, ou on aurait construit sur celle-ci un édifice religieux destiné à faire disparaître toute trace de cet accès.

Pourquoi la croix ? Pour dire à l'Ange : " Eh, je suis là, ne m'oublie pas !"

Les choses en sont là. Il serait extrêmement facile d'accrocher un praticable en tubes légers en falaise, puis de protéger la précieuse relique avec une toiture en tôle, tout en étant à même de soulever cette dalle circulaire, si c'en est une.

 

 

Pour cela, il faut un archéologue patenté, qui puisse disposer des autorisations d'intervention. J'en ai cherché un, vainement, au département d'archéologie de la faculté des Lettres d'Aix-en-Provence. Mais quand les candidats ont levé la tête et aperçu l'objet, 80 mètres plus haut, leur intérêt pour l'histoire a immédiatement faibli. Eh oui, dans les couloirs des facultés les Indiana Jones ne courent pas les rues.

S'il en est un qui lit ces lignes et est tenté par l'aventure, je m'occupe du reste.

Cette histoire a eu une suite singulière, des mois après notre expédition ratée. Paul m'a appelé au téléphone :

- Tu sais ce qui est arrivé à Laurent L. ?

- Non.

- Il est en tôle.

- Pourquoi ?

- Pédophilie. Cela faisait des années qu'il sautait la fille de sa femme.

- ....

 

 

 

25 Mars 2012 : Fukushima, le risque inhérent à la présence d'éléments combustibles usagés dans la piscine de l'unité numéro 4 .

http://www.youtube.com/watch?v=Mq6hDakOuOs&list=UU-J6bDRfeGYfexcoaP4LeWQ&index=2&feature=plcp

15 mars 2012 : La rédaction d'un ouvrage sur Iter et le nucléaire est un gros travail. Mais c'est important. J'essaye de mettre en oeuvre mon talent de vulgarisateur. J'en profite pour inciter mes lecteurs à visionner le documentaire sur les déchets nucléaires :

http://videos.arte.tv/fr/videos/dechets_le_cauchemar_du_nucleaire-6454072.html

et à revoir " La bataille de Tchernobyl " à cette adresse :

http://www.youtube.com/watch?v=R9gE6-ZexZI

Version anglaise :

http://www.youtube.com/watch?v=yiCXb1Nhd1o

Il est aberrant de voirs des gens qui demandent notre confiance, comme l'Administrateur Général du CEA, Bernard Bigot, comparer l'enfouissement de déchets nucléaires ayant des périodes de 100.000 années aux gestes des bâtisseurs de cathédrales, et cela avec son plus grand sourire. C'est vraiment une des phrases les plus imbéciles qu'il m'ait été donné d'entendre.

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Le mathématicien Jean-Marie Souriau s'est éteint hier

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Pour répondre encore à des questions de lecteurs, qui souhaitaient me rencontrer à cette occasion : je ne serais pas présent à la Foire du Livre de Paris, les 16 au 19 mars prochains.

 

25 février 2012-7 mars 2012. Réponse à Jean Robin

Depuis quelques jours, je reçois de nombreux messages de lecteurs me demandant la raison de la suppression, le 15 février 2012, de l’accès aux 3 vidéos, toutes consacrées au sujet d’ITER, où j’ai été interviewé, en ligne sur le site d’Enquête et Débat.

Jean Robin a ensuite mis en ligne sur ce site , le 20 février 2012, un texte intitulé « Précisions sur Jean-Pierre Petit », où je suis, entre autres, qualifié de « menteur ».

7 mars 2012 : Cette page a plongé dans les oubliettes de l'actualité d'Enquête et Débat.

Voici comment y accéder, lire les commentaires et éventuellement en poster un autre :

http://www.enquete-debat.fr/archives/precisions-sur-jean-pierre-petit-40887

Par contre, l'icône conduisant à une page incitant les lecteurs d'Enquête et Débat à acheter les DvD de Jean-Pierre Petit est toujours en bonne place, sur la page d'accueil (50 euros par coffret de trois), alors que le pourcentage convenu (3 euros par DvD vendus ) ne parvient plus à l'association Savoir sans Frontières, comme cela avait été convenu. Et cela depuis juillet 2011.

Abus de confiance.

Je n'ai personnellement nul besoin de la "publicité" que jean Robin prétend me faire, à travers ces interviews et je souhaiterais qu'ils soient immédiatement retirés et effacés. Il ne vend plus ces DvD qu'à son profit exclusif.

Des lecteurs m’interrogent sur les raisons de cet acharnement, lisible dans la page citée plus haut.

Je n’avais pas jugé utile de porter sur la place publique nos différends, ayant en ce moment des travaux urgents à boucler et bien d’autres sujets plus importants sur lesquels concentrer mon attention. Je m’étais contenté d’indiquer sur mon site, sans en donner la raison, que je ne serais pas présent à la Foire du Livre, à Paris, les 16-17-18 mars 2012 et que je ne suis pour rien dans la supression d’accès aux vidéos, opérée par Jean Robin le 15 février 2012.

Mais les allégations mensongères de Jean Robin me contraignent à apporter une réponse.

Dans son article, Jean Robin écrit « Reprenons l’historique ». Voici le véritable historique. 

 

Prise de contact :

Jean Robin me contacte en mai 2011 et me sollicite pour une interview sur le thème de la «liberté d’expression». Avant cela, je ne connaissais ni son site, ni sa maison d’édition, ni sa personne. En regardant son site, l’idée de «donner la parole aux gens et d’organiser des dialogues/débats sans tabous » me parait intéressante. J’accède donc à sa demande d’interview et il passe chez moi le week-end du 21-22 mai 2011, durant lequel, nous avons enregistrons 5 heures d’interview.

Avant sa venue chez moi, il n’est nullement question de vente. A mon domicile, Jean Robin exprime son souhait de commercialiser ces interviews. Personnellement, de toute ma vie, je n’ai jamais vendu une seule interview ! Mais, songeant aux difficultés que peuvent rencontrer des petits médias indépendants, je décide d’accepter que Robin puisse gagner quelque argent en vendant ces interviews sous forme de DVD, ceci dans le but de l’aider.

Nous concluons donc un accord selon lequel, je ne touche personnellement pas un seul centime dans cette opération, mais où 3€ par DvD vendu (vendu directement par Enquête et Débat, sans intermédiaire, au prix de 20 euros, plus les frais de port) devront être versés à l’association Savoir Sans Frontières.


Première « réussite » :

La vente du premier coffret (DvD 1-2-3) est lancée et j’en fais, à la demande de Jean Robin, l’annonce sur la page d’accueil de mon site pour l’aider à démarrer. Ce premier coffret est une réussite (l’article de Robin en témoigne). Il revient donc chez moi passer un second week-end (les 16-17-18 Juillet 2011), durant lequel nous enregistrons 10h d’interview. A cette occasion, Jean Robin m’informe que 400 DvD ont été vendus en 5 semaines, et que donc 1200€ reviennent à l’association Savoir Sans Frontières. Il tient à filmer le moment où il me remet ce fameux chèque et à intégrer cette séquence dans les DvD en vente, ce qui lui donne au passage une bonne image.


Quand des doutes se font jour :

La vente du deuxième coffret (DvD 4-5-6) est lancée. Comme pour le premier, à la demande de Jean Robin, j’en fais l’annonce sur mon site, toujours dans l’objectif de l’aider. Mais le temps passe, et on ne voit plus arriver quoi que ce soit, correspondant en principe à la part revenant à l’association Savoir sans Frontières.

Jusque là, je suis sans méfiance. A partir de novembre, je demande à Jean Robin quel est l’état de vente du deuxième coffret et ce qu’il en est de la suite des ventes du premier. Je lui demande au passage sur quelle somme l’association Savoir sans Frontières pourra compter.. Sa réponse est alors très élusive : « heu, vous savez, le 2ème coffret ne se vend pas aussi bien que le premier. ».

Je lui dis qu’il est alors envisageable d’abaisser la part de Savoir sans Frontières de 3 à 2 euros par DvD vendu, dans l’idée de lui laisser plus de marge. Et en même temps, j’envisage qu’au vu de cette baisse des ventes le troisième coffret de 3 DvD puisse ne pas être édité.

Mais, peu de temps après, Jean Robin me relance, de manière pressante, en me demandant d’annoncer sur mon site la proche mise en vente du 3ème coffret, de manière à bénéficier de pré-paiements qui lui permettraient de financer l’opération sans prendre de risque. Je lui repose alors la question sur l’état de vente des premiers deux coffrets. Là, le ton change et devient incisif : « je vous rappelle que ma femme et moi, nous ne sommes ni retraités ni employés, nous ne sommes pas propriétaires, nous devons d’abord sortir notre loyer et nos salaires… ».

Je comprends à ce moment là que l’Association ne percevra plus un euros sur les ventes de ces 9 DvD d’une heure trente chacun.

D’ailleurs, dans une réponse que Jean Robin a donné @bernard (en date du 20 février 2012), on trouve  : « dès qu’on leur explique qu’on ne touche pas d’une retraite ni un salaire, les problèmes commencent… ».

Quels problèmes ?

Si j’avais su que les choses évolueraient de cette manière, je n’aurais jamais laissé se développer une telle opération dans laquelle l’association Savoir Sans Frontières et moi-même jourions le rôle de « caution morale » ! Il ne s’agit pas d’un simple désaccord sur l’exploitation de mon image, c’est une question d’honnêteté. Le fait est que la séquence où on voit Jean Robin me remettre ostensiblement un chèque de 1200€ lui confère une image durable de « mécène » vis-à-vis de l’association, puisqu’on la retrouvera présente sur tous les DvD, sans limitation de temps, alors qu’il était devenu rapidement clair que cette opération n’était plus pour lui qu’une source de profit.

 

Quand la situation se dégrade...

Entre temps, se situe la rencontre filmée avec Michèle Rivasi, le 16 novembre 2012, et ma longue interview sur ITER. Dans cette dernière, les lecteurs peuvent constater mon état de fatigue. Mais, étant donné l’importance du sujet, je tiens à faire rapidement ce travail et à donner des explications sur les aspects techniques du projet d’ITER. Pour que ceci soit plus facile à comprendre, de retour chez moi, je décide d’ajouter des schémas. Je prépare donc toutes ces images, en fournissant à Robin le timing précis. Il ne lui reste plus alors qu’à inserrer ces documents dans la vidéo, aux emplacement indiqués.

Ce sujet ITER est, à mes yeux, d’une grande importance. C’est pourquoi je souhaite que ces vidéos soient en accès libre à tout le monde. J’ai cru, quelque peu naïvement sans doute, que Jean Robin avait fait ces vidéos en accomplissant son devoir de journaliste ou par intérêt pour ce sujet.

Les jours passent, et la vidéo tarde à apparaître. Je me permets de demander à Jean Robin « quand la vidéo sera-t-elle mise en ligne ? ». Sa réponse, reproduite mot pour mot : « je ferai ça quand vous aurez fait la promotion du 3ème coffret sur votre site ».

Surchargé de travail, je reste littéralement estomaqué en me trouvant confronté à un tel chantage.

Ayant compris que je ne cèderais pas, face à son injonction, Jean Robin finit par mettre cette interview en ligne, en signalant (juste en bas de la vidéo) : "A noter que nous aurions pu en faire un DVD à commercialiser, mais vu l’importance du sujet, nous avons préféré le mettre gratuitement à la disposition du grand public, qui doit être informé".

Je lui demande immédiatement d’enlever cette phrase grotesque. Il ne donne pas suite. Au moment où j’écris ces lignes, elle figure toujours dans son site, sous l’image d’appel de cette vidéo.

Cette longue interview que j’ai donnée est le résultat d’un travail intensif, durant de longs mois, se traduisant par l’étude de plusieurs milliers de pages de documents et par des dizaines d’heures de discussions avec des spécialistes. Un travail effectué uniquement dans l’objectif d’informer les lecteurs et d’attirer leur attention sur les problèmes liés à ITER.

Dans l’esprit de Jean Robin, il en va tout autrement. Réaliser cet enregistrement, effectuer ce travail de montage, mettre cette vidéo en ligne représente à ses yeux une faveur insigne faite à ma personne, par quelqu’un qui se considère comme "LE journaliste qui, sur les 10 ou 15 dernières années, peut-être plus, en ait le plus fait pour JPP, sans la moindre contestation possible".

Il est à noter, au passage, dans cette phrase extraite de l’article qu’il a mis en ligne sur son site, que Jean Robin y modère quelque peu son propos. En effet, dans le message qu’il m’adresse le 3 février 2012 il écrit textuellement  : « Je pense avoir fait beaucoup plus pour vous que n’importe quel éditeur ou journaliste dans toute votre carrière. Ne l’oubliez jamais ».

Le non respect des engagements dans la vente des DvD, et ce chantage stupéfiant me font comprendre que Jean Robin et moi n’avons pas la même conception du travail d’un journaliste ni les même critères éthiques. Alors que Robin souhaite vivement que j’aborde, dans d’autres interviews, d’autres pans de mes activités de recherche, concernant la construction des pyramides, la navigation dans l’Egypte de l’Ancien Empire, etc., je décide d’interrompre tout développement de notre collaboration en refusant de lui fournir matière à la création de nouveaux DvD.

Autant je suis toujours prêt à aider des jeunes qui veulent réellement faire du travail sérieux et qui défendent la liberté d’expression, en leur permettant de gagner au passage quelque argent, autant je ne souhaite pas m’associer à des actions dont l’opacité ne correspond plus à mes principes d’éthique.

 

La Bible en BD :

Pendant le deuxième week-end passé chez moi (les 16-17-18 juillet 2011), donc bien avant que je commence à apercevoir des problèmes liés aux DvD en vente, et aux interviews enregistrées, Jean Robin apprend que j’ai créé, des années auparavant, une adaptation de la Bible en BD. A sa demande je lui en fournis une copie, sous la forme d’un pdf gravé sur un CD. Une semaine plus tard il me demande si j’accepterais de publier cet ouvrage dans sa maison d’édition, Tatamis, dont j’apprends au passage l’existence. Il me décrit cette maison comme « existant depuis plusieurs années, marchant bien, avec un bilan positif ».

Après quelques hésitations, j’accepte.

Quand Jean Robin écrit dans son article « il nous présente une Bible en BD qu’il a écrite il y a bien longtemps, mais qu’aucun éditeur n’avait jamais voulu publier. Nous lui proposons après une lecture plus approfondie de la publier dans la maison d’édition Tatamis, partenaire (…) d’E&D. Il accepte sur-le-champ.», c’est faux.

Cette Bible en BD constituait initialement, mes propres notes d’étude de la Bible. Je ne l’ai JAMAIS présentée à aucun éditeur. Des internautes se souviendront peut être qu’elle fut pendant des années librement téléchargeable sur mon site. A cette époque le pdf fut repris sur plusieurs autres sites (Sens de la vie, Livre pour Tous, etc.).

Sur quel document ou confidence Jean Robin s’appuie-t-il pour affirmer, concernant ce document qu’aucun éditeur n’ait jamais voulu le publier !?

Quand il me propose d’éditer ce document, mon hésitation est liée au fait que ces notes d’étude personnelles restent dans un état proche d’un « brouillon ». Pour faire de cet ensemble quelque chose de publiable, un énorme travail restait à faire, de retouche de dessins, de retranscription non manuelle des textes, de vérification des quelques 2000 citations bibliques qui les émaillaient.

J’hésite parce que ce travail de préparation représente des mois de travail à temps plein. Or le temps m’est précieux. Mais devant l’enthousiasme manifesté par Jean Robin, je finis par céder, un peu trop rapidement, puisque entre le temps où il formule sa demande et celui où je donne mon accord, il ne s’écoule que trois semaines. Le contrat d’édition est signé le 16 août 2011.

La Bible en BD, est mise en vente directe, par correspondance, par Robin lui-même le 13 décembre 2011. Après avoir suscité, depuis mon site, des pré-commandes, j’en fais immédiatement la promotion, par le même canal. A Paris, je participe à un débat avec l'abbé de Tanouarnau, et je présente l’ouvrage à des libraires de ma connaissance. Le résultat de ces annonces est immédiat. Complètant nombre de pré-commandes, émanant des lecteurs de mon site, cette opération se solde par la vente de plus 300 ouvrages (du propre aveu de Jean Robin), constituant à son profit une trésorerie de plus de 7500€, pratiquement la moitié du coût d’impression. Et ceci pendant les premières 2 semaines de vente (décembre 2011)!

Postérieurement au lancement de cette publication, après que je lui aie signifié que je ne souhaitais plus enregistrer de nouvelles interviews il me sollicite à plusieurs reprises :

- En me demandant de participer à un débat en vue de promouvoir la vente d’un autre livre par sa maison d’édition.

- En me demandant de publier une note de lecture dans mon site, pour un de ses propres livres.

Je prends le temps de lire les livres en question, et pour différentes raisons je signifie à Robin que je ne peux pas commenter ces ouvrages, ni débattre avec l’auteur en question, malgré ses rappels pressants.

S’agissant de cette édition, Jean Robin la présente comme le plus grand risque qu’il ait pris de sa vie. Concrètement : 16.000€ frais d’impression à payer mi-février selon ses propres dires. Je rappelle :

- qu’outre les quelques milliers d’euros provenant de la vente directe de la BD, Jean Robin vend, depuis juin 2011, mes interviews représentant 9 DVD.

- que la vente des premiers 3 DVD lui a rapporté 8000€ en un mois.

Est-ce vraiment déraisonnable de supposer que les ventes de ces 9 DVD, en plusieurs mois, lui ont rapporté largement plus que les frais d’impression, avant même qu’il ait été mis en demeure de payer son imprimeur, le 15 février 2012 ?

En d’autres termes, quand Jean Robin évoque un « risque financier exorbitant », de quoi parle-t-il ?

Jean Robin s’abstient de payer, pendant plusieurs mois, la part censée revenir à l’association Savoir Sans Frontières, après avoir obtenu l’enregistrement la fameuse séquence de la « remise du premier chèque » , sous prétexte que « la vente des DVD ne se passe pas si bien » . A plusieurs reprises il se présente, vis à vis de moi, comme un bienfaiteur, s’insurgeant contre mon manque de gratitude.

Au vu des données factuelles qui ont été présentées, j’invite simplement les lecteurs à se forger leur propre jugement. Citons quelques passages extraits de son l’article :

- Les premiers DVD se vendent bien, très bien même, largement au-delà de nos espérances, et principalement grâce à sa communauté de lecteurs assidus.

- les DVD se vendent bien, en plus Jean-Pierre Petit joue le jeu en indiquant en une de son site qu’ils sont sortis et que ses lecteurs peuvent les acheter, ainsi que la Bible ;

- nous avions de nouveaux livres à sortir, donc de nouveaux auteurs à nous occuper, de nouvelles personnes à interviewer, de nouveaux articles à écrire, et surtout de nouvelles sources de financement à identifier car la manne des DVD se tarissait très vite


L’incident « à caractère privé ».

A plusieurs reprises, Jean Robin, à travers ses réponses aux lecteurs, leur dit en clair que notre différent repose sur quelque chose de « privé ». Il y a eu effectivement un « incident privé », auquel je n’aurais jamais fait référence, si lui-même ne l’avait pas ainsi évoqué.

Il n'était pas dans mon intention d'étaler cette affaire en public. Mais le dernier article de Jean Robin sur moi, ainsi que ces réponses qu’il a faites aux lecteurs me contraint de le révéler.

En septembre 2011, quand la collaboration se passait encore plutôt bien, Jean Robin me demande d’être son témoin de mariage en me disant que « je suis une des deux personnes les plus importantes pour lui ». Ma foi, n’étant pas de sa famille ni un proche de longue date, j’éprouve quelque surprise. Mais, je ne veux pas paraître impoli en refusant une telle demande.

Le mariage est prévu le samedi 4 février 2012. Entre-temps, j’avais appris à le connaître à travers les épisodes décrits ci-dessus. Nos contacts s’espaçaient. Mais, une parole donnée doit être tenue.

Donc, le vendredi 3 février, je pars pour Paris. Si les lecteurs se souviennent bien, ce jour se trouve être un des plus froid de cet hiver, il neige, une partie de l’autoroute vers la gare d’Aix est même fermée, le trafic ferroviaire est très perturbé, avec beaucoup de retards à la clé. Pour être sûr de ne pas manquer à ma parole, je décide de partir à 7h du matin de chez moi, pour arriver à Paris au cours de l’après-midi. Or, dans la nuit de ce jour, à 2h28, Jean Robin m’envoie un courriel me disant, je cite :

"Tout compte fait, votre présence à mon mariage n’est plus souhaitable car nous ne souhaitons pas avoir de personne d’esprit négatif".

De mon côté, en arrivant à Paris, logé chez des amis, je n’ai pas l’impolitesse de sauter sur leur ordinateur familial pour regarder ma messagerie. Je me rends donc au mariage comme prévu et suis accueilli par « ah, vous êtes quand-même venu ! ». Ne comprenant rien de cette remarque, je tiens mon rôle de témoin, comme j’avais promis.

Quarante huit heures plus tard, étant en mesure de consulter ma messagerie chez des amis je découvre le message de Jean Robin. Je lui écris aussitôt que si j’avais eu connaissance de ce message à temps, je ne me serais jamais rendu à son mariage. Sa réponse immédiate : « nous avons cru que vous aviez reçu le message mais vous teniez quand-même venir. Arrêtons de nous chamailler, moi, j’ai passé l’éponge ».

Pas un seul mot d’excuse après cette acte complètement insultant ! Il … passe l’éponge !

J’ai 75 ans  J’ai dû voyager une dizaine d’heures, en taxi et puis en train, parcourir 1600km (A/R) par ce temps extrêmement mauvais au début février… pour faire face à un comportement aussi vulgaire et un pareil manque de respect.

Vous devez, à la lecture de ces lignes, vous interroger sur ce qui a pu motiver de la part de Jean Robin l’envoi d’un mail aussi insultant.

Dans les jours précédants, discutant des problèmes de logistique liés à la participation aux différentes manifestations ou Foires du Livre, j’avais recommandé à Robin, qui disait n'avoir pas conduit depuis quelques années, de prendre quelques leçons de conduite pour valider un permis de conduire qu’il possédait déjà, et être ainsi à même de conduire une camionnette légère.

Quel rapport entre cette question de validation d’un permis et ces foires ? Le lecteur sera peut être surpris d’apprendre que lors de la préparation de notre participation au festival d’Angoulème, Jean Robin avait tout simplement proposé que ce soit moi qui me charge de la réception de centaines de livres (plus de deux tonnes !), de leur transport vers le stand et de leur vente, ce qui lui aurait, disait-il, permis de me rembourser mes frais de transport.

Je lui ai donné ce conseil de validation de son permis aux fins de lui faire comprendre qu’au cas où je serais amené à participer à un événement du même genre, je ne voudrais pas être confronté à une demande similaire.

Simple conseil de bon sens que Robin interpréta comme… un ordre, ce qu’il exprime dans son mail et qui n’est en fait qu’un prétexte grotesque. La vérité saute aux yeux, quand on se réfère à l’historique de nos contacts.

Visiblement, depuis que j’avais refusé de continuer d’être pour lui « matière à profit » (nouveaux DvD, promotion de son propre livre, aide au lancement d’un ouvrage d’un autre auteur de son « écurie »), je cessais d’être « une des deux personnes les plus importantes, dans sa vie ».

Le lecteur comprendra que continuer à être en contact avec un tel personnage m’est devenu absolument impossible.

Après cette incident, j’informe donc Jean Robin, par écrit, le 10 février, que je ne souhaite plus, en aucun cas, être personnellement en rapport avec lui.

Ayant constaté ma détermination, et (surtout) ayant vu que j’avais retiré les quelques annonces le concernant, Jean Robin supprime l’accès aux 3 vidéos sur ITER le 15 février, en m’écrivant : "je découvre que vous avez enlevé, sans m'en faire part, tous les liens vers les DVD et la Bible en BD de votre site. Fort bien, vous voulez jouer à ce jeu, on va jouer… J'ai donc mis en privé les 3 vidéos sur Iter. Je les repasserai en public quand vous serez revenu à la situation initiale".

Visiblement, Jean Robin n’a pas vraiment compris que ce n’est pas dans mon habitude de céder aux chantages.

Ainsi les lecteurs peuvent mieux comprendre cette réponse de Jean Robin @Morel le 19 février (qu’il a effacé plus tard de la section dialogue qui fait suite à son article) : « c’est une histoire privée entre Jean-Pierre Petit et moi, il a la possibilité de faire en sorte que je remette en ligne cette vidéo ».

 

Dernières précisions :

Certains lecteurs se doutaient de la cause de cette « rupture », et ont demandé à Jean Robin et à moi-même quelles étaient les conditions financières (partage) des ventes des 9 DVD et la Bible en BD. Je précise les points suivants :

(1) Pour la vente des DVD, je ne touche pas un seul centime. Il est convenu que 3€ par DVD vendu doivent être versés à l’association Savoir sans Frontières, sur les 20 euros du prix de vente directe, par correspondance, les frais de port étant en sus. Mais sur ce point, je n’ai plus aucune illusion, alors que ces DVD sont toujours proposés à la vente sur la page d’accueil de son site, en bonne place. Je précise au passage que je n’ai même pas reçu un seul exemplaire du troisième coffret.

(2) Pour la Bible en BD : Le droit d’auteur est de 8% du prix public, quel que soit le mode distribution. Il n’y pas d’à-valoir (avance). Extrait du contrat me concernant : De son vivant, monsieur Petit souhaite céder ses droits d’auteur à une association humanitaire (ou/et) culturelle de son choix.

Que tout soit clair, une fois pour toute, ces deux opérations – DVD et la Bible en BD – ne sont en AUCUN cas pour moi une histoire d’argent.

Dès que possible, je ré-enregistrerai une suite de vidéos concernant mon parcours et mes souvenirs, que j’émaillerai d’illustrations et de photos. Celles-ci, mises en ligne sur un site comme Dailymotion, seront alors téléchargeables gratuitement.

Voilà comment une collaboration, qui a bien débuté, dérive vers une histoire beaucoup moins reluisante, banale, sans doute.

Cette Bible en bande dessinée m’avait demandé des années de travail et d’étude. S’appuyant sur le contrat, Robin pourra continuer d’exploiter cet ouvrage. En ce qui nous concerne, ma femme et moi sommes tellement écoeurés que nous avons mis au grenier les quelques exemplaires d’auteur qui nous restaient, le manuscrit, et les notes qui s’y réfèrent, pour ne plus avoir l’ouvrage sous les yeux.

Cette histoire me dégoute et … me fatigue.

Jean-Pierre Petit, 25 février 2012  

 


21 février 2012


19/2/12 : Eclaircissements importants.

Depuis quelques jours je reçois de nombreux messages d'internautes qui me demandent pourquoi un certain nombre de vidéos, toutes consacrées au sujet ITER, ne sont plus accessibles sur le site d'Enquête et Débat, ceci étant accompagné d'un message prêtant à confusion.

Ci-après la vidéo enregistrée le 16 novembre 2011 à l'Assemblée Nationale, où nous intervenons, madame Rivasi et moi.

 

JPP Rivasi inaccessible

 

Puis le message se référant à la vidéo correspondant à un débat entre M. Vanicek et moi.

 

JPP Vanicek inaccessible

 

 

Enfin celui se référant à la vidéo de 2 heures, également sur le sujet ITER, que j'avais enregistrée le 17 novembre 2011.

 

JPP sur ITER, vidéo inaccessible

 

Le contenu du message prête à confusion quant à " l'auteur ", et d'aucuns pourraient penser que je suis responsable, directement ou indirectement, de cette suppression d'accès. Je tiens à préciser que je n'y suis strictement pour rien.

Certains internautes ont questionné l'administrateur d'Enquête et Débat à propos de ces suppressions d'accès. Ci-après la singulière réponse de ce dernier :

 

 

J'avais pourtant dès le départ précisé qu'étant donné l'importance majeure du sujet abordé, je souhaitais que cette vidéo soit librement accessible. Depuis plus de dix ans, les lecteurs de mon site savent que cette liberté d'accès à l'information a toujours été chez moi un principe.

Sans respecter mon souhait, l'administrateur d'Enquête et Débat a délibérément supprimé l'accès à cette vidéo. Les réponses fournies sont totalement mensongères.

Si j'avais su que ces vidéos, soit feraient l'objet d'une tentative de commercialisation, soit seraient utilisées comme moyen de pression, je n'aurais jamais accepté de donner cette longue interview.

Que mes lecteurs se rassurent. Je suis en train de préparer une nouvelle vidéo sur ITER, plus complète, enrichie de nouveaux éléments. Cette vidéo sera bientôt disponible, en français et en anglais, et sera librement accessible à tous.


   Private joke 21/2/12 :    Private Joke1    Private joke2     Private Joke 3    Private Joke 4   Private Joke 5   Effet Pinocchio

  ( à suivre )   


9/2/2012 : Remerciements.

Je poursuis activement la rédaction du livre sur le nucléaire, en remerciant au passage tous ceux qui m’aident dans cette tâche, de différentes façons, en me fournissant des informations, en m’envoyant leurs propres ouvrages, en effectuant des traductions, ou simplement en m’envoyant leurs encouragements.

Tout comme au moment du festival d’Angoulème, j’ai reçu ces jours-ci plusieurs propositions de lecteurs parisiens, qui m’ont gentiment proposé un hébergement pour la période correspondant au prochain salon du livre de Paris.

Je les en remercie chaleureusement, malheureusement je ne serai pas présent à cette manifestation.

Jean-Pierre Lévy me signale qu'il ne sera pas non plus présent au Salon du Livre

Je demande à mes lecteurs de cesser de m'inonder de messages me demandant à les rejoindre sur multiply. La rédaction du livre sur ITER est harassante. je ne peux pas être sur tous les fronts à la fois et suis obligé de me concentrer sur cet unique sujet.

J'ai envoyé à la revue Pour la Science, en novembre 2011, en recommandé avec AR, un article intitulé La face cachée d'ITER. Pas de réponse. Je pense qu'il en serait de même avec toutes les revues "de vulgarisation scientifique" françaises.

J'ai adressé à Bernard Bigot, administrateur Général du CEA, le 19 janvier, en recommandé avec AR, un texte constituant un droit de réponse à l'article anonyme positionné sur le site du CEA, en français et en anglais, aux fins de me discréditer. Pas encore de réponse. Je la mettrai en ligne sous peu.

J'ai adressé en le 28 janvier 2012 à Guy Laval, adacémicien, auteur du livre " l'Energie Bleue" sur la fusion, et président de la commission de l'Académie qui publia en 2007 un rapport sur l'exploitation de l'énergie de fusion, une lettre simple évoquant la situation et lui proposant une rencontre. J'espère qu'il donnera suite à ma demande.

A propos de la fusion froide, je dirai simplement que la physique nous a habitué, depuis le début du siècle, à "l'impossible", comme la supraconductivité. Je comprends très bien que monsieur Rossi tienne à garder le secret de son catalyseur et je ne peux que souhaiter que ses expériences aient vraiment du corps. Mais il est inutile de me demander, dix fois par jour "ce que j'en pense", mais seule réponse ne pouvant être que " wait and see, croisons les doigts en espéranr que, cette fois, ça marche".


14/1/12 : Chronique


9/1/12 : Un non-débat sur le nucléaire, à l'Assemblée Nationale.


Les documents et vidéos qui dérangent :

Michèle Rivasi et Jean-Pierre Petit à l'Assemblée Nationale :   http://www.enquete-debat.fr/archives/michele-rivasi-et-jean-pierre-petit-a-propos-diter
Le rapport diffusé par M.Rivasi au Parlement Européen (13 pages, publié dans NEXUS de no-déc) :  ITER : Chronique d'une faillite annoncée
Le rapport complet sur ITER (115 pages) que j'ai rédigé :   Mon dossier complet sur ITER ( 115 pages ) 1.6 Mo         
Sa version anglaise :   ITER, Chronicle of a probable failure
Débat avec Tomas Vanicek, sur ITER:  http://www.enquete-debat.fr/archives/debat-entre-jean-pierre-petit-et-tomas-vanicek-sur-iter-et-le-nucleaire 
Un projet pharaonique :    http://www.iter.org/newsline/199/958
Le rapport de Princeton (sept 2011), en anglais : http://advprojects.pppl.gov/ROADMAPPING/presentations/MFE_POSTERS/WURDEN_Disruption_RiskPOSTER.pdf  


3 Décembre 2011 : La nouvelle est tombée :

Energies - 02 Décembre 2011 - Actu-Environnement.com


Jeudi 1er décembre 2011, la présidence polonaise du Conseil et le Parlement européen ont trouvé un accord sur le financement, pour 2012 et 2013, des dépassements de coût du programme Iter de recherche sur la fusion nucléaire, a annoncé l'eurodéputé Alain Lamassoure (Parti populaire européen, France) qui préside la commission des budgets du Parlement.

"Pour financer la part européenne des dépassements de coûts, qui se chiffrent à 1 milliard 300 millions d'euros, en réalisant des économies sur d'autres chapitres de dépenses, mais sans remettre en cause les priorités du Parlement sur le budget de la Recherche",

indique l'élu sans donner plus de détail.

L'accord doit encore être formellement avalisé par les Etats membres de l'Union européenne et par un vote en session plénière du Parlement européen.

La part du financement européen du projet Iter, construit sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône), a été réévaluée de 2,7 à 6,6 milliards d'euros pour les 12 années de construction du prototype.
Mercredi, la Commission a présenté le projet Horizon 2020 qui encadre le financement de la recherche européenne et précise qu'Iter "sera financé en dehors du budget de l'Union européenne et sera l'objet d'un programme supplémentaire".

Philippe Collet, journaliste à Actu-environnement


30 novembre 2011 : Le journaliste Jean Robin a appelé le CEA et demandé quel était l'auteur de la réponse cinglante mise, le 17 novembre, sur le site du du CEA, aux propos tenus par moi sur le projet ITER. Rappelons au passage un extrait de cette analyse critique :

Nous sommes affligés de constater la légèreté avec laquelle des informations scientifiques publiées dans des revues de renommée internationale, leurs auteurs, mais également les lecteurs de l’article lui-même, y sont manipulés à des fins partisanes étrangères à la recherche et aux progrès des connaissances.

Par un tel comportement intellectuellement malhonnête, Mr J.P Petit se disqualifie lui-même ipso facto du débat, qu’il soit scientifique ou sociétal.

La chargée des relations extérieures, après s'être renseignée, a répondu que ce texte n'avait pas été composé par une personne, mais par un groupe. Elle a ajouté que les membres de ce groupe ne souhaitaient pas que leurs noms soient communiqués et qu'aucun d'entre eux ne souhaitait débattre avec Jean-Pierre Petit.

Jean Robin s'est donc trouvé contraint de formuler cette demande de débat auprès de celui qui, en dernier ressort, est le responsable de ce qui se fait ou se dit au CEA, à savoir Monsieur Bernard Bigot, Administrateur Général.

Nous attendons se réponse à une proposition de débat filmé, sans animateur, ni public, le temps de parole étant géré par une "pendule", identique à celle qu'utilisent les joueurs d'échecs.

Le texte du CEA cherche à me présenter comme un énergumène qui fait fi de tout ce qui a pu être accumulé ces dernières décennies sur les tokamaks. En fait, quand les concepteurs d'ITER se sont mis au travail, il y a 20 ans, en dessinant les plans extraordinairement complexes de cette machine, ces gens avaient tout simplement sous-estimé l'ampleur du problème des disruptions.

Rappelons les mots du prix Nobel Japonais Masatoshi Koshiba qui estimait qu'ITER avait cessé d'être un projet scientifique, pour se transformer en une entreprise politique et financière,

Dans un tel chantier, les contributions ne peuvent être que fragmentaires, selon les compétences des uns et des autres. Ceux qui phosphoraient sur les systèmes cryogéniques ignoraient tout de l'injection de neutres, et vice versa. On peut même se demander s'il y a eu dans cette armée de concepteurs un seul bonhomme qui avait réellement une vision d'ensemble de la machine.

Ceux qui percevaient le danger étaient les expérimentateurs-théoriciens, c'est à dire les spécialistes des plasmas, en contact étroit avec la matière d'étude. Mais, jouer les oies du Capitole aurait compromis le développement de l'ensemble du projet, en créant un doute. Ceux-là auraient scié la branche sur laquelle ils étaient assis, et ils se sont tus, ont laissé cette chimère se développer. Ils commencent seulement à parler, comme par exemple à ce récent colloque international qui s'est tenu à Princeton, la "Mecque de la Fusion", en septembre 2011 :

 

Princeton septembre 2011

http://advprojects.pppl.gov/ROADMAPPING/presentations.asp

Dans ce colloque, une communication d'un "senior researcher", Wurden. Titre de sa communication :

Dealing with the Risk and Consequences of Disruptions in Large Tokamaks:

Examen des risques et des conséquences des disruptions dans les grands tokamaks


http://advprojects.pppl.gov/ROADMAPPING/presentations/MFE_POSTERS/WURDEN_Disruption_RiskPOSTER.pdf

Page 15: Will ITER be the last tokamak ever built?

ITER sera-t-il le dernier tokamak qu'on construira ? (...)


Page 18: Une disruption majeur de ITER = 217Kg de TNT!!

et une conclusion page 28:


We must demonstrate reliable control of high energy tokamak plasmas before (building) ITER

Nous devons démontrer notre capacité à contrôler des tokamaks de forte puissance avant d'entreprendre la construction d'ITER

et :

Where is it best to study tokamak disruptions...not ITER!

Quel serait le lieu le mieux approprié pour étudier les disruption ? .... Ca n'est pas ITER !

Paraphrasant les "anonymes du CEA", ne devrait-on pas écrire alors :

"Par un tel comportement intellectuellement malhonnête, Mr Wurden se disqualifie lui-même ipso facto du débat, qu’il soit scientifique ou sociétal".

A moins qu'il n'y ait, dans l'équipe ITER-France, personne qui ne maîtrise vraiment ces questions, et qu'aucun de ces "brillants anonymes" ne veuille prendre le risque de voir son incompétence étalée au grand jour au fil d'une interview filmée, diffusée sur le net et ainsi accessible au premier venu.

Les " fosses aux lions " que sont les débats scientifiques ne m'ont jamais fait peur. Dans ces lieux-là je n'ai jamais perdu un combat de toute ma carrière, et cela se sait fort bien. J'ai la réputation d'avoir croqué un certain nombre de lions et je comprends certains hésitent avant de descendre dans le champ clos.

 

Fosse aux Lions

 

Je vais traduire et mettre en ligne la version française de cette communication de Princeton, pour que les lecteurs puissent constater qu'elle produit une analyse et des conclusions identiques aux miennes : Il faut mettre le projet ITER en stand by en attendant que le très grave problème des disruptions soit résolu sur des machines moins pharaoniques et ... moins dangereuses.

Autre remarque : C'est la première fois que le CEA commente et attaque le contenu d'un article paru dans la presse (NEXUS) dans son site : un papier de 10 pages, plus sa traduction en anglais, ce qui montre bien à quel point mes écrits leur foutent la trouille

Enfin, après deux semaines, toujours aucun lien de la vidéo Michèle Rivasi et JPP à l'Assemblée Nationale, sur le site de Sortir du Nucléaire (et le CEA s'imagine que je suis ... membre de cette association ! ).

Aucune réaction dans la Presse (autre que dans le journal NEXUS). Les rédactions se déclarent incompétentes en matière de fusion. J'ai envoyé il y a une semaine, en recommandé avec accusé de réception, un papier intitulé "La Face caché d'ITER" à la revue Pour la Science. Pas de réaction. Je vais continuer avec les différents revues "d'information scientifique", toujours en recommandé avec AR. J'ai peur que ceci ne se termine par la conclusion que ces revues ne font pas leur travail.

En août 2011, j'étais monté à Manosque, à l'antenne locale du journal La Provence, pour remettre au journaliste Damien Frossard la copie de la thèse de Cédric Reux, que je venais de découvrir. Il m'a déclaré, agacé, "qu'il ferait son travail et publierait un article après que la Commission d'Enquête Publique ait rendu son avis (Favorable avec recommandations)". Rien depuis des mois. Il faut dire qu'un papier dans la Provence créerait un séisme dans toute la région PACA, qui attend cette entreprise ITER comme une manne envoyée par la Providence.

Il serait souhaitable que je puisse rencontrer Eva Joly, pour lui mettre en main un programme de lancement de projets de développement d'énergies renouvelables réellement à hauteur des besoins, et créateur d'emplois. Un programme, et une vision des choses à un échelle résolument internationale, et non à portée de vue d'un "capitaine de pédalo" qui porte son manque d'imagination et son incompérence sur sa figure.

J'ai regardé une vidéo montrant un débat récent, à l'Assemblée Nationale, concernant "l'avenir du Nucléaire".

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-oecst/programme_bilan_nucleaire.pdf

Accrochez-vous : c'est long. Tous se félicitent. Fukushima : connais pas. Au programme : faire passer le stock de plutonium français de 300 tonnes à 1000 tonnes (...), pour pouvoir déployer dans tous les pays "les réacteurs de IV° génération", alias les surgénérateurs à neutrons rapides, refroidis au sodium, le réacteur &&& servant de banc d'essai. Etats d'âme, considérations de dangerosité, y compris dans la bouche d'un représentant du CNRS : nuls. Questions de deux journalistes présents : sans contenu. Scientifiques contestataires et compétents : absents. A la fin, une évocation du programme ITER qui n'attend pas le niveau de "Science et Vie". Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes nucléaires possibles....

Un monde d'irresponsables incompétents


27 novembre 2011 : Une courageuse réponse anonyme du CEA.

Ce n'est que tardivement que nous avons découvert, Michèle Rivasi et moi, l'existence d'une analyse critique du document déjà diffusé à des membres de la Commission Information Recherche Energie de la Commission Européenne. Cette mise en ligne avait été effectuée, sur le site du CEA le 17 novembre 2011, soit le lendemain de la rencontre à l'Assemblée Nationale où ces braves gens avaient déclaré forfait. Rédigée en deux langues, je suppose qu'elle avait été laborieusement préparée pour être remise en main propre à la Députée Européenne, au siège du CEA, afin qu'elle diffuse ce texte aux membres de cette commission sus-nommée (un commentaire de 29.500 signes, se référant à un texte de 27.000 signes).

Malheureusement, tout est allé de travers. Tétue, dame Rivasi a fixé la rencontre à l'Assemblée Nationale, en ma présence et celle d'un journaliste. Débandade générale. Mais que faire de ce texte ? Ma foi, se sont-ils dit : "mettons-le en ligne sur le site de la maison, pour l'édification des masses".

Ces grosses boutiques réagissent avec lenteur. Dans cette analyse on évoque "mon examen superficiel de la thèse de Cédric Reux et la mention d'extraits sélectionnés". Ces gens sont en retard d'un document. Suite à la lettre de protestation du sieur Reux, j'avais immédiatement (cela date de trois semaines) mis en ligne un document de 115 pages, émaillé par 880 lignes extraites de la thèse de ce brave garçon.

Voici l'adresse où vous pourrez télécharger cette "réponse cinglante" :

http://www-fusion-magnetique.cea.fr/en_savoir_plus/articles/disruptions/analyse_critiquearticle_petit_nexus_vf.pdf

Ceci étant, l'auteur de ce document, anonyme, me taxe de malhonnêteté scientifique. Je ne saurais donc rester sans réagir. Le journaliste Jean Robin a entrepris de découvrir son nom, et de le convier dans un face à face avec moi, "à la pendule" (comme aux échecs, afin que chacun ait le même temps de parole). Un face à face filmé, sans animateur, sans coupures, brut de fonderie, mis dès le lendemain sur le site d'Enquête et Débat.

J'estime avoir été gravement insulté par l'auteur de ce texte et il ne me serait pas difficile de le confondre. Il me suffirait de l'envoyer vers des passages de la thèse de Cédric Reux, présentée dans l'analyse du CEA en ces termes :

 

Une thèse de doctorat récemment préparée à l’Institut de Recherche sur la Fusion par confinement Magnétique du CEA et soutenue en novembre 2010 à l'Ecole doctorale de l'Ecole Polytechnique sur la question particulière des phénomènes de disruptions susceptibles de survenir lors du fonctionnement d’ITER.

...

Cette thèse de grande qualité s’appuie sur 50 ans de travaux d’une communauté scientifique mondiale de plusieurs milliers de professionnels de par le monde, et qui constitue la base reconnue du débat scientifique actuellement en cours sur le sujet.

Il ne s'agirait alors pas d'un débat, mais d'un joute, sans mercy, et l'un des deux en sortiraiy chargé d'un discrédit scientifique. Personnellement, je n'aurais qu'à dire à mon adversaire :

- Allez dans la thèse de Reux, page tant, tel paragraphe, et lisez à voix haute. SI vous trouvez quelque discordance entre ce texte et le mien, vous nous l'expliquerez. S'il n'y en a point, une question émergera alors : à l'Institut de Recherche dur la Fusion Magnétique de Cadarache, les membres du jury lisent-ils les thèses qui sont soutenues sous leurs auspices ?

Beaucoup pensent que Jean Robin échouera dans sa tentative d'identifier l'auteur. Je le pense aussi. Le courage n'est pas la vertu dominante dans le milieu recherche en général, et chez les nucléocrates en particulier. Dans ce cas, ça ne sera guère qu'une seconde victoire par forfait.

Vous vous rappelez peut être la fantastique animation, crée par Dassault Systems et illustrant la thèse de Jean-Pierre Houdin, concernant la construction de la pyramide de Khéops. En voici l'équivalent contemporain. Le tout étant financé avec vos deniers, bien entendu :

http://www.iter.org/newsline/199/958


24 novembre : Un écho dans l'Expansion :

http://energie.lexpansion.com/energie-nucleaire/iter-une-machine-dangereusement-instable_a-32-6716.html#xtor=RSS-115

18 novembre 2011 : La vidéo enregistrée par Jean Robin le 16 nov à 20 heures, mise en ligne le 18 en début de matinée.

Du journalisme sans montage, ni coupures. Pour moi, ça change un peu.

Rivasi JPP 16 nov 2011

http://www.enquete-debat.fr/archives/michele-rivasi-et-jean-pierre-petit-a-propos-diter

 

Mon dossier complet sur ITER ( 115 pages ) 1.6 Mo

Si le fichier est "corrompu", "inaccessible", etc, comme hier, signalez-le moi, je le remettrai en place.

Message Fichier endommage

jpp1937

Bien que ce fichier soit lourd ( 3,3 Mégas ) vous devez pouvoir le télécharger directement à la racine du site :

http://www.jp-petit.org/chronique.pdf

A copier et à diffuser sans modération

19 novembre 2011 : Il semble qu'à chaque fois, cela depuis des mois, que j'ai quelque information "sensible" à diffuser, leur téléchargement devienne impossible. Parfois c'est l'ensemble de mon site qui l'est, pendant plusieurs jours. Quand j'ai commencé à mettre en ligne les infos sur ITER dans cette page, les Internautes qui l'appelaient se retrouvaient face ... à une page blanche ! De mon côté le téléchargement devient impossible, pendant des heures, des jours. On peut mettre cela sur le compte des problèmes techniques du serveur, mais la coincidence est quand même troublante. Afin de tirer cela au clair, un de mes lecteurs, Gilles Costantini, a créé une structure

SOSJPP

Ainsi, quand l'accès à un fichier, voire à l'ensemble de mon site, sera impossible, vous pourrez toujours vous référer à cet "espace de secours". Sur cette copie d'écran, vous trouverez l'adresse à composer pour télécharger ce fichier, pour lequel je ne compte plus les messages m'indiquant qu'il est "corrompu et irréparable" (il ne l'est pas) et les téléchargements de remplacement.

 

SOS JPP

Les difficultés de gestion de mon site, de tous ordres, se multiplient de manière anormale, de même que les messages de "fichier corrompu", etc. Ce matin, 20 novembre 2011, j'ai tout re-téléchargé chez le serveur. Quand je pointe sur un lien "sensible", Adobe est appelé, mais ça ne télécharge pas, alors que tout fonctionne sur les "liens de secours", ci-dessous, avec les mêmes fichiers ! Je demande à mes lecteurs de créer carrément des sites-écho, copies de mon propre site.

Mehdi Mahjoub a créé un site-miroir ; http://www.jp-petit2.org , copie du mien, en principe à l'identique.

On peut bloquer, paralyser un site, pas dix. Si vous allez sur la page Guide et que vous cliquiez sur le lien pointant sur la vidéo "Affaire Allègre" et plus précisément sur la vidéo de l'interview du fils du juge Roche (lien que j'ai rétabli). Le lien fonctionne, mais il y a quelques mois celui-ci pointait vers la page "humour". Croyez-vous que c'était une erreur de ma part ? Allons donc !

Il est normal que l'on tente de freiner au maximum la diffusion des informations que je lâche sur ITER, l'escroquerie technico-scientifique du siècle, à 15 et bientôt 19 milliards d'euros. Il est normal que les gens du CEA ne se soient pas pointés, le 16 novembre 2011, devant la caméra de Jean Robin, car j'aurais démonté leurs pseudo arguments un à un, en leur mettant leurs propres écrits et travaux sous le nez.Quant à Bigot, il "prendrait le Pirée pour un homme". J'ai une lettre de lui, qu'il m'a adressée, qui le prouve. Et c'est "le père d'ITER (du temps où il était au cabiner de Claudie Haynieré, grande physicienne devant l'éternel, elle aussi).

Tout cela est ... effarant, scandaleux !

Les "liens de secours" :

https://sites.google.com/site/sosjpp/ITER/chronique.pdf


http://www.archive-host.com/link/26b6f7bdce03253cf124a0f469a2b424eb8eb0b7.pdf

Si vous n'arrivez pas non plus à télécharger le fichier à cette adresse, signalez-le moi :

jpp1937   

Gilles Costantini

 


 

16 novembre 2011 15 heures : Il faut vaiment que je leur foute une sacrée trouille....

La secrétaire de Michèle Rivasi a téléphoné il y a quelques minutes à Jean Robin pour lui annoncer que le CEA avait décidé d'annuler la rencontre entre M. Cédric Reux et moi, en présence de Michèle Rivasi. Leur souhait aurait été de venir à quatre, et sans la presse. Pour me faire face, cela semble être effectivement un minimum.

Personnellement, je considère cette affaire Reux comme réglée. Même si ce n'est pas lui qui a transmis cette réponse on peut considérer que ceci est une conclusion par forfait.

J'ai fini l'analyse complète de sa thèse de doctorat, qui atteint maintenant 105 pages et où j'ai reoproduit 880 liges de la thèse de M. Reux, qui ne pourra donc plus m'accuser d'avoir tronqué ses écrits.

Je dis bien l'analyse et non la critique, car je n'ai rien rien trouvé de critiquable dans son travail, fort bien tourné. En partant des données qu'il mettait à notre disposition, j'ai reproduit ses conclusions, et les miennes, totalement disjointes.

J'ai ajouté quelques petites critiques sur la page mise en ligne le 24 octobre sur son site oar le CEA, intitulée " Zoom sur les disruptions" . Je me demande si l'auteur de ce texte a vraiment lu la thèse de Cédric Reux, quil cite à l'appui de ses dire.

Le rendez vous de ce soir 16 novembre au 101 du de l'Université, à 19 h 30 est donc annulé. Par contre, nous nous rencontrerons, Mich!èle Rivasi et moi ce soir, en un autre lieu et en présence de Jean Robin. Michèle Rivasi et moi-même répondrons à ses questions et cette vidéo sera rapidement mise en ligne sur le net.

Chronique d'une faillite annoncée

23 heures : La soirée s'est soldée par 50 Minutes d'interview conjointes Rivasi-JPP. Ce document sera en ligne sur le site d'Enquête et Débat dans quelques jours. Ce qui se dégage : "Nous, on est là et ils ne sont pas venus". Michèle Rivasi était assez choquée par l'attitude de Reux, après la lettre ronflante qu'il lui avait envoyée, dénonçant la façon dont j'avais détourné ses écrits.

Mais j'ai commenté en disant qu'à mon avis la lettre avait été écrite par le service juridique du CEA.

Michèle Rivasi a dit qu'elle avait déjà diffusé le document (publié dans NEXUS de novembre-décembre) à 40 parlementaires européens francophones et que la version anglais, déjà traduite, allait également être diffusée.


15 novembre 2011 18 heures : Si tu ne viens pas au CEA, le CEA viendra à toi.

Bernard Bigot, administrateur général du CEA, a signifié par courrier à Michèle Rivasi, députée européenne, que la rencontre entre M. Cédric Reux et moi se tiendrait au CEA. Ce à quoi Mme Rivasi lui a répondu qu'étant donné que c'était M. Reux qui avait voulu la rencontrer, c'était à elle de fixer le lieu de rendez-vous, et l'heure, en l'occurrence le 16 novembre 2011 à 19 heures 30 dans une salle mise à disposition à l'Assemblée Nationale, à laquelle on accèdera par le 101 de la ruie de l'Unoiversité.

Le rendez vous avait donc été fixé devant e 101 rue de l'Université, le 16 novembre à 19 h 30

Sur ce Monsieur Bigot, administrateur général du CEA a dit qu'il serait exclu que monsieur Cédric Reux vienne seul à ce rendez vous et que deux membre du CEA et du projet ITER seraient présents.

Il a ajouté qu'il ne souhaitait pas que des journalistes soient présents (...).

Ce à quoi madame Rivasi a répondu :

- Que monsieur Cédric Reux lui avait adressé un courrier mettant en cause M. Petit, en adressant copie de ce mail à celui-ci, et que dans ces conditions cette rencontre ne concernait que M. Reux, M. Petit, mis en cause, et elle-même, et que c'était elle et elle seule qui fixait le lieu de ce rendez-vous. Qu'un lieu plus "neutre" que le CEA était souhaitable et qu'elle optait en l'occurrence pour l'espace citoyen qu'est l'Assemblée Nationale.

Elle a ajouté que si cela était souhaité, une rencontre où elle serait présente, ainsi que monsieur Petit, et des membres du CEA et d'ITER ORGANIZATION pourrait être envisagée, mais qu'elle viendrait alors avec d'autres personnes et que la presse serait conviée.

Je serai personnellement devant le 101 de la rue de l'Université demain 16 novembre à 19 h 30

Je suis monté de Pertuis spécialement pour cette rencontre, considérant ce rendez vous comme fixé.

Mon analyse critique du projet ITER et téléchargeable à :

Chronique d'une faillite annoncée


8 novembre 2011 : Le secrétaire de Michèle Rivasi, députée européenne, vient de me confirmer que nous pourrons nous rencontrer, le chercheur Cédric Reux et moi-même, en sa présence, à Paris, le 16 novembre prochain.

Reux a téléphoné à Rivasi en lui demandant une entrevue.

- OK, a répondu notre députée européenne, mais ça sera en présence de Jean-Pierre Petit.

Reux a manifesté ses téticences. Alors Michèle Rivasi lui a dit carrément :

- Ca sera face à Jean-Pierre Petit ou pas du tout.

Cette entrevue ne sera pas un réglement de compte entre Reux et moi, bien qu'il ait proféré des attaques scandaleuses à mon égard dans un courrier, qu'il ne m'a pas autorisé à publier, sinon je l'aurais fait immédiatement. Le véritable enjeu, c'est le projet ITER, dans toute son absurdité et ses mensonges. Et c'est de cela qu'il sera débattu devant Michèle Rivasi, à travers le différent qui nous oppose. Je pense que la présence de journalistes seraient souhaitable, non pas pour assister à la victoire de l'un sur l'autre, mais pour entendre les arguments évoqués. Je ne pense pas que Michèle Rivasi s'opposerait à leur présence.

En fait, ça n'est pas avec Cédric reux qu'il faudrait débattre devant témoins, mais avec des gens plus haut placés, comme Jacquinot ou Aymar. Si c'est faisable, je prends.

Ceci étant, et je l'ai rajouté dans le pdf, pour lever toute ambiguité, les thèses de Cédric Reux et d'Andrew Thorton représentent d'excellents travaux, très consciencieux, très poussés, clairement présentés. Ca a été mon opinion dès le départ, et je l'avais écrit à Reux le 13 octobre, avant de rédiger le document dont il conteste le fondement.

Mais il se trouve que la lecture de ces thèses, et d'autres documents a permis à l'empêcheur de chercher en rond que je suis de saisir toute la dangerosité des disruptions dans les tokamaks, et le risque que ce phénomène constitue pour la mise en oeuvre de machine plus puissantes, comme ITER, et à fortiori pour ses successeurs, comme DEMO.

Ces éléments créent un profond doute sur la viabilité, à terme, de la transformation des tokamaks en systèmes électronucléaires à vocation industrielle et commercale.

En tout état de cause, ces considérations devraient entraîner la suspension immédiate du projet.

Par ailleurs, j'ai relu les documents fournis par l'Autorité de Sûreté Nucléaire, aux commissaires chargés de mener l'Enquête Publique (en plein été 2011). Le mot disruption y figure, dans le document n°8, mais la question est promptement évacuée, comme un événement banal, le rapport se contentant d'indiquer que la machine a été dimensionnée en conséquence. Ce texte ne permet en aucun façon au lecteur de saisir que c'est le phénomène-clé, concernant la dangerosité.

J'ai écrit à Cédric Reux en lui rappelant que j'avais tenté en vain de le joindre le 13 octobre dernier, et en lui envoyant la copie d'un mail où je lui disais "que j'avais dévoré sa thèse". Je lui ai dit que lorsque notre prochaine rencontre devant Michèle Rivasi je rappellerai l'opinion excellent que j'ai tout de suite eu de son travail de thèse.

Pas de réponse ( à aucun des mails que je lui ai envoyé, d'ailleurs )

 


Ajout en date du 5 novembre : En fait, comme me le disent tous les spécialistes, qui ne sont pas favorables au projet ITER, ces choses sont connues depuis les années cinquante. L'Académie des Sciences de Paris a publié un rapport en 2007, sur la base d'une étude scientifique et technique du projet.

  http://www.bibsciences.org/bibsup/acad-sc/common/articles/rapport6.pdf

Des oppositions s'étaient manifestées à l'époque où le débat s'était situé (2005). Les remarques et critiques de ces gens figurent dans le rapport, à la fin. Mais ces gens n'avaient pas en main les bons arguments. Si vous lisez ce dossier, vous verrez que les disruptions y sont traitées avec une certaine désinvolture, banalisées.

Disons que je suis le premier type

- Disposant du bagage scientifique qui me permette de bien comprendre et de bien évaluer les problèmes.

- Ayant un talent de vulgarisateur qui me permette de bien expliquer de quoi il retourne

- Qui ait été bien orienté vers deux thèses ( Reux, 2010, Thornton 2011 ) qui donnent l'état de l'art.

A la lecture du rapport de l'Académie des Sciences, vous verrez que ma comparaison avec les éruptions solaires et la turbulence des fluides est pertinente. Ca ne fait évidemment pas l'affaire de ceux qui ramènent sans cesse cette image "du Soleil en éprouvette".

J'ai trouvé une adresse où on peut télécharger un phd soutenu en ... 1983, il y a 28 ans au MIT sur le même sujet : l'instabilité chronique des tokamaks et les disruptions !

 

Thèse soutenue au MIT en 1983

 

Tout cela ayant été soigneusement caché aux politiques et aux décideurs quand fut monté le projet ITER. Ci-après le texte où le service de communication d'ITER définit sa mission.

http://www.iter.org/fr/org/team/odg/comm

Le 24 octobre 2011 le CEA a procédé à la mise en place d'une page, dans son site, en tentant d'apporter une réponse à mes écrits. Il faut aller sur

http://www-fusion-magnetique.cea.fr

et cliquer sur Zoom sur les disruptions (mis en ligne le 24 octobre 2011).

intection dans Tore Supra

 

Réaction immédiate d'un spécialiste des plasmas de tokamaks :

- La photo est celle de l'article de Reux et al , paru récemment, qui montre que l'injection de gaz n'est pas efficace, parce qu'elle s'arrête sur une surface magnétique résonante, et qu'ainsi elle ne peut PAS éteindre le plasma, ce qui prouve que cela ne PEUT PAS marcher sur ITER.

Dans un article de 2009, correspondant à des essais menés sur Tore Supra :


http://epsppd.epfl.ch/Sofia/pdf/O2_002.pdf

on lit, dans les conclusions :

Gas jet dynamics is analyzed using a fast interferometer, fast camera imaging and soft X-ray analysis. This shows that the penetration of the gas is linked to the safety factor profile. The gas cold front is stopped along rational surfaces, by the triggering of large radial energy transport that prevents the neutrals from penetrating deeper until the disruption occurs.

Traduction :

La dynamique du jet de gaz est analysée en utilisant un interféromètre rapide, une imagerie rapide et une analyse des rayons X de basse énergie.

Ceci montre que la pénétration du gaz est liée au profil du facteur de sécurité.

Le front de gaz est arrêté le long de surfaces rationnelle, à cause du déclenchement un fort transport d'énergie dans la direction radiale, qui empê he les atomes neutres de pénétrer plus profondément, jusqu'à ce que la disruption se produise.

 

L'injection de gaz est destinée à refroidir le plasma par rayonnement. Cette technique est expérimentée depuis ... 20 ans. On injecte en général des gaz rares, froids, massivement. La quantité de gaz injecté est de l'ordre de 10 à 100 fois le contenu de la chambre. On cherche ainsi à étouffer ce plasma. Je précise qu'on ne fait pas ces essais quand on est face à une "disruption majeure", qu'on pourrait provoquer ou rechercher. Nos pompiers du III° millénaire s'exercent à éteindre des "non-incendies".

Ce faisant on cherche bien évidemment à obtenir un refroidissement de l'ensemble du plasma. La luminosité qu'on observe correspond au gaz injecté. Il est visible qu'il ne pénètre pas dans la chambre, mais contourne une surface faisant office de barrière.

Le texte site site du CEA n'est pas très convaincant.

On injecte du gaz froid et neutre, un gaz rare, à vitesse supersonique. Il y a plusieurs problèmes :

- Le temps d'ouverture de la valve

- Le temps d'éjection du gaz

Même à vitesse supersonique, cette intervention des "pompiers" reste relativement lente devant le temps de développement de la disruption. L'hélium a un fort potentiel d'ionisation : 24,46 électrons volts, ce qui veut dire (un eV équivant à 11.600°) que cet hélium sera dans un état notable d'ionisation dans un milieu porté à 280.000° (en tant qu'ordre de grandeur).

En pénétrant dans la chambre, ce gaz rare s'ionise, et dès lors le champ magnétique devient pour lui en barrière infranchissable. De fait, les injections de gaz rare se permettent pas de pénétrer profondément dans le plasma, ce qui n'empêche pas le CEA de nous vanter l'efficacité du procédé.

Les Américains tentent de négocier l'affaire en tirant des billes de glace d'un cm et demi de diamètre. Mais même de cette façon subsiste le problème de la lenteur de pénétration de ces objets dans un plasma qui est le siège de phénomènes MHD qui se développent extrêmement rapidement.

On a conçu le projet ITER sur la base d'expériences non concluantes, de problèmes non résolus, pendant 30 ans, de non-solutions. Comment imaginer qu'une machine qui contient cent à mille fois plus d'énergie va permettre, miraculeusement, de résoudre tous les problèmes sur lesquels on piétine depuis un demi siècle ??

Office of Communication

Le Service Communication est chargé de mieux faire connaître ITER et de diffuser une image positive du programme pour favoriser son acceptation. Au travers d'une communication créative et efficace, il valorise la mission d'ITER auprès d'un large éventail de publics, notamment le grand public, la presse et les médias, le monde de l'enseignement, les organismes de financement et les acteurs des collectivités locales. Il pilote également la politique de communication interne du programme.

 


3 novembre 2011 : A propos du site http://sortir-du-nucleaire.org

Le réseau Sortir du Nucléaire se dit fédérer plus de 900 associations et 54.000 personnes. Sauf erreur, il salarie à plein temps 15 personnes, dont son directeur, Philippe Brousse.

Les documents que j'ai créés, dont cet été une lettre de 32 pages à l'attention du Président de la Commission d'Enquête Publique à propos de l'Installation Nucléaire de Base ITER (et la traduction en anglais qui a été réalisée à nos frais), puis maintenant celui que je viens de mettre en ligne sur mon site sont effectivement mentionnés sur le site

 

http://www.sortirdunucleaire.org

 

à condition :

- De savoir que ces documents figurent sur ce site

- De se donner la peine de chercher

Une meilleure visibilité serait souhaitable. Je l'ai réclamée en vain pendant des mois à Philippe Brousse, qui n'a jamais eu la courtoisie de me répondre, ne serait-ce que négativement, en me fournissant un argument quelconque.

Les actions dirigées contre des projets dangereux (et/ou) absurdes, impulsées par le réseau, sont certes extrêmement importantes. Mais celui-ci, centré sur Lyon, où résident la majorité de ses salariés, dans des bureaux, semble se comporter comme un organisateur de manifestations.

La position d'ITER est devenue hautement inconfortable. Le projet n'est plus défendable. Il est le siège de toutes les absurdités, de toutes les incohérences, et un intense effort devrait être porté sur ce maillon faible.

En ce sens j'avais proposé à M. Philippe Brousse que soit installée sur la page d'accueil du site une icône pointant directement vers des dossiers science.

icone science

Aucune réponse depuis un mois ....

 

Vous pouvez toujours essayer de relancer le directeur du Réseau, Philippe Brousse, si vous trouvez cette idée judicieuse :

 

email Philippe Brousse

 

Il me semble que le site devrait se doter d'un secteur-science, signalée par une icône de ce genre, avec des contenus se situant à tous niveaux. Il ne serait pas mauvais que le Réseau soit au centre d'une formation de base de ses militants sur les technologies du nucléaires, ses fondements scientifiques, autrement qu'en proposant l'achat de livres.

Il serait bon que le site présente, en français et non en allemand, des textes évoquant la vaste éventail des solutions alternatives, à grande échelle, basées sur les énergies renouvelables, et leur transport à grande distance en courant continu haute tension (108.000 mégawatts acheminés à ce jour dans le monde, 3 % de pertes par mille kilomètres) autrement qu'à travers des documents disposés dans le site comme des aiguilles dans une botte de foin.

Il devient évident, de nos jours, qu'une information scientifique et technique comme celle que j'ai produit se trouve au premier chef dans des médias comme NEXUS (voir la reproduction in extenso, dans le numéro de novembre-décembre 2010, du document commandé par la députée Européenne Michèle Rivasi, qu'elle est en train de faire traduire pour diffusion au sein de la communauté européenne) et non dans Science et Vie, la Recherche, Pour la Science, Ca m'intéresse, Le Monde des Science, etc...

A quand un écho dans le Canard Enchaîné, totalement muet sur ITER et sur la fusion dans son numéro spécial consacré au nucléaire ?

 

Un de mes lecteurs, Florent Bigel, a trouvé une nouvelle "perle".

Il s'agit d'un document émanant del'IRFM, l'Institut de Recherche sur la Fusion par confinement Magnétique, sis à Cadarache, qui est "l'antenne science française" du projet ITER.

Pour télécharger ce document

http://www-fusion-magnetique.cea.fr/etudiants/stages_et_theses_2012/these_2012_nardon.pdf

Téléchargez le document et rechechez les propriétés du pdf. Vous obtenez :

 

date document

 

Titre du sujet de thèse : Simulation numérique des disruptions et de leur mitigation

Résumé du sujet :


Le déroulement des décharges plasma dans les dispositifs de recherche en fusion thermonucléaire, en particulier les tokamaks, peut être interrompu par le développement d’instabilités macroscopiques conduisant à une perte brutale (en quelques ms) du plasma appelée « disruption ».

Ces événements engendrent des pics de flux de chaleur sur la paroi matérielle du tokamak ainsi que d’importants efforts électromagnétiques sur la structure de la machine. De plus, les disruptions peuvent générer des faisceaux d’électrons dits « découplés », qui atteignent des énergies de l’ordre du MeV et peuvent endommager la paroi. L’importance de ces effets est fonction croissante de la machine est grande. Ceci provient du fait que l’énergie dissipée au cours d’une disruption est proportionnelle au volume du plasma, tandis que la zone sur laquelle est dissipée est proportionnelle à la surface de la paroi.

Dans les tokamaks actuels, tels Tore Supra au CEA Cadarache, les effets des disruptions restent tolérables.

En revanche, dans le futur ITER, les pics de flux de chaleur sont prédits comme largement assez grands pour faire fondre les matériaux de paroi, et les efforts électromagnétiques (de l’ordre de 5000 tonnes) doivent être pris en compte dans le design de la structure.

Pour le premier réacteur électrogène de démonstration (DEMO), les contraintes seront encore plus grandes.

La compréhension des disruptions et la mise au point de techniques pour les mitiger sont donc des enjeux clés pour le développement de la filière tokamak vers la production d’énergie. Ceci passe à la fois par des expériences et par de la modélisation.

La présente proposition de thèse est centrée sur la modélisation des disruptions et de leur mitigation à l’aide du code de magnétohydrodynamique 3D non-linéaire JOREK, internationalement reconnu comme un code de référence dans son domaine. Les objectifs sont d’effectuer des simulations pionnières reproduisant l’intégralité d’une disruption « naturelle », puis de simuler des disruptions mitigées par injection massive de gaz (cette méthode de mitigation, actuellement à l’étude dans plusieurs tokamaks, vise à dissiper une grande partie de l’énergie du plasma par des processus de rayonnement, qui ont l’avantage de répartir le flux de chaleur de façon assez homogène sur la paroi).

Par là, on visera à donner à ITER des informations capitales pour le design de son système de mitigation des disruptions. Le travail de thèse comportera une partie expérimentale puisqu’on cherchera à modéliser, outre le futur ITER, des expériences réelles effectuées notamment sur Tore Supra et JET (tokamak européen situé à Oxford), auxquelles l’étudiant prendra part.

Compétences souhaitées : Physique des plasmas, programmation scientifique (Fortran, calcul parallèle)

Intitulé du master préconisé : Physique (si possible physique des plasmas)

 

Page 130 de la thèse de Cédric Reux (dont j'ai beaucoup apprécié l'humour), une citation :

Don't panic
                                       Douglas Adams

Douglas Adams est un écrivain scénariste et humoriste anglais, décédé en 2001, connu pour la série télévisée des Monty Pythons' et pour Le Guide du Voyageur Galactique. Champion de la dérison et du non-sens anglais.

 

L'IRFM est maintenant à la cherche dont une solution miracle. Pour cela, on cherche un étudiant, muni d'un master en physique (si possible de physique des plasmas !) susceptible de démarrer des simulations (qu'on sait non fiables) afin de fournir d'utiles indications pour les designers d'une machine qui est déjà ... en construction !

Détail cocasse. Peu de temps après le téléchargement de cette page, le lien menait vers une ... page blanche. Ce serait comique si ça n'était pas ... si cher.

 

ITER est vraiment un corps sans tête !

 

Rapport sur l'état du projet , 2010

 

 

 

Rappel :

Pour télécharger la version française de mon réquisitoire sur le projet ITER à partir de mon site :

ITER, Chronique d'une faillite annoncée PDF (3 Mo)

ITER Chronique d'une faillite annoncée .DOC

Vous pouvez télécharger la version anglaise, directement ici :

ITER, Chronicle of a probable failure (9 Mo)

Version plus légère (3 Mo )

 


30 octobre 2011 : ITER, chronique d'une faillite annoncée, traduit en anglais, et mis sur

le site de Savoir sans Frontieres

http://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/English/ITER/ITER_en.htm

Pour télécharger la version française à partir de mon site :

Version PDF (3 Mo)

Version .DOC

Vous pouvez télécharger la version anglaise, directement ici :

ITER, Chronicle of a probable failure (9 Mo)

Version plus légère (3 Mo )

 

Les traductions en russe, japonais, italien, espagnol et chinois sont en cours.

 


27 octobre 2011. Lettre ouverte adressée ce jour à Monsieur Cedric Reux

 

A Monsieur Cédric Reux.                                                    Pertuis le 27 octobre 2011

Copie à Madame Michèle Rivasi. 
Copie en lettre ouverte, sur mon site Internet
Pièce jointe :
Le document incriminé, assorti d'une annexe
où figurent les extraits de votre thèse
qui ont, entre autres éléments, suscité mon écrit.


Monsieur,

Vous avez, en date du 22 octobre 2011 envoyé à Madame Rivasi, Députée Européenne, une lettre, dont vous m'avez adressé copie, sans un mot de commentaire à mon attention, où vous vous présentez comme indigné par le document que je lui ai remis, rédigé à sa demande, et intitulé "ITER, chronique d'une faillite annoncée", aux fins d'une diffusion auprès de membres du Parlement Européen. 

Vous y prétendez que j'ai fait cette démarche sans vous consulter au préalable.

C'est faux. Avant de me décider à lui envoyer ce document j'avais en vain tenté de vous joindre par mail.

Prétendant que j'ai agi par malveillance et esprit partisan, en tronquant et en détournant vos écrits, vous la priez d'avertir les personnes auxquelles elle aurait adressé ce document de votre désaccord indigné, en leur faisant part de votre disponibilité pour répondre à leurs légitimes interrogations, face aux arguments que je développe dans mon texte.

Vous dites en outre que vous êtes en train d'examiner les recours juridiques qui pourraient être les vôtres, face à cette reproduction d'extraits de votre thèse, que vous considérez comme un détournement malveillant de ceux-ci ceci, dites-vous,  aux fins de défendre votre honneur et votre réputation de scientifique. 

A ma connaissance, le contenu d'une thèse de doctorat, rédigée par un étudiant dont les études et les travaux ont été payés par l'Etat Français, soutenue dans un laboratoire, l'IRFM (Institut de Recherche sur la Fusion par Confinement Magnétique), enclos dans le site de Cadarache, dépendant du CEA, également financé par le contribuable français, est un document public, qui peut être reproduit à des fins non lucratives, et librement commenté sur le plan scientifique.

Au cas où vous envisageriez de déposer contre moi une plainte, pour atteinte à votre honneur et à votre réputation de scientifique, sachez que je déposerais immédiatement un plainte reconventionnelle contre vous, pour les mêmes motifs.

Madame Rivasi vient de répondre à votre lettre en vous offrant la possibilité de justifier vos critiques, face à elle et moi, lors d'une rencontre en sa présence, à Bruxelles.

Je vous offre, moi, deux autres possibilités.

- La première est celle d'exercer un légitime droit de réponse, sur mon site Internet, où figure le document incriminé, en y développant vos arguments à mon encontre. Comme j'ai complété celui-ci par une annexe contenant les très nombreux passages qui ont, entre autre, inspiré mes écrits, (voir la pièce jointe à ce mail), vous expliquerez à mes lecteurs en quoi ceux-ci diffèrent du discours que je tiens dans mon texte de 13 pages.

- La seconde est la possibilité de nous expliquer, d'homme à homme, de manière courtoise, devant la caméra de Jean Robin, le système de l'usage d'une pendule utilisée par les joueurs d'échecs garantissant à chacun l'égalité des temps de parole, comme vous pourrez le constater en visionnant ma dernière rencontre de 50 minutes avec Thomas Vanicek, dans son studio parisien.

Vous pourrez également constater, sur la base de cette vidéo :

http://www.enquete-debat.fr/archives/debat-entre-jean-pierre-petit-et-tomas-vanicek-sur-iter-et-le-nucleaire

que je n'ai rien d'un énergumène.

Comme il semble que vous résidez présentement hors de France, je suis prêt, quant à moi, à financer votre voyage et vos frais d'hôtel, sur mes propres deniers.

Le document serait ensuite diffusé dans son intégralité, sans coupures ni commentaires, sur le site de Jean Robin, Enquête et Débat.

Les citoyens-contribuables français ont, ce semble, le droit légitime d'avoir accès aux débats contradictoires qui opposent ceux dont ils financent les travaux et les carrières.

Subsidiairement, l'enjeu de notre débat serait, sans équivoque, l'honneur et la réputation scientifique des deux parties. Etant données les attaques que vous avez porté à mon égard, cette descente dans le champ clos offert par nos "médias parallèles", les seuls dont l'accès nous soit offert, me semble s'imposer.

Je vous avertis que je publierai toute réponse de votre part, en ajoutant que vous n'avez pas répondu à ma demande de publier la copie de la lettre que vous avez adressé à Madame Michèle Rivasi.

Sincèrement à vous

Jean-Pierre Petit
Ancien Directeur de Recherche au CNRS
Physicien des plasmas, toujours en activité
Spécialiste de MHD

 


26 octobre 2011 : Des allégations ayant été formulées comme quoi ce document aurait été "rédigé à des fins partisanes", "pratiquant l'amalgamme", "dénaturant le travail de ce chercheur en produisant des extraits tronqués et en en détournant le sens", évoquant l'éventualité d'une procédure judiciaire à mon encontre m'ont amené à le compléter par une annexe où j'ai reproduit, à l'appui de mon écrit, de larges extraits de la thèse de Cedric Reux.

Je précise qu'avant de prendre la décision d'envoyer ce texte à Michèle Rivasi, qui me l'avait demandé, j'avais vainement tenté de joindre Mr Reux par e-mail.

ITER : Chronique d'une faillite annoncé, plus son annexe

Pour faire bonne mesure, pour montrer que les propos tenus par Cédric Reux n'ont rien d'exceptionnel, j'ai reproduit quelques extraits de phrases semblables, issues de la thèse d'Andrew Thorton ( janvier 2011) qui travaille à Culham, Angleterre.

Ils confirment l'ampleur du problème posé par les disruptions pour le développement de tokamaks, non en tant que machines de recherche pure, mais en tant que premiers prototypes d'une famille d'engins ayant prétentions d'alimenter le monde en courant électrique grâce " à un Soleil mis dans une bouteille et une énergie inépuisable".

En fait, ce que j'ai extrait de ces deux thèses n'est que ce que tous les spécialistes des plasmas de fusion savent pertinnement depuis des décennies , mais que personne n'ose dire à voix haute, sous peine d'être immédiatement écrasé par le léviathan de la fusion incontrôlée.

J'ai reçu une lettre amusante, émanant d'un directeur de recherche de l'IRFM (Institut de Recherche sur la Fusion par Confinement Magnétique) qui m'écrivait qu'il allait avertir la commissions 04 du CNRS de mes propos et agissements. Mal informé, il me croyait encore en fonction. Ayant refusé avec violence un débat filmé, il termina sa réponse en précisant "que je serais mieux à ma place dans un hôpital psychiatrique".

Cachez ces disruptions, que je saurais voir

Ce dossier dérange énormément de gens, et il est logique de penser que tout ce qui pourrait être de nature à le combattre, par des voies extra-scientifiques pourrait être entrepris. En cas de procès en diffamation, par exemple, la justice rechercherait des experts, susceptibles de se prononcer. Elle n'aurait guère de mal à en trouver, prêts à témoigner contre moi. Mais il lui serait impossible de faire témoigner en ma faveur des spécialistes de la fusion, ce qui les amèneraient à dire ce qu'ils pensent du projet ITER, et à ruiner su même coup leur carrière définitivement.

Mes seuls appuis sont donc :

- Mes connaissances scientifiques et mon aptitude à expliquer des choses complexes au plus grand nombre.

- Le public, via internet, et surtout les médias parallèles, car il serait exclu que je puisse débattre dans un média officiel.

Précisons que, pour le moment, toutes les personnes liées à ITER, sollicitées pour un face à face filmé, face à moi, se sont récusées.

Je ne fonde aussi qu'une confiance limitée envers la justice de mon pays, après le jugement en appel qui me condamna pour diffammation, dans le procès que m'intenta un ancien sous directeur des application militaires au CEA. Celle-ci parvint à vider de mon dossier deux témoignages, qui avaient déjà été produit en première instance, par ce qu'on appelle un artifice de procédure.

Je me souviens très précisément de deux choses.

- Que je me suis retrouvé complètement seul dans la salle du tribunal de la Cour d'Appel de Nîmes. Le journaliste Jean-Yves Casgha, qui m'avait propulsé au coeur de cette affaire d'essais nucléaires souterrains furtifs, qui entraîna la fermeture immédiate de la mine, après la sortie d'un livre où j'évoquais cette affaire, n'avait jugé bon de n'être présent, ni au procès en première instance, ni au procès en appel (il ne fut non plus pas présent à l'enterrement de Jacques Benveniste. moi, si).

- Que mes lecteurs ont promptement répondu à mon appel, en m'envoyant massivement les cinq mille euros de l'amende. J'ai gardé pour moi les deux mille euros de frais d'avocats. Merci à eux.

Mais maintenant, quand un ressortissant de Gardanne m'écrit en me disant "qu'il se passe des choses étranges dans sa région" je l'envoie gentiment paître. Un jour, quand l'eau du ruissellement souterrain aura dissout le calcaire des chambres magmatiques, contenant les déchets d'essais nucléaires clandestins, il faudra peut être envisager de se baigner en Méditerrannée avec un compteur Geiger à la main.

Il est vrai que depuis Fukushima plus rien ne saurait étonner, en la matière.

 


22 octobre 2011 : Le lien vers un document que l'Eurodéputée Michèle Rivasi va diffuser au sein du parlement européen, et que son service est en train de traduire en anglais :

ITER : Chronique d'une faillite annoncée

JPP Vanicek

Débat avec Thomas Vanicek, conseiller du Président du RPF
Acteur du monde industriel, sur le problème d'ITER. 13 Octobre 2011

http://www.enquete-debat.fr/archives/debat-entre-jean-pierre-petit-et-tomas-vanicek-sur-iter-et-le-nucleaire

Les nucléocrates contactés par Jean Robin refusent tous de débattre avec Jean-Pierre Petit


24 Septembre 2001 : Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours :

 

Barack et Israel

 


22 septembre : Manifestation de 60.000 personnes à Tokyo, pour l'abandon du nucléaire.

Manif antinucléaire Tokyo

http://www.lemonde.fr/planete/portfolio/2011/09/19/fukushima-grande-manifestation-antinucleaire-a-tokyo-pour-dire-plus-jamais-ca_1574418_3244.html#ens_id=1493262


19 septembre 2011 :

L'allemand Siemens tire un trait définitif sur le nucléaire et se contentera de fournir des pièces également utilisables pour des centrales thermiques, a annoncé son P-DG, Peter Löscher, à l'hebdomadaire Der Spiegel.

"Nous ne nous impliquerons plus dans la gestion totale de la construction de centrales nucléaires ou dans leur financement. Ce chapitre est clos pour nous", a déclaré le responsable du groupe industriel allemand dans un entretien. "À l'avenir nous continuerons à livrer des pièces conventionnelles, comme des turbines à vapeur.

Cela signifie que nous nous bornons à des technologies qui ne servent pas qu'au nucléaire, mais que l'on trouve aussi dans les centrales à gaz ou à charbon", a-t-il précisé.

Peter Löscher enterre également définitivement le projet de coentreprise avec le groupe public russe Rosatom dans le nucléaire, "qui ne se concrétisera pas". La création d'une entreprise commune avec Rosatom avait été annoncée en mars 2009, peu après que Siemens eut rompu avec le français Areva, en mettant fin à sa participation dans la filiale spécialisée dans la construction de chaudières nucléaires Areva NP. "Les deux groupes sont toujours très intéressés par un partenariat. Mais il portera sur un autre domaine", a ajouté Peter Löscher.

Le P-DG de Siemens justifie cette annonce, attendue depuis plusieurs mois, par la catastrophe à la centrale japonaise de Fukushima et par "la position claire prise par la société et le monde politique en Allemagne" vis-à-vis de celle-ci. "Cela a changé les choses pour nous, chez Siemens", a-t-il admis. Le gouvernement allemand avait décidé en mars d'arrêter immédiatement les plus vieux réacteurs nucléaires du pays puis de condamner les autres à l'horizon 2022. Siemens entend profiter, en tant que fournisseur de turbines à gaz et de matériel pour l'énergie éolienne et solaire, de cette nouvelle politique du gouvernement allemand et devenir un groupe pionnier dans les énergies "vertes".

Source : AFP


15 septembre 2011 : Ainsi, l'anniversaire des 10 ans événements dramatique du 11 septembre 2001 a été "célébré" ces jours derniers.

Nous avons pu voir Obama et Bush, la main dans la main, se recueillir à Ground Zero, une communion émouvante. J'avoue avoir été quelque peu sidéré de la quasi unanimité des médias français face à cet événement, si on excepte quelques très rares exceptions. Une émission de FR3 a "sauvé l'honneur de la profession journalistique", alors que, je n'hésite pas à le dire, nos "Grands Médias" se sont proprement déshonorés. Dans tous les secteurs. La revue Science et Vie a par exemple publié un dossier apportant des réponses imparables aux "thèses conspirationnistes", 'étonnant que, dix ans après les événements, 58 % des hommes de cette Terre remettent en doute la version officielle. . Ainsi, selon la revue, le passeport de Mohammed Atta, retrouvé intact auprès d'une des tours jumelles, avait simplement été éjecté au moment "où l'avion se brisait, juste avant de pénétrer dans une des tours, à 900 km". J'ai Yahoo comme messagerie. Dans Yahoo's news le fait que Ruquier ait invité le fantaisiste Bigard dans son émission "on est pas couchés" a été décrit comme une initiative regrettable et de mauvais goût. Les prestations de TF1 et mains autres médias ont été proprement scandaleuses.

A ce stade, une conclusion s'impose : notre "presse" purement et simplement a cessé d'exister.

Soit son indépendance est devenu un complet mythe, soit le professionnalisme, l'honnêteté ont totalement déserté les salles de rédaction (soit... des deux à la fois). Il ne reste plus que la phrase "apprenez à penser par vous-mêmes, sinon d'autres le feront à votre place". Ils le font, mais mal, et cette complicité vis à vis d'intérêts sordides et meurtriers a quelque chose d'odieux. Nous devons nous dire désormais que s'il n'y avait pas internet, nous n'aurions plus comme brouet à avaler chaque matin qu'une fantastique collection de mensonges.

Comme je vous le montrerai sous peu, ce stratégie du mensonge a aussi contaminé le monde des sciences et des techniques (et les "médias-sciebces), à un point que vous ne sauriez imaginer.

Il existe un excellent film, avec de Niro et Dustin Hoffman, qui s'appelle "des hommes d'influence", qui montre comment l'information, "l'actualité" peuvent être purement et simplement fabriquées, à l'instar d'un "produit" comme un autre.

Pour finir, je vous recommande de visionner ce clip de cinq minutes qui résume tout cela sur le mode humoristique. On pourrait se dire qu'au point où en sont arrivées les choses, si tout cela n'était pas si atrocement dramatique, il ne resterait plus qu'à en rire

.

http://www.youtube.com/watch?v=CALSC6PonlI

 

Un courage impensable en France :

 

http://www.youtube.com/watch?v=JEuR2IiYEU4&NR=1

 

Une "simulation d'impact" sur le Pentagone ?

Ceci est une enquête complémentaire effectuée sur l'événement du 11 septembre 2001, concernant le Pentagone. Elle débouche sur une hypothèse assez différente de ce qui avait été avancée jusqu'ici. Je considère que cette contre-enquête est une des plus importantes qui ait été menées jusqu'ici. La trajectoire décrite par des témoins dignes de foi contredit totalement la version officielle.

http://www.reopen911.info/video/national-security-alert-l-attaque-du-pentagone.html

Cette trajectoire observée passe au nord de la trajectoire officielle, indiqué en rouge sur l'image ci-dessous.

 

trajectoire nord Pentagone1

En rouge, la trajectoire officielle. En jaune celles correspondant à six témoignages.

 

Je vous laisse le loin de suivre cette contre-enquête, effectuée avec le plus grand soin. Elle débouche, à mon sens, sur une autre explication des événements, qui ne fait pas recours à un missile. Si vous écoutez les récits des témoins, vous verrez qu'ils suivent un appareil pendant un certain temps. Puis ils font le lien avec ce qu'ils considèrent que son impacts sur la façade du Pentagone. Mais cet impact a-t-il réellement eu lieu ou a-t-il été simulé ?

Or, étant donnée la vitesse et l'altitude de l'appareil, il paraît difficile qu'il ait opéré un virage aussi serré, à aussi basse altitude, et a fortiori s'il avait été aux mains d'un pilote non expert. On peut alors avancer l'hypothèse ci-après.

- Il y a aurait eu effectivement survol du Pentagone à basse altitude par un appareil, soit piloté, soit télécommandé, ce qui serait tout à fait faisable, surtout s'il bénéficie d'une radiobalise installée dans le bâtiment.

- L'appareil n'effectue pas ce virage serré pour percuter la façade, mais continue sa route.

- Mais juste avant (la synchronisation est aisée) des explosifs sont mis à feu, qui vont simuler l'impact sur le bâtiment.

- L'attention des témoins étant instantanément captivée par la lueur et le bruit, leurs regards se sont tournés vers ce "point d'impact". Et même s'ils n'ont pas observé la manoeuvre de virage serré, ils vont "la construire dans leur tête", en faisant le lien " avion + impact sur la façade ".

- Pendant ce temps là l'appareil s'éloigne à grande vitesse en sortant de leur champ visuel.

 

trajectoire nord Pentagone 2

Ligne tiretée : l'appareil s'éloigne en survolant le bâtiment,
tandis que l'attention des témoins est captivée par l'explosion simulant l'impact de l'appareil.

 

Alors, tout colle. Il est inutile de chercher des débris d'avion, des corps, des traces d'impact, des traces de combustion de kérosène puisque rien de tout cela n'a ... existé, sinon ces éléments disposés rapidement sur place par les complices de cette opération. L'aile du Pentagone se prêtait à une préparation de ce genre puisqu'à l'époque elle n'était pas occupée et était le siège de "travaux de réfection". Il était donc possible d'y placer tous les débris possibles. Mais il était aussi important de faire disparaître le maximum d'éléments analysables, en provoquant l'effondrement de l'aile touchée, et en enlevant le maximum de débris. Savez vous par exemple que le gazon situé devant le bâtiment a été recouvert de gravier 24 heures après l'événement. Vous savez aussi qu'on a photographié des éléments du mobilier, et même des piles de dossiers, située dans des pièces immédiatement adjacentes. Comment imaginer que ces objets n'auraient pas été endommagés par le kérosène enflammé, tel qu'on peut le voir brûler lors de l'impact des (authentiques) avions sur les tours jumelles (le fait qu'il s'agisse réellement d'avions de ligne est un autre problème, non éclairci).

On s'empresse, comme à Ground Zero, de faire disparaître le maximum d'éléments, alors que la première phrase que disent des enquêteurs, sur la scène d'un crime est "ne touchez à rien, laissez tout en place !".

Tout a été enlevé, manipulé au plus vite, y compris ces fameux lampadaires, censés signer la trajectoire d'approche de l'appareil.

C'est ... du beau boulot. Il faut compter ensuite avec le choc émotionnel, affectant tout un peuple. Tout ce qui a permis le "non-déroulement" d'une non-investigation. Ceci rappelle les argument de la commission d'enquête à propos des bâtiments du WTC : "pourquoi voudriez vous que nous cherchions des traces d'explosif sur les débris, puisque cet effondrement ne pouvait pas être dû à une démolition contrôlée ?".

Pour la même raison, vous ne verrez jamais les vidéos des caméras de surveillance du Pentagone, qui ont été promptement saisie par le FBI. Vous devez savoir comment fonctionnent de telles caméras. Elles prennent, 24 h sur 24, des clichés numériques tous les n dixièmes de seconde, et les comparent, pixel par pixel. Si rien ne change, inutile de mémoriser un "non-événement". Mais si un objet se manifeste dans le champ de l'objectif, alors la scène est mémorisée. Ainsi, tout ce qui s'est réellement passé ce matin du 11 septembre 2001 au voisinage du Pentagone aurait dû être "fixé sur la pellicule". Mais vous ne verrez JAMAIS ces images, car elle seraient certainement très différentes de la versions officielle.

http://www.reopen911.info/video/national-security-alert-l-attaque-du-pentagone.html

 


11 septembre 2011 :

1500 architectes concluent que l'effondrement du bâtiment numéro 7 a été le fait d'une démolition contrôlée.

http://www.reopen911.info/News/2011/09/12/des-specialistes-face-aux-mystere-du-batiment-7-video/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Reopen911-News+%28ReOpen911+-+News%29

Pendant ce temps, Obama, se joint à Bush pour cautionner la version officielle du drame. C'est insoutenable


10 septembre 2011 : Pour garder cela en tête, à l'époque de tous les bourrages de crâne et de tous les mensonges.

Mathieu Kassowitez :

http://www.dailymotion.com/video/xl0yf6_mathieu-kassovitz-parle-du-11-septembre-2001-vous-avez-le-droit-de-douter-de-la-version-officielle_news?start=2#from=embediframe

http://www.youtube.com/watch?v=-tyiVnKafAg&feature=share

http://www.youtube.com/watch?v=eOVzpz8KJxc&NR=1

http://www.youtube.com/watch?v=_aWJDrYrAZQ&NR=1

http://www.reopen911.info/

http://www.youtube.com/watch?v=3RC9-Otl700&NR=1

Pentagone : Photos haute résolution montrant des débris de l'avion :

http://publicintelligence.net/911-pentagon-damage-immediate-aftermath-high-resolution-photos/

Pentagone, photos aériennes : http://publicintelligence.net/911-pentagon-damage-high-resolution-aerial-photos/

FR3 brise l'Omertà : http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/france-3-brise-l-omerta-sur-le-11-31652


9 Septembre 2011 : A Fukushima, les travailleurs se cachent pour mourir

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fukushima-les-travailleurs-se-100341


C'est dans la logique des choses : le gouvernement fait tout son possible pour réduire la liberté de la presse :

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/09/08/la-motion-de-defiance-contre-le-pdg-de-l-afp-adoptee-a-88_1569626_3236.html#xtor=AL-32280308


58 % des français ont de sérieux doutes sur l'authenticité de la version officielle des événements du 11 septembre 2001

Les "grands médias français" n'en doutent point. Par exemple, la revue Science et Vie qui, dans son numéro de septembre 2011 s'étonne que plus de la moitié des français donne encore dans "ces absurdes thèses conspirationnistes.

Ainsi, l'explication du fait qu'on ait retrouvé un passeport d'un "terroriste" au pied des tours jumelles s'explique aisément. Le passeport a été libéré, intact, quand l'avion s'est brisé au moment de pénétrer dabs la tour à 900 km/h.

http://www.voltairenet.org/58-des-Francais-doutent-de-la


8 Septembre 2011 : Le procès contre le professeur Pellerin, intenté par les victimes française du nuage de Tchernobyl, après dix années de procédure, se termine par un non-lieu. Repoussé par anicyclone des Açores, le nuage est bel et bien resté confiné à nos frontières, ou peu s'en faut. Les doses des dépôts de radio-nucléides sont restées "faibles" et le lien avec l'accroissement des cancers de la thyroïde n'a pu être établi.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Nuage-de-Tchernobyl-fin-des-actions-en-justice-_3636-1983265_actu.Htm

Nous entrons maintenant dans l'ère où il sera possible de vivre en mangeant de la nourriture contenant des toxiques, en respirant de l'air contenant des radionucléides, en vivant dans des régions contaminées par différents polluants, chimiques ou nucléaires, dans la mesure où les taux resteront " en dessous des normes ".

L'intoxication, le déclenchement de maladies par l'exposition sur de longues durées à de faibles doses n'entre pas dans le cadre de la législation française.

Sur ce point, l'aménagement des normes par les autorités japonaises situe notre nouvelle façon de vivre, notre façon moderne de vivre, en cohabitant avec les polluants générés par notre moderne techno-science.

La rançon du "progrès", en quelque sorte

Cela fait penser à la phrase de Molière qui, après avoir écouté l'avis de ses médecins, leur avait déclaré :

- En somme, je meurs guéri....

En transposant, on pourra dire que " nous mourons dans les normes "

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/07/tchernobyl-joly-denonce-un-etat-au-dessus-des-lois_1569052_3244.html

Tchernobyl : Joly dénonce un Etat "au-dessus des lois"


LEMONDE.FR Avec AFP | 07.09.11 | 17h12   •  Mis à jour le 07.09.11 | 19h26
 
 
La candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, Eva Joly, considère que ce non-lieu est "un déni de justice pour les victimes de la crise sanitaire de Tchernobyl"

AP/Thibault Camus

Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, a dénoncé, mercredi 7 septembre, un Etat "au-dessus des lois" après le non-lieu accordé par la cour d'appel de Paris au Pr Pierre Pellerin, dans l'enquête sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France.
 
"Vingt-cinq ans après l'accident de Tchernobyl, la responsabilité de l'Etat n'est pas reconnue par la justice. Ce non-lieu est un déni de justice pour les victimes de cette crise sanitaire, notamment pour les nombreuses personnes souffrant de troubles de la thyroïde", écrit l'eurodéputée dans un communiqué.
 
"Dans le cadre de la campagne présidentielle, je proposerai une nouvelle législation qui tienne compte des risques sanitaires induits par de telles catastrophes. La justice ne doit plus être aux ordres et l'Etat doit prendre ses responsabilités lorsqu'il a failli, ce qui a été le cas lors de la catastrophe de Tchernobyl", poursuit-elle.
 
Dans un autre communiqué, l'eurodéputée EELV Michèle Rivasi, fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) estime également que "ce non-lieu est un non-sens".
Pour Noël Mamère (EELV), "ce non-lieu est un déni de justice qui prouve la force du lobby nucléaire dans notre pays". (...) "C'est une preuve supplémentaire de la nécessité de sortir du nucléaire, qui est une industrie dangereuse et qui est basée sur le mensonge et l'omerta". "C'est aussi une insulte pour ceux qui sont malades des suites du passage du nuage de Tchernobyl. C'est révoltant", a conclu M. Mamère.
 
Le réseau Sortir du nucléaire a estimé que la cour d'appel de Paris a "volé le procès aux malades de la thyroïde en France".

 

LA CORSE EN COLÈRE

En Corse, où l'augmentation du nombre des malades de la thyroïde avait explosé dans les années qui ont suivi la catastrophe, les réactions sont aussi très virulentes.
 
"Avec ce non-lieu, on s'est moqué de nous", a déclaré le Dr Denis Fauconnier, généraliste aujourd'hui retraité, qui avait le premier souligné les retombées de la catastrophe sur la population insulaire. "Les dégâts provoqués, a-t-il ajouté, étaient connus au plus haut niveau de l'Etat. Je n'ai cessé depuis 1986 de réunir les preuves de la répercussion du passage du nuage radioactif sur la Corse, elles sont irréfutables."

Une forte augmentation des troubles de la thyroïde a été observée en Corse, selon un rapport d'experts cosigné par les Prs Pierre-Marie Bras et Gilbert Mouthon, sur la base d'un échantillonnage tiré de 2 096 dossiers du Dr Jean-Charles Vellutini, premier endocrinologue installé en Corse.
 
La présidente à l'Assemblée de Corse de la commission Tchernobyl, chargée d'établir une carte épidémiologique de l'île montrant le lien entre la catastrophe de Tchernobyl et l'augmentation des cas de cancer et de maladies de la thyroïde, a indiqué que les travaux continueraient. "Nous n'acceptons pas le mensonge d'Etat et notre enquête doit permettre à des victimes d'aller en justice", a déclaré Mme Risterucci.

 

 


6 septembre 2011 : Allez voir la page " Ces Etranges Causes Perdues ". Lien


4 septembre 2011 : Corinne Lepage, de retour du Japon, sur rue 89


http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/09/02/de-retour-de-fukushima-ou-le-silence-et-les-mensonges-tuent-220331

Ailleurs, le silence radio complet. 11 septembre, Japon : on a vraiment une presse de merde. Sur Yahoos'news, la nouvelle du jour "Jonnhy Halliday s'est teint les cheveux".

Passionnant....

Sur les couvertures des grands magazines : "DSK revient, après sa traversée du désert". Il faut dire que les socialistes sont tellement nuls que celui-là aurait pu être leur champion. Certains doivent y songer. Question de sondages. Un lecteur m'avait envoyé sur un site donnant des vidéos composées avec des extraits de déclarations faites au cours des différentes campagnes présidentielles. Seules les vidéos se référant à Le Pen et Arlette Laguiller étaient accessibles. L'accès aux autres a été promptement invalidé.

Passionnant

Science et Vie : les travaux de simulation effectués à l'observatoire de Nice expliquent tout sur le système solaire. Plus que quelques mystères à expliquer. Pourquoi l'axe de rotation d'Uranus est basculé de 90°, couché dans l'écliptique, par exemple? Mais ça sera sans doute pour la prochaine fois. Plus loin, un long article, signé par un courageux anonyme, nous explique tout sur le 11 septembre. Décidément, ce canard ne vaut pas un clou.

Passionnant

Imaginez que l'avion d'Ader se soit arraché du sol sur quelques mètres, et que 35 pays se soient unis pour créer, dans 50 ans, une ligne aérienne Paris New York, avec des avions à vapeur. L'étape suivante est de construire un "Eole" plus grand, plus cher, en visant un vol de 100 mètres au lieu de cinq.

A-t-on testé la résistance de l'acier de ses ailes ? Non, ça se fera sur le prototype. Le moteur sera-t-il assez puissant pour arracher la machine du sol ? L'expérience le dira. Eh oui, avec ITER, on fait d'une pierre deux coups. On construit une ébauche de générateur, qui est aussi un banc d'essai pour les matériaux.

N'aurait-il pas été plus judicieux de tester ces matériaux avant ? Il avait été prévu de construire un banc à cet effet, au Japon. Vous trouverez un schéma, sur Wikipedia (http://en.wikipedia.org/wiki/International_Fusion_Materials_Irradiation_Facility).

Le schéma illustrant cette page est trompeur :

 

IFMIF

 

A gauche l'intersection de deux faisceaux de deutérons issus d'accélérateurs de particules linéaires

 

Vous avez vu ? Ca n'est pas compliqué. On envoie des pinceaux d'ions deuterium de haute énergie sur une couche de lithium de 25 mm d'épaisseur. Laquelle produit des neutrons d'une énergie voisine de celle des neutrons de fusion.

La réalité est autrement plus complexe, et ... chère. Je n'ai trouvé que cette image, en basse résolution, prélevée sur un powerpoint diffusé par le CEA. Page 15, une planche vous donne le chiffre de l'énergie stockée dans l'aimant

51 Gigajoules. Mise en puissance : 2,3 mégawatts pendant six heures.

Le brillant auteur de ce power point fait ensuite une comparaison avec le porte avion Charles de Gaulle. C'est à la page 15 du powerpoint :

 

energie aimant

Au passage, il s'est trompé de porte-avion. Trente huit mille tonnes, ça serait plutôt voisin du Clémenceau. Le Charles de Gaulle :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle_%28porte-avions%29

et c'est 42.000 tonnes. Calculez ensuite la vitesse correspondant à un énergie (cinétique) de 51 gigajoules.

Je vous laisse la surprise...

J'ai peur qu'ITER ne soir conçu avec des calculs de ce genre. J'en suis même convaincu. Passons à l'unique image trouvée de l'IFMIF (Iternational Fusion Material Facility). C'est page 30 (roadmap c'est "la feuille de route" ):

 

IFMIF small

 

Le dessin est à l'échelle. L'installation qui était censée être construite au Japon, pour tester les matériaux à un flux intense et prolongé de neutrons en 14 MeV est plus grande que le réacteur. Deux cent cinquante mètres de long. Prix : entre 3 et 5 milliards d'euros. Réalisation : 5 ans. Ca n'est pas "une manip de table", comme suggéré dans l'illustration de Wikipedia. Pourquoi ? Parce qu'accélérer des noyaux de deuterium en leur conférant des énergies de 10 à 40 MeV ça n'est pas rien. Il faut une technologie du genre CERN.

Ce projet n'existe même pas sur le papier, alors qu'on aurait dû commencer par ça ! Mais ça impliquerait de faire collaborer étroitement le CERN et e CEA, plus le Japon. Et ça ....

Rassurez-vous, Motojima nous l'a dit : ITER "validera le tenue des matériaux, au fil d'expériences n'excédant pas 400 secondes.

T'a qu'a croire...

Agrandissons l'image :

 

IFMF large

L'installation mythique qui était prévue (au Japon) pour tester les matériaux destinés à la conception d'ITER
sous l'effet d'une irradiation prolongé par des neutrons dotés d'une énergie de 14 MeV

 

PIE facility : http://www.jaea.go.jp/04/o-arai/joyo_users_guide/plant/flow/main.html

RFD : " Radio Frequency Driver "

 

S'il n'y avait que ça ! J'en ai, de la copie à rédiger. Les tokamaks sont des machines hautement instables. Elles l'ont toujours été. Ce sont des instabilités MHD. L'image d'un plasma torique, bien sage et uniforme, solidement bridé par son champ magnétique "assurant son confinement" n'est qu'une ... image de synthèse, un mensonge diffusé par le service de communication.

Dans les faits, le cordons de plasma de 10 à 30 cm de diamètre où les réactions de fusion se situent, sur "l'âme du tore", est fichument instable. Il se tortille pour un oui ou pour un non. ITER et le JET ont connu une kyrielle de ce qu'on appelle pudiquement des " disruptions " , mprévisibles, incontrôlables. Je viens de lire une thèse de 2010 sur le sujet.

On vous a dit qu'ITER était "un soleil en éprouvette". Si on veut. Mais le soleil est-il stable ? Avez-vous entendu parler des éruptions solaires ? Ce sont des instabilités MHD qui donnent naissance à des boucles mêlant plasma et champ magnétique. Quand ces arches se brisent, elles libèrent les charges électriques qu'elles contiennent, qui sont alors violemment accélérées par le gradient de champ magnétique, comme des spores relachés. Le soleil émet alors des bouffées de particules à haute énergie. C'est au passage pour cela que la "couronne solaire" est si chaude, alors que la température à la surface du soleil avoisine les 6000°C seulement.

Un phénomène similaire se produit dans les plasmas des tokamaks. Le cordon de plasma se distord, se brise. Des électrons de 10 à 40 MeV sont alors projetés n'importe où, sur les parois. Sur le JET et Tore Supra l'intensité de telles "décharges de foudre" est de l'ordre du million d'ampères. Sur ITER on a calculé que les "disruptions" atteindraient 15 millions d'amères.

Bien sûr, ces coups de foudre volatilisent la partie de la paroi qui est touchée. Les forces électromagnétiques font éclater des éléments, les tordent. J'ai récupéré des photos.

Comment négocier ce problème ? On n'en sait rien, La Thèse de Dreux, 2010, suggère d'injecter, avec un temps de réponse d'une milliseconde, une bouffée de gaz froid, ce qui revient à éteindre le réacteur.

Au passage, si ITER fonctionne 10 minutes, ITER il aura épuisé son chargement de mélange deutérium-tritium. Il faudrait alors le réalimenter en ... tirant des glaçons d'une taille millimétrique, faits d'hydrogène lourd. En se vaporisant et en s'ionisant immédiatement, ceux-ci seront sources de .. disruptions.

Bref, si un jour un réacteur à fusion fonctionne, ce dont je doute, on pourra le comparer à une chaudière. Les arceaux qui brident le bête, sous l'effet de force électromagnétique titanesques, contiennent autant d'énergie d'un porte avion lancé à 170 km/h. Si la supraconduction cesse dans un de ces arceaux, ce "récipient magnétique" est déséquilibré. Ainsi en a-r-il été du champ de Tore Supra, entièrement détruit au début des années quatre vingts. On a dû tout reconstruire : deux ans d'arrêt. Vous le saviez ?

En face, le machiniste ne sait pas comment évacuer la "cendre", l'hélium, parce que ces foutus atomes légers se tiennent loin du système de pompage, le "divertor". Quand il faut réalimenter la machine, notre machiniste envoie des grains explosif à l'aide d'une ... sarbacane. Et su cela déséquilibre le bazar, il lui faut avoir à portée de main un seau, pour noyer sa chaudière.

On dirait un chapitre du " Petit Prince " ....

Tout cela est bien différent des images rassurantes et mensongères qu'a diffusé le service de communication.

Quel foutage de gueule ! Les bras m'en tombent

Il faut que je rédige, fatigué ou pas.

 


26 Août : A la demande de nombreux lecteurs, et pour mon usage personnel, des renseignements concernant les appareils de mesure de radioactivité, dosimètres, seraient bienvenus


25 août 2011 : Une vidéo qui circule, évoquant ce qui se passe au Japon, et le souhait de habitants de Fukushima (300.000 habitants) qu'on évacue leurs enfants.

http://www.dailymotion.com/embed/video/xknapc

En découvrant cette vidéo, l'internaute sera tenté de se demander quelle est cette localité intitulée Tohoku, peuplée par 3 millions d'habitants. En fait ça n'est pas une agglomération, mais toute une région, constituant le nord-est du Japon, touchée par les émanations radioactives de la centrale de Fukushima. Elle est à vocation agricole et constitue "le grenier à riz du Japon" (...)

Tohoku

La vidéo nous montre tout ce que "l'événement de Fukushima" va pourrir, comment des paradis deviennent des enfers, quand se propduisent des accidents nucléaires. Ce qui est arrivé là-bas peut survenir en France, partout, à tout moment.

Un ami vient de rentrer du Japon hier. Son épouse est restée là-bas pour quelques semaines, rendant visite à ses parents. Son impression générale : au Japon, face à une situation ingérable, sans solution, en dehors de quelques ilôts de protestation et de révolte, l'attitude générale est la résignation et le refoulement. Les gens achètent les légumes sans se soucier de leur provenance.

A l'Est rien de Nouveau ....


23 août 2011 : Hommage à une homme courageux. Lien


20 août 2011 : A ne pas oublier. Le témoignage du fils du juge Roche

http://www.youtube.com/watch?v=EBL4cmwoCa8

http://www.youtube.com/watch?v=qOZxG2O9YVs&NR=1

 


 

Sur fond du silence assourdissant de la presse :

 

20 août 2011 : Enquête de A2 sur les centrales en bout de potentiel

http://fukushima.over-blog.fr/ext/http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/nucleaire-faut-il-avoir-peur-de-nos-centrales-9-juin-2011-3530.html

22 août : Ce lien, qui fonctionnait encore il y a 48 heures, a été invalidé. Il s'agissait d'une vidéo où on montrant que les enceintes de Fessenheim (la plus vieille centrale française : 30 ans, dont le fonctionnement a été reconduit sur 10 années supplémentaires) avaient été construites avec un béton fait avec du sable à forte granulométrie, devant poreux, se fissurant avec le temps. D'où une perte d'étanchéité et un taux de fuite " supérieur à la norme", et une conclusion : en cas d'accident majeur l'enceinte serait incapable de retenir les produits radioactifs. Sollicitée, EDF a réparé cette enceinte avec des "rustines" en plastique qui ne tiendraient pas à la chaleur. Des employés d'EDF, masqués, montrent des documents "internes" témoignant du cynisme du groupe, dont la seule idée est de doubler le taux de fuite considéré comme "normal". Cela et maintes autres choses de ce genre.

Japon, France, même combat.

Il faut que les Internautes mettent à l'abri de tels documents, "sensibles", pour éviter qu'ils ne disparaissent, en les plaçant non seulement sur d'autres sites mais sur des supports hard tels que des copies CD ou DVD, pour que ces fichiers puissent être rapidement remis en ligne

Internet est une guerre de tous les instants. L'arme la plus pernicieuse en matière d'information est le silence, comme celui qui accompagne actuellement la suite des événements de Fukushima et de Tripoli. .

24 heures plus tard : le lien refonctionne.

 


20 août 2011 : Fukushima : aucune incidence sur le développement du nucléaire dans le monde :

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25681


12 août 2011 : Le corium.

Voici deux articles extraits d'un site consacré au suivi des événements de Fukushima, abordés sous un angle résolument technique. On y trouvera des données impressionnantes. Extrait :

 

6. Progression du corium
Si l’on se réfère à une étude réalisée par l’Oak Ridge National Laboratory qui évoque une simulation d’accident de ce type dans un réacteur à eau bouillante similaire à ceux de Fukushima Daiichi, on sait qu’il suffit de 5 heures pour que le cœur ne soit plus recouvert d’eau, 6 heures pour que le cœur commence à fondre, 6h30 pour que le cœur s’effondre, 7 heures pour que le fond de la cuve lâche, et 14 h pour que le corium traverse une couche de 8 m de béton, avec une progression de 1,20 m par heure (5). On peut donc raisonnablement supposer que la cuve du réacteur 1 de Fukushima Daiichi a été traversée par le corium dès le soir du 11 mars et que cette pâte incandescente est passée sous la dalle dès le 12 mars 2011.

 

http://fukushima.over-blog.fr/article-le-corium-de-fukushima-1-description-et-donnees-81378535.html

http://fukushima.over-blog.fr/article-le-corium-de-fukushima-2-effets-et-dangers-81400782.html

 

coeur_fondu

Extrait d'une vidéo produite par le ministère Japonais de l'Industrie
Illustrant le processus de fusion du coeur et de percement de la cube

 

percement cuve1       flaque béton

A gauche le fond de la cuve, rougeoyant. A droite, flaque de corium sur le béton

 

perceent béton     percement béton 2

Le corium (1500 à 2500°) fond, volatilise le béton (qui résiste à 110°), et s'enfonce dans le puits cylindrique qu'il creuse dans le béton
Les fumées qui s'échappent traduisent la gazéification du béton sous l'effet de la chaleur

Autre extrait :

Le pire des cas serait un corium qui s’engouffrerait ou s'enfermerait dans le béton ou le sol, ce qui non seulement offrirait la meilleure forme possible pour conserver son intégrité, augmenterait le nombre de neutrons récupérés, mais en plus, la masse deviendrait, de facto, inaccessible, ce qui le rendrait impossible à refroidir.

C’est ce cas de figure qui semble se produire actuellement à Fukushima pour au moins l’un des réacteurs (n° 1). D’où l’idée de construire une enceinte souterraine qui limiterait la dissémination de la radioactivité dans le sol. Mais Tepco, entreprise privée exsangue, ne paraît pas être pressée de protéger l’environnement car ce projet, s’il était soumis aux actionnaires, ne serait sans doute pas accepté car trop coûteux.

Lors de l’accident de Tchernobyl, les Soviétiques n’avaient pas hésité à construire une dalle de béton sous le réacteur pour empêcher la descente du corium. Pourquoi les Japonais n’ont pas fait la même chose ? Peut-être à cause du coût, peut-être à cause de la présence de l’eau, peut-être parce que c’était trop tard ?

 

Dans la vidéo suivante, vous trouverez un film réalisé lors de l'expérience Vulcano, menée sous l'égide de l'Institut de Radioprotection et de Sécurité Nucléaire (IRSN), pour étudier l'effet d'un corium, porté à 2000°C sur un support en béton. Les expérimentateurs ont reconstitué la composition de ce corium en mélangeant des oxydes d'uranium 238 (non fissile) et des débris de des gaines en zirconium, le tout étant fondu et porté à une température de 2000°C par chauffage HF. Cette sorte d'ébullition lente qu'on voit correspond au dégagement gazeux lié à l'attaque du béton par ce corium. Vous avez donc sous les yeux ce qui peut être à l'oeuvre sur les radiers des réacteurs de Fukushima, si le béton dont ceux-ci sont constitués se trouve attaqué par une masse de corium, dont la forte température serait alors entretenue par des réaction de fission, avec une certaine criticité. Celle-ci ne se produira que si une masse suffisante de corium s'es écoulée des cuves perforées, quantités inévaluables, faute de pouvoir y aller voir de près. Mais a priori les quantités de corium correspondant aux chargement des réacteurs est bien supérieure au chargement du réacteur de Tchernobyl. Comme on pourra le lire dans les articles mis en lien, quand cette fusion du béton s'amorce, le corium "s'autoconfine" et sa descente dans ce matériau, qui peut atteindre 1,2 mètres par jours, est illimitée. En fin dr vidéo on voit nettement comment ce corium s'est enfoncé dans un béton qu'il a volatilisé. Ceci invalide une phrase d'un responsable de l'ASN françaises (autorité de sûreté nucléaire) qui disait "il ne faut pas dramatiser. Il y a quand même 8 mètres d'épaisseur de béton !". Une remarque dénué de pertinence.

 

corium essais

Gazéification du béton par un corium à 2000°C

http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/Experience_Vulcano.aspx

 

 

Fukushima le fond du réacteur

Extrait d'un documentaire en japonais, non sous-titré, décrivant la construction de la centrale :

http://fukushima.over-blog.fr/article-la-construction-de-la-centrale-nucleaire-de-fukushima-daiichi-83298407.html

 


 

Les banques se moquent des emprunts contactés par les habitants de Fukushima.

Poignant ....

http://www.youtube.com/watch?v=AZWPVqegZ-U

 


 

Actualité :

L'envoi d'une document de 32 pages au président de la Commission d'Enquête Technique (Enquête close le 4 août 2011) lié au projet d'installation nucléaire de base ITER a provoqué une vive réaction de la part du Haut Commissaire à l'Energie Atomique, Bernard Bigot, qui chapeaute tout le nucléaire en France (coup de fil au Directeur Général du CNRS).

 

Bernard Bigot

" Quand les gens bâtissaient les cathédrales ...."

Bernard Bigot en vidéo : " sans confiance, il n'y a pas d'avenir possible "

http://www.dailymotion.com/video/xatls0_bernard-bigot-et-les-dechets-nuclea_news

Une confiance qui porte sur 9000 générations humaines

 

Au chapitre de la confiance aveugle que Bernard Bigot (qui en tant que Haut Commissaire à l'Energie Nucléaire chapeaute en France tout ce qui concerne ce domaine) souhaite que les Français lui accordent, aveuglément, concernant se politique d'enfouissement des déchets, dont la durée de vie peut atteindre 200.000 ans, se reporter au nombreux dossiers déjà mis en ligne sur ce site. Par exemple le reportage d'Elisee Lucet " La France Contaminée ", à voir ou à revoir (l'ensemble des liens)

http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=MWY-pxM1Vgw

Voir ou revoir mon long commentaire de l'émission Complément d'Enquête, diffusée juste après la catastrophe de Fukushima.

Ajoutez la politique de production du MOX (la France n'est pas la seule), consistant à équiper les réacteurs d'un mélange hyper-dangereux d'uranium 238 et de plutonium 239. Soixante tonnes de plutonium stockés à la Hague, dans des conditions précaires (120 tonnes en Angeterre).

Ajoutez le bide complet de la construction du surgénérateurs à neutrons rapides Super Phénix (9 milliards d'euros), en cours de démantèlement (1 milliard d'euros). Article du Canard Enchaîné.

Ajoutez le projet démentiel et irresponsable (dont on ne parle soudain plus) d'exportation de mini-réacteurs nucléaires, calqués sur les réacteurs de nos sous-marins nucléaires, pour "alimenter des villes côtières. Lien

Il faudrait être fou pour accorder une once de confiance à ces gens, qui n'hésitent pas à se comparer "aux bâtisseurs de cathédrales", qui continuent sur leur lancée en lançant la construction d'ITER, la plus fantastique gabegie et escroquerie de l'histoire des sciences et des techniques (affaire à suivre).

 

Irresponsabilité, aveuglement, ou pilotage par des puissances d'argent (voire les troid à la fois) ?

 

Bernard Bigot est un "baron du nucléaire". Lisez ce reportage sur

 

Les serfs du nucléaire

 

 

Nous allons poursuivre notre action, à savoir demander les noms et les e-mails des responsables scientifiques du projet, de manière à les questionner directement, sans passer par ce "pare-feu" qu'est le service communication d'ITER ORGANIZATION. Des chercheurs confirmés et des ingénieurs possédant une grande expérience nous rejoignent, pendant que le plus grand gâchis de l'histoire des sciences et des techniques se développe (le surgénérateur à neutrons rapides de Creys-Malville, construit, puis en cours de démantèlement, aura coûté 9 milliards d'euros pour sa construction, et un milliard pour son démantèlement. Nous savons par ailleurs que Bernard Bigot, Haut Commissaire à l'Energie Atomique, a contacté le Directeur Général du CNRS et l'a chargé de dissuader les chercheurs en activité de se joindre à ce mouvement de protestation. Convoqués à la Direction Générale, certains ont reçus des avertissements très clairs concernant leurs crédits, les postes pour leurs étudiants, et bien entendu leur propre carrière.

Mais contre les retraités, ces gens ne peuvent rien


9 août 2011 : Affaire des l'effet de serre d'origine humaine. Cela fait plusieurs années que mes lecteurs me demandent de me pencher sur ce dossier. J'ai entrepris de la faire, et c'est effectivement un dossier capital, débouchant sur la question fondamentale : l'émission de gaz à effets de serre, lié aux activité humaines, a-t-elle un effet notable sur le climat de la Terre, ou celui-ci est-il piloté par d'autres "acteurs", majoritairement importants, comme le Soleil ? Nous disposons maintenant de suffisamment de résultats d'analyse pour montrer qu'il y a matière à débat. Avant que je mette en ligne ma propre analyse, j'incite le lecteur à regarder les vidéos émises par la BBC, ainsi que les conférences du Français Courtillot (dans le désordre)

1/4 :http://www.dailymotion.com/video/xcwhmg_rechauffement-climatique-interrogeo_webcam

2/4 - http://www.dailymotion.com/video/xcwhrl_rechauffement-climatique-interrogeo_webcam

3/4 : http://www.dailymotion.com/video/xcwhvb_rechauffement-climatique-interrogeo_webcam

4/4 : http://www.dailymotion.com/video/xcwhxd_rechauffement-climatique-interrogeo_webcam

2 : http://www.dailymotion.com/video/xcwhvb_rechauffement-climatique-interrogeo_webcam#from=embed

Courtillot :http://www.dailymotion.com/video/xbm4vo_les-erreurs-du-giec-a-nantes-partie_news

Courtillot 3/3: http://www.dailymotion.com/video/xbm6zl_les-erreurs-du-giec-a-nantes-partie_news

26 août 2011 : Pour être complet, un article récent, faisant état d'expériences menées au CERN, remettant en cause la thèse de la création des nuages oar les rayons cosmiques....

http://actu.orange.fr/sciences/comment-se-forment-les-nuages-premieres-surprises-des-physiciens-du-cern-afp_204010.html


Vidéos suivantes : Cette série se réfère aux travaux du Danois Svensmark. Une collaboration s'ébauche entre des chercheurs étudiant le paléoclimat, à travers des études variées, et des astrophysiciens qui s'intéressent à l'accroissement du flux de rayons cosmiques lorsque le système solaire traverse un bout de bras spiral de notre galaxie. Alors la fréquence d'éclatement de supernovae croît, lesquelles correspondent à des fins de vie d'étoiles massives à durée de vie courte. Pourquoi "voit-on les bras spiraux" ? Parce que le gaz y est illuminé par les étoiles jeunes. Pourquoi le gaz n'est-il pas illuminé en dehors des bras ? Parce que ces étoiles ont "des jeunesses courtes". Passé ce temps, elles cessent d'émettre des UV et de provoquer une fluorescence du gaz.La migration des étoiles jeunes hors des bras, la durée de leur jeunesse exubérante correspond ... à la largeur des bras. Les bras sont des zones où le gaz est plus dense (contraste de densité : 3 à 5) . Ce sont des ondes de densité. Ces fluctuations de densité suscitent la naissance d'étoiles, qui illuminent ce gaz. Parmi ces jeunes étoiles, un certain pourcentage sont supermassives et évoluent très rapidement en supernovae, génératrices de particules à haute énerge.

Une théorie s'ébauche, avec des corrélations élevées, liant l'action des rayons cosmiques sur la nébulosité, donc sur l'albedo terrestre, donc sur le climat, au grand dam des tenants de théorie dominante, invoquant l'effet des gaz à effet de serre, liés à l'activité humaine. Selon les analyses, qu'on détaillera, la forte corrélation entre température et teneur en CO2, cheval de bataille d'Al Gore, serait bien réelle, mais avec une ... causalité inversée. Ce seraient les variations de la température atmosphérique, communiquée aux mases océanes avec retard, qui entraîneraient des relâchement ou captations de CO2.

Scecret des nuages  2/5 : http://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_news

Secret des nuages  3/5 : http://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_news

Secret des nuages  4/5 : http://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_news

Secret des nuages  5/5 :http://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_news

En fait, mon travail va consister à faire une synthèse, illustrée, de cet ensemble, pour éviter au lecteur des heures de vidéos.


9 août 2011 : Ressemble étrangement à des reportages faits pendant la guerre d'Algérie

http://www.youtube.com/watch?v=RHPEhW4xVoM&feature=related


4 août 2011 : Un excellent papier du Canard Enchaîné sur le démantèlement de Superphénix

et :

Reportage FR3 à la mairie de Saint Paul lez Durance :

Compte rendu de la dernière rencontre avec la Commission d'Enquête Publique pour l'Installation Nucléaire de Base ITER.

- Remise d'une pétition du collectif Stop Iter avec 7731 signatures (en une semaine !)

- Remise du dossier scientifique que j'ai cosigné avec trois autres physiciens

- Point de vue de Monique Labarthe, représentante du Collectif

- Le commissaire présent assure que des réponses aux questions (que nous avons formulées dans le dossier scientifique) seront demandées à ITER ORGANIZATION avant que la Commission d'Enquête Publique ne formule son avis.

Voir à partir de 5'15

http://www.pluzz.fr/jt-19-20-provence-alpes-2011-08-04-19h00.html

 

La provence 5 août 2011

La Provence, Alpes, numéro du 5 août 2011

Pour la clôture de l'Enquête Publique en catimini, en pleine période des vacances, c'est raté....

Le 8 juillet 2001, interviewés, les membres de la commision disaient, depuis l'ouverture de l'enquête Publique le 5 juin "que les interrogations des visiteurs s'étaient surtout situées dans le domaine philosophique.

Nous (J.M.Brom, D.Lalanne, C.Nazet; J.P.Petit) avons adressé à son Président une lettre (ouverte, puisqu'on pourra la télécharger en pdf dans le site de Sortir du Nucléaire ) qui en fait s'adresse la direction scientifique d'ITER ORGANIZATION, puiqu'elle comporte des questions qui sont d'un autre ordre que "des interrogations d'ordre philosophique".

http://groupes.sortirdunucleaire.org/ITER-C-est-le-moment-de-dire-NON

Colonne de droite : "Des scientifiques...."


5 août 2011 : Commentaires de Dominique Leglu, rédactrice en chef de Science et Avenir sur la catastrophe de Fukushima, avec des réflexions sur le sûreté nucléaire en France :

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/08/03/fukushima-suite-41-la-grande-lecon-de-fukushima-pour-la-fran.html


3 août 2011 : L'usine anglaise produisant du MOX (combustible nucléaire composé de 93 % d'uranium 238, non fissile, et de 7 % de plutonium, fissile) située dans le complexe de Sellafield vient d'être fermée, à cause de la mévente de ce dangereux mélange (qui, fabriqué en France par Areva, équipait le réacteur n°3 de Fukushima, dont l'explosion et la rupture de cuve a entraîné une dispersion de plutonium, le plus dangereux des radio-nucléides. 600 ouvriers voivent être recasés.

Une précision : la Hague entrepose 60 tonnes de plutonium, mais chez les Anglais c'est 120 tonnes !

 

Sellafield

Le principal complexe nucléaire anglais, à Sellafield. 10.000 employés.

http://www.guardian.co.uk/environment/2011/aug/03/sellafield-mox-plant-close

N'allez pas vous imaginer que cette fermeture répond à des impératifs de sûreté. Sellafield, qui retraitait les combustibles usés japonais, est en difficulté. Dans l'article on lira au contraire " qu'il existe un marché pour le MOX et que cette activité doit repartir au plus vite. En France, la Hague tourne toujours à plein régime.


3 août 2011 : L'île du docteur Moreau. On est loin du moratoire à travers lequel on avait tenté un temps de bloquer l'engineering génétique, tant qu'on n'aurait pas une vision nette de ses éventuelles conséquences. Aujourd'hui, il semble bien que les scientifiques fassent .. absolument n'importe quoi, avec la bride sur le cou. Tout ce qui est techniquement envisageable est tenté, en toute simplicité. Le Docteur Folamour ne sévit pas que dans le nucléaire. Au colloque de juin 2011, à Biarritz, consacré aux Z-machines, d'où j'ai pu ramener la preuve que les recherches sur la fusion aneutronique étaient immédiatement orientées, aux USA comme en Russie, vers les armements, j'ai perdu mes dernières illusions. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. On y est jusque au cou. "L'île du docteur Moreau", c'est pour demain. C'est à croire que la Science Fiction n'est que l'annonce de faits à venir. Ecoutez Alex Jones :

http://www.youtube.com/watch?v=Um10LbtwqOg&feature=player_embedded#at=304

6 septembre 2011 : Comme tant d'autres, cette vidéo est devenue indisponible


2 Août 2011: Radioactivité record à Fukushima

http://www.europe1.fr/International/Radioactivite-record-a-Fukushima-652065/


31 Juillet 2011 : A l'Est, rien de nouveau

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/on-a-retrouve-le-corium-de-98117


30 juillet 2011 : La colère monte chez les habitants de la ville de Fukushima, qui demandent pourquoi ils ne sont pas évacués, pourquoi leurs enfants ne sont pas évacués, et pourquoi le gouvernement refuse d'analyser les urines de leurs gosses, qu'il apportent. Choquant (sous-titrage plus complet)

http://www.youtube.com/watch?v=FcHdaNg1AQQ.

Témoignage d'un Français vivant au Japon. Suicide des fermers Japonais:

http://www.youtube.com/watch?v=c8gsS3i6HWs&feature=related


28 juillet 2011 : Ca ne finira donc jamais ....

http://www.rtl.be/sport/touslessports/autressports/222520/deces-de-l-apneiste-patrick-musimu-dans-sa-piscine-a-bruxelles et Lien


27 juillet 2011 : Dans cette vidéo, Bouguignon, spécialiste en agrobilogie, fait le point sur la dégradation des sols dans le monde, liée à la "revolution verte", qui a confiée à des grandes sociétés d'agro-alimentaire la gestion des ressources alimentaires de la planète.

http://www.dailymotion.com/video/xgihf2_claude-bourguignon-colloque-ou-va-le-monde_news


27 juillet 2011 : Dans cette vidéo, une "visite guidée" de la ville morte de Pripyat, située à quelques kilomètres de Tchernobyl, 40.000 habitants. Vidée de ses habitants trois jours après la catastrophe. Les unités de la centrale nucléaire 1 à 4 sont toujours sous contrôle, et l'intérieur du sarcophage de l'unité 4 fait l'objet d'inspections en dépit de la radioactivité.

http://www.youtube.com/watch?v=_NLF3moePdo&feature=related


27 juillet 2011 : Un lien qui montre le volume de la dette des Etats-Unis, exprimée en billets de dix dollars. http://www.wtfnoway.com


27 juillet 2011 : Sur l'extension massive du nucléaire dans le monde. A partir de 2015, un nouveau réacteur nucléaire chaque mois !

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25681


 

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